Moi c'est le culot qui m'anime. J'crois que mon corps décide d'agir sans consulter mon cerveau dans fois.
J'ai buggué. Elle a buggué. Y'a eu un gros blanc. Mais comme j'avais déjà dépassé la limite, foutu pour foutu, vas-y Youssef.
Moi: Attends avant de me recaler stp. J'ai dit ça sans réfléchir parce que c'est vrai mais j'attends rien de toi wAllah que c'est vrai.
Leyla: Je...
Au même moment l'autre hmar il revient dans la chambre comme un con.
Yahya: Bon bah j'suis puni.
J'avais envie de le tej mais il allait cramer y'avait heja de louche et plus me lâcher si je le jartais pas de manière intelligente. Leyla parlait pas, elle était dans ses pensées. Au final Yahya m'a peut-être épargné un malaise mais j'voulais qd même savoir c'qu'elle allait me répondre.
Moi: Pourquoi t'es puni encore ?
Yahya: Bah la madre elle a pas apprécié que je continue à avoir une copine après qu'elle m'ait déjà dit d'arrêter mes bêtises. En plus elle a dit je faisais beaucoup trop de fautes d'orthographe donc ça veut dire que "je suis dissipé".
Moi: Cheh. Ça t'apprendra à pas écouter qd on te parle. T'es privé de console ?
Yahya: Même pas. Je dois recopier 50 fois ma lettre corrigée et sans fautes sinon je dois tout recommencer. Anne elle est trop sadique qd elle s'y met. J'préfère me faire hagar par l'autre aigris qui a 50 ans là
Moi: Eh parle mieux des parents. Va demander à Sousou qu'elle te corrige ta lettre comme ça tu commences à recopier maintenant vu comment t'as débité, tu vas y passer ta vie.
Yahya: Ouais t'as vu, j'suis foutu, j'vais avoir 70 ans qd j'aurais enfin fini là. Je vais passer au plan de secours.
Le mec il a commencé à dégainer son sac à dos et à y fouttre ses T-shirt de foot, la switch, son qamis et un tapis de prière et sans oublié la photo de nous deux qui était posée sur son bureau. En plus ce gros comédien c'est pas il s'est mis à contempler la photo et à sourire avant de la fouttre dans son sac de manière dra-ma-tique. J'étais tellement outré par son cirque que j'avais oublié l'embarras dans lequel je m'étais foutu.
Moi: Tu fais quoi là sale hmar ?
Yahya: Je fugue.
Moi: Saha
Yahya: Ce fût un plaisir de t'avoir eu pour frère. Leyla, prends soin de toi *il lui fait un bisous sur la main* je t'inviterai à mon mariage prochainement.
Moi: T'as fini ton cinéma là ?
Yahya: Tu vas me manquer Abi *il me fait un câlin* bon je pars avant que je change d'avis. J'vais aller vivre mon histoire avec ma femme dans le hlel. Adieu.
Moi: Ouais c'est ça ouais, rentre pas trop tard ce soir, tu vas te faire hagar par le darron.
Yahya: Tqt. *il part*
Qu'il est con celui-là.
Y'a eu un gros blanc. Leyla était toujours entrain de fixer le vide. J'étais pas bien, la recale que je voyais arriver me foutait déjà le mort, mais en même toi je sais pas ce qui m'a pris ni à quoi je m'attendais.
Leyla: Tu penses m'aimer plus qu'amicalement ? Moi ?
Moi:... Bah je sais pas j'ai jamais aimé d'autre fille avant toi, c'est la première fois que ça me fait ça donc j'pense que ouais... fallait s'y attendre.
Leyla: C'est-à-dire ?
Moi: Ça existe pas l'amitié fille/garçon.
Leyla: J'y ai jamais cru de toute façon... mais je m'attendais pas à ça de ta part.
Moi: T'es déçue ? J't'ai dit t'es pas obligée de retenir cette information, ça changera rien à mon comportement.
Leyla: Non je suis juste surprise. Écoute... pour ma part je ne peux rien te promettre, je...
