Maison - Ville de Dylan : https://www.google.fr/maps/@51.7459607,-1.1494658,3a,75y,150.22h,84.37t/data=!3m6!1e1!3m4!1sCu1t5k5YNhECypdkdQF6vA!2e0!7i13312!8i6656!6m1!1e1
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Je me réveille doucement, et pivote de façon à me retrouver sur le dos pour fixer le plafond et laisser le temps à mon cerveau de se réveiller également.
Mes écouteurs m'étranglent à moitié, donc je les retire et les pose avec le lecteur par terre, sur ma moquette à côté de mon lit.
Je me sens également collant, en sueur. Je renifle mon haut et effectivement, je ne sens pas la rose. Je remarque que étrangement, mes muscles sont tendu. C'est alors que je me rappelle avoir réalisé un cauchemar cette nuit...
~ FlashBack du Cauchemar ~
J'étais seul. Plongé dans une obscurité sans fond, je pouvais pourtant voir mon corps, sans aucunes couleurs apparentes. J'étais un être blanc. Blanc de pureté et d'innocence.
Innocence...
Je tentai de chercher du regard - celui-ci étant étrangement trouble et lourd - toutes autres formes de vie.
Mais il n'y avait rien.
J'étais terriblement seul.
Dans le néant...
Des soudains bruits me firent sursauter de surprise, et je reconnu rapidement la nature de ceux-ci...
Des pleurs.
Qui était-ce ?
Je me retournais, à la recherche de la source de ces larmes. Encore, encore et encore...
En vain, et sans succès.
Cette situation était de plus en plus étrange, oppressante, troublante, angoissante...
Jusqu'à ce que je parvienne à distinguer enfin d'où provenaient ces pleurs.
Sans plus attendre, je me mis en marche.
Je marchais .
Je marchais depuis de longues et ennuyantes heures désormais , mais je ne ressentait aucune fatigue, aucune douleur, agrandissant mon incompréhension.
Les pleurs semblaient être si lointains, sans moyen d'accessibilité...
Finalement, je compris que ma longue marche ne me menait pas nul part comme je l'avais désespérément pensé. En effet, je remarquais que les sanglots se rapprochaient de plus en plus. Du moins, c'était moi qui m'en approchait.
Je me mis à courir, voulant atteindre cette source de tristesse le plus rapidement possible.
Je courais.
Sans relâche.
Je pus finalement reconnaître une forme blanche au sol, au loin.
Une lumière l'éclairait faiblement, venant du ciel - qui n'en n'étais pas un, aucunes distinctions n'existaient dans ce néant - , s'accrochant de toutes ses forces pour continuer à éclairer cette chose, comme pour me dire qu'il est important que je la regarde.
Je voulais également le voir, la curiosité prenant le dessus sur ma méfiance et ma petite boule de nerfs qui s'était nouée dans ma gorge. J'appréhendais ce que j'allais découvrir.
La course semblait interminable et ennuyante.
La lumière s'éteignit, les sanglots s'arrêtèrent un instant, et l'obscurité reprit sa domination sur ces lieux.
À peine essoufflé, je m'arrêtais pour inspirer une grande bouffée d'air. Le fait que je puisse respirer si facilement après tant d'efforts était fort étonnant et... Troublant.
Tout cela pour rien.
La lumière réapparue subitement, me prenant de surprise.
Devant, derrière et sur mes côtés. Elle réapparaissait comme si elle jouait à un jeu avec moi.
Je restais de marbre, immobile, les yeux clos pour me concentrer sur mon esprit embrouillé.
Un son me fit sursauter. J'ouvris les yeux et comprit que je n'avais plus d'emprise sur mon corps car je n'arrivais plus à faire un geste.
Je voulais me retourner.
La source de cette lumière provenait de derrière moi, et son éclat était plus puissant que le premier, aussi puissant que des projecteurs. On aurait dit qu'il avait été ranimé.
Je percevais mon ombre, et fut surpris de voir une silhouette humaine plantée face à moi, à la pointe de mon ombre.
Je ne parvenais toujours pas à bouger, faisant grandir une colère en moi.
Je voulais m'approcher.
Pourquoi tant d'obstination ? La réponse était simple : c'était cet humain qui était à l'origine de ces sanglots.
