_Rachidatou_

By Oumousmile

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C'est l'histoire de Rachidatou Sow. Une histoire sénégalaise. Paralysie de son père. Décès de sa mère. Les Hu... More

Début
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Infos
Chapitre 21
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Chapitre 23

Chapitre 22

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By Oumousmile

Bonne lecture.
Big kiss.

N'hésitez pas à me signaler les fautes car je n'ai pas eu le temps de relire l'histoire.


''Mohamed Bachir Aïdara''

??: Beau gosse, tu es tellement parfait au lit. Amène moi au 7éme ciel encore une fois... Loma défoul iow la. A-t-elle dit sensuellement.

Cette fille je ne la connais même pas, elle m'a chauffé lorsque j'étais en boîte de nuit et nous voilà ici dans cette chambre d'hôtel. Elle s'assoit sur mon bassin en faisant des vas et viens sur moi. Je la regardais faire et j'y prenais du plaisir

??: Prends-moi!

Quand j'ai regardé la fille, j'ai vu Salimata à la place. Mon excitation s'est vite transformée en colère noir et j'ai brutalement poussé la fille et elle est tombée par terre. Je me suis levé du lit énervé.

Moi: Dégage! Ais-je dit en portant mon pantalon.

??: Iow loula daal! Sa affairou sauvage yi nk, Tu m'as fait mal espèce d'idiot! A-t-elle dit en ayant la couverture sur elle.

Moi: J'ai dit fou le camp d'ici et que ça saute, je ne veux plus te voir! Ais-je crié.

Elle sursaute de peur avant de répondre.

??: Douma sa xathie bagu may youkhou! Ya réw té gnak classe espèce de goujat!

Moi: Une pute qui me crie dessus, j'aurais tout vu.

??: Bomako waxaté ma...

Moi: Merde! Ferme là! Ais-je crié.

Lorsqu'elle parle j'entends la voix de Salimata comme si c'est elle qui parle, lorsque je regarde la fille c'est Salimata que je vois ça me met hors de moi et je deviens fou de rage. Je ne veux plus voir ni entendre cette fille donc je prends mon portefeuille et y sors quelques billets d'argent que je jette vers elle.

Moi: T'as 3mn pour t'habiller, prendre tes bagages et foutre le camp d'ici!

Elle me regarda très mal puis elle s'habilla avant de ramasser l'argent. Au moment de partir elle dit.

??: Yaye thiagua bou mak bi! Teudéma baparé gamay torokhal, Tu n'es qu'un salopard.

Je l'attrape méchamment et la jette sur le lit.

??: Wouy sama nday! Cria-t-elle.

Ses cris ne m'atteignaient même pas au contraire j'avais une haine immense, elle aurait juste dû prendre ses affaires et dégager mais non il a fallu qu'elle ouvre sa grande bouche de suceuse pour sortir de telles idioties mais après ce que je vais lui faire elle va réfléchir à deux fois avant de l'ouvrir. Je l'attrape fermement le cou et le serre, elle se débattait et avait les larmes aux yeux, je la voyais et pour moi... C'était Salimata.

Moi: Les putes comme toi ne méritent pas d'être bien traitées! Tu vends ton corps pour quelques billets de 10000fr et tu t'attends à ce qu'on te traite bien! Le culot! La prochaine fois que tu l'ouvres pour sortir de telles propos, je t'arrache ta respiration et au finish tu meurs... UNDERSTAND! Ais-je dit en relâchant son cou.

Elle toussait et avait peur, c'est normal on a tous peur quand on voit sa vie défiler sous ses yeux.

Moi: Tu attends quoi! Dégage de là sale effrontée.

Elle court puis sort rapidement de la chambre. Je me retrouve seul dans cette chambre d'hôtel, je décide de me coucher sur le lit en ayant les pieds sur le sol. Salimata me hante jour et nuit et ça devient chiant et soulant. En regardant cette fille, j'ai vu Salimata à la place ça prouve que même en ayant quitté ma vie, elle continue à me pourrir l'existence... Je la hais de toute mes forces cette sale garce!

La frustration et la colère c'est ce qui m'animent lorsque je pense à Salimata. Je n'arrive pas à faire sortir de ma tête cette salope de Salimata. À chaque fois que je suis avec une fille j'ai l'impression d'être avec elle, j'ai l'impression que c'est elle que j'embrasse et que c'est avec elle que je couche. Ma famille n'arrête pas de dire qu'elle m'a changé et c'est vrai j'ai changé à cause d'elle, elle m'a montré que les femmes sont des hypocrites, des malhonnêtes, des briseuses de cœur. Lorsqu'elle m'a arraché le bonheur d'être père, elle a été égoïste, elle n'a pensé qu'à elle alors que moi je lui ai pardonné son infidélité parce que j'étais raide dingue d'elle. Cet amour que j'avais pour elle s'est transformé en un véritable cauchemar pour moi car elle a utilisé celà pour m'éloigner de mes proches et de me manipuler à sa guise. La plus grosse erreur que j'ai faite de ma vie c'est d'avoir aimé Salimata au point d'être sourd et aveugle face à tout ce qu'elle faisait.

''FLASH BACK''

J'étais en classe de terminale STEG et je faisais une deuxième fois le BAC. Quand les écoles ont rouvert leurs portes, j'y suis pas allé pendant une semaine et avec maman Rama et maman Fatima qui ne m'ont pas laissé respirer durant toute cette semaine j'étais obligé d'aller à l'école, certes j'avais prévu d'y aller le mois de Novembre mais mes mamans ne m'ont pas laissé cette opportunité. Au début, le courage et la motivation n'y étaient pas mais j'essayais de prendre sur moi et d'aller au lycée chaques matins, ce que je détestais d'ailleurs car quand je me rappelle que j'avais déjà fait ce parcours et que j'avais beaucoup sacrifié l'année dernière et que je n'ai pas eu le BAC, je deviens triste et dégoûté.

Quand je suis arrivé en classe pour la première fois j'étais pas bien mais lorsque j'ai revu mes anciens camarades de classe qui n'avaient pas eu le BAC je me sentais rassuré au moins je connaissais des gens dans cette classe. Les redoublants s'étaient moi, deux filles qui s'appelaient Anta et Sylvie et quatre garçons qui s'appelaient Sidy, Libasse, Pierre et Macodou... Ensemble, on se rappelait de nos moments passés tous ensemble. Le premier jour, je me suis assis avec une fille, elle était timide et ne parlait pas. Plutard, j'ai su qu'elle s'appelait Salimata. C'est quelque jour après, qu'on a commencé à parler car on s'asseyait ensemble en classe.

