Je suis un Fantôme tome 1 [Éd...

By LeaaaMgt

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Jane est une fille discrète et réservée, amoureuse du capitaine de l'équipe de basket de son lycée, elle a to... More

PROLOGUE
CHAPITRE I
CHAPITRE II
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
CHAPITRE V
CHAPITRE VI
CHAPITRE VII
CHAPITRE VIII
CHAPITRE IX
CHAPITRE X
CHAPITRE XI
CHAPITRE XII
CHAPITRE XIII
CHAPITRE XV
CHAPITRE XVI
CHAPITRE XVII
ÉPILOGUE
TOME II

CHAPITRE XIV

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By LeaaaMgt

— On devrait rentrer ! S'exclama Jane tout en marchant aux côtés de Raphaël. Allan pourra m'aider, lui.

— Un poltergeist ? T'es vraiment sûre de toi ? Les poltergeists sont certainement les fantômes les plus fragiles qu'il puisse exister.

— Parce qu'un démon c'est mieux peut-être ?

Raphaël s'arrêta, il se tourna vers elle et mit ses deux mains sur ses épaules pour pouvoir la regarder droit dans les yeux. Les choses s'accéléraient, Jane était incontrôlable, elle apparaissait et disparaissait, parfois elle était piégée dans de vieux souvenirs ou alors, elle revivait le jour de sa mort, en boucle, encore et encore, sans qu'elle ne puisse rien faire pour l'éviter.

Raphaël ne montrait aucun signe d'inquiétude et ce comportement la mettait encore plus en colère, ce qui ne faisait qu'empirer son état.

— Tu peux dire ce que tu veux, est-ce qu'Allan t'as réellement aidée jusque-là ? Est-ce qu'il t'as sauvé ? Non. Moi oui. Je t'ai sauvé deux foutues fois !

— Allan est coincé dans une maison, il ne peut pas faire grand- chose mais, lui, il m'écoute, il me comprend et jamais il ne m'aurait forcé à changer d'endroit. C'est pire ici, je peux le ressentir. Comparé à toi, il est ben plus humain !

Les larmes commençaient déjà à noyer les yeux de la pauvre jeune fille. Elle était apeurée. Le fait d'avoir préféré suivre son instinct, d'avoir voulu agir comme bon lui semblait, Jane s'en mordait les doigts à présent. Elle avait cru qu'on lui mentait, qu'on se jouait d'elle mais finalement, plus les minutes s'écoulaient et plus elle comprenait que faire un choix dans ce monde était indispensable pour ne pas risquer le pire.

— D'accord, on va rentrer, lança Raphaël à contrecœur.

Durant le trajet du retour, Jane fut comme absorbée par ses pensées, comme d'habitude, cette fois-ci elle avait voyagé dans un souvenir plus gai, lorsqu'elle était enfant et ce fut presque un soulagement, délivrée de tout ce mal-être le temps de quelques minutes.

Elle était avec Andrew, ils jouaient tous les deux, ils s'entendaient à merveille, elle était déjà amoureuse de lui alors qu'elle était encore toute jeune. Pourquoi ne l'avait-il jamais remarqué ? Ils étaient très complices plus jeunes, ils se voyaient presque tous les jours lorsqu'il n'y avait pas école et quand ils y allaient, ils restaient ensemble. Elle se souvenait même qu'Andrew la protégeait. Elle se sentait souvent en sécurité, puis lorsqu'ils s'éloignèrent, ce sentiment d'insécurité réapparut, un sentiment qu'elle détestait et même morte, elle le ressentait, pourtant Raphaël était à ses côtés mais ce n'était pas suffisant. Il était bien trop brutal, parfois méchant dans ses propos et puis... il ne pouvait pas faire grand-chose pour la sauver. Raphaël n'était pas un être gentil qui aimait aider les gens. Raphaël était un démon égoïste.

— Jane, t'es là ? demanda ce dernier.

— Hein ?

— J'étais en train de te parler.

— Excuse-moi je pensais à autre chose...

— J'avais remarqué.

Ils étaient de retour, Jane se sentait plus légère de se savoir près de sa famille et de sa meilleure amie. Elle préférait les avoir proche d'elle plutôt que loin, c'était un sentiment réconfortant, qui la rassurait. Un sentiment qui lui permettait de croire qu'elle existait encore.

— Alors, tu veux vraiment aller voir cet Allan ? Les démons et les poltergeists ne sont pas vraiment amis...

— Allan est différent, il est gentil.

— Si tu le dis.