C'était un petit garçon, recroquevillé sur lui-même et dont le visage était caché par ses genoux rapprochés contre son maigre torse.
Je crus reconnaître des vêtements d'hôpitaux.
Des vêtements de patient.
Mes yeux parcouraient cet enfant, mon incompréhension ne s'améliorant point.
Quelques aiguilles médicales étaient plantés dans ses avant-bras, reliées à des tuyaux jusqu'à une perfusion suspendue.
Mon regard fut attiré par la poche de perfusion, et corps réagissait plus vite que mon esprit.
Le liquide transparent de la poche de perfusion commençait à se teinter de rouge...
Une couleur existait dans ce monde de désespoir.
Le rouge.
Le sang.
Mes membres tremblaient, mes muscles étaient tendus, ma respiration s'accélérait et mes yeux s'écarquillaient.
Pourquoi la peur me hantait corps et âme ?
Le liquide rouge se mit à ruisseler le long des bras, provenant de ses aiguilles. Elle commençait à couler de plus en plus, presque à flot.
Non. Elle coulait à flot.
Ses vêtements se tâchèrent de rouge, et une marre de sang s'élargissait rapidement aux pieds de ce petit garçon.
Qui était-il ? Je ne savais pas non plus, mais mon cœur me disait d'aller le secourir.
Soudain, un bruit de moteur résonnait dans mes oreilles, comme si une voiture démarrait dans ma tête.
Le garçon se mit à crier.
Au début, c'était des petits cris, puis ils se sont amplifiés et sont devenus assourdissants.
Par miracle, je pus enfin bouger mes membres à ma guise. Mais mon premier réflexe fut de me coucher les oreilles.
Je ne savais pas pourquoi il criait. Était-ce par douleur ? Par peur ? Aucunes idées.
Je tentai de m'approcher de lui, mais un mur invisible me bloquait la route. Je ne retenai pas ma colère et mis à frapper le mur.
Les bruits de moteur dans ma tête avaient changés. C'était des bruits d'une voiture qui roulait. Où était cette voiture ?
Je regardais tout autour de moi, calmant mes coups contre ce mur invincible.
La lumière m'éblouissait derrière moi, alors je me couvrai les yeux avec mon avant-bras.
Je compris tout ce qui se passait tout d'un coup.
Et je compris d'où venait la voiture.
La peur, et l'angoisse commencèrent à m'envahir, et ma colère disparu un court instant.
Ma respiration devenait irrégulière et saccadée, mes muscles se tendirent au point de m'en faire mal, et mes membres tremblaient de plus belle.
Je sentis un liquide chaud s'écouler de mes mains. Surpris, je me retournais légèrement et ouvrit mes paumes en baissant les yeux vers celles-ci.
Ce liquide chaud n'était autre que du sang.
Que s'est-il passé...? D'où sort ce sang ?!
Je détournai mon regarde vers le petit garçon crispé.
Des bruits de pneus grinçant m'arrachaient les tympans. La lumière derrière moi se faisait de plus en plus puissante, et se divisait en deux. En deux phares de voiture.
Je regardais fixement le garçon qui semblait se trouver un même état de peur que moi.
C'est ça... C'était ça depuis le début.
La peur.
La colère reprit place. Pourquoi cette voiture nous fonçait dessus ? Il fallait que je sauve au plus vite cet enfant.
Personne n'a le droit de mourir.
Je frappais de toutes mes forces contre ce mur invisible.
Ma colère était désormais dans mes poings qui voulaient briser cette vitre tachée de sang. De mon sang.
Le bruit des pneus changeaient en des crissements.
La voiture... freinait ? Mais elle ne semblait pas s'arrêter pour autant, étant donné que le bruit persistait inlassablement.
Le garçon redressait subitement la tête, et je pus percevoir son visage crispé par la peur. Mon sang se glaçait en reconnaissant le visage de cet enfant, et je me figeait sur place.
Des phares clignotants rouge et bleu s'ajoutèrent à la lumière de la voiture.
Ce fut finalement l'explosion.
Son dernier cri, strident, était mélange de peur et de douleur...
Une insupportable douleur, me pris la poitrine suite à l'explosion.
