Point de vue de Lucas
- Salut, ma belle ! Dis-je à une femme qui se trouvait arrêtée au même feu rouge que moi, à ma gauche, dans sa Mercedes Sport de couleur rouge.
Elle était une de ces femmes qui profitait de l'argent des autres, ce qui ne devait pas plaire à son mari de 30ans son aîné. Avec mes capacités vampiriques, j'avais pus deviné qu'elle faisait croire à tous ces amis – dont elle se servait – qu'elle était une importante femme d'affaire, alors qu'elle était au chômage. « La pauvre, çà doit être dure de s'inventer une vie pour se rendre importante » pensais-je.
- Hey ! Comment ça va mon joli ? Me demanda t-elle.
« Voilà qu'elle se met à me draguer maintenant, génial manquait plus qu'elle soit une couguar en plus d'être une mythomane ». D'accord je vous l'accord, de nous deux c'était plutôt moi le plus vieux. J'avais quand même 412 ans ! Mais en apparence elle pouvait être ma mère. « Beurk, pitié ! ». Tu me suis ? Je rentre chez moi, me demandait-elle
- Je ne crois pas, ma beauté désolé ! Il vaut mieux pour toi que je t'approche pas.
Ce qui était vrai. Je voyais sa veine dans son coup, qui m'appelait à la mordre.
Elle est bonne ta caisse ! Lui disais-je avant d'accélérer, car le feu venait de passer au vert. Elle s'était mis à rougir en comprenant le sous entendu que j'avais glissé dans ces mots.
Mon premier jour dans mon nouveau lycée, pour la je ne sais combientième de fois, allait commencer d'une seconde à l'autre. J'accélérais, jusqu'au moment de me retrouver sur le parking, où était garé une centaines de véhicules, ce qui ne me rendaient pas la tâche de trouver une place plus facile. Après avoir soigneusement stationné ma Aston Martin noire sur deux places, j'avançais vers le grand bâtiment de torture. Imposant, inutile, et fatiguant, il se dressait devant moi tel un chien qui regarde son maître lui brandir un biscuit devant ses yeux. C'était de la torture que de résister à l'envie de se nourrir sur ces étudiants. « Reste concentré Lucas ! » m'ordonna ma conscience. Chaque année, les premiers jours étaient difficiles, il fallait s'habituer à toutes ces délicieuses odeurs.
Je sentis des centaines de regard sur moi, ce qui me fis sortir de mes pensées. Tous le monde me regardait, filles comme garçons. Je savais déjà ce qu'ils pensaient tous, mais une envie fulgurante de lire leurs pensées se créa en moi. Une fille d'apparence mannequin et une autre plus banale disaient « Waouh qu'est ce qu'il canon ! » ou « Enfin un vrai mec, miam ! ». Je sais, je faisais tous le temps cette effet là. Tandis que les garçon, eux, disaient « C'est qui ce bâtard ? », « Je vais lui régler son compte à ce mec ! », ou même « J'espère qu'il est gay ! ». Désolé mec mais t'es loin du compte.
Une voix que je connaissais parla dans mon dos:
- Il n'y a qu'une seule personne sur cette Terre, qui peut semer le trouble dans l'esprit des gens dès le premier jour de cour. Comment ça va West ?
- Hey Carter ! Sa fait plaisir de te voir. Sa fait quoi ... 100 ans ?
- Je dirais plus tôt 112 ans ! Il m'enlaça en me tapant sur le dos. C'était un très vieil ami, sans doute le premier des meilleurs, et comme moi il était un vampire (plus jeune – 343 ans – mais un vampire tout de même). Il était grand cheveux noir cour et la peau blanche, ce qui m'avais toujours intrigué car ce type passait des heures au soleil. Je dois m'occuper de toi aujourd'hui. Ta mère a appeler la mienne hier, et vue que j'étais déjà là l'année dernière, alors ... Monsieur Lewis, agent touristique pour vous servir Monsieur West.
- Ah ah ah ! Je le pris par l'épaule et nous rigolions tout les deux ensemble, toujours sous le regard des autres. C'est de mon ami que j'ai besoin Carter ! Plaisantais-je.
- Okay, aller je te conduis à ta salle. Salle 346B !
Nous avancions tranquillement vers la grande porte d'entrée en bois, lorsque qu'une blonde perchée sur ses escarpins à semelle rouge se planta devant moi avec ses copines derrière elle. Elle portait un masque de maquillage qui devait être plus épais que mon doigt, et qui devait sens doute la mettre en valeur. « Dommage t'as raté ton coup ma jolie ». Malgré çà, je devais reconnaître qu'elle était vraiment pas mal, mais elle venait de nous interrompre sans aucune gène. Je détestais les filles de se genre qui se croyait au dessus de tous le monde.
