- Je peux lire un de tes mangas ?
- Non.
- Et si je ne touche pas à Citrus ?
- Non.
- Mais les miens je les ait déjà tous lus !
- Tu te démerdes.
- Oké, tu peux au moins être plus sympa.
- Non.
- Tu n'arrives pas à dire autre chose que non ?
- Non.
- Alors tu pouvais aussi te casser à ta fête.
- Non.
J'abandonne et reprend mon activité sur le téléphone.
- Écoute, on ne touche pas à mes affaires, d'accord ? Elle se justifie. Maintenant laisse-moi tranquille.
- Pourtant tu es en train de lire mon livre.
- C'est toi qui me l'a proposé.
- Oui, parce que moi je suis gentil.
- Non, tu est seulement facile.
- Alors rend-moi mon tome 1 de Dusk maiden of Amnesia.
L'instant après que j'ai dis ça je reçois le livre en pleine gueule. Ça fais mal. Très mal.
Elle se lève et prend un de ses citrus.
- Tu m'as fais mal.
- Je sais.
Je laisse un long soupire et regarde l'heure. Il est 15h, et je n'ai toujours rien appris à son sujet. On pourrais commencer par ce tatouage...
- En fait, je peux te poser une dernière question ?
Elle se retourne et me regarde avec l'enfer dans les yeux.
- Très bien, peut-être la prochaine fois, je change d'idée en détournant le regard.
bon bah, je vais allée voir sur Wikipedia. Je prend mon mon téléphone et ouvre un onglet internet. Elle me regarde d'un air curieux.
- Tu fais quoi ?
- "Triangle rose", je lis a haute voix ce que j'écris, d'un ton assez fière.
- Tu...comment tu l'a vu ?
- Je, euh...par hasard.
- Attends, ce ne serrais pas hier pendant que tu me matais ?
Je fais mine de rien et lis la définition du mot sur Wikipédia.
" Le triangle rose (en allemand : Rosa Winkel) était dans l'univers concentrationnaire nazi le symbole utilisé pour « marquer » les homosexuels masculins. Pouvant être de taille supérieure aux autres triangles marquant d'autres catégories de détenus, ce symbole de persécution, de discrimination, a été repris par la communauté homosexuelle comme symbole identitaire. Act Up, entre autres, s'en est servi dans un contexte différent : celui de l'épidémie du Sida, qui commença par toucher les homosexuels... "
- ... 53% des homosexuels ont été tué dans les camps de concentration, Je lis la phrase à voix haute.
- C'est des mythos, ils les ont tous tué.
- Mais pourquoi tu portes ce signe ?
Pas le temps de répondre que quelqu'un frappe à la porte.
- Entré !
C'est Sam qui répond.
Une fille blonde au yeux bleu entre dans la chambre.
- Salut ! Je dis en souriant en la reconnaissant. Je l'ait vu plusieurs fois traîner avec Sam.
Sans me répondre elle s'approche de cette dernière...l'embrasse. Mais pas un simple baiser, vraiment le truc qui dure 5 minutes. Je suis choquée.
Sam remarque du coin de l'oeil que je suis en train de les obsetver, je détourne tous de suite le regard.
C'est elle qui mêt fin au baiser.
Sa partenaire se retourne vers moi juste après.
- Alors c'est toi sa coloc ?
- Oui.
Je répond le plus froidement que prévue, ce qui, étrangement fais sourire Sam.
- Tu ferai mieux de rester loin d'elle sinon...
- Arrête Nina, l'interrompt Sam. Nina la regarde surpise.
- ...Elle sait très bien qu'il vaut mieux qu'elle ne me fasse pas chié. Pas vrai, Gab ?
- Comme tu veux.
- T'as vu ? Bref, pourquoi t'est pas à la fête ?
- Et te laisser toute la journée seule avec une belle fille ?
- Merci pour le compliment, Je dis en lui adressant un sourire forcé.
C'est les deux qui se retourne m'adressent les pires regards meurtriers.
- Oké j'ai compris, je vais fermé ma gueule, J'abandonne en détournant le regard sur mon téléphone.
Je déteste la blonde. J'allais finalement avoir une conversation décente avec Sam quand elle fout tout en l'air...en plus elle l'a embrassé.
- Nina, tu sais très bien que je déteste les surprises.
Sam déteste les surpises, c'est noté.
- Oké je vais partir, mais seulement si me dis qui c'est qui t'a convaincu à ne pas allé à la fête.