Moi: Nan mais j't'ai dit que j'attendais rien de ta part en retour. Donc c'est pas grave si c'est pas réciproque.
Leyla: C'est pas ça. C'est juste que c'est compliqué pour moi et t'as plus à y perdre qu'à y gagner avec moi
Moi: Moi faut pas me dire ça, ça m'attire encore plus.
Leyla: Arrête de faire le mec tu sais même pas de quoi je parle.
Moi: Ouais je sais pas mais je devine. C'est par rapport à ton père et tout ? T'inquiète, j'ai pas peur de lui. Je sais qu'un jour faudra bien aller lui parler.
Leyla: Ah ouais carrément tu songes à aller lui parler pour moi
Moi: Tu crois j'suis une zoulette ou quoi ? Ici on fait les choses bien ou on les fait pas.
Leyla: Non mais reste tranquil là tu sais même pas si t'es amoureux
Moi: Ça c'est parce que je sais pas faire la différence entre avoir des sentiments et être amoureux; mais dans tous les cas je sais que j'aimerai continuer à trainer avec toi, même si ça implique qu'on doive se marier un jour.
Leyla: Mdr ton côté rêveur ça te rend mignon. Tu veux savoir ce que j'en pense ?
Moi: Ouais ?
Leyla: Je fais pas confiance aux garçons. Je les déteste et il est hors de question que j'ai à en supporter un toute ma vie.
Choc émotionnel. Chute libre.
Moi:...
Leyla: Cependant.
Parachute enclenché.
Moi: ¿Sin embargo? (Cependant)
Fallait que je fasse le con parce que j'étais tout pâle là, j'devais sauver ma dignité.
Leyla: Cependant, le contexte de notre rencontre fait que je suis plus susceptible à te laisser ta chance. Et puis je ne te déteste pas toi.
Moi: Tu me détestes pas ? Tu m'aimes plus que bien ?
Leyla: Je te déteste pas, cherche pas à en avoir plus.
Moi: Alors ça veut dire que toi aussi t'apprécie ma compagnie ?
Leyla: Je m'en suis jamais plainte.
Elle ne rétorquait seulement que par des litotes. Je percevais à travers cela sa crainte à l'idée d'exposer ce qu'elle ressent. C'était pas la première fois que j'étais fasse à quelqu'un comme ça. En réalité je sais très bien comment ça fonctionne.
C'est toujours les personnes qui ont subit les pires crasses qui agissent comme ça parce qu'elles ont peur qu'on la leur remette à l'envers. Et ça j'le comprends tout à fait.
Ça m'a rappelé une discussion que j'avais eu avec ma Yemma-ino. C'est elle qui m'a expliqué ce mécanisme de survie. Elle disait qu'il fallait jamais laisser personne savoir ce qu'il y avait vraiment dans ton coeur pour pas que cette personne puisse s'en servir et te détruire. Ça doit être un truc commun aux Leyla.
De là un gros blanc s'est installé. Moment de gêne. Nos regards se sont croisés et j'ai cru que ce silence allait durer des siècles.
Au même moment j'ai pensé à ce que ma mère nous avait raconté. La fois où elle avait déclaré sa flamme à mon père et où il lui a répondu "Seni Seviyorum" puis ils ont eu leur premier bisous. Mon coeur il battait à mille rien que d'y penser.
Sauf que biensur, j'ai pas le courage de ma mère et encore moins l'assurance de mon père. En plus ma déclaration à moi elle était guez et ça fait que quelques mois qu'on se connait.
Moi: J'te propose qu'on continue nos vies comme avant sauf que maintenant tu peux te reposer sur moi. J'espère qu'un jour tu pourras te sentir en sécurité et te confier à moi librement. D'ici là, si tout ce passe bien, je prendrai mes responsabilités en main. T'as ma parole.
Leyla:....
Elle avair l'air sceptique. J'aurais payé mon bras gauche pour savoir ce qu'elle pensait dans sa tête, j'arrive pas à la cerner ça me rend dingue. Je sais pas si j'ai dit quelque chose qui fallait pas
Leyla: Du coup on devient de vrais collègues ?
