Je ne te lâcherai pas

By Emz_book

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Megan et Alex se sont rencontrés dans la police. Depuis trois ans, ils vivent une relation saine et sans embû... More

Introduction
Prologue
Chapitre 1 (Megan)
Chapitre 2 (Alex)
Chapitre 3 (Megan)
Chapitre 4 (Alex)
Chapitre 5 (Megan)
Chapitre 6 (Alex)
Chapitre 7 (Megan)
Chapitre 8 (Alex)
Chapitre 9 (Megan)
Chapitre 10 (Alex)
Chapitre 11 (Megan)
Chapitre 12 (Alex)
Chapitre 13 (Megan)
Chapitre 14 (Alex)
Chapitre 15 (Megan)
Chapitre 16 (Alex)
Chapitre 17 (Megan)
Chapitre 18 (Alex)
Chapitre 19 (Megan)
Chapitre 20 (Alex)
Chapitre 21 (Megan)
Chapitre 22 (Alex)
Chapitre 23 (Megan)
Chapitre 24 (Alex)
Chapitre 25 (Megan)
Chapitre 26 (Alex)
Chapitre 27 (Megan)
Chapitre 28 (Alex)
Chapitre 29 (Megan)
Chapitre 30 (Alex)
Chapitre 31 (Megan)
Chapitre 32 (Alex)
Chapitre 33 (Megan)
Chapitre 34 (Alex)
Chapitre 35 (Megan)
Chapitre 36 (Alex)
Chapitre 38 (Alex)
Chapitre 39 (Megan)
Chapitre 40 (Alex)
Chapitre 41 (Megan)
Chapitre 42 (Alex)
Chapitre 43 (Megan)
Chapitre 44 (Alex)
Chapitre 45 (Megan)
Chapitre 46 (Alex)
Chapitre 47 (Megan)
Chapitre 48 (Alex)
Chapitre 49 (Megan)

Chapitre 37 (Megan)

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By Emz_book

         Il est dix-sept heures trente. Je viens de finir de remballer les nombreuses affaires que j'avais sorties de ma valise ces derniers jours et regarde par la fenêtre. Le ciel commence doucement à s'obscurcir et les lampadaires illuminent les allées où de nombreux piétons s'avancent encore. De notre côté, nous partirons pour San Luis lorsque le soleil aura définitivement quitté Buenos Aires.

            Je m'assois sur mon lit et continue le roman que je lis depuis déjà une semaine. En ce moment, j'ai l'impression de lire comme un escargot, je ne suis pas très concentrée à vrai dire. La plupart du temps, je réfléchie à une manière efficace de m'enfuir de ce calvaire que je vis depuis plus de trois semaines, mais je ne trouve rien qui soit sûr à cent pourcents.

            Léonardo a des yeux et des oreilles partout. M'échapper est mission impossible, et même si j'y parvenais, il tuerait au moins l'un de mes proches. Il a été clair à ce sujet : « Un seul faux pas et cette fois, il meurt. »

            C'est beaucoup trop risqué... Je ne sais pas du tout comment me sortir de cette horrible situation. Ça me rend folle.

                               ***

            J'attends tranquillement sur mon lit. J'ai à nouveau abandonné l'idée de lire car mon cerveau n'en fait cas sa tête. Je ne le contrôle plus.

            J'analyse le plafond.

            Qu'est-ce qu'elle est vraiment moche cette peinture rose et verte.

            Ce peintre a des goûts bizarres franchement.

            Mon horloge affiche dix-huit heure lorsque j'entends tout à coup la porte d'entrée claquer et la voix d'un Européen crier :

            — Les flics ! Ils sont en bas ! Ils arrivent ! La pétasse de secrétaire a tout balancé !

            Je me relève brusquement, même un peu trop vite pour ma tête toujours fragile depuis l'accident.

            Les flics ! Ils m'ont retrouvée ?!!!

            Maintenant, c'est à mon tour de jouer. Je dois gagner du temps pour leur permettre de monter jusqu'ici et m'aider !

            La police est là !

            Pour moi !

            Des pas précipités fracassent le sol de l'appartement et ma porte s'ouvre à la volée en finissant dans le mur.

            Léonardo entre en trombe. Je tente de l'empêcher de m'attraper, mais la chambre est bien trop petite pour jouer au chat et à la souris. En à peine une fraction de seconde, il me tient fermement par la taille et l'Hispanique ainsi que les deux Européens sont prêts à intervenir juste derrière lui.

            — Avance ! m'hurle le bras-droit de mon père quand il tente de me tirer vers la sortie de la chambre alors que je m'accroche à tout ce qui me passe sous la main pour le ralentir.

            — Parce que vous pensez que c'est maintenant que je vais vous écouter ?!

            S'il a cru que j'allais rester son gentil toutou alors que la police a enfin trouvé où j'étais retenue et qu'elle est dans cet hôtel pour me sortir de ce cauchemar éveillé, il rêve. Le plus grand rêve de toute sa vie !

            — Tu n'as pas le choix ! Nous y allons bordel ! Avance ! m'hurle-t-il encore.