- Bonjour, je suis Chelsea Jones et toi tu es ?
- Lucas West, on peut t'aider peut-être ? Dis-je en croisant les bras et en levant le menton. Elle avait une façon de draguer qui me flattait certes, mais elle n'était pas mon style de fille, superficielle et hautaine, en tout cas pour un coup d'un soir pas plus. « Chérie, tu t'es trompé de personne désolé je ne jouerais pas avec toi ». Elle avait l'air plutôt dessus et vexé que je ne l'a salue pas de la même manière.
- On est dans la même classe alors, alors je vais prendre la place de Carter, et te conduire en salle !
- Merde Chelsea ! T'en as pas marre de faire chier tout le monde ? Cria Carter
- Je te rappel que c'est toi m'a laissé seul après le coup d'hier !
- Okay ! Criais-je en levant les mains. Carter tu viens ? Ravis d'avoir fait ta connaissance Chelsea ! Mentais-je.
Nous étions dans les couloirs comportant plusieurs casiers bleu marine à gauche et à droite. Les regards ne cessaient d'être dévié sur nous.
- Ils vont se calmer, c'est juste que tu es nouveau.
- Je suis habitué t'inquiète pas, blaguais-je.
- Ouais, j'ai cru comprendre que tu faisais des ravages dans ton ancien lycée !
- Qui te l'as dis ?
- Max.
Maximilien Edwards, un autre vampire que je fréquentais, l'année dernière. J'avais appris qu'il était ami avec Carter, une semaine avant de partir.
Les dizaines de minutes qui restèrent, s'écoulèrent à une vitesse folle. Nous étions presque arrivé devant ma salle quand Carter me pris par le haut du bras et m'entraîna à part des autres élèves, près des casiers.
- Qu'est ce qu'il y a ? demandais-je interloqué.
- J'ai oublié de te parler de quelque chose d'important. Je pense qu'il vaut mieux que tu soit au courant. Il faisait une mine grave, et légèrement paniqué tout en restant calme.
- Quoi ?
-Dans ta classe, il y a une fille ...
- Je ne la toucherais pas, si elle te plaît je te la laisse promis ju...
- C'est pas çà ! Aucun rapport. M'interrompit-il. Cette fille ... elle s'appelle Serena Evans.
A ces mots je sus directement ce qu'il allait dire. « Evans », ce nom appartenait à la grande famille des Chasseurs de Vampire. Je n'en avais pas peur, non pas du tout, mais il me dégoutait. Je savais comment cette femme « Alice » nous tuait, et ce n'était pas jolie.
Le problème c'était que connaissant cette femme visuellement, elle n'avait sûrement pas l'âge d'être une étudiante, et encore moins une enseignante vue ses occupations. « Elle a une fille ? »
- Ouais elle en a une ! Répondit Carter qui avait dû certainement lire dans mes pensées car je n'avais pas parlé pendant plusieurs secondes. Je ne te dis pas çà comme çà, parce que je sais que tu ne les crains pas, mais ...
- Tu marques un point !
- Attend laisse moi finir ! Je te dis çà parce que je te connais, et je sais que tu drague très facilement toutes les filles que tu croise, et elle, elle est ...
- Quoi ?
- Vraiment ton type de fille. Alors je voulais te prévenir de ne pas tomber dans son piège.
- MON type ? Ah ah ah , et quel est mon type Carter ?
- Oh tu le verras mon pote ! Mais cette fille est le type de tous le monde en faite, même de Daniel, alors qu'il est gay. La sonnerie retentit. Aller bonne chance pour ton premier jour fiston ! Et n'oublie pas ce que je t'ai dis !
Je lui fis mon plus beau doigt d'honneur et parti vers la porte de la salle 346B. « Aller, Serena Evans ! C'est entre toi et moi maintenant ! ». J'avais enviede voir à quoi ressemblait cette fameuse Chasseuse, car elle avait mis Carter dans tous ces états.
De loin je voyais déjà plusieurs élèves rentrer dans la salle. Dont des filles. Elles étaient jolies, mais j'en avais déjà vus des équivalentes. Lorsque j'entrais à mon tour, une odeur particulière qui fit pointer mes crocs sur ma lèvre inférieur, se dégageait. Elle était enivrante, et me fit perdre tous mes moyens. Instinctivement, je recherchais dans la salle la personne qui l'a délivrait.
