Réchauffe-moi

By bllovedramacbd

2.9K 307 332

Quand l'amour jaillit de partout, recouvrant la tristesse, les problèmes, la fatigue. Quand sa caresse tiède... More

Chapitre 1: Un journal intime? Pourquoi pas?
Chapitre 2: Mystères qui n'attendent que d'être dévoilés
Chapitre 3, partie I : un après-midi multiple
Chapitre 3, partie III, un après midi multiple
Chapitre 3, partie IV, un après-midi multiple
Chapitre 3, dernière partie
Chapitre 4: Chaud/froid
Chapitre 5: Un interview catastrophique
Chapitre 6: Espionnage, gâteaux et instant de bonheur
Chapitre 7: Ça va mieux
Chapitre 8: Une idée
Chapitre 9: Départ

Chapitre 3, partie II : un après midi multiple

260 23 42
By bllovedramacbd




...Hoya version...



« Rhaaaa il fait trop froid faut que j'aille me chercher une veste, je reviens!!»

« Attend DongWoo, je viens avec toi : c'est hors de question que je sorte dans cet accoutrement. Je pense que je vais prendre une douche rapide avant de me promener dans les rues de Séoul quand même. Vous commencez à y aller et on vous rejoint dès qu'on a fini?»

« Ok bah on se retrouve plus tard alors, vous nous envoyez un message quand vous voulez savoir où on est. »

« Reçu 5/5 chef ! »

DongWoo et Hoya se dirigèrent alors vers le dortoir commun des Infinite en silence, fatigués par le remues ménage précédant. Ils en venaient presque à se demander si ce n'était pas plus prenant de côtoyer leurs collègues de scènes que de passer la journée à répéter sans pose! A part cela et pour ajouter un élément important, je vous demanderais simplement de noter la manière que les deux avaient de marcher cote à cote : c'était assez particulier mais cela permettait d'illustrer un peu la relation que les deux entretenaient ensemble.

Ils avançaient, en effet, au même rythme, posaient leurs pieds au sol en même temps. Leur démarche était pourtant bien différente : DongWoo, d'une manière ou d'une autre, semblait se balancer, se tortiller, même, avec entrain. On aurait dit que la moindre brise de vent pouvait l'emporter comme s'il eut été un cerf-volant. Hoya, lui, marchait avec élégance ; il se tenait droit, marchait tout droit vers le lieu où il se dirigeait, regardait droit devant lui : il paraissait, en quelque façon, et à l'inverse de son camarade, être quelqu'un de droit dans tout ce qu'il faisait. Pourtant, malgré cette opposition, il y avait une sorte d'harmonie mystérieuse dans les mouvements communs des deux danseurs, et leur simple démarche donnait à voir ce lien invisible, cette force inexplicable qui les unissait si parfaitement malgré des personnalités et des manières d'être complètement distinctes l'une de l'autre.

Ils se connaissaient depuis longtemps tous les deux, et on aurait pu supposer sans trop se risquer à l'erreur que l'habitude était la cause de leur proximité. Pourtant ce qui caractérisait l'habitude c'était de faire les choses avec nonchalance, sans s'en soucier, s'en y prêter attention. L'habitude c'était ce qui rendait tout normal, anodin, quelconque ; c'était ce qui provoquait l'endormissement de la conscience : ce qu'on ne voyait plus.

Or il était évident que la relation entre DongWoo et Hoya ne pouvait pas être réduite à ces caractéristiques : déjà parce qu'il n'y avait rien au monde auquel Hoya ne se souciait plus ni ne prêtait autant d'attention qu'à DongWoo, à part peut-être la danse et la musique, ensuite parce que même s'il lui arrivait de le cacher sous des éclats de rire, l'esprit de DongWoo n'étaient jamais aussi vif que lorsque ce dernier avait Hoya pour interlocuteur, et enfin parce personne ne s'échangeaient autant de regards que ces deux-là, qu'ils soient admiratifs, soupçonneux, plaintifs, compatissants, souriants, incompréhensibles... derrière chacun de leurs échanges visuels se cachait un code à déchiffrer, un parfum à goûter, un monde à découvrir. Il semblait donc que les deux avaient quelque chose à régler ensemble : des mots et des silences à partager, des couleurs à mélanger et des étoiles à décrocher...

