J'ouvre mes petits yeux, et vois un visage éveillé, mais endormis à la fois. Il me regarde, il est là.
" - Tom... AAAAH !" À peine ai-je hurlé, que sa main se dépose sur ma bouche. Je suis en sous vêtement, dans le lit de Tom Kaulitz.
" - Commence pas à hurler dès le matin !" J'essai de repousser sa main sans succès.
" - Oh ma petite, il ne c'est rien passé alors calme toi. Tu t'es endormi habillé alors pour que tu sois à l'aise j'ai enlevé ta robe, c'est pas comme si c'était la première fois que je te vois dans cette tenue." Tom Kaulitz, que vais-je faire de toi ? Vraiment, il m'énerve au plus au point. Sa main s'enlève enfin, je le pousse de son coté du lit et monte au dessus de lui.
" - En quel honneur ?" À mon tour, je dépose ma main sur ses lèvres. Il crée un jeu, je rentre dedans, c'est mon objectif, le résister tout en jouant avec lui.
" - Tom ! Je ne sais pas si je dois te tuer pour hier et à l'instant, ou juste rester comme ça pour rentrer dans ton jeu." J'enlève ma main et le regarde infiniment dans ses yeux bruns.
" - Es-tu en train de me dire que tu déclares forfait ?
- Pas du tout.
- Excusez-moi Miss Clark, mais j'ai cru entendre que vous voulez me tuer, ou alors rester dans cette position pour entrer dans mon jeu.
- Je ne déclare pas forfait, Mister Kaulitz." Nous restons donc comme ceci, à se regarder dans les yeux, comme pour se défier. Puis une chose me percute.
" - Comment sais-tu mon nom de famille ?
- Je suis un criminel, dois-je te le rappeler ?
- Plus sérieusement ?
- Tom médaillon, quand j'ai enlevé ta robe, je l'ai vu.
- Je vais m'habiller.
- Tu peux rester comme ça.
- Rêve. Tu as des choses à m'apprendre je te rappelle. Georg en a assez fait hier, alors mets toi à l'oeuvre professeur." C'est sur un de ses sourires que j'entre dans la salle de bain pour me laver et mettre mon "uniforme" de criminelle. Après avoir enfilé mon débardeur, pantalon de cuir et mes bottes, j'opte pour me maquiller et sécher mes cheveux.
En sortant de la salle de bain, je reprends la simulation. Tom me montre comment faire, je le fais à plusieurs reprise et à force j'y arrive. Enfin voilà, Tom et Georg sont doués. Ils savent user de leur charme et cachent très bien leur jeu.
" - Miss Clark, si vous voulez bien me suivre." Il me tend une main. Depuis quand est-il si gentleman ? Bon, je dépose la mienne dans la sienne. Il m'entraîne jusqu'à la cuisine pour manger.
" - Paris, on va braquer une banque.
- Pardon ?
- On va braquer une banque.
- T'es fou ou bien ?
- Je suis fou. Mais pas assez à mon goût. Tu le fais avec Georg, je vous attends à la sortie.
- Je ne braquerais pas de banque.
- Paris.
- Non Tom ! C'est hors de question.
- Tu es criminelle ? Alors tu fais criminelle.
- Je n'ai jamais voulu être criminelle, on m'a kidnappé, on m'a obligé à être criminelle.
- Tu vas passer un sale quart d'heure petite." Je me lève de table, je préfère m'enfuir que de recevoir quelque chose de sa part. En y pensant, j'abandonne mon jeu, mais tant pis. Je l'abandonne le temps de me calmer, ou le temps qu'il me retrouve. Tom et Georg sont criminels, ils ne sont pas cons et connaissent LA comme leur poche. Je cours en dehors de la planque. Je connais les alentours, mais plus loin, alors ça non. Alors je me débrouille. J'ajuste mon foulard noir sur ma bouche et mon nez, un minimum d'anonymat tout de même. Si on me reconnaît je suis fichue, mais complètement fichue, à moins que j'ai une bonne étoile, mais ayant tué et volé je crains fort que Dieu m'épargne.
Je ne sais pas où je vais, mais où j'ai atterri ne m'inspire pas confiance, c'est même très loin de la confiance. Il y a des bouteilles d'alcool longeant les trottoirs, des couteaux, des éclats de verres, des vêtements... Des vêtements ? Des vêtements de femmes, uniquement de femmes. Je crois que je vais faire demi-tour, mais ça ne va pas être simple. Avec la chance que j'ai, je suis bloqué par des gars bien plus fort que moi. Mon premier reflex, est de prendre mon arme. En pensant à ça je pense à Tom.. Hm. Ma première leçon. Je la saisis discrètement, on ne sait jamais. Ils sont armés de couteau, d'où toutes les armes tranchantes au sol.. Sa risque d'être une mauvaise situation pour moi, qui est, seule, contre 4, armée, mais eux aussi. Ils ont l'air dans un état second, alcoolisé, ou bien drogué. Sa ne m'étonne pas après tout. Je suis dans un quartier, paumé, et je suis encerclée, je n'aurais pas pu faire mieux. À cet instant, je pense avoir préféré m'en prendre plein la gueule par Tom. Bien que s'il me retrouve, peut être morte, je m'en prendrais plein la gueule aussi. Je culpabilise, beaucoup trop...