            Son ton est agressif, mais j'y discerne aussi de la peur et du stress. Il veut s'enfuir pour ne pas finir derrière les barreaux durant pratiquement tout le reste de sa vie, mais il ne peut pas me laisser là. J'en sais beaucoup trop sur ses affaires clandestines. Avec toutes les informations dont je dispose, son trafic serait réduit en cendre en moins de deux jours. Et pour ça, mon père le ferait abattre sans aucun scrupule. En plus, ils ont besoin de moi pour continuer à faire tourner leur business. Léonardo ne peut donc pas se permettre de me rendre à la police. Il signerait son arrêt de mort.

            Mon ravisseur est en difficulté, je lui donne du fil à retordre. Je ne veux pas avancer et ne le ferai pas !

            L'Hispanique vient malheureusement l'aider et lui, plus musclé ou tout simplement plus intelligent, me porte. Je donne des coups dans tous les sens, mais il en fait abstraction et avance rapidement entre la table basse et le canapé du salon.

            Il m'emmène vers le couloir où se trouvent les chambres de mes gardes et je tente de m'accrocher aux poignées des portes devant lesquelles nous passons, en vain. Je ralentie l'Hispanique comme je peux, mais il n'a pas l'air de vouloir attendre une seule et unique seconde. Il accélère même le pas.

            Il s'arrête devant la dernière porte, celle de la chambre de Léonardo, et se rend rapidement compte qu'elle est fermée à clef.

            Le propriétaire arrive sans attendre, la déverrouille, puis nous entrons tous les cinq. Le chef de la bande devance le groupe et se dirige vers la fenêtre qu'il ouvre en un clin d'œil avant de regarder en bas et de retenir son souffle.

            — C'est plus haut que ce que je m'étais imaginé... Si tu avais réservé plus tôt, on aurait pu avoir la chambre d'en-dessous et on aurait pas dû sauter d'aussi haut ! reproche-t-il à l'Hispanique.

           — Mais on a pas le choix alors dépêche-toi ! Ils arrivent !

           Justement à ce moment-là, j'entends la porte de l'appartement exploser et des pas précipités entrer dans ma prison dorée.

           Je m'accroche au lit aussi fort que mes bras le permettent.

          La police est là.

          Je vais enfin sortir de ce cauchemar !

           Il faut juste que je résiste encore quelques secondes !

            — Salon RAS, crie soudain une voix que je connais...

           Lisa !

            Le Swat est là ! Ce n'est pas simplement la police qui vient me chercher !

            C'est le Swat !

            Le Swat de Los Angeles !

            — Je suis là !!!! hurlé-je à l'intention des agents qui font une descente dans l'appartement.

            L'Hispanique couvre immédiatement ma bouche de sa géante main et Léonardo chuchote à mon intention :

            — Ferme-la espèce de conne !

            Je donne des coups de pieds de plus en plus violents.

            Je ne sauterai pas par cette fenêtre !

            J'entends des pas accourir vers le son que je viens d'émettre. Ils arrivent dans le couloir par lequel je suis passée il y a à peine quelques secondes et les portes s'ouvrent, puis claquent à de nombreuses reprises. Les policiers crient :

          — Chambre deux RAS.

          — Chambre trois RAS.

          — Bureau RAS.

          J'essaye à nouveau de pousser un cri qui aiderait mes collègues à me retrouver plus rapidement, mais je n'y parviens pas. L'Hispanique me bloque totalement la bouche, aucun mot ne réussit à sortir de mes cordes vocales.

         — Dépêche-toi ! Ils sont là ! s'impatiente l'Hispanique.

          Léonardo regarde une dernière fois par la fenêtre, puis prend son courage à deux mains et saute.

          — Chambre quatre RAS, hurle une nouvelle voix à quelques mètres de moi, de l'autre côté des murs de cette pièce.

           L'Hispanique m'oblige à lâcher le lit et s'avance vers la fenêtre, à côté de laquelle il me pose enfin. Cependant, il m'empêche toujours de crier. Je ne parviens pas à me dégager de son emprise...

          Je regarde à travers la fenêtre par laquelle Léonardo vient de disparaître. Le toit de l'immeuble voisin à notre hôtel est au niveau de l'étage d'en-dessous. Il y a au moins cinq mètres de vide et la réception doit se faire sur du béton. C'est super dangereux !

          En bas, Léonardo est déjà debout et il nous observe, stressé comme je ne l'avais jamais vu auparavant.

          L'Hispanique se place de manière à pouvoir passer la fenêtre plus facilement et me soulève à nouveau.

          Alors ça, il en est hors de question !!!

         Je m'accroche à la seule chose qui me passe sous la main : les rideaux, mais les Européens ne tardent pas à me les faire lâcher.

           L'homme baraqué me fait passer par-dessus le rebord de la fenêtre, s'assois sur la tablette et...

          — Chambre cinq RAS, crie alors une voix que je connais extrêmement bien : Alex !

          Il est là !

           Alex est là !

          Juste là !

          A quelques mètres de moi.

          Et comme une idiote, je ne peux pas l'appeler !

          ...saute. Nous tombons de plusieurs mètres, la chute est longue. En arrivant sur le toit du bâtiment voisin, nous nous écroulons, mais Léonardo nous aide immédiatement à nous relever, bien que je me débatte encore comme une folle.

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