Étais-je mort ? Qui avait été tué par cette voiture...?
Je ne connaissais pas la réponse.
Le néant et le silence avait repris place. Je ne voyais plus rien, ni n'entendait quoi que ce soit.
Que venait-il de se passer ?
Je n'en avais pas le moindre idée. Je tentai de réfléchir mais le silence était trop troublant pour mon esprit, suite à ce cauchemar.
Exactement.
C'était un cauchemar.
Et ce petit garçon, ses pleurs et ses cris perçants...
C'était...
~ Fin du FlashBack du Cauchemar ~
J'entends la porte qui grince, signe que quelqu'un ou quelque chose est entrer dans ma chambre. Un miaulement m'indique qui est l'intrus en question.
Je tends mon bras gauche au bord du lit et tends ma main en imitant des petits bruits avec ma bouche pour l'attirer. Comme tout bon chat, il tombe dans mon piège. Tandis qu'il se frotte à ma main, je l'attrape par en dessous, au ventre, et le soulève sans lui faire mal pour le poser sur mon torse. Il se mets en boule dessus, et se mets à ronronner. J'adore ce chat.
Je fixe le plafond, et caresse le dos poilu de ce matou tout en me remémorant les détails troublants et angoissants de ce cauchemar.
Qu'est-ce qu'il signifiait ? Et pourquoi ce garçon était...
Je tourne la tête vers mon radio-réveil digital. Il affiche 13h48. C'est plutôt rare que je me réveille aussi tard...
J'ai certainement dû me réveiller après ce cauchemar et me rendormir après je ne sais combien de temps.
Le fêtard qui m'a invité, m'a envoyé l'heure, et l'adresse par SMS, en signant de son nom. Sérieusement, qui signe ses messages ici ? En tout cas, ça m'est utile puisque je ne connaissais pas son prénom, et cela m'évitera de le lui demander comme un idiot.
Tyler n'habite qu'à 5 minutes de chez moi, à Weathley. J'ai hâte de le revoir, c'est un chic type.
Je me lève, faisant fuir mon chat, et la première chose que je vais faire, c'est prendre une bonne douche !
Je prends des affaires, et sors dans le couloir qui mène aux chambres et à la salle de bains partagée avec ma sœur, mes parents ayant leur propre salle de bain dans leur chambre.
Je croise Jessica qui sort justement de celle-ci. Je n'y prête pas attention, même avec sa serviette enroulée sur la tête, ressemblant fortement à une choucroute. Je m'apprête à entrer et fermer la porte derrière moi, quand je sens qu'on me tire le t-shirt, et qu'on prononce mon nom d'une petite voix. Je me retourne et la regarde en arquant un sourcil.
"Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Demandais-je en remarquant son visage inquiétant et baissé.
- Ne fais pas attention à ce que t'a dis Maman, oublie ce qu'elle a dit. Déclare-t-elle.
- Qu'est-ce tu racontes...? Mais attends une seconde. Comment tu sais ce que Maman m'a dit ? Tu nous as écouté ? Fit-je surpris.
- Oui, j'étais dans les cages d'escaliers pour aller me chercher un verre d'eau et je me suis arrêté quand je vous ai entendu. Tu peux oublier s'il te plait ? Insiste-t-elle.
- De un, Pourquoi tu nous écoutait ?
De deux, Pourquoi tu me demandes ça ? Tu me connais non ? Je vais être encore plus curieux et chercher à tout prix pourquoi vous me cachez quelque chose, tu sais ?
Et de trois, tu peux chercher de l'eau dans la salle de bains, idiote. Finis je en lui claquant la front d'une pichenette.
- Non ! Ne fais pas ça ! S'exclame-t-elle en redressant la tête, plongeant ses yeux dans les miens, la panique se lisant dans ceux-ci. C'est pour ton bien qu'on fait ça... Ajoute-t-elle en fuyant mon regard."
Quelques minutes se déroulent, et je reprends, la fixant longuement.
"Okay. Je te fais confiance. Succombais-je en soupirant. Bon mainteant, je peux aller me doucher ou je vais devoir admirer ta choucroute pendant que tu me mates sous la douche ? Dis-je en souriant.