Le premier semestre était passé et j'avais 14 de moyenne en étant deuxième de la classe. J'étais content et ça m'a motivé à vouloir le bac avec mention très bien... C'était mon objectif. Quelques jours plus tard, j'ai su que Salimata n'avait pas eu la moyenne et qu'elle voulait que je l'aide sur les matières dominantes. J'ai accepté de l'aider et moi, elle et mes anciens camarades de classe on a formé un groupe de travail afin qu'on puisse mieux se préparer pour le second semestre mais également le BAC. On se retrouvait chez moi ou chez Pierre ou chez Anta. Cette dernière m'aimait et ne le cachait pas, elle voulait qu'on soit ensemble mais je n'ai pas voulu prétextant que je voulais me concentrer sur le BAC. Les jours passaient et les leçons et exercices devenaient intenses et nombreux, c'est au cours de ce temps que j'ai appris à connaître Salimata une fille calme, douce et belle... Après on a commencé à rentrer ensemble, je l'accompagnais jusqu'à chez elle et je continuais ma route et c'est à ce moment que l'amour entre nous est né. J'ai caché mon amour pour elle car ne voulant pas la perturber donc j'ai attendu la fin du second semestre et j'ai avoué mon amour à Salimata. Ce jour-là, lorsqu'on partait ensemble je lui ai parlé.

Moi: Salimata.

Elle: Oui, Mohamed Bachir.

Moi: J'aimerais qu'on parle sérieusement et je veux que tu m'écoutes. J'ai quelque chose à te dire et prends tout le temps qu'il te faut pour me répondre, je serais patient.

Le stress et la panique me faisaient dire n'importe quoi...

Elle: Yagui may titeul dh... Je t'écoute.

Moi: Je suis amoureux de toi et...

Elle: Je suis amoureuse de toi également. A-t-elle dit avec le sourire.

J'étais surpris à ce moment-là et j'avais la bouche ouverte car je ne m'y attendais tellement pas et la joie que j'ai ressenti était inexplicable. J'étais content d'entendre que la fille que j'aime est également amoureuse de moi.

Salimata: Do wakh? Tu penses que je suis une fille facile c'est ça... Je... Je...

Moi: Hey Salimata ne dis pas cela, loin de là l'idée de penser que tu sois une fille facile, c'est juste que je suis heureux au point de n'avoir même pas les mots pour parler. Ais-je dit en tenant sa main.

Salimata: Je comprends, wayé xamal ni damala beug yakamti wone na dégu guanima Salimata dama la beug.

Moi: Rassure toi, je ne voulais pas te perturber c'est pour celà que je ne t'ai rien dit et maintenant j'aimerais qu'on soit ensemble.

Salimata me fait un bisou sur la joue en guise de réponse. Je lui fais un câlin et elle me serre fort dans ses bras.

Salimata: Je te donne mon cœur tâche d'en prendre bien soin car je t'aime.

Moi: Je ferais l'impossible pour voir de la joie sur ton visage et je ne te ferai jamais souffrir car moi aussi je t'aime, ma Salimata. Ais-je dit en lui faisant un bisou sur le front.

C'est ainsi que notre relation amoureuse et fusionnelle est née. On avait décidé de garder notre relation secrète jusqu'à qu'on termine le BAC. Mais les rumeurs courent vite et toute la classe avait su que moi et Salimata on était en couple, Anta essayait de se rapprocher de moi et faisait des manigances afin de rendre jalouse Salimata et ça marcher car elle se plaignait à chaque fois de la proximité que j'ai avec Anta et avec certaines filles de la classe, elle venait pour me dire qu'elle a entendu ceci ou cela et parfois ça m'énerver car elle croyait et donnait plus d'importance aux autres qu'à moi son copain. Je lui ai expliqué qu'elle se faisait des idées et que peu importe ce que les gens diront qu'elle sache que c'est elle que j'aime, elle se calmait et on profitait de nos moments...

La veille du Bac, on s'était disputé à cause de Anta car elle avait mis un plan infaillible pour détruire mon couple et ça avait marché. Anta m'avait demandé si on pouvait parler, au début j'avais refusé mais elle a tellement insisté en disant que c'était urgent donc j'ai accepté et on s'est un peu éloigné de l'école. Lorsqu'on est arrivé à un endroit, je lui ai demandé de parler mais elle bégayait et regardait de gauche à droite, l'attente était assez soulant donc j'ai voulu partir mais elle m'a vite tenu le bras et m'a volé un bisou sur mes lèvres... Ce sont les cris de Salimata qui m'ont ramené à la réalité et j'ai vite poussé Anta pour aller à la rencontre de Salimata qui avait les larmes aux yeux et dès que je me suis approché d'elle, elle m'a crié dessus en me disant de ne pas la toucher et elle est partie en courant, ça m'a anéanti et j'étais bouleversé... Je me suis retourné pour affronter cette folle de Anta et elle souriait. Elle me disait que Salimata ne me méritait pas et que c'est elle que je devrais choisir dans ma tête je me suis dit qu'elle était cinglée, je lui es juste dit qu'elle va regretter ce qu'elle a fait et qu'elle a intérêt à résoudre la merde qu'elle avait fait et je suis parti ayant l'esprit brouillé.

Le jour du Bac, je suis allé au centre et j'ai fait les épreuves tout en ayant l'esprit ailleurs, mes pensées étaient dirigées vers Salimata et c'était ainsi jusqu'à que les épreuves du Bac finissent. J'avais décidé d'appeler Salimata mais elle ne répondait pas, j'ai donc laissé tomber. Les résultats du Bac étaient sortis et j'ai eu le Bac avec mention passable, j'étais dégoûté car je voulais la mention très bien mais hélas c'est pas le cas. Ma famille m'avait soutenu en me félicitant et en disant qu'avoir le BAC c'est la chance. J'étais plus inquiet pour Salimata que pour moi et je l'ai appelé plusieurs fois, elle refusait mes appels donc j'ai décidé d'aller la voir chez elle. Lorsque je suis arrivé chez elle, c'est sa mère qui m'a ouvert, elle me connaissait et m'a accueillie dans le salon et m'avait demandé de patienter qu'elle allait appeler Salimata. J'ai patienté longuement plutard j'ai vu Salimata entrée dans le salon en ayant les yeux rouges. Qu'est ce qui se passe? J'espère qu'elle a eu le Bac...

Moi: T'as pleuré? Ais-je dit en la regardant.

Elle vient s'asseoir sur le canapé et ses larmes coulaient sans arrêt. J'avais peur donc je suis allé m'asseoir près d'elle et je l'ai réconforté du mieux que je pouvais.

Salimata: Mohamed Bachir... Sama...yakar...tassna... A-t-elle dit en pleurant.