On aurait presque dit que Raphaël redoutait de croiser Allan pour des raisons encore inconnues. Sur ces mots, elle l'emmena jusqu'à la maison du poltergeist. Il faisait nuit, aucune lumière n'était allumée, il n'y avait même plus la voiture de la famille qui y habitait garée devant le garage. Ils restèrent plusieurs minutes sur la pelouse, attendant patiemment qu'Allan se montre, mais il n'apparaissait pas. Dans les souvenirs de Jane, cet endroit était moins sombre et inquiétant.

— Bon, on fait quoi exactement ? s'impatienta Raphaël.

— Il se montre toujours lorsque quelqu'un met le pied sur sa pelouse... il déteste cela.

— Apparemment, non.

— Ce n'est pas normal.

— Qu'est-ce que tu veux dire ?

— On aurait au moins dû l'apercevoir à une fenêtre, mais là, il n'y a rien et la maison semble inhabitée...

— Les poltergeists font fuir les habitants des maisons, c'est le but, rétorqua Raphaël comme si Jane était idiote.

— Je sais, mais il se serait montré quand-même.

— Alors entrons ! s'agaça le démon.

— T'es fou ? Ce n'est pas notre demeure, il faut qu'il nous accepte à l'intérieur ou il risquerait de se mettre en colère !

— Je sais comment fonctionne un poltergeist. Ne t'en fais pas, il peut rien contre moi, je suis beaucoup plus puissant.

Jane soupira mais finalement, elle accepta. Elle s'inquiétait pour Allan, ce n'était, certes, pas un ami très proche mais il avait été gentil avec elle, il lui avait donné des conseils, il l'avait écoutée, il l'avait même renseignée. Allan était bienveillant et pas si malfaisant que cela, même si la dernière fois qu'elle l'avait vu, ses cernes étaient beaucoup plus présentes et ses joues plus creuses. Il était plus effrayant qu'au début, un peu comme Jane à présent, comme si Allan aussi disparaissait, seulement il n'avait rien dit à ce propos.

Raphaël s'avança jusqu'à la grande porte d'entrée, Jane restait derrière lui, effrayée à l'idée qu'Allan ne les attaque. Ils passèrent à travers la porte, pour cela, Raphaël avait dû tenir le bras de Jane et ainsi, lui permettre de le suivre. Plus elle devenait faible, moins elle était capable d'utiliser ses capacités de fantôme. Il faisait sombre dans la maison, seul le clair de lune éclairait légèrement les pièces. Ils avançaient doucement, se méfiant au moindre petit bruit suspect, mais c'était une vieille maison, le bois craquait, c'était tout ce qu'il y avait de plus normal. Néanmoins, elle ressemblait parfaitement à une maison hantée.

Une fois le rez-de-chaussée inspecté, ils montèrent les escaliers toujours aussi prudemment, même si Raphaël ne semblait pas du tout effrayé comparé à Jane. Il était plutôt à l'aise, comme s'il était intouchable. Lorsqu'ils entrèrent dans la chambre qui appartenait au petit garçon qui avait vécu quelques mois ici, ils purent l'apercevoir. Allan était assis dans un coin de la pièce, les jambes repliées contre sa poitrine, il chuchotait des choses pour lui-même, des choses incompréhensibles.

— Allan ? appela Jane d'une petite voix.

Il releva la tête brusquement, regardant autour de lui.

— Ne vous approchez pas, qui que vous soyez !

Raphaël jeta un regard perplexe à Jane. Cette dernière s'avança alors doucement vers le poltergeist, son visage était d'un teint cadavérique, ses joues étaient encore plus creuses que la dernière fois, ses yeux étaient soulignés de noir, il faisait peur à voir. Il paraissait même désespéré.

— C'est moi, c'est Jane... tu te souviens ?

Allan posa ses yeux sur elle.

— Qu'est-ce que tu fais là ? Va-t'en !

— Non ! Tu as besoin d'aide.

— C'est fini pour moi, c'est fini. Je n'étais pas assez fort. Ils vont m'avoir !

— Ils ? intervint Raphaël.

Allan tourna la tête vers lui. Il se leva difficilement en s'aidant du mur derrière lui, fixant Raphaël d'un regard apeuré. Il leva sa main tremblante et le pointa de son doigt pâle.

— C'est un... un... un... pourquoi tu l'as ramené ? C'est pour me tuer, c'est ça ?!

— Quoi ? Non, pas du tout ! Raphaël est gentil !

— Elle voulait dire Sam, rectifia Raphaël, légèrement mal à l'aise.

Jane leva les yeux au ciel. C'était étrange de voir Allan dans cet état, lorsqu'elle l'avait rencontré, il semblait confiant et à présent, il était si différent... Comme si ce n'était plus le même. En si peu de temps, il avait totalement changé.

— Raphaël ? répéta Allan. Le Raphaël ?