- T'es trop con Dylan ! Dit-elle en m'envoyant sa choucroute humide dans dans le visage avant de claquer la porte de sa chambre."
Je ris, en entrant dans cette salle de bain pour effacer cette maudite odeur nauséabonde qui me colle à la peau.
Je prends mon temps, et suis plongé dans mes pensées depuis je ne sais combien de temps avec l'eau chaude qui ruisselle sur les courbes de mon corps et qui me détend les muscles.
C'est mauvais pour moi d'être aussi pensif ! Reprends-toi Dylan !
Je suis sorti de ma réflexion par un martelage de coups de l'autre côté de la porte de la salle de bain. J'arrête l'eau et m'écrit :
"Quoi encore ?!
- Sors de là, ça fait plus de 20 minutes que t'es enfermé là-dedans, idiot ! Grouille-toi, je dois prendre ma trousse de maquillage ! Hurle ma soeur.
20 minutes déjà ?! Je prends 5 minutes généralement... Je reprends mon air d'hypocrite et réponds.
"Tu n'a pas besoin de te maquiller, tu es belle comme tu es.
- Ah oui, tu trouve ?! Se réjouit-elle.
- Non, pas du tout. T'es déjà moche naturellement et cacher ta laideur sous de la peinture ne te sert à rien. Tu ressembles plus à un clown qu'à une princesse au final. Pouffais-je.
- Hey ! Enfoiré ! Sors tout de suite que je te tue ! S'énerva-t-elle en martelant de nouveau la porte.
- Non, j'ai pas fini. Dis-je simplement.
- Sors de là ! Tapette ! S'écrit-elle. "
Je sors de la cabine de douche, j'attrape rapidement une serviette propre que j'enroule autour de ma taille et ouvre brusquement la porte pour lui faire peur.
Je suis encore trempé, et je la fixe avec un regard défiant. Elle me fait bien rire. Elle ne me quitte pas des yeux, haineuse, et passe à côté de moi pour prendre sa pochette de maquillage et repars aussitôt en lâchant un "Pauvre con".
Finalement je referme la porte à clé, faussement vexé, et retourne sous la douche.
~ Ellipse de la douche~
Je rentre dans ma chambre, et vais m'asseoir à mon bureau.
J'ouvre mon PC portable et l'allume. Mon bureau ne ressemble pas au reste de ma chambre, la grosse différence, c'est que mon bureau est rangé.
Je fais mes devoirs avec la musique à fond dans les enceintes, sans aucunes gênes. Je n'ai pas vraiment envie de sortir, juste de glander. Je devrais peut-être finir de ranger le contenu des cartons de déménagement, il ne m'en reste pas beaucoup.
Tiens, et si j'allais rendre visite à Tyler ? Peut-être que je pourrais l'aider pour finir les préparations.
J'éteins tout et me lève. Les cartons attendront. Je prends mon skate, mes écouteurs, mon lecteur mp3 et mon téléphone, mais je remarque que celui-ci a la batterie morte alors je décide de le laisser à la maison pour la soirée. Je laisse un mot à mes parents, qui es surtout destiné à ma mère, pour qu'elle ne s'inquiète pas de ne pas me voir rentrer. Sinon, la soirée se terminera comme la veille. Puis, je sors, sans croiser ma sœur cette fois-ci.
Ayant noté l'adresse de Tyler sur un bout de papier, j'arrive devant chez lui. Pendant les 5 minutes de trajet, "Gravity Lies" de Red passe dans mes écouteurs, un groupe que j'apprécie.
La rue semble calme, et je toque à la porte de Tyler. Celle-ci s'ouvre mais... Pas sur celui que j'attendais.
C'est un gars plus petit que moi, aux cheveux blonds et bouclés, et aux yeux marrons. Nous nous fixons un petit moment, et aucun de nous deux ne parlent. Lui, grignote un Mikado, et tient le paquet dans sa main. Et je devine qu'il vient de se réveiller vu son état.
"Bon, Tu veux quoi ? On va pas rester plantés là à se fixer dans le blanc des yeux comme des tourtereaux. J'ai autre chose à foutre. Dit-il d'un air blasé, brisant le silence pour ma plus grande surprise."
Ouais, je vois ça.
"Bah... C'est pour Tyler.