Moi: Parle moi et arrête de pleurer, j'aime pas te voir ainsi. Ais-je dit en séchant ses larmes.

Salimata: Je... suis... sortie... au...deuxième...tour...

Elle était sortie au deuxième tour et elle était mal, elle avait beaucoup bossé mais elle s'est retrouvée au second tour.

Moi: Ne sois pas comme ça, j'ai confiance que tu l'auras... Second tour mo gueun gnak am... Et je t'aiderai, soit forte et patiente ma Salimata.

Salimata: Fatéwouma ligu ma def damala talagoul rkk... Merci quand même d'être venu et pour les conseils également.

On a discuté longuement et j'ai décidé qu'elle pouvait venir demain pour qu'on commence à réviser et elle a accepté. Elle m'a accompagné jusqu'à la porte et m'a laissé partir ça se voit qu'elle m'en veut toujours mais je ferais le nécessaire pour qu'elle me pardonne.

...

Salimata avait eu le Bac au second tour et j'étais fier d'elle. Elle m'avait pardonné car j'avais fait des efforts pour qu'elle me pardonne et je lui ai expliqué qu'Anta voulait détruire notre couple et si elle continue à réagir ainsi Anta aura ce qu'elle veut. Pour la convaincre, j'ai menacé Anta et elle est venue avec moi pour parler à Salimata et c'est ainsi que j'ai pu récupérer ma douce moitié. Pendant les vacances, c'était la romance entre moi et Salimata. Plutard, j'ai décidé de la présenter à mes parents mais maman Ramatoulaye ne l'aimait pas car elle l'a montré sans gêne et la pauvre Salimata était triste et déçue. J'ai expliqué à ma mère que moi j'aime Salimata mais elle me disait qu'elle n'est pas bonne pour moi, ne voulant pas entendre cela, je me disputais souvent avec ma mère. Mon père était avec moi et toute ma famille d'ailleurs sauf ma mère Ramatoulaye, je lui ai balancé que c'est parce qu'elle n'est pas ma vraie mère c'est pourquoi elle ne veut pas mon bonheur et ça l'a blessé jusqu'à ce qu'elle verse des larmes et plutard maman Fatima était avec elle en disant que Salimata n'est pas fait pour moi car sinon j'allais pas me disputé avec ma mère jusqu'à ce qu'elle pleure.

Lorsque j'en ai parlé à Salimata elle m'a dit que ma mère ne m'aime pas sinon elle allait accepter notre amour et nous laisser être heureux car Salimata ne veut que mon bonheur. Quand j'ai parlé de tout ça à Maïmouna et à mes frères, ils m'ont dit que Salimata était une vraie seytané sinon elle n'allait pas dire de telles propos sur maman mais j'avais pris la défense de Salimata en disant qu'elle avait raison, on s'aime et on veut être ensemble, il n'y a rien de mal à ça. Salimata m'aime et moi pareillement, pourquoi ma mère ne veut pas voir cela... Ça me brisait le cœur et ça me faisait de la peine.

J'essayais de convaincre ma mère d'accepter ma relation avec Salimata car c'est elle la fille que j'aime mais en vain, je me suis même excusé de mon comportement maladroit envers elle mais elle ne voulait rien entendre. Elle me disait que tout ce qui m'arrive c'est de la faute de Salimata car si elle était une fille bien, elle allait me soutenir et essayer de me rapprocher de ma famille et non faire le contraire. J'ai cherché de l'aide auprès de mon père adoptif et ma mère Fatima et ensemble ils ont convaincu ma mère Ramatoulaye. Cette dernière accepta mais à une condition qu'elle voulait revoir Salimata, j'ai accepté et j'en ai parlé à Salimata et elle n'y voyait aucun problème.

Ce jour-là, on était tous réunis chez moi et Salimata était époustouflante dans sa magnifique robe couleur champagne... Plutard dans la soirée mes deux mamans se sont éclipsées au jardin avec Salimata. Je les vois au loin discuter et mes frères me taquinaient par rapport à l'état où je me trouvais, j'étais stressé et angoissé.

Ma mère avait finalement accepté mais je voyais sur son regard qu'elle le faisait uniquement parce qu'elle m'aimait. Je lui ai fait un câlin pour exprimer ma joie.

Moi et Salimata vivons pleinement notre amour. Parfois, il y avait des hauts et des bas mais on a surmonté ça. Lorsque j'ai eu ma licence, mon père Pape Alioune Sall m'a proposé de venir à l'entreprise pour faire mon stage là-bas et j'ai tout de suite accepté son offre. Quelques mois plutard, j'ai invité Salimata au restaurant et je lui ai demandé sa main, elle n'arrêtait pas de pleurer mais a finalement dit oui. Je lui ai mis la bague au doigt et je lui ai donné un bouquet de fleurs roses rouges. Quand j'en ai parlé à la famille, d'autres étaient pour et d'autres étaient contre. Mes parents m'ont dit que c'était trop tôt, j'avais 23ans et me marier à cet âge alors que j'avais même pas fini mes études n'est pas une bonne décision. Mais j'ai campé sur ma décision et j'ai dit que l'âge ne compte pas l'importance c'est que j'aime Salimata et c'est elle la femme de ma vie.

Le mariage s'est vite déroulé et moi et Salimata on s'est installé chez ma mère Ramatoulaye mais les problèmes entre belle fille et belle mère n'arrangeaient guère la situation. Lorsque j'étais à l'école ou à l'entreprise Salimata m'appelé pour se plaindre de ma mère, elle avait fait ceci et cela et lorsque je rentrais, j'adressais pas la parole à ma mère et ça finissait en dispute entre moi et ma mère. Ma mère ne disait rien, elle me rappelait juste qu'elle était ma mère et jamais elle ferait du mal à son fils, elle rajoutait en disant qu'elle ne fera jamais de mal à l'enfant d'autrui c'est au dessus de ses forces. Je faisais la sourde oreille et je prenais part pour ma femme, Salimata me disait que ma mère la maltraité... Et cela me mettait hors de moi. Maman Fatima me parlait pour essayer d'arranger les choses entre moi et ma mère mais c'était peine perdu car je ne voulais rien entendre. Un jour Salimata m'a appelé en larme en me disant que ma mère l'avait frappé et c'était la goutte de trop. Je me suis précipité chez moi et j'ai affronté ma mère en la criant dessus et au final, j'ai rangé mes affaires ainsi que ceux de ma femme et nous avions quitté la maison en laissant ma mère en larme.