Moi: Mdr j'suis marseillais de base donc collègue ça veut dire amis
Leyla: Collègues à la Zak&Ney comme dirait Sousou
Moi: Ok. *je lui tends la main pour sceller notre pacte* à partir de maintenant on devient de vrais collègues.
Elle m'a regardé droit dans les yeux et a hésité quelques secondes avant de prendre ma main.
On avait donc officialisé notre relation. Biensur, ça allait pas changer grand chose, la fornication et compagnie c'était même pas la peine d'y penser. C'était juste une sorte de validation qui établissait ce qu'on représentait l'un pour l'autre.
Je savais pas vraiment ce que je représentais pour elle, mais en tout cas moi je savais que si un jour je devais me caser avec quelqu'un, c'était elle ou personne. Aucune fille n'avait jamais retenu mon attention avant elle et c'était pas pour rien.
[.....]
Leyna: Youyou Abi !! Faut que j'te fasse une update.
Moi: Vas-y dis moi tout ma copine.
Leyna: Viens dans ma chambre, pas devant ces crevards.
Souheyla: J'vais te crever les yeux tu vas voir qui est-ce que tu traites
Yahya: J'aurais dit la même chose si j'étais pas soumis au respect des aînés. Dis lui qu'elle pue et qu'elle est moche.
Souheyla: Tu pues et t'es moche.
Leyna: Comme ma grande sœur et mon ptit frère.
Yahya: T'es même pas drôle ma puce.
Leyna: Tu m'appelles encore une fois ma puce et j'te balaye.
Yahya: Bah viens approche, je vais te faire quelque chose de méchant tu vas encore aller pleurer à Baba.
Souheyla: Pouccave va.
Yahya: J'aurais dit la même chose si j'étais pas soumis au respect des aînés et en plus j'suis déjà puni.
Moi: Ça y est fermez-la un peu les deux haters de ma princesse.
Souheyla: Miskina on la calcule même pas nous on a pas son time.
Yahya: Dis bien Abla.
Moi: Leyna aussi c'est ta abla tu dois également la respecter Yahya.
Leyna: Dis bien Abi.
Baba: *entre dans le salon* Le sultan est là. Arrêtez tout et accueillez-le comme il se doit.
Yahya: Ok mais il est où du coup ?
Baba: Toi on t'a trouvé dans une poubelle je sais même pas de quel droit tu te permets de tuer mes délires. Mes princesses, tout se passe bien pour vous ?
Souheyla: Hamdoulilah Baba, et toi ?
Baba: Hamdoulilah tout va bien si tout va bien pour vous.
Leyna: Tout sauf qu'ils arrêtent pas de m'embêter.
Baba: Qui a embêté ma fille ? *Yahya* viens te battre si t'es un homme.
Yahya: C'est moi le roi ici, tu verras.
Il s'est fait balayer en deux deux, il a dit "pardon maître" au bout de 3minutes de torture du darron, il est devenu s'asseoir et a continué sa punition dans le plus grand des calmes.
Baba: Quelqu'un d'autre souhaiterait usurper mon trône ?
Moi: Non merci.
Baba: C'est bien Zizou, t'es réaliste. D'autres réclamations ?
Leyna: Sousou Abla aussi elle est méchante avec moi
Baba: Sousou arrête d'être méchante avec ta petite sœur.
Souheyla: C'est elle qui parle trop mal.
Baba: Leyna parle bien à tes aînés. Le respect c'est dans les deux sens.
Yahya: Et pourquoi tu te bas pas avec elles monsieur je suis le plus fort ?
Baba: Parce que y'a que les zoulettes pour se battre avec une fille
Yahya: Phrase de gros faible.
Baba: Tu veux que j'te remette à terre toi ?
Yahya: J'suis sûr que Anne elle te met la misère, tu veux juste pas te battre avec elle parce que t'as peur.