- Tyler ? Y'a pas de Tyler ici...
- Euh... C'est pas le 6 ici ? Dis-je en arquant un sourcil et en me frottant l'arrière du crâne.
- Ah bah non. Dit-il en mâchant, nonchalant, son mikado."
Nous reprenons notre silence, et nous fixons. Je regarde partout et attends.
Qu'est-ce que j'attends exactement ? Qu'il me révèle où se trouve le 6 !
Il fait un salut de la main à un passant en vélo, qui lui rends son salut oralement. Je le fixe et fronce des sourcils.
"Bon, Tu va pas me faire chier toi. C'est où le 6 ? Dis-je avec une pointe d'agacement dans la voix.
- Ah c'est ça que tu veux ! Je me demandais aussi pourquoi attendait encore comme un idiot devant chez moi... Allez, suis moi, je t'y emmène. Dit-il en fermant la porte derrière lui, preuve qu'il se décide enfin de me conduire."
Ma mâchoire se serre. Celui-là ne devrait pas me chercher, il risquerait d'y perdre ses précieux bijoux de famille. Je le suis et remarque qu'il boite étrangement... Je décide d'ignorer ce que je vois. Je ne pense pas revoir cet imbécile de sitôt, du moins je l'espère...
Nous nous arrêtons finalement devant une porte, d'une maison située à deux pâtés de chez ce type. Il toque et 5 minutes après, c'est Tyler qui nous ouvre enfin la porte, toujours avec ses lunettes aux épaisses branches noires.
"Ricky ? Dit-il en voyant la petite tête blonde qui nous sépare."
Il relève sa tête et me regarde à son tour.
"Dylan ? Rigole-t-il en remarquant mon expression qui trône mon visage depuis que je suis avec le fameux "Ricky".
- Je suis venu donner un coup de main. Surprise ! Dis-je en étirant faussement un sourire et en levant le pouce.
- Bon, C'est pas tout mais... Moi j'ai des trucs à faire. Dit la p'tite tête de blond qui pars aussitôt."
Tyler et moi le suivons du regard jusqu'à ce que nous le perdions de vue.
Il m'invite à entrer et je le suis. Nous sommes dans une entrée, ouvrant sur un salon - salle à manger spacieux, rangé et propre. Tout le contraire de ma chambre, envahie par les cartons, les vêtements salles et OTNI (Objet traînant non identifié). Il m'indique que je peux m'asseoir sur le canapé en angle et en cuir blanc nickel, ce que je fais.
"Dis, la boucle d'or, c'est qui ? Dis-je en arquant un sourcil.
- Ah ! Lui ! Tu trouves toujours de supers surnoms toi ! Dit-il en souriant. C'est Ricky, un p'tit gars assez étrange et mystérieux... Je ne le connais pas vraiment l, il ne sort jamais et ne va pas à l'école. Je l'aime bien ce gamin, mais je m'inquiète pour lui... Dit-il en se tenant le menton, bras croisés et tête baissée.
- Sérieux ? C'est sûrement parce qu'il doit être trop casse-bonbons pour être accepter... Dis-je en pouffant, mais quand je vois son visage sérieux, je me racle la gorge et tente de me rattraper. Il vient à ta fête ?
- Ouaip', je l'invite toujours et il vient à chaque fois. Mais il se fait discret, donc il n'est pas un soucis. Dit-il simplement et en me tournant le dos, comme déçu par ma remarque blessante envers le gamin.
- Je vois... Tu me le présentera de façon... Officielle ? Soupirais-je en me grattant l'arrière du crâne.
- Ouais, pas de problème. Dit-il en me souriant finalement. Un café ?
- Non merci, je suis pas très café...
- Ne me dis pas que tu fais comme le cliché de l'anglais qui bois du thé ! Rit-il aux éclats.
- Hey ! Le thé c'est très bon pour la santé et le moral ! Puis je n'ai jamais dit que j'aimais le thé aussi... Dis-je en faisant mine de bouder en croisant les bras et en détournant la tête.
- Mon dieu... Je t'imagine en costume avec la tasse thé et la théière en train de jouer aux nobles... Oh la vache ! S'exclama-t-il entre deux éclats de rire."