On s'est installé au mamelle à l'appartement qui m'a été offert par mon père Alioune Sall comme cadeau de mariage. La dispute entre ma mère et moi s'est vite répandue auprès de ma famille, mes frères ainsi que Maïmouna étaient en colère contre moi et pareil pour mes papa et ma mère Fatima qui m'avait dit mes quatre vérités avant de partir. Certes, j'étais seul mais Salimata était avec moi. Elle me disait que j'avais pris la bonne décision et si ma famille m'aime réellement, elles vont accepter ma décision et me soutenir. Elle me disait que si l'un des membres de ma famille avait subit la torture que maman Ramatoulaye lui infligée, tout le monde allait nous soutenir.

Les jours passés et la situation avec ma famille s'améliorait petit à petit mais la complicité que j'avais avec ma mère n'était plus là et ça me faisait mal mais lorsque je me rappelais de tout ce qu'elle faisait subir à ma femme la haine prend le dessus. Les membres de ma famille essayaient de me ramener à la raison mais je ne voulais rien entendre, Salimata me suffisait largement.

Je travaillais en même temps j'étudiais et je gagnais très bien ma vie. Un jour en rentrant chez moi, j'ai vu ma femme et Pierre entrain de discuter au salon. Je suis venu participer à la discussion et je voyais le regard de Pierre sur ma femme, on dirait qu'il la désiré, c'est à cette instant que j'ai demandé à Pierre de rentrer... Plutard quand j'étais seul avec ma femme, je lui ai fait la remarque mais cette dernière rigolait et me disait que personne ne l'intéresse à part moi, ça me rassurait. Mais le pire est arrivé quand je les ai surpris dans ma chambre en train de coucher ensemble, le choc que j'ai reçu était au dessus de mes forces, je me suis battue violemment avec Pierre et il a essayé de s'en fuir et il a réussi à sortir de l'appartement. J'ai crié de douleur et je me suis écroulé par terre, Salimata était venue près de moi en pleurant, je l'ai poussé et je me suis défoulé sur elle en lui jetant tout les noms d'oiseaux à la figure, elle me disait que Pierre était venu la voir et il l'a drogué et c'est ainsi qu'elle s'est retrouvée sur le lit avec lui. Lorsqu'elle me parlait, elle pleurait et moi je l'aimais énormément, j'ai délaissé ma famille, mes parents et mon entourage pour elle car j'étais éperdument amoureux, j'avais le cœur déchiré et j'étais anéanti mais je ne pouvais pas la quitté car elle a été drogué et c'était pas volontaire tout ce qui vient de se passer dans cette chambre, elle m'aime et jamais elle ne me ferait du mal volontairement. Je l'ai pris dans mes bras et je l'ai calmé du mieux que j'ai pu...

Quand elle s'est endormie, je suis partie à la recherche de Pierre mais ce connard n'était plus à son appartement, j'ai juste retrouvé une lettre me disant que c'était un plan de Anta pour détruire mon ménage avec ma femme mais ce qui ne collait pas dans cette affaire, c'était que Anta vie en Italie avec sa famille et elle est même fiancée avec l'un de ses cousins. Chaque fois, je vois ses postes sur Snapchat et elle est toujours en compagnie avec son fiancé, donc pourquoi vouloir gâcher mon ménage si elle est heureuse avec son fiancé... Je ne comprends pas, forcément il y a anguille sous roche.

J'avais appris que ma femme était enceinte et la joie que j'ai ressenti était inexplicable, lorsque j'en ai parlé à la famille tout le monde était content, on recevait des cadeaux et des félicitations de nos proches. Ma mère Ramatoulaye avait organisé une dîner pour fêter la venue de notre bébé et j'étais surpris de voir à quel point elle était investie et enthousiaste à l'idée de devenir grande mère. Salimata commençait à changer, elle se mettait en colère pour un oui ou un non... Elle ne voulait pas que je la touche et dormait dans une autre chambre, j'ai mis ça sur le compte des hormones d'une femme enceinte. Je faisais tout pour la faire plaisir mais elle restait réticente, elle me crachait parfois à la figure qu'elle n'aime pas ma famille et qu'elle ne m'aimait pas, j'y prêtais pas attention parce qu'au final elle fond en larme en disant qu'elle est désolée.

Les problèmes se sont plus aggravés lorsqu'on est allé voir la gynécologue et ce jour-là après une échographie elle nous a dit qu'il y avait un problème avec le bébé et que c'était nécessaire de faire plus d'analyse sanguine pour détecter le problème. Quelques jours plutard, on est allé voir les résultats et il s'avère que notre bébé souffre du trisomie 21 et lorsque Salimata a entendu cela, elle est tombée dans les pommes et moi j'étais bouleversé et incapable de parler. On était choqué et anéanti. En tant que jeunes parents entendre que son premier enfant est atteint d'une maladie grave est très difficile à digérer.

J'étais dans une chambre d'hôpital avec Salimata qui était sur le lit inconsciente, je réfléchissais et dans ma tête c'était décidé, on va être là pour le bébé car c'est Dieu qui l'en a décidé ainsi, on y peut rien et l'accepter et prier est la meilleure des solutions. Seul Dieu sait pourquoi il nous endure ainsi mais j'espère qu'il nous donnera la force nécessaire de surmonter cette situation, ça ne sera pas facile avec la société qui nous pointera du doigt mais on y arrivera. Dès que Salimata a ouvert les yeux, je suis sortie pour appeler le docteur et quand je suis revenu, elle s'était déjà levée.

Moi: Tu fais quoi, attends que le docteur arrive. Ais-je dit.

Salimata ne me répondait même pas et quand le docteur est arrivé, il a dit que nous pouvions partir car se n'était rien de grave. On est sorti de la chambre d'hôpital et Salimata s'est dirigé vers le bureau de la gynécologue, je la suis et on entre à l'intérieur. Dès qu'on s'assoit la gynécologue nous demande s'il y avait un problème.

Gynécologue: Je sais que c'est difficile à digérer mais on fera plus d'analyse et lorsque le bébé naîtra, il fera des thérapies. A-t-elle dit en nous rassurant.

Moi: Est-ce la seule solu...

Salimata: Aucun bébé ne naîtra ici! Je ne veux pas d'un enfant mongole dans ma vie! Cria-t-elle.

Ais-je bien entendu ou suis-je entrain d'halluciner? Qu'est-ce qui arrive à ma femme? Elle traite notre enfant de mongole, certes ce qui nous arrive n'est pas facile à entendre mais on y peut rien.

Moi: Tu t'entends parler, c'est notre enfant bon sang, calme toi et essayons de trouver une solution.

Gynécologue: Madame écoutez votre mari, c'est vrai que c'est difficile à entendre mais on trouvera une solution.

Salimata: La seule solution c'est d'avorter et...

Moi: QUOI!!! Ais-je dit choqué.

Gynécologue: Calmez vous, ici c'est un lieu de travail pas un marché.