« Tu as froid ? »

« Non ça va !! »

« Et moi je suis un papillon ? »

DongWoo pouffa face à la répartie ridicule de Hoya, alors que celui-ci, sans prêter garde à ce qu'on pouvait bien penser des mots qu'ils employaient, examina avec agacement la chair de poule qui s'accumulait sur la peau de son ami. Quel idée de sortir en tee-shirt aussi ! Il avait beau connaître DongWoo depuis ce qu'il lui semblait être une éternité, il ne comprenait pas toujours très bien l'insouciance dont ce dernier faisait régulièrement preuve et se demandait encore quels sortes d'objet biscornus sa tête pouvait bien renfermer. Ça n'avait pourtant rien de compliquer de penser à prendre un sweet ou un gilet avant de partir quand l'objectif c'était d'aller se promener dehors et que la météo annonçait -5°C! Et puis, même sans avoir regardé la météo la veille, tout le monde, je dis bien tout le monde, sait qu'en Décembre il fait froid. Ce n'est pas Einstein qui a inventé ça, suffit de regarder autour de soi, quand les gens mettent des manteaux et des écharpes et des gants : ce n'est pas vraiment pour faire joli.

Mais l'irritation que pu causer le caractère imprudent de DongWoo ne dura pas, et une fraction de seconde plus tard Hoya assistait tout à coup à une scène qui lui fit changer de considération du tout au tout : un peu derrière lui, DongWoo s'était arrêté. Un souffle d'air s'engouffrant de bas en haut soulevait ses mèches lisses vers le ciel et leur donnait l'apparence de pétales de fleur dansant entre elles. Sur le fond gris des nuages accrochés à l'horizon, des bâtiments de vernis et du béton des routes, les cheveux blonds de son aîné semblaient réchauffer la ville.

Des bourrasques plus violentes s'incrustèrent alors, et DongWoo leva ses bras- faisant ainsi voler dans tous les sens son unique tee-shirt blanc trop ample- ferma les yeux pour, semblait-il, mieux ressentir l'embrassade du vent, et laissa raisonner son rire dans l'immensité qui paraissait, l'espace d'un instant, lui appartenir. On aurait dit un immense oiseau sur le point de s'envoler, et sa voie donna comme un goût exotique de noix de coco ou d'ananas aux odeurs polluées de la capitale.

Hoya se cru soudain au mois d'avril ou de mai. Tous ses sens se confondaient : les bruits du vent lui paraissaient être ceux des eaux d'une cascade, les sons des rires de DongWoo semblaient être l'éveil magique de la vie printanière ; d'animaux sortant d'hibernation, d'odeurs de plantes, et de couleurs florissantes sous l'effet de la lumière d'un soleil imaginaire. Le rappeur d'un an plus jeune ferma les yeux pour mieux goûter aux voluptés que créait tout se mélange de saveurs et de parfums. Il n'était plus du tout ennuyé par l'incompréhension qu'il ressentait parfois envers DongWoo, il la contemplait à présent, il s'y plongeait, voyageait en elle.

Mais soudain un gros « gbooub » sorti Hoya de son délire passager : son ami venait de s'écrouler au sol. Le froid avait eu raison de lui.

« DongWoo ! Nooooooooooooooonnnnnnnnn ! »

Plusieurs heures plus tard, la nuit avait commencé à tomber et Hoya était en train de veiller au chevet de son ami dans la chambre que partageait les deux protagonistes. La respiration de ce dénommé ami ressemblait au ronronnement d'un chat, ce qui signifiait deux choses : la première c'était que cet imbécile avait attrapé un putain de virus, la deuxième c'était que malgré la maladie cet imbécile se trouvait dans un état relativement stable. D'ailleurs il avait l'air d'aller bien mieux que plus tôt : sa peau presque bleue avait repris une teinte orangée, la température de son corps semblait avoir remonté de plusieurs degrés, et ses « crises de frissons » (définition selon Hoya : envahissements douloureux causés par une quantité trop imposante de frissons à la surface ou à l'intérieur de la peau) s'étaient calmés.