Ce mec ne sait jamais s'arrêter quand il rit, j'en ai eu la preuve récemment en plus. Je rejoins néanmoins son rire cette fois, m'imaginant également la scène.
Cela me rappelle que mes parents m'ont confiés que j'avais fait partie d'un club de théâtre à 8 ans...
Tyler reprends difficilement son calme, alors que moi, je reprends mon visage fermé suite à ces pensées me ramenant à la réalité et à mon cauchemar... Devrais-je en parler à Tyler ?
Je ne suis pas une tapette, je suis pas comme les filles qui se plaignent à longueur de temps ! Reprends-toi Dylan, merde ! Pourquoi ai-je l'étrange impression que je ne suis plus le même depuis que je suis revenu habité ici ?
"Dylan, Tout va bien ? Dit Tyler, me sortant de ma tornade de questions sans réponses et de doutes.
- Hein ? Ah ! Euh... Ouais, tranquille, pourquoi ? Et toi alors ?
- Pour rien, tu sembles étrangement pensif... Ce n'est pas ton genre de l'être, je me trompe ? Et de mon côté, tout va bien. Ajoute-t-il avec un sourire radieux."
Je hausse les épaules, il se tourne vers ce qui, je pense, est la cuisine, puisqu'il revient avec deux tasses. Il me tends mon thé, et pose sa tasse de café, afin de pouvoir pousser le fauteuil assorti au canapé en face de moi. Seule la table basse nous sépare. Il reprends sa tasse et s'assied enfin.
"Au fait, t'es nouveau dans le lycée non ?
- Ouaip'. Dis-je en touillant mon thé avec ma cuillère.
- Tu viens d'où alors ? Je suis curieux de connaître ton histoire. Dit-il en se penchant un peu.
- Euh... Dis-je en arquant un sourcil.
- Si tu ne veux pas en parler tout de suite, y'a pas de soucis ! Désolé si ma question était trop personnel.
- Pas de soucis, de toute façon je n'ai pas une vie très passionnante. Dis-je simplement en sirotant mon thé.
- Ah oui ? Haha, toutes les histoires sont passionnantes ! Elle est passionnante selon l'interlocuteur, après tout. Dit-il en me rendant mon sourire, avant de prendre une gorgée de son café.
- À chaque fois que tu l'ouvre c'est pour sortir un truc philosophique ! Avoue-le, je t'ai découvert ! Dis-je avec un clin d'œil.
- Tout à fait, je suis Voltaire et j'ai une perruque grise ! Dit-il en me rendant mon clin d'œil, puis nous éclatons de rire."
Nous finissons notre boisson en bonne entente, et quelqu'un toque lourdement à la porte. Nous nous échangeons un regard interrogateur et Tyler se lève pour ouvrir.
Je dépose ma tasse sur la table basse en bois et en marbre et me lève à mon tour, pour rejoindre Tyler qui se trouve planté devant la porte ouverte.
Je m'approche et fixe Tyler qui porte une étrange expression sur le visage tout en fixant la personne en face - que je ne vois à cause de la porte qui nous sépare. Les yeux de Tyler sont écarquillés, et sa peau a pâlit. Que lui arrive-t-il...?
Je me décale sur le côté en passant derrière Tyler pour voir qui est cette personne qui met mon ami dans un tel état.
À mon tour, j'écarquille les yeux en voyant la personne en face de moi. Ou plutôt son état...
Mais qu'est-ce qu'il s'est passé...?!
À suivre...
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Chapitre corrigé et officiel !
Premièrement :
Les villes et itinéraires de LittleWorth, Weathley , et Oxford existent réellement ! (Merci à toi Google Maps, petite dédicace à toi <3)
Deuxièmement :
Je suis dégoûtée : J'ai beaucoup d'images sympas pouvant correspondre à chaque chapitre, mais étant limitée à une image par chapitre, je ne peux pas vous les faire partager, ce qui es dommage :(
Troisièmement je participe à un concours Wattpad ! Le lien se trouve dans "Conversations" sur mon profil ! Allez voir, et votez pour moi >w<
Merci de votre attention !
N'hésitez pas à voter, commenter, partager, et envoyer des messages en privé !
Bisou •3<
#Getaku