Salimata: Docteur j'aimerais avorter! Je ne veux pas de cet enfant... Dites moi ce qu'il faut faire pour que cet enfant ne soit plus dans mon ventre.

Moi: Avorter! Ais-je bien entendu? Tu parles comme si c'était uniquement le sien alors que c'est notre enfant que tu veux tuer, s'il te plaît mon amour, parlons calmement et je suis sûre qu'on trouvera une solution. Ais-je dit en la suppliant.

Elle ne me répondait pas et restait insensible face à mon état. Qu'est-ce qui est arrivé à ma femme pour qu'elle soit si méchante?

Gynécologue: Désolée madame mais notre hôpital ne pratique pas ce genre d'opération, c'est interdit par notre protocole de sécurité.

Moi: S'il te plaît hôte cette idée malsaine de ta tête.

Salimata: Bien! Je trouverai quelqu'un qui pourra enlever cette chose de mon ventre. A-t-elle dit en quittant la pièce.

Elle traite notre bébé de ''chose''... Je suis choqué!

J'étais anéanti et incapable de me lever pour partir, pourquoi vouloir me faire tant de mal? Elle n'était pas comme ça...

Gynécologue: Soyez fort Monsieur Aïdara, elle n'est pas la seule à réagir ainsi, j'en ai connu des cas similaires et c'est vous qui devez la consoler et la dissuader de ne pas prendre cette décision.

Je l'écoutais me conseiller et plutard je suis parti mais je n'avais pas vu ma femme dans les alentours donc j'en ai déduis qu'elle est rentrée. Arrivée à la maison, je la retrouve sur le canapé en train de manger des sushis.

Moi: Salimata loula daal, comment tu peux manger des sushis en sachant que le poisson cru est mauvais pour la santé du bébé. Ais-je dit en prenant les sushis de sa main.

Salimata: Raison de plus pour qu'il meurt, xamgua lanla bouma sonal! Dimbeuli ma, je fais ce que je veux.

Moi: Est-ce que tout va bien chez toi? Ma Salimata jamais elle n'aurait réagit ainsi, qu'est ce qui t'arrive? Ressaisi toi, je sais que tu vas mal et sache que moi aussi j'ai énormément mal après avoir entendu cette nouvelle mais c'est la volonté du tout puissant et on doit juste l'accepter.

Salimata: Accepter quoi? Hein! Dit moi? Accepter que l'enfant que je porte en moi sera un mongole! Ou accepter le regard dégoûté des gens! Tu as pensé à nos familles! qu'est ce qu'ils vont dire en sachant que je donnerai naissance à un monstre! Non n'est ce pas! Kone boul gnow fi dima khoutbeu nane Yallah moko dogual xawma lane...

Moi: Damay beug diomi, wala damay guénte wala lane la... Salimata tu traites notre enfant de monstre! Quel genre de mère es-tu? Je ne veux plus que tu prononce encore le mot ''Avorter'' car tu n'avortera pas, cet enfant est une bénédiction du tout puissant et on va le garder, on s'occupera de lui, on sera là pour lui...

Salimata: Je suis une mauvaise mère, tu es content! Maintenant fou moi la paix avec tes leçons de morale, je veux avorter! Tu es d'accord ou pas j'avorterai car l'enfant se trouve dans mon ventre. Jamais au plus grand jamais, je serais la risée de la société.

Moi: Quelle société! Iow bouma fonto dh, lorsqu'on s'est marié la société n'était absolument pas témoin! Donc ne viens pas me parler de société car je m'en fou royalement des dires de la société ce qui m'intéresse c'est ma famille.

Salimata: Toi tu t'en fous et moi ça m'intéresse... Accepte cette décision Bachir Aïdara, ça ne sera pas notre seul enfant on n'en aura d'autres mais cet enfant je n'en veux pas!

Je m'approche de Salimata puis lui fait un câlin, je me détache d'elle et caresse son visage.

Moi: Une visage d'ange mais des pensées diaboliques... Si tu es fatiguée va te reposer. Je suis sûre que le choc de la mauvaise nouvelle t'as vraiment affecté, c'est pourquoi tu dis n'importe quoi... Un peu de repos te fera du bien. Ais-je dit en lui faisant un bisou sur le front.

Salimata: Dra dalouma je vais parfaitement bien ya beugoul dégu rkk wayé mane dieul na sama décision.

Moi: La Salimata que j'ai épousé n'aurait jamais réagi ainsi, s'il te plaît ressaisi toi et va dormir, d'accord.

J'en avais jusque là... J'en avais assez bavé des choses que ma femme me jetter à la figure... Donc, je décide de partir et prendre l'air. Lorsque je suis entré dans ma voiture, j'ai crié de colère et j'ai tapé fort sur le volant. Si Maïmouna était là, j'irais me confier à elle car elle est ma petite sœur et ma meilleure amie en même temps mais maintenant elle est au Canada, loin de moi. Je décide d'aller voir ma mère Ramatoulaye, j'ai besoin d'être épaulé sinon je risque de sombrer.

J'arrive chez ma mère et je la trouve dans sa chambre assise sur la tapis de prière en train de faire des wirds, je toque à la porte puis elle se tourne pour regarder qui c'était... Juste un regard a suffit pour que ma mère voit la quiétude et la tristesse sur mon visage. Je pars mettre ma tête sur ses genoux et elle me caressa tendrement la tête. Quelques secondes se sont écoulées et y'avais toujours un silence de cimetière dans la chambre. Plutard ma mère me demanda ce qui me troublait l'esprit.

Moi: Mon bébé est malade. Ais-je lâché.

Yaay Rama: Fébar diam! Bouma titeul wakh ma lou khéw dakh xamnani nigua melni dou diam. A-t-elle dit anxieuse.

Moi: Je suis à bout car je risque de perdre mon bébé.

Yaay Rama: Bachir arrête de tourner au tour du peau louy ay je risque de perdre mon bébé bane fébar mo ko daal.

Moi: Trisomie 21 et Salimata veut avorter.

Yaay Rama: GUANI LANE!

Deux mauvaises nouvelles d'un coup ça fait un choc hein.

Je cherche quelqu'un pour me calmer mais c'est moi qui devra calmer ma mère. Elle était debout et faisait les cents pas.

Yaay Rama: Salimata nitt la bou dofdoflo ba ray sama seut dinako ray ma dém prison nopalou! Ki moy imbécile! Fébar bou meunti daal sa dôme daguay nangou xamni ndogual yallah la gnata nitt gnofi am dôme bou trisomie wayé taxoul gnoki doundou ak lolou! A-t-elle dit énervée.