Sauf que DongWoo avait beau être tranquillement en train de se reposer entre la chaleur rassurante de couvertures, Hoya, lui, n'était pas calme du tout ! Jamais de sa vie une après-midi ne l'avait autant épuisé: il venait en effet de passer celle-ci à courir à droite à gauche pour dénicher des médicaments inutiles qu'ils n'avaient finalement pas réussi à faire avaler à DongWoo, avait aussi été à la recherche de couvertures supplémentaires introuvables dans tous le dortoir des Infinite, d'un chiffon d'eau chaude qu'il avait dû régulièrement changer, et la plus épuisante des activités avait été celle qui consistait à changer son ainé de ces vêtements gelés, activité qui s'était accompagnée de coups de pieds et d'autres mouvements ingrats et brusques : en bref il avait l'impression d'avoir perdu plusieurs heures de sa vie et rêvait en ce moment même à quelques moyens d'évasion quelconque, repensait à sa passion pour la musique qui se présentait comme lointaine et inaccessible dans la situation actuelle. Prisonnier de garder un œil sur son ami comme s'il eut été le père d'un enfant en bas âge, il crut bon de penser qu'il devait avoir été papa dans une vie antérieure et qu'il en avait été traumatisé, à tel point qu'il se promit de ne pas avoir d'enfant se si tôt, voire, de ne pas en avoir du tout.

« A quoi tu penses ? »

DongWoo un œil ouvert se réveillait soudainement; tout sourire il commença à se redresser avant d'être malicieusement frappé d'un mal de crâne à intensité élevée. Hoya le força doucement à se recoucher.

« Je pense de un : que je suis désespéré d'avoir affaire à un tel gosse immature et de deux : aux choses que j'aurai pu faire si tu ne m'avais pas accaparé toute l'après-midi... Tu as vraiment abusé, là ! Je te demande si t'as froid tu me dis que non et puis tu t'amuses à faire Peter Pan ou je ne sais quoi, t'as pas pensé qu'il faisait même pas 0°C dehors et qu'il était potentiellement possible que... dis; tu m'écoutes ? »

Un ronflement vient  alors répondre à sa question... Non. Sérieusement ? Il ne venait pas de se rendormir là quand même ? Hoya ne venait pas de parler tout seul dans le vent? Ça devait être une illusion de son esprit non ? Après tous les illusions ça existent n'est-ce pas ?

Hoya du alors admettre que les illusions existaient, lorsque, malgré le supplice et le manque de respect total que venait de lui faire subir DongWoo, il le trouva mignon en le regardant dormir, et eu même envie de l'embrasser : Hoya se persuada donc que la fatigue devait être l'une des causes première de formation et d'amplification des illusions.

Et, quand, cette fois-ci, DongWoo tira Hoya contre lui tout en dormant, recherchant un peu de chaleur humaine, les deux rappeurs se retrouvant blottis l'un contre l'autre, on eut une petite idée de la logique défaillante de Hoya qui voulut démontrer la puissance des illusions dans leur capacité à se rapprocher du réel en embrassant finalement son ami. Bon; vous, ce que vous avez à retenir, c'est que Hoya et DongWoo se sont embrassés, le reste ce n'est que du pétage de plomb de la part des deux membres de Infinite exténués à cause de leur programme surchargé de ces quelques derniers jours.

Ainsi, et alors que la nuit finissait de tomber sur Séoul, Hoya ne sachant plus que faire ni que penser, décida de ne pas réfléchir davantage aux choses de sa vie, ce qui lui sembla être la meilleure résolution qu'il est pris depuis longtemps, et il s'endormit, encombré d'un DongWoo gesticulateur dans les bras, tout en espérant que demain soit un autre jour.


_________________

Voili voilou :"D

Alors euh... comment dire ? Je crois plutôt que c'est moi qui ai pété un câble quand j'ai écrisce chapitre en fait xD ça n'a ni queue ni tête mon truc là ! xD

Bon ne me condamnez pas trop vite non plus, j'ai écris ce chapitre hier de 22 h à 1h du matin donc ça explique le côté complètement fou des évènements, je réclame votre indulgence et j'espère quand même que vous vous êtes bien amusé!   :D :D  :DD

Qu'avez vous pensé de ces scènes plus qu'inhabituelles ? :)

<3



Continue Reading

You'll Also Like

1.1M 89.1K 82
Dieynaba le jour de ses 18 ans fit la découverte qui va chambouler sa vie En effet ce jour là son père lui annonce qu'elle va devoir se marier car el...
456K 52.5K 86
Quand les préjugés priment sur les valeurs sociale et religieuse, c'est difficile pour deux amoureux de classes sociales différentes de s'unir. Une r...
6.1M 292K 121
Cette histoire est TERMINÉE et comprends un Tome II le tome I se déroule en 3 partie (Commencement) -Première partie -Seconde partie -Troisième pa...
458K 20.1K 33
Leila 19ans, va vivre un Mariage forcer. Sera t-il un cauchemar comme la plus part de c'est mariage ou un Bonheur. Entre deception et joie, venez d...