Jane fronça les sourcils, se questionnant. Elle se tourna alors vers le démon, son visage avait changé, il s'était totalement fermé, il fixait Allan comme s'il avait dit quelque chose qu'il ne fallait pas et qu'il s'apprêtait à se jeter sur lui.

— Qu'est-ce qu'il veut dire ? S'enquit-elle soucieuse.

— Je m'appelle Sam, pas Raphaël, grommela ce dernier.

— Pourquoi aurait-elle mentionné ce nom alors ? Insista Allan d'une voix tremblotante.

Elle les regardait tous les deux, Raphaël ne lâchait pas des yeux Allan qui semblait affreusement affaibli. Pourquoi cette hostilité soudaine ? Pourquoi ce regard assassin ? La façon dont l'avait dit Allan laissait planer un doute, comme si finalement, Raphaël avait fait parlé de lui et n'avait certainement pas tout dit à Jane.

— Elle s'est trompée, rétorqua le démon.

— Non, je... qu'est-ce qu'il se passe à la fin ! s'énerva Jane.

— Est-ce que c'est vraiment Raphaël que j'ai devant moi ? demanda Allan. Tu viens pour me tuer, c'est ça ? J'en étais sûr... je ne peux pas échapper à tous les faucheurs.

— Mais de quoi tu parles Allan ? Raphaël est avec moi, pourquoi il te tuerait ? Et ce n'est pas un...

— Parce que c'est ce qu'il fait ! L'interrompit Allan en haussant le ton.

Jane se retourna vers Raphaël, le regard de ce dernier était plus noir que jamais, il semblait vouloir tuer le petit poltergeist face à lui, mais Jane n'allait pas le laisser faire. Il était hors de question qu'il s'en prenne à Allan. Ce qu'elle voulait pour le moment, c'était savoir la vérité. Allan ne mentait pas, il ne pouvait pas mentir vu son état, alors tout laissait à croire que depuis le début, Raphaël avait un secret et à la vue de son regard électrique, Jane devinait que ce secret n'aurait pas dû être révélé.

— Qu'est-ce qu'il veut dire ? Questionna-t-elle.

— Il dit n'importe quoi, il a perdu la boule, ça se voit ! Son faucheur n'est pas loin, il se nourrit de lui !

Les mâchoires serrées Raphaël jetait à peine un regard à Jane.

— Alors quand on perd la tête, c'est que le faucheur à nos trousses est tout près ?

— Bien-sûr que oui ! Répondit Allan à la place de l'intéressé.

— Quoi ?! S'offusqua Jane. Tu ne me l'as même pas dit ?!

— Jane... commença Raphaël tout en soupirant.

— C'est son boulot, Jane, intervint Allan.

Elle commençait à se perdre, elle ne comprenait plus rien, en revanche, son sentiment d'insécurité se réveilla, plus fort, plus présent que la dernière fois. Il lui avait menti, il avait osé lui faire croire le contraire mais tout commençait à être clair pour elle.

— Son boulot ? Répéta-t-elle d'une faible voix.

— Jane... continua Raphaël.

— Oh non, tais toi ! Tu voulais me livrer à mon faucheur, c'est ça ? C'est ça ton foutu travail ? Et pourquoi Allan te connaît ? Dis-moi ce que tu fais réellement ! s'exclama-t-elle. Je veux savoir la vérité !

Cette fois-ci, le démon daigna poser ses yeux sur elle, de si beaux yeux bleus, renfermant tant de noirceur... Elle n'arrivait même pas à savoir s'il était déçu qu'elle ait finalement découvert son petit jeu ou s'il n'en avait strictement rien à faire. Il était impassible, sans sentiments, il lui avait dit : il ne ressentait rien.

— Réponds-moi ! cria-t-elle. Qu'est-ce que tu fais réellement ?

— Je fauche des âmes.

Elle le considéra quelques instants sans réagir. Il n'y avait jamais eu de faucheur à ses trousses, il n'y avait eu que Raphaël.

— Tu comptais prendre mon âme, c'est ça ? Demanda-t-elle d'une faible voix.

— Jane...

— Réponds-moi !

— Oui, avoua-t-il.

Elle ne put retenir ses larmes qui lui roulèrent sur les joues, de fausses larmes évidemment, elle était morte. Ce n'était qu'une illusion. Dire qu'elle commençait à l'apprécier, elle avait cru qu'il l'aimait bien aussi, elle avait cru qu'il tenait à elle, qu'ils devenaient amis. Finalement il ne faisait que son boulot. Voilà pourquoi Allan avait eu peur de lui, parce qu'il savait très bien qui était Raphaël.

— Mais alors... l'ombre que je voyais... ?