Moi: Maman tu penses que c'est le bon moment pour t'énerver comme ça, je suis ici pour chercher du réconfort et non pas écouter l'énervement de quelqu'un. Salimata est sous le choc c'est pourquoi elle veut avorter et à ce stade j'aimerais que vous soyez là pour elle.

Yaay Rama: Excuses ta mère, j'aurais pas dû réagir ainsi sachant que tu souffres plus que n'importe qui et inshallah nous allons parler avec elle afin qu'elle enlève cette idée malsaine de son esprit.

J'ai continué à parler avec ma mère longuement puis j'ai décidé de partir voir comment se porte ma femme et notre futur bébé. Arrivé à la maison, je trouve la télé allumée et personne n'était au salon j'en déduis que ma femme est dans notre chambre. Lorsque j'arrive dans la chambre, elle était sombre, j'étais à la recherche de l'interrupteur et soudain je heurte quelque chose dès que la lumière s'allume, je vois Salimata couchait par terre, c'était elle que je venais de heurter et à côté d'elle il y'avait un bouteille d'alcool et un verre mis rempli... J'étais choqué mon dieu!

Suis-je en train de rêver? Est-ce que je perds la tête? J'espère que ce que je vois sous mes yeux soit irréel, imaginaire...

Ma femme boit de l'alcool alors qu'elle est enceinte! C'était comme ci on m'avait électrocuté, la scène que je voyais j'y croyais pas. Je suis resté quelques secondes immobile, incapable de bouger... Je répétais la même phrase, Salimata est ivre! Putain!

Je la soulève puis l'amène immédiatement dans la salle de bain, elle titubait et bégayait en même temps. J'allume la chasse d'eau et l'asperge d'eau. Elle crit et me traite d'idiot et de con, j'étais silencieux et je la regardais de haut en bas avant de la laisser seule dans la salle de bain pour qu'elle mette une serviette car elle était trempée. Je m'assois sur le lit attendant impatiemment ma femme en espérant qu'elle me donne des explications valables, elle sort de la salle de bain puis se dirige vers l'armoire pour sortir une robe de chambre avant de l'enfiler et de s'apprêter à dormir.

Moi: Salimata tu fou quoi!

Elle reste silencieuse puis s'assoit sur le lit. En colère, je me lève brusquement, puis lui fait face.

Moi: Parce que tu veux avorter c'est pour cela que tu bois délibérément de l'alcool afin de tuer notre bébé ! Hein Salimata!

Salimata: Oui je bois! Et je ferai mon possible pour que ce bébé ne voit jamais le jour. A-t-elle dit en me pointant du doigt.

Moi: Tu es vraiment égoïste! J'essaie de te comprendre mais tu ne mérites pas ma compréhension car tu m'enlèves le bonheur d'être père! J'aime ce bébé comme il est pourquoi ne peut tu pas faire de même. Ais-je dit en colère.

Salimata: Jamais je n'aimerais ce monstre! Bo soné si mane meun guama fassé dh dakh douma changé avis.

Encore ce mot ''monstre'' qui ne cesse de sortir de sa bouche! D'où une mère traite son enfant de monstre?

Moi: Tu t'entends parler! Est-ce que tu penses à moi? Ce que je peux ressentir! je me dis que tu ne m'as jamais aimé sinon tu n'aurais jamais cherché à me rendre malheureux sachant que tu m'avais promis le bonheur total. Ais-je dit en étant accroupi lui faisant face.

Salimata: Bachir j'ai atrocement mal à la tête, tu parles trop... Éteint la lampe. A-t-elle dit en se couchant tranquillement.

Choqué est le mot le plus petit pour qualifier mon état actuel. Ma femme a changé, ma femme est égoïste, ma femme veut tuer mon bébé, ma femme ne m'aime pas... Ces mots ne cessaient de tourner en boucle dans ma tête. J'étais au salon incapable de trouver le sommeil, je cogitais et mon esprit me torturé par des pensées négatives.

Suis-je sur le point de perdre mon enfant, la chair de ma chair, mon sang... Pourrais-je sauver mon bébé de l'entêtement de ma femme.

À l'heure du fadjar, j'ai beaucoup prié, j'ai imploré le tout puissant de m'aider à résoudre ce problème qui me torture l'esprit, j'ai demandé Qu'Allah aide ma femme pour qu'elle change d'avis...

Il faisait jour et Salimata dormait toujours, j'ai préparé le petit déjeuner et j'ai gardé le reste pour Salimata. Plutard j'ai décidé d'aller la réveillée, lorsqu'elle se réveille je descends en bas. Quelqu'un sonne à la porte puis je pars ouvrir et c'était mes mamans. Je les salue chaleureusement puis les laissent entrer, on s'installe au salon.

Moi: Quelle surprise, je ne savais pas que vous veniez aujourd'hui.

Maman Fatima: J'ai décidé qu'on devait venir pour essayer d'arranger la situation car ta mère m'a tout expliqué.

Yaay Rama: Effectivement, d'ailleurs où est Salimata? A-t-elle demandé en regardant de gauche à droite.

Cette dernière venait de faire son apparition dans le salon, elle salue avant de venir s'asseoir loin de moi.

Yaay Rama: Salimata nous sommes là pour te parler, Bachir m'a tout dit et on a jugé nécessaire de venir pour essayer de résoudre ce problème. Je sais que c'est pas facile pour une mère d'apprendre que son fils est atteint de trisomie 21 et tu as le droit de réagir comme bon te semble mais avorter l'enfant n'est pas la meilleure des décisions, Bachir veut cet enfant plus que quiconque et si tu l'aimes comme tu le prétend, je suis sûre que tu n'avortera pas.

Maman Fatima: Salimata ma petite, ce monde est plein de surprise, l'homme propose et dieu dispose... Un enfant est un cadeau d'Allah et si ton enfant est malade peut être que c'est le mieux pour vous deux. C'est pas le moment de perdre espoir, unis toi avec ton mari afin que vous puissiez résoudre ce problème ensemble.

Salimata: Paré guéne...

Moi: Salimata!

Salimata: Iow nopil bama paré... Vous avez fini ou pas... Boléne paré séne waraté guéne waxma yéneu khoutbeu woléne séne bopp beug gnow fi dima fateu ak wakh doléne ma kalkalé dh domou diambour la.. A-t-elle dit d'un ton méprisant.

Bachir: Salimata redis encore quelque chose de déplacer sur mes mamans et tu vas me sentir!

Elle ne m'a même pas calculé...

Salimata: Mêlez vous de vos affaires sokhla wouma séne avis si sama décision dakh yéne diagoléne, douma déglou kou abandonné domam dém diokhé ko kénene, guéne may saff gnari seytané ni! Tship...