C'est à ce moment là que je l'a vis. Elle me fixait avec un sourire au coin des lèvres et les bras croisé sur la table devant elle, assise seule au fond de la classe. Elle me narguait, sans avoir l'intention prochaine de me tuer. Comme si elle voulait me tester. Ce qui était sure c'est qu'elle savait ce que j'étais. Je ne pouvais pas renier ce que m'avait dit Carter. Elle était d'une grande beauté. Sans doute une des plus belles qu'il m'est été doter de voir- et j'en avais vus. Cheveux lisse brun et longs, des yeux – des plus magnifiques – bleu clair, des courbes fines parfaites qui étaient moulées par son jean noir et son débardeur gris. « Carter ne déconnait pas ! Elle est vraiment mon type ! Bon sang pourquoi est-elle une chasseuse » me disais-je.
Mais le plus gros problème c'était que mes crocs ne voulaient plus rentrer. Heureusement quelques secondes plus tard, le professeur qui était déjà assis sur sa chaise de bureau, s'adressa à moi :
- Vous êtes ? Me demanda t-il.
- Lucas West.
- Bien ! Es-ce trop vous demander de vous asseoir Monsieur West ?
- Et vous qui êtes vous ? Vous ne vous êtes pas présenté. Répondis-je de manière insolente – J'en avait vraiment besoin pour oublier cette odeur toujours présente.
- Professeur Donovan, votre professeur principal et votre professeur d'anglais. Je ne vous tiendrais pas rigueur de l'insolence dont vous avez usé aujourd'hui. Mais je vous conseille d'aller vous asseoir avant que je décide de me rétracter !
Il ne valait mieux ne pas discuter avec lui. Malgré sa taille inférieur à la mienne, il était terrifiant « Génial, on va s'amuser avec lui cette année ». Toute fois cette discussion animée m'avait permis de faire abstraction du parfum de la chasseuse. Je me dirigeais vers une table vide au milieu du rang, au grand bonheur des filles qui se trouvaient derrière celle-ci, lorsque la voix de Monsieur Donovan résonna dans la salle :
- Dirigez vous plus tôt vers la table de Mademoiselle Evans ! Je préfère que les insolents soient au fond de la classe, pour ne pas perturber mon cours !
« Dite moi que je rêve ! ». Je la regardais et elle en fit de même. Cette fois en plus de son odeur, c'était ses yeux qui me faisaient perdre la tête. « Mon Dieu tuez moi, pourquoi faut-il qu'elle soit une Chasseuse ! ». Quand je m'étais assis, elle ne bougea point. Je m'attendais à plus d'entrain pour une descendante d'une si grande famille. Un médaillon, qu'elle portait autour de son cou, brillait d'une petite lumière bleu au centre. « Alors c'est avec ça qu'elles nous repèrent ? ».
Aucun réflexe, aucunes menaces, ... rien, juste du vent qui passait entre nous. Je lui jetais un coup d'œil parfois, mais elle restait fixé sur le professeur qui expliquait le programme de l'année. Je percevais à quel point elle était nerveuse d'être à côté de moi – ce qui n'était pas dans l'habitude des autres chasseurs que j'avais pus croiser. Cette fille avait quelque chose de spécial, mais quoi ? Il me prit soudain l'envie d'écouter ses battements de cœur, et ses pensées. Problème ! Rien ne se produisit . J'avais beau retenter « Que dalle ! ». Son odeur était incroyable, j'en était déjà accro.
- Tu as l'intention de me regarder longtemps ? Me demanda t-elle imperturbable.
- Je n'en sais rien, pourquoi cela te dérange ? C'était exactement ce qu'il me fallait pour pouvoir faire sortir la Chasseuse qui était en elle. Son caractère de tueuse. J'adorais tellement les énerver.
- Non ! Pas du tout. C'est juste que généralement lorsqu'un Vampire me regarde trop longtemps – comme tu viens de le faire – cela signifie qu'il est tombé dans mon piège. Elle restait parfaitement calme, sans arrêter de prendre en note ce que Monsieur Donovan disait.
- Et bien peut-être que je suis tombé dans ton fameux « piège » alors. Disais-je sur un ton enjôleur, sens la quitter des yeux en m'approchant d'elle.
- Le problème tu vois, c'est que je n'ai encore rien fait. Cette fois elle s'était retourné vers moi complètement pour me regarder dans les yeux. Je me dis que tu dois donc être un vampire des plus vieux à ma connaissance, mais par contre le plus idiot, rajouta t-elle avec un grand sourire, puis elle se retourna vers le professeur.
« Je rêve ou elle venait de m'insulter ». Cette fille venait de me provoquer.
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