- C'est pas tes affaires.
Après ces derniers mots, Nina sort de la chambre, sans oublié de me jeter un regard douteux et dégoûté.
Je regarde Sam en attendant des explications. Mais elle fais genre de rien. Alors je décide de commencer.
- C'est ton...ta petite copine ?
- À ton avis ? Je lui ait roulé une pelle à ce que je sache.
- Vous n'avez pas l'air en très bonne relation.
- Ça fait 2 ans qu'on sort ensemble.
- Ah... et elle est allée où ?
Elle s'approche de moi l'air énervé.
- Toi, faut que tu cesse de poser des questions !
Je rougit jusqu'au front. Nos visage se retrouvant une deuxième fois tous proches. Putin, je ne sens plus mes membres et j'ai des frissons partout. Elle le remarque et transforme son visage froid en un magnifique sourire. Elle approche son visage encore plus près, de frissons parcourent tous mon corps et je ne cesse d'avaler ma salive.
C'est blague, oui c'est une blague. Je ne vais pas entrer dans son jeu. Elle veut que je recule mais je ne vais pas reculer, car elle va s'arrêter, non ? C'est quand elle penche la tête à gauche que je me rend compte de la situation.
" Toc toc "
Malgré le fait qu'on ait frappé à la porte elle n'arrête pas sa trajectoire. Bon, j'abandonne. Je recule brusquement et tombe du lit la tête première.
- ENTRÉS ! Je cri avant que Sam puisse dire quoi que ce soit.
Attend, elle est en train de se marrer, là ? J'en n'ai ma claque.
Je me relève assez rapidement pour éviter que la personne me voit dans cette situation embarassente. Ce sont les deux mecs de hier, avec le lit de Sam.
- Bonjour !
Cri l'un des deux.
- Bonjour Thomas, réponds Sam.
D'où elle connaît son nom ?!
- On à ramené le lit, il est comme neuf ! Dit, comment ça se fait que tu n'est pas à la fête ? T'y va plus tard ?
- Non, je me sens mal.
On plus ils se tutouayent !
- Ah ah ! C'est le monde à l'envers ! Samira qui ne va pas à une fête !
Pourquoi... attend. Samira ?!
Sam le regarde l'air dégoûtée.
- T'a gueule Brice.
- Oké Oké c'est bon !
Ils posent le lit à sa place. Thomas s'approche de moi.
- La dernière fois je n'ai pas eu Lee temps de te demander ton nom.
- G-Gabriela...
Lui aussi, je ne l'aime pas. Il pu la clope en plus.
- C'est un joli nom, parfait pour une princesse comme toi.
C'est moi ou il est entrain de me draguer ?! Il baisse les yeux sur mes lèvres. Je commence à paniquer. Je regarde Sam en espérant qu'elle vienne m'aider mais elle s'en fou complètement. Elle est appuyé sur un mur entrain d'écrire des textos.
Je repense à la scène d'avant quand elle a voulu... je ne sais pas si elle allait le faire mais elle m'a vraiment fais sentir bizarre.
Je sens tous d'un coup les bras du mec entourer mon bassin et son visage se poser sur mon épaule. Ouff... je sens que je vais vomir ! Je déteste son odeur !
- Tu ne vois pas que tu lui casse les couilles ?
C'est Sam, elle est venu me sauver !
- Tss ! Depuis quand tu te préoccupe des autres ?
- C'est ma coloc et tu pu la clope. Si tu étale ton odeur sur elle je ne vais plus pouvoir dormir !
- Oké Oké ! Allé, on se casse !
Ils prennent le lit et effectivement ils partent sans ajouter un mot de plus.
- Ah. Merci Sam .
- Il est gay.
Quoi ? Il est gay ?! Et l'autre aussi alors ?!
J'ai encore de la peine à respirer.
- Dis, tu est sûr de ne pas être lesbienne ?
- H-heiin ?! Pourquoi cette question tous d'un coup ?!
- Thomas était mannequin et il est encore l'un des mecs les plus craquant de la France.
C'est vrai qu'il était mignon.
- Alors tu l'est ou pas ?
- Q-quoi ?
-t'aime les filles ?
Normalement je devrais répondre sans aucune hésitation, sourtous que j'ai un petit copain. Mais je me suis sentie obligé de la dévoré des yeux avant. Et si, je répondais "oui" ? Seulement pour voir ce qu'elle va me faire ? Peut être qu'on va sortir ensemble... c'est une expérience à faire non ? Arrête tes délires Gab ! Tu as un petit copain !