Elle parlait de ce que ma mère Fatima a fait, qu'elle m'a donné à sa grande sœur. La gifle est parti si vite que je ne le pensais, je n'aurai jamais songé à gifler une femme de ma vie mais la colère a prit le dessus et j'ai commis l'irréparable. J'ai giflé Salimata parce que c'était trop pour moi, je ne pouvais pas rester muet face aux insultes que Salimata disait à mes mamans... C'était hors de question.

Salimata me regarde avec haine avant de monter vite à l'étage.

Maman Fatima: Bachir qu'as tu fais? C'est une femme et tu viens de lever la main sur ta femme ligua def ni waroula dh. A-t-elle dit attristé.

Moi: C'était trop pour moi... Ais-je dit en passant ma main sur mon visage.

Yaay Rama: Fallait réagir autrement que de la gifler par contre cette Salimata à montrer son vrai visage... Une vraie imbécile! A-t-elle dit énervée.

Maman Fatima: Rama, c'est pas le moment... Partons c'est mieux.

Sur ce elles prennent conger et j'étais seul au salon, je repensais à la gifle phénomènale que j'ai donné à Salimata et j'avais des remords donc je décide d'aller m'excuser parce que c'était la première fois que je gifle une femme. Lorsque je me suis excusé elle ne m'a même pas répondu ni adressé un seul regard et ça m'a blessé.

Quelques jours s'étaient écoulés et Salimata était à 5mois de grossesse, elle n'avait pas tenté d'avorter et j'étais content, j'avais repris le travail et les cours en même temps mais entre moi et Salimata c'était très tendu, on vivait dans le même appartement mais on était comme des étrangers, elle ne m'adressait pas la parole et parfois elle sortait et rentrait tardivement à la maison, lorsque je lui demandais où elle était, elle me disait qu'elle avait mal à la tête et que je la fou la paix.

Moi qui pensais qu'elle ne tenterait rien, hélas j'avais tort car un jour lorsque je suis rentré du travail j'ai trouvé ma femme au salon ivre, elle était sur le point de boire un autre verre et je me suis précipité pour jetter au loin le verre d'alcool et ça s'est fracassé en mille morceaux. Salimata s'est levée très en colère.

Salimata: Qu'est ce que tu viens de faire sale con?! Comment oses-tu gâcher ma belle soirée? T'es qui en fait... Espèce d'idiot. A-t-elle dit en bégayant.

Moi: Si notre enfant meurt Wallahi Salimata j'oublie que je t'ai un jour aimé, j'oublie que j'avais voulu ta sécurité car je serais ton ennemi mortel!

Salimata: Amour? De quel amour tu me parles? De, mon faux amour pour toi. A-t-elle rit. Je m'en fou de toi! Je m'en fou de ton soi-disant amour car moi je ne t'ai jamais aimé...

Le choc! Elle ne m'a jamais aimé! C'est quoi ce bordel!

Salimata: Vouloir la belle vie, c'est ce qui m'a amené à tout ça... Me marier, tombée enceinte c'était pas mon objectif mais qui ne veut pas d'un mari comme toi, un homme si manipulable si bête... Tu t'es mis à dos ta famille alors que j'étais la seytané déguisé en sainte. A-t-elle rit. Je t'ai séparé de ta maman adorée que tu es bête Bachir que tu es bête... Je suis restée avec toi juste parce que j'ai eu le jackpot mais cet enfant mongole a tout gâché... Cette fille parfaite que tu aimes c'était une illusion car la vraie Salimata est une vipère, elle sépare les gens, elle t'utilise et au finish elle te piétine comme un insecte! C'est ça la vraie moi! A-t-elle dit en éclatant de rire.

Moi: Depuis tout ce temps tu m'as trompé! Menti! Séparé de ma famille! Do sakh nitt! Ais-je dit en la secouant.

La colère que j'ai ressenti était au-dessus de mes forces, je l'insultais sans arrêt et lui crachais ma colère en plein face, elle souriait et se moquait de moi en disant que ''djiguén gua dieundé sa famille'' et j'avais plus mal car c'était la vérité et comme on dit la vérité blesse. Donc elle m'a été infidèle volontairement, elle a créé des disputes entre mère et fils volontairement, elle a voulu prendre mes biens et mon argent pour ensuite s'enfuir loin de moi... Quelle horreur, si ce n'était pas cette grossesse qui a eu une complication, j'aurais vécu avec une vipère toute ma vie et j'aurais eu une haine immense envers ma famille et mon entourage. Je la gifle très fort puis elle tombe sur le canapé, d'un coup elle lâche un cri aiguë avant de regarder sa robe tachée de sang.

Mon bébé! Ohhh mon dieu!

Je prends Salimata qui était déjà évanoui puis la transporte à l'hôpital. Arrivée à la clinique, on l'amène à la salle d'urgence... Une heure de temps s'était écoulée et ma famille ainsi que celle de Salimata étaient déjà là attendant que le médecin sorte afin. Je tremblais et j'étais angoissé... La peur de perdre mon enfant me serrait le cœur. Dès que le médecin sort, je m'empresse d'aller à sa rencontre.

Docteur: Vous êtes la famille de la patiente?

Moi: Oui je suis son mari. Ais-je dit angoissé.

Docteur: Toutes mes sincères excuses mais votre femme vient de perdre le bébé suite à une forte consommation d'alcool. A-t-il dit.

''Votre femme vient de perdre le bébé'' résonnait en boucle dans ma tête mes mamans sont venues me réconforter mais je n'y prêtais pas attention car mes pensées étaient dirigées ailleurs... Salimata vient de me ôter le bonheur d'être père, ce sentiment d'être père je ne l'aurais jamais. Pourquoi! Pourquoi! Suis-je à se point maudit! Elle a réussi son coup et je parie qu'elle jubile en ce moment! L'amour profond que j'avais pour elle vient de s'évaporer pour laisser place à une haine profonde que j'ai envers elle.

Salimata je te hais!!!

Moi: Docteur puis-je la voir?

Docteur: Oui allez-y et soyez fort.

J'entre dans la chambre et je la vois coucher sur le lit en regardant le plafond, elle n'avait pas pleurer ni eût les yeux rouges...

Moi: Heureuse! Ais-je lâché avec beaucoup de rage.

Elle me fait face puis reste muette.

Moi: Je te parle sale merde! Es-tu heureuse d'avoir enfin accompli ton objectif?!

Salimata: Tu comprendras que ce que j'ai fait c'est pour nous, pour notre bien. A-t-elle dit.

Je l'attrape fermement le cou puis lui crache toute ma haine à la figure.

Moi: Nous! De quel nous parles-tu! Va au diable Salimata! Sache une chose jamais je ne te pardonnerai pour ce que tu m'as fait, tu as été égoïste et cruelle envers moi! Tu ne m'as jamais aimé j'avais compris ça, je suis en colère contre moi même car je me suis uni avec satan en personne et je regrette énormément. Ais-je dit en lâchant son cou.

