Je me réveilla en sursaut, bordel, j'suis morte ou pas ? Mon cœur respirait, vite trop vite. Je sentais quelque chose me prendre la main, j'ouvris brusquement les yeux. Quand je vis Thomas, je me calma.
« Chute, détends-toi, ça va, je suis là. » dit-il d'une voix douce, pour me rassurer.
Okok, je suis vivante. Danse de la joie ? Non, trop de mal à bouger.
« J'dors depuis longtemps ? » disais-je en refermant les yeux.
« 2 jours. » répondit-il.
J'ouvris brusquement les yeux. Thomas avait une mine affreuse, de longues cernes violettes se dessinaient sous ces yeux.
« Putain 2 jours ! Pourquoi tu as cette mine affreuse Thomas ? » disais-je d'une voix calme.
« Tu m'as fait peur, saleté. J'te jure, j'pensais pas te revoir en vie, tu n'as même pas bougée une seule fois. »
« Quoi ? Attends Thomas, tu..tu m'as surveillée deux jours entier ? Tu n'as pas fermé l'œil ? » disais-je, choquée.
« Oui. » souffla t-il.
Putain, Thomas avait passé deux jours entier en me regardant, voir si je bougeais ou donnait tout signe de vie. Je pense qu'il tient un peu à moi. En même temps, 10 jours ici, je suis la seule fille donc bon. Il ne va pas s'attacher à une noix de coco. Je m'appuya sur mes coudes et m'approcha de lui, enfin de son visage et déposa un petit bisou sur sa joue.
« Merci Tommy. »
Il me souria, malgré sa tête de zombie, il était toujours beau monsieur Sangster. Je lui rendis son sourire et m'étala comme une merde sur le sol. Il s'allongea à côté de moi et posa ses mains sur son torse.
« Et aussi, j'ai rajouté deux bâtons sur Robert car sinon Madame, aurait boudée. » lança t-il d'un ton moqueur.
Je tourna légèrement la tête vers lui. C'est clair, j'aurais dû rire, mais non. Je soupira un long moment, puis je lui lança :
« Tu sais Thomas, je m'en fiche de restée 20 jours, 1 mois ou 6, ici. Tant que je suis avec toi, ça va. »
Je sentais qu'il souriait jusqu'aux oreilles. Je me mis dos à lui avant d'ajouter.
« Par contre, t'emballes pas, je compte bien retrouvée mon canapé, mon minou et mon pot de nutella un jour. »
Il ria puis il approcha son torse de mon dos. Je sentis son souffle sur mon cou. Une de ses mains m'attrapa par la taille et m'attira contre lui. Je pris sa main et entrelaça nos doigts.
« On fais un jeu ? » me lança t-il.
« Hm, tu as des idées pas très catholiques toi, mais vas-y propose toujours. »
« Je te lance un défi, si tu refuse, tu me dois un service ou un gage. »
Ok, trop sympa le jeu toi. Je soupira et me détacha de lui pour lui faire face.
« D'accord mais à une condition. » disais-je en souriant.
« Laquelle ? »
« Si je gagne le défi, tu me dois donc un service. »
Il me souria et hocha la tête. Je m'assis en tailleur et souria de toutes mes dents.
« Alors, c'est quoi ton défi Sangster ? »
« Embrasse-moi. »
Mon sourire disparaît complètement. Je m'attendais à tout, mais pas à ça en faite.
« T'es sûr ? J'peux danser la macaréna aussi hein. » murmurais-je.
« Non, je veux un bisous. Et un vrai ! » S'exclama t-il.
Je soupira. " Un vrai bisous ", ouais ouais. J'étais trop mal à l'aise, j'étais trop gênée. Je posa mes mains sur sa nuque et approcha sauvagement mes lèvres des siennes jusqu'à ce quelles se touchent. Je sentais son souffle sur mon visage, mon cœur battait vite, trop vite. J'essayais de me détendre lorsque qu'il demanda l'accès à ma bouche. J'arrêta de suite le baiser et lui colla une gifle.
Il me regarda choqué. Putain, je l'ai pas loupé.