- Oulah ! T'a vraiment l'air hésitante !
- Pas du tous, seulement je ne vois pas l'intérêt à répondre à une question aussi débile.
- Peut être.
Elle s'approche de moi et...des papillons dans le ventre, je sens des papillons par tous dans mon corps. C'est donc ça avoir des papillons dans le ventre ? Tous c'est passé si vite... qu'est ce qu'elle fait ? Je n'ai pas la force de lutter ou, je ne veut tous simplement pas le faire. Je me laisse emporter par son baiser, je suis les mouvements de ses lèvres. Elle passe une main dans mes cheveux et l'autre derrière le dos. Elle me pousse vers elle et réussi à insérer sa langue dans ma bouche pour s'amuser avec la mienne. Puis, elles les séparent pour pouvoir respirer.
- Répond à ma question.
Mon dieu, c'étais quoi ça ?!C'est pas possible... c'est une fille putin ! Elle a des seins et un vagin comme moi, cette une fille !
- T-tu est une fille !
- Et alors ?
Je la pousse et l'éloigne de moi. Je ne peut pas sortir avec une fille. Non, c'est pas possible. Il est maintenant 19h et je commence à être fatigué.
Et pensé que demain il y a l'école qui commence... super !
J'ai déjà préparé mes affaires, je dois donc me mettre en pijama, mon pijama est dans l'armoir. D'accord. Je vais le chercher et je le pose sur le lit. D'accord... Après je dois... AAAH ! J'arrive pas à l'enlever de ma tête ! Non, fais un effort. Oké... calme toi.
Je me rend compte que je suis entrain de taper contre le mur et c'est seulement là où je sens la douleur monter jusqu'à mon épaule. Je regarde mon poignée tous violet et enflé. Je serre les dents pour ne pas pleurer.
- Heu... ça va ?
-T'A GUEULE !
je ne devrais pas lui répondre comme ça alors qu'elle essaye seulement de m'aider mais la douleur prend possession de mon corps.
- PUTIN !
Je retape le mur avec la même main. Je ne peux pas tomber amoureuse D'UNE FILLE PUTIN ! je lâche un deuxième coup au même endroit. Ma respiration se fait de plus en plus rapide et je commence à saigner des doigts. Tss ! J'en ai marre de ce jeu à la con ! Pourquoi elle m'a embrassé ? Elle aussi a une petite copine ! Je ne comprend pas... pourquoi moi ?
Je fixe le mur couvert de sang.
Je veux mourir. Je suis désolé Kevin...
L'une après l'autre, les larmes glissent le long de ma joue. Ma vision est flou, je ne vois plus rien.
Cette une fille... J'AI TROMPÉ MON PETIT COPAIN AVEC UNE FILLE ! Je tire le coup de poing finale contre le mur qui, semblait moin dure qu'avant et moin douloureux. Je me calme tous de suite quand je vois mon poing sur l'épaule de Sam.
- C'est bon ? Tu as fini ton cirque ?!
- T'a gueule.
- Non, tu viens de me casser l'épaule.
- C'est toi qui t'est mis là !
- JE PRÉFÈRE QUE TU CASSE MON ÉPAULE QUE T'A MAIN !
Inutile de répondre, je m'assois sur le lit et respire. Elle se rattrape.
- ... Épis t'allais cassé le mur, ça coûte cher.
- Tss.
Je me suis laissé emporté, j'ai mal. Je voudrais retourné dans le passé et mettre un coussin entre le mur et mon poing.
- Tu peux le bouger ?
- Non.
- Je vais allé appeler l'hôpital.
- NON !
Je l'attrape par la main. Elle me regarde les yeux grand ouverts surprise par ma réaction.
- S'il te plaît... ça va passer tous seul.
Elle me regarde encore plus surprise. Puis, elle s'assoit à mes côtés.
- Et si demain on restait ici ?
Je ne répond pas. Elle m'invite à m'allonger sur le lit, je le fais sans aucune hésitation. Mais à ma plus grande surpise, elle se mêt à mes côtés et entoure ses bras sur mon ventre. Elle me laisse le temps de réagir mais je ne fais rien, alors elle enfonce son visage dans ma nuque. Je peux sentire sa respiration. Je me sens bien, j'aimerais pouvoir resté toute m'a vie comme ça, dans ses bras.