Moi: Te touchais me dégoûte au plus au point!

Elle tousse avant de dire.

Salimata: On n'en aura d'autres enfants... J'ai pris la bonne décision.

Moi: Ferme ta sale gueule de merde! Mane Mohamed Bachir Aïdara Fassé nala! Fassé nala! Fassé nala Salimata Diop!

Je me retourne et vois ma famille en ayant la bouche ouverte, donc ils ont entendu, temps mieux alors j'aurais des témoins pour confirmer mon divorce avec cette sale garce.

Quelques jours plutard, j'avais divorcé de Salimata et j'ai fait en sorte avec l'aide de mon père Alioune Sall qu'elle n'aura rien venant de moi pas même un centime. J'ai malheureusement sombré dans l'alcool et la cigarette jusqu'à ce que je fasse une chute et ma famille était obligée de m'amener dans un centre de détoxication... Plutard lorsque je suis sortie j'ai complètement changé, je suis devenu la mauvaise version de moi même... Un homme sans scrupule, arrogant, psychopathe, sournois, joueur, malpoli... J'humiliais les femmes et les traitaient comme bon me semble. J'étais riche et je travaillais avec mon père dans son entreprise ainsi qu'avec mes frères également.

''FIN FLASH BACK''

Je me relève du lit puis allume une cigarette j'allais la fumée mais je m'arrête immédiatement, je venais de repensais au parole de ma petite sœur Maïmouna. J'éteins la cigarette puis décide de rentrer chez moi, il faisait 3h du matin. Arrivée à la maison, je me lave puis je pars à la cuisine pour me faire du café, je monte dans ma chambre puis décide de prendre mon ordinateur pour travailler un peu car je n'ai pas sommeil...

''Rachidatou''

Je me réveille puis pars à la salle de bain pour faire ma routine, après avoir fini je m'habille d'un jogging et d'un haut simple, j'attache mes cheveux puis descends prendre le petit déjeuner. Dans la salle à manger, je retrouve mère et fille en train de manger tranquillement, je les salue chaleureusement puis me joins à eux, on n'a discuté peu puis Tata Fatima a décidé de sortir pour rendre visite à Tata Ramatoulaye...

Moi: Euhh Tata, mon ami Bassirou vient aujourd'hui et j'aimerais cuisiner un bon plat est-ce possible?

Tata Fatima: Pourquoi demander sachant qu'ici c'est chez toi, évidemment que tu peux cuisiner.

Maïmouna: Rachidatou day dougou wagn! Non ndéké diomi amoul heure... Nala goungué marché gnou togu louni moutt. S'exclama-t-elle.

Tata Fatima: Maïmouna tu ne sais pas cuisiner et tu oses dire que tu vas cuisiner avec Rachidatou dit plutôt que tu vas faire tout cramé, observe Rachidatou et apprends c'est mieux. A-t-elle dit.

Je rigole et Maïmouna me lance un tshipppp avant de dire à sa mère qu'elle savait cuisiner.

Tata Fatima: Mohh mayma... Bo amé dieukeur xawma lokoy togual thiey li. A-t-elle dit en se moquant de Maïmouna.

Maïmouna: Yaay...

Oulahhhh cette phrase a touché Maïmouna ça se voyait qu'elle était touchée sachant que Babacar est son amoureux.

Tata Fatima: Ah waxouma deug gnata yoon lalay wakh gnoweul ma diangual la niniouy togué wayé do nangou dima nane ay tay soubeu.

Mdrr! J'éclate de rire...

Maïmouna se défendait et au finish ça c'est terminé en défi, Maïmouna voulait absolument participer à la préparation. Apparemment Bassirou sera bien accueilli hein...

Tata Fatima était parti et nous également on n'est parti au marché afin d'acheter le nécessaire pour la préparation du ''soupou kandia'' apparemment, Bassirou aime beaucoup ce plat. On n'est rentré du marché et je suis partie enfiler une pagne et un haut plus un foulard à la tête, j'étais comme une folle mon habillement n'avait ni tête ni queue mais je m'en fou... Mdr.

Maïmouna m'aidait avec la cuisine ainsi que Adama, on était trois à cuisiner ce bon ''soupou kandia'' espérons qu'il soit au goût de Bassirou.

On venait de terminer le repas puis je m'habille d'une robe bleu ciel ample, je descends et trouve Maïmouna au salon scotché sur son téléphone.

Moi: Boy!

Elle sursaute de peur...

Maïmouna: Iow li mba sa diam yaram la! Guirr yallah yeureum ma gua bayi dima titeul... Ishhhh!

Moi: Mdr! Iow dh yagui melni kougnou diap en flagrant délit dalal, xamna ni sa far bi guéy waxal beug homme ba dead. Ais-je éclaté de rire.

Maïmouna: Ma nop Babacar ma tay... Bouma beugoul homme loumay beug tmt mayma sama diam té gua dém lidieunti sa soit disant xarit bi foum tolou... Sama yaay gua meuna leuré wayé dou mane.

Cette fille restera toujours folle dans sa tête elle s'est imaginé des dingueries comme moi et Bassirou il y'a quelques choses entre nous.

Moi: Fils lo diapp nonoula... Magui dém xarr ko si bountou bi comme ça bouy gnow mou guiss ma. Ais-je dit en tapant un peu sa tête.

Maïmouna: Enhhh na fayou defko sa bopp espèce de sauvage.

Moi: T'as de la chance je voulais éclater ta tête mais malheureusement. Ais-je sourit.

Je la laisse dans son délire puis part vers la porte d'entrée et au même moment mon téléphone sonne et c'était Bassirou, je lui indique la maison puis lorsque je vois une voiture venir se garer devant la maison je le vois descendre avec un sourire. Bassirou vient vers moi puis me tend un bouquet de fleur magnifique... Oulahhhh je ne m'y attendais pas et devinez quoi la sorcière qui est à l'intérieur dès qu'elle verra ce bouquet elle va s'exciter pour rien et me bombardait de question. Je remercie Bassirou et on se fait la bise avant d'entrer dans la maison.

........................................................................

Que pensez-vous de ce chapitre?

Que pensez-vous de Salimata Diop?

Comment trouvez-vous l'histoire tragique de Mohamed Bachir Aïdara?

À votre avis comment cette journée entre Bassirou et Rachidatou va être? Mouvementé ou Calme?

Que pensez-vous du changement de Mohamed Bachir Aïdara après ce qu'il a vécu dans le passé?

Compréhension pour les fautes.
Max d'abonnés, de votes et de vues.
Merci!

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