« T'es complètement folle ?! » hurlait -il.
« Quoi ? J'ai gagné ton défi point. » crachais-je.
« Non, j'avais demandé un vrai bisous, pas un bisou de playmobil ! » souffla t - il.
« Vas-y toi, fais moi un vrai bisou qu'on rigole crétin ! »
Merde. Pourquoi j'ai dis ça moi ? Il est capable de tout, il va te le faire ton bisou. Il s'approcha de moi avec un sourire narquois sur le visage. Dans quel merde je suis moi maintenant.
« Non stop ! Puis de toute façon, tu as une copine, non ? »murmurais-je.
Il me regarda en haussant un sourcil.
« Mais.. »
« Ta gueule Sangster. » disais-je en le coupant.
« Et ton service ? » insista t-il.
« Éloigne-toi de moi. » crachais-je.
J'étais au bord des larmes. Je le regarda, il me lança un regard noir puis s'éloigna. Au bout de 5 minutes, je ne le voyais pas.
« Tant mieux, j'peux très bien me débrouiller sans toi. » chuchotais-je.
Bien sûr, tout cela était faux et je le savais très bien. Je me leva pour manger un truc.
J'étais assise sur le sable, la tête sur les genoux entrain de regarder les étoiles.
« Jour 10, variation du délice, que voudrais-tu faire ? Une balade en mer.. » disais-je en chantonnant.
Pourquoi je chante ça moi ?
« Parce que, ça fait 10 jours et t'es sur la plage mongole ! » répliqua ma conscience.
« La ferme toi, rentre chez toi et laisse moi tranquille. »
Je grogna puis je me leva et alla me coucher. Je me mis en boule, j'avais froid. Je me retourna et non.. Thomas n'était pas revenu. Je soupira et essaya de m'endormir.
Point de vue de Thomas :
J'étais assis dans un arbre et je la regardais. Elle, Cassia. Ses longs cheveux châtains, son visage au teint pâle, ses yeux. Je soupira. Pourquoi m'avait-elle giflée ? Elle était jalouse. Oui, jalouse de ma copine. Enfin, elle croit que j'ai une copine. Je n'avais jamais dit ça moi. J'avais juste dis, que mon cœur était pris. Et elle, elle croit que j'ai une copine. Pathétique. J'essaya de m'allonger mais je me péta la gueule par terre. Et merde. Bien évidemment la trousse de secours se trouvait dans la cabane. Bon, j'y vais, j'y vais pas ? Bon allez, j'y vais, merde à la fin.
Je me leva et je me dirigea vers Cassia. Lorsque j'arriva à sa hauteur, elle me lança un regard noir.
« Quoi ? » cria t-elle.
« Toujours aussi aimable. » répliquais-je en lui adressant mon sourire narquois.
« Qu'est-ce que tu veux le blond ? » souffla t-elle.
« J'ai trouvé une baleine échouée sur la plage, elle est entrain d'accoucher là en faite, donc j'ai besoin de la trousse de secours et voilà. » disais-je en rigolant.
Elle me regarda de haut en bas et son regard s'arrêta sur mon genou.
« Tu t'es fait ça comment ? »
« Une pierre. »
« Non. Sérieusement. »
« Bon, ok, je suis tombé d'un arbre, ça te vas ? » soufflais-je.
Elle explosa de rire. Ok, merci, c'est très gentil. Elle se calma et me tendit la trousse avant d'exploser de rire une nouvelle fois.
« Tu veux bien me soigner ? » disais-je en faisant une mine de gamin.
Elle me regarda avec des gros yeux, puis soupira.
« Allez, viens approche. »
Je me rapprocha d'elle et elle fit ce que je lui ai demandé. Je la regarda, mon dieu, mais elle jolie cette nana. Trop jolie. Sa voix m'interrompit de mes pensées :
« Quoi encore ? »
« Rien c'est juste que.. je remis ma jambe en place en me retournant, que tu es très jolie. »
Je marchais, toujours avec le sourire, quand je l'entendis :
« Thomas ? »
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Voilà! Vos avis?