" - Hey ma jolie, tu veux jouer avec nous ? Montre nous ton beau visage.
- Je vais te le montrer, viens mon bonhomme." C'est avec un sourire pervers qu'il s'approche de moi, une fois sa main s'approchant de mon visage, je saisis son bras et le retourne en y plantant son couteau dans le dos.
" - À qui le tour ?" Les 3 autres ont l'air peu rassuré. Deux autres s'approche de moi, une magnifique balayette de ma part en fait s'écrouler un au sol, j'appuis un pied sur son dos. Quant à l'autre, je cogne son crâne contre le mur, sa doit être douloureux. Je profite de castrer celui dans les vapes sous mon pied, puis je pointe mon arme sur celui qui est resté planter là à regarder ses potes souffrir.
" - Écoute mon bonhomme, j'aurais été à leur place, sa m'aurait pas plu que mon pote reste planté à me regarder souffrir. Alors à ta place, je fuirais car dans 3 secondes je tire. Compris ?" Il n'a pas fallu attendre longtemps pour qu'il prenne ses jambes à son cou. Je profite de reprendre le couteau où j'y ai laissé mes empreintes, sa peut me servir qui sait. Je reprends mon chemin, satisfaite de m'en sortir vivante. Je marche jusqu'au coin de rue. Cette lame que je connais, ce métal froid touche ma peau chaude, elle touche mon cou.
" - C'était pas mal ton petit spectacle. Mais tu devrais surveiller tes arrières petite." Je souris, j'ai retrouvé ce Tom, froid, macho. J'ai retrouvé ce Tom qui te susurre ses paroles à l'oreille, d'une voix suave, ou en se mordant la lèvre inférieur. Ce Tom, je l'ai connu comme ça, et je veux le voir partir comme ça. C'est mon criminel, mon kidnappeur, mon professeur, mon chef... Il m'attrape et me fait avancer, jusqu'à sa camionnette. Il entre avec moi, en me poussant dans l'arrière pendant que Georg conduit.
" - Passe tes mains derrière ton dos.
- Ah non, c'est hors service.
- Je vais les remettre en service moi tu vas voir." Il m'allonge au sol en prenant soin de monter sur mon dos et en y passant mes mains derrière celui-ci. Bien évidemment, étant maintenant entraînée à pouvoir me libérer, ce sont des menottes. Le métal serre chacun de mes poignets.
" - Pourquoi ?
- Pourquoi ? Tu me fais rire toi ! Tu refuses catégoriquement de braquer une banque alors que c'est ton boulot puis tu te casses dans les quartiers qui craignent de Los Angeles en tuant un mec et 2 autres qui ont fini leur journée dans un mauvais état ! Et tu me demandes pourquoi ?! Putain Paris tu m'as foutu la trouille ok ! J'ai eu peur ! Sa fait 1 heure qu'on te cherche dans les rues, et toi, douée comme tu es, t'es partie dans un quartier de violeurs alcooliques et drogués ! Tu as de la chance de t'en être sorti, sinon je t'aurais retrouvé violée et inconsciente. Tu ne te rends pas compte du danger, tu es naïve ! Je te l'ai dit !
- Je suis naïve, mais qu'est ce que tu peux être con bon dieu. C'est de ta faute ! Si tu ne m'avais pas kidnappé nous n'en serions pas là !
- C'est vrai, j'aurais dû te laisser te faire violer le jour où je t'ai vu pour la première fois. Si tu le souhaites, y'a pas de problème. Je te l'ai dit, je ne te veux aucun mal, mais si tu le veux, je m'en ferais un plaisir.
- Pardon ?!
- Tais-toi maintenant, j'en ai assez entendu de tes conneries." Il applique un ruban sur mes lèvres. Je ne fais plus aucun bruit, à moins que je ne veuille me faire tuer. Il enlève mon flingue et mon couteau avant de s'assoir. La route me paraît interminable. Je repense à son discourt, il a eu peur pour moi. Ce criminel et macho à temps perdus à eu peur pour une pauvre recrue féminine. Il a raison, je suis naïve. Tout est de ma faute, Tom n'y est pour rien. D'un côté il m'a sauvé, à la fois kidnappé et protégé.. Je ne peux pas lui en vouloir. Sans m'en rendre compte, étant assise à un bout du coffre de la camionnette et lui de l'autre, je le fixe en pensant à tout ça.
" - Ne me regarde pas comme ça.." Lui aussi me regarde, ses jambes contre son torse, une cigarette à la main en train de fumer. Heureusement que tout est aéré.
" - Paris Clark que vais-je faire de toi, comme tu me le dis si bien ?" Je ne sais pas Tom. La porte s'ouvre, Georg s'occupe de m'emmener dans la planque, dans ma chambre sous mes injures.
" - Arrête de gémir, on t'apporte de quoi manger après avoir braqué la banque." Il me découvre de mon foulard et sort de la chambre. Ok les gars, je vais attendre, mais je vous déteste de me laisser comme ça.