Baba: Ouais elle me bat, j'suis à genoux devant elle tellement j'ai peur. Maintenant fais ta punition en silence si tu veux pas que j'te rajoute le double.
Yahya: Tsss un jour je vais être tellement fort que je vais pouvoir te hagar à mon tour
Baba: Dans tes rêves incha'Allah. Ah mais t'as fait une faute là ? NEYLA ? VIENS STP IL A MAL RECOPIÉ. Allez hop tu recommences tout. Maintenant dis pardon maître sinon j'te lâche plus.
Yahya: Pardon maître.
Baba: Merci bien. Zizou, si t'as un fils aussi insolent tu sauras quoi faire. Sur ce, j'vais voir ma femme moi, restez sages les jeunes.
Yahya: Je finis cette punition et après je fugue. Et je vais balancer à la police qu'il sèche le travail en faisant semblant d'être malade des fois.
Souheyla: Mdr t'as d'la chance Baba il est gentil toi
Yahya: Tss même la sorcière elle est plus gentille que ce monstre.
Leyna: Ça sera répété et amplifié.
Moi: Vous avez jamais vu Baba énervé vous ça se voit.
Yahya: Tu fais trop l'ancien Abi.
Leyna: Bon viens abi on part là, c'est plus important ce que j'ai à te raconter.
[.....]
Leyna: Tu penses je continue à être copine avec Mélissa ou c'est vraiment une hypocrite ?
Moi: J'pense que c'est une sacrée hypocrite qd même. Elle cache bien son jeu.
Leyna: Mais imagine c'est faux ce que les gens disent ?
Moi: Ouais t'as raison d'avoir le bon soupçon mais après tous c'qu'elle t'a fait, le témoignage des gens c'est qu'un plus. Tu sais hbiba, mieux vaut prévenir que guérir. L'amitié toxique ça peut te mener à ta perte...
Leyna:... Oui je sais c'est ce que disait souvent Yemma-ino Allah y rahma. Compris, je vais nexter Mélissa même si je dois rester seule à l'école.
Moi: C'est bien ma beauté, tu verras, être seul c'est pas plus mal.
Leyna: Abi, est-ce que tu te souviens très bien de Yemma-ino ? Des fois j'essaie de me souvenir d'elle mais j'y arrive pas, je la vois qu'à travers les photos.
Moi: C'est normal Leyna t'avais que 2 ans qd elle est partie. Moi j'étais déjà grand, j'avais ton âge je crois. Je la vois dans ma tête comme si elle était encore parmis nous.
Leyna: T'as de la chance de l'avoir connue... elle te manque ?
Moi: Hm... je crois que j'arriverai jamais à combler le vide qu'elle a laissé dans mon cœur.
Leyna: J'imagine, Henna Soumi dis toujours que tu étais nour 3ein de Yemma-ino comme elle le dit si bien.
Moi: J'suis son premier petit-enfant c'est pour ça. J'suis sûr qu'elle aurait été tellement fière de toi, t'es celle qui lui ressemble le plus tu sais.
Leyna: J'ai ses yeux, vraiment ?
Moi: Vraiment. C'est pour ça que tu seras toujours la plus belle à mes yeux.
Leyna: Tu dis ça à tout le monde.
Moi: Nan je dis ça qu'aux femmes que j'aime de tout mon cœur. Et toi t'es celle qui me connait le mieux.
Leyna: Tu me dis tout pas vrai ?
Moi: Ouais. D'ailleurs, j'vais te dire un secret, comme d'hab ça reste entre toi et moi.
Leyna: Je crois que je sais... t'es amoureux de Leyla pas vrai ?
Moi: J'te l'avais déjà dit ?
Leyna: Non mais je te connais trop bien mdr.
Moi: Bon bah y'a ça mais y'a autre chose. Tout à l'heure je lui ai avoué et enfaite elle m'aime bien aussi.
Leyna: JURE ??? TROP BIEN !!!
Moi: Chuuut, doucement sinon ça va venir écouter aux portes.
Leyna: Oui pardon. Mais comment ça elle t'aime bien ?