Raphaël claqua des doigts et une ombre apparut, Jane eut un mouvement de recul en la voyant, cette ombre l'effrayait depuis qu'elle avait été poursuivie. C'était comme faire face à son propre cauchemar. Quand le démon rebaissa son bras, la chose disparut dans une fumée noire qui se dissipa en quelques secondes.

— C'était moi, déclara-t-il.

— Pourquoi tu m'as fait croire que tes intentions étaient bonnes ? Que tu voulais m'aider ?

— J'en sais rien.

— Tu es réellement un démon ?

— C'est compliqué.

— Ce que j'ai vu, ta... ta mort, c'était la vraie ?

— J'ai réellement été assassiné et je me suis vengé ! J'ai fauché l'âme de toutes les personnes qui m'avaient fait du mal.

— Tu en as fait quoi de ces âmes ?

— Ça ne te regarde pas.

— Tu comptes faire quoi de la mienne ?

— Il va se nourrir avec, intervint Allan.

— Toi, ne t'immisce pas là-dedans ! s'exclama Raphaël, le pointant d'un doigt menaçant.

Cette fois, c'était un véritable cauchemar. Elle s'était faite avoir en beauté. Il l'avait manipulé. Il avait joué avec elle tout simplement pour prendre encore plus son temps. Voilà pourquoi elle devenait de plus en plus faible, il se nourrissait ! C'était un être vicieux et manipulateur. Dès qu'un faucheur se trouvait près d'un fantôme, il aspirait son énergie en utilisant une ombre effrayante comme pour prévenir de son arrivée. C'était pourquoi, les fantômes les plus vulnérables comme Jane ou Allan finissaient par se faire attraper et berner.

— Allan, partons d'ici, vite.

Jane saisit le bras du poltergeist et ils sortirent aussitôt de la pièce, Raphaël les suivit dans les couloirs sombres de la demeure.

— Tu fais la plus grosse erreur de ta vie Jane McDowell. Ils vont venir te chercher. Toi et ton ami le poltergeist.

— Tant que je suis loin de toi, ça me va !

— Ils se nourriront de ton âme !

— Je ne peux pas te faire confiance !

— Ils me recherchent aussi figure toi ! Pourquoi tu crois que les faucheurs au lycée voulaient notre peau ? Il y a bien longtemps que ton âme aurait dû être fauchée, mais je ne l'ai pas fait.

— Je ne peux pas te croire... tes intentions sont mauvaises, je le sais ! S'exclama-t-elle en se tournant vers lui.

Raphaël manqua de lui rentrer dedans.

— Tu mourras dans ce cas, dit-il en la regardant droit dans les yeux.

— Je suis déjà morte !

Elle lui tourna le dos et descendit les escaliers en aidant Allan à tenir sur ses deux pieds. Une fois en bas elle rassembla toute l'énergie qu'il lui restait pour ouvrir la porte à l'aide de sa pensée. Ils sortirent mais Allan se figea aussitôt comme une statue. Déterminée, Jane le tira par le bras pour le faire avancer.

— Non, je ne peux pas ! Je ne peux pas quitter cette maison !

Derrière eux, Raphaël descendait les escaliers.

— Je t'en prie Allan, il faut qu'on parte ! Je sais que tu le peux !

Tu n'es pas obligé d'être un poltergeist ! Tu peux être un fantôme, comme moi ! Fais-moi confiance, tu peux sortir d'ici ! Tu peux être libre.

— Je ne peux pas je t'ai dit ! Hurla-t-il.

Il semblait terrifié à l'idée de quitter cette maison. Lorsque Jane releva la tête, les trois faucheurs du lycée se tenaient de l'autre côté de la rue, les fixant de leurs yeux démoniaques.

— OK, on rentre ! On rentre ! Cria-t-elle en entraînant Allan avec elle dans la maison.

La porte se referma toute seule derrière eux, c'était Raphaël qui s'en était chargé.

— Allez-vous cacher, ordonna-t-il.

Elle le toisa quelques instants, toujours aussi méfiante. Il était leur seule chance, alors ils gravirent les marches à toute vitesse, main dans la main et Raphaël resta au pied de l'escalier, prêt à accueillir les ennemis.

— Allan, dis-moi que cette maison a des passages secrets, de bonnes cachettes...

— Les murs, on peut se cacher dans les murs, va dans la chambre au fond du couloir.

Elle suivit ses indications, poussa la vieille commode collée contre le mur et découvrit une toute petite porte qu'elle ouvrit pour se faufiler dans les murs, Allan la suivit et ils s'y aventurèrent comme des rats, jusqu'à se retrouver assez loin de la porte pour se sentir en sécurité.

— On va se faire faucher, ce soir, assura Allan.

— Non, on va s'en sortir ! Chuchota-t-elle.

— C'est terminé, Jane.


VERSION 2018.

© TOUS DROITS RÉSERVÉS.

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