Moi: Bah elle est un peu difficile à cerner donc j'peux pas te garantir qu'elle soit amoureuse de moi mais en tout cas elle m'aime bien.
Leyna: Vous êtes en couple du coup ?
Moi: Nan pas vraiment mais disons qu'on apprend à se connaître en s'aimant plus que bien.
Leyna: Mouais. Si vous étiez pas des gens bizarres vous seriez un couple quoi
Moi: Ouais ça doit être ça sans doute. Mais elle est pas bizarre, elle est juste éprouvée par la vie.
Leyna: Oui oui tqt je la critique pas.
Moi: Tu l'aimes pas ?
Leyna: Si je l'aime bien, c'est juste que c'est la copine à Sousou la sorcière donc je la connais pas trop.
Moi: Bah vous allez devenir copines alors.
Leyna: Abi ? Est-ce que t'as commencé à aimer Leyla juste parce qu'elle a son prénom ?
Moi:... C'est pas vraiment ça. J'ai commencé à m'intéresser à elle pour ça... mais le reste... argh je sais plus. En tout cas elle lui ressemble.
Leyna: Ah bon ?
Moi: Ouais. Elle est tout aussi méfiante que Yemma-ino. Elle m'a dit qu'elle faisait confiance à aucun garçon. Prends-en de la graine.
Leyna: Je fais confiance à aucun garçon, même pas à Yahya tqt.
Moi: J'espère. J't'ai raconté mon amourette alors je compte sur toi pour me dire si jamais un jour ça t'arrive.
Leyna: Promis mon Abi chéri.
Avoir une relation de confiance avec ma petite soeur c'est la chose la plus importante pour moi. Au moins j'suis sûr qu'elle hésitera jamais à me tenir au courant si jamais il lui arrive quelque chose etc. J'peux la conseiller et tout, et éviter qu'elle fasse n'importe quoi. Vu la génération dans laquelle elle grandit, c'est le mieux que je puisse faire en tant que grand frère. C'est pareil avec Yahya sauf que Yahya fais d'abord les conneries avant de m'en parler donc j'peux que essayer de le faire changer d'avis.
Enfin bref. Au moins je sais que tout c'que j'peux pas dire à Sousou, j'peux le dire à Leyna. J'évite de trop me confier au sujet de Yemma-ino à Sousou parce qu'à chaque fois j'ai l'impression de passer pour un fou. Elle a tout le temps pitié de moi pour aucune raison ça m'énerve. Mais c'est parce qu'elle aussi était là qd ça s'est passé.
[.....]
Mama: Youssef !? Youssef ?! Réveille toi s'il te plaît tu as encore fait un cauchemar.
Moi:.... Anne ? Baba ?
Baba: Fallait le dire dès l'hôpital que même après 18 piges il allait continuer à me réveiller la nuit celui-là
Mama: Zak ! Retourne dormir si c'est pour dire ça. Mon chéri ? *me caresse les cheveux* tu vas bien ? Tu veux un verre d'eau ?
Baba: Après tranquil hein il va pas mourir pour un cauchemar.
Mama: Tu es tout trempé de sueur, mon pauvre. C'était le même cauchemar que d'habitude ?
Moi:... Oui le même... mais ça va aller tqt. Pardon de vous avoir réveillé.
Baba: Tu feras mon tour de vaisselle demain pour te faire pardonner si t'y tiens.
Mama: Tu es exécrable. C'est pas comme ça qu'on réconforte un enfant qui vient de faire un cauchemar.
Baba: Déjà c'est plus un enfant. Et en plus faut pas raconter les cauchemars sinon ça se réalise donc laisse-le tranquil.
Moi:... Mama... Baba ? Yemma-ino... elle est morte comment déjà ?
J'étais dans le gaz mais assez conscient pour avoie remarqué leur expression faciale ce moment. Ils étaient perplexe et se regardaient d'un air désespéré tous les deux. C'est à ce moment là que j'ai commencé à me demander si ce fameux cauchemar en était bien un....