_Rachidatou_

By Oumousmile

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C'est l'histoire de Rachidatou Sow. Une histoire sénégalaise. Paralysie de son père. Décès de sa mère. Les Hu... More

Début
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Infos
Chapitre 21
Chapitre 22
10milles vues!!!🎊+ Infos de taille!
Chapitre 23

Chapitre 17

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By Oumousmile

Bonne lecture.
Big kiss.

''Myriam''

J'ai juste attendu que ma mère sorte de la maison pour que je me précipite dans ma chambre afin de me préparer. Je prends un bon bain puis je m'habille simplement mais sexy aussi car je dois mettre toutes les chances de mon côté pour qu'il me remarque. Je porte mes talons et mets du parfum puis je me regarde une dernière fois dans le miroir et c'était parfait. Je prends ma sacoche et let's go vers son lieu de travail.

Sur le trajet, je me suis demandée est-ce qu'une personne malade s'habille comme ça? Non je ne pense pas et je m'en fou car je ne suis pas malade je fais juste semblant de l'être pour me rapprocher plus de Moustapha.

Arrivée à la clinique, je l'informe que je suis arrivée et moi qui pensais qu'il allait m'indiquer le chemin pour venir dans son bureau mais à ma plus grande surprise, il est venu me chercher à l'extérieur.

Dès que je le vois, j'ai eu des palpitations au niveau du cœur, on aurait dit que j'étais une petite fille de 6ans à qui on amène dans une fête foraine. J'étais complètement inondé de joie en le voyant avec son blouson de docteur et son carrure imposant. Il vient vers moi puis me dit.

Moustapha: J'espère que je ne t'ai pas fait trop attendre, mille excuses j'avais une patiente.

Ohh qu'il est mignon! Je vous ai dit que je l'avais attendu environ 17 minutes? Non!? Donc faites comme si je n'avais rien dit merci. Je suis même capable de l'attendre toute ma vie s'il le faut car il mérite tout mon temps.

Moi: Je comprends, c'est pas grave c'est moi qui devrait m'excuser pour avoir pris ton temps sachant que tu es un homme occupé.

Moustapha: Certes je le suis, mais tu fais partie de la famille donc c'est normal. Suis-moi.

Je te suivrai au bout du monde! Il a dit que je fais partie de sa famille pour moi c'est un point positif au moins il va me privilégier comme il le fait avec les membres de sa famille.

Moi: D'accord, allons-y.

Arrivé dans son bureau, il me fait patienter un instant avant de m'autoriser a entrée. Calmez vous je vous vois venir vous allez me dire wei, pourquoi tu viens en dernière et tu ne fais même pas la queue comme les autres... Blablabla, sachez qu'il n'y avait pas de patients et je ne sais pas pourquoi donc ne venez pas ici me narrer votre parcours merci.

J'entre dans son bureau et c'était soft, il y avait une décoration moderne et classe. Sur la table, il y avait des dossiers, son matériel de travail... C'était bien équipé et bien rangé franchement, je sens qu'il est un maniaque.

Moi: Je voulais te demander quelque chose si ce n'est pas trop indiscret.

Moustapha: Évidemment, je t'écoute. Dit-il en s'asseyant sur sa chaise.

Moi: En entrant ici, je n'ai croisé aucun patient, est-ce qu'il y a un souci?

Moustapha: Bonne question. A-t-il sourit. Bon, je leur ai confié à l'un de mes collègues car je ne voulais pas de problème si je termine avec toi, je vais m'occuper d'eux.

Ohhhh! Vous voyez comment il est attentionné avec moi. Et bim dans vos faces pour ceux et celles qui croient que je commet la plus grosse erreur de ma vie à vouloir être avec un homme marié.

Moi: Je m'excuse d'avoir été la cause de ce léger problème.

Je dis léger problème comme si je connaissais quelque chose de tout ça.

Moustapha: Ne t'inquiètes pas, maintenant explique moi, un peu qu'est-ce qui te fait mal?

Moi: C'est de savoir que tu es si près de moi et que je ne peux pas te serrer fort dans mes bras. Mdr! J'ai dit ça dans ma tête calmez vos cœurs.

Moi: En fait, je me sens faible...

Bref, je vous passe les questions qu'il m'a posées pour savoir comment je vais et comment il m'a examiné... Après avoir fini tout ça, il sort un instant et j'étais seule donc j'ai vu un cadre de photo où il était avec toute sa famille et je le regardais en souriant, sur cette photo, il était si beau et je pouvais voir ses traits de visage. Je regardais les personnes qui étaient sur la photo et au moment de regarder cette personne qui était à côté de lui, la voix de Moustapha me fait décliner la tête vers lui.

Moustapha: À voir ta tête, je dirais que tu es tombée sous le charme de cette photo. A-t-il dit en venant s'asseoir sur sa chaise.

Moi: Mdr, disons que oui. Vous avez l'air d'être heureux j'aime beaucoup.

Moustapha: Oui, c'est beau. Bref, j'ai regardé tes analyses et apparemment tout va bien juste que tu manques de fer et de vitamines. Dit-il en me tendant les papiers de mon analyse.

Et bah dit donc, il est doué et j'étais contente de savoir qu'il maîtrise bien son travail. Il est impeccable!

Moi: J'ai cru le pire, parfois mon cœur bat tellement vite que j'ai peur de faire une crise cardiaque.

Mon cœur bat tellement vite quand je le vois, thiey Mbeugel 😫💕.

Moustapha: C'est normal, juste tu dois éviter certaines activités intenses car si ton cœur n'est pas adapté à ça, tu risques d'avoir des complications.

Je l'écoutais attentivement comme un élève modèle qui écoutait les explications de son professeur.

Moustapha: Bon, je vais te prescrire des médicaments et ça ira mieux. Dit-il en écrivant bizarrement sur le papier d'ordonnance.

Les docteurs et leurs écritures franchement, je ne pourrai jamais lire cela car c'est pas lisible.

Je venais de recevoir un appel de ma mère, pourquoi elle m'appelle à cette heure? Elle n'appelle jamais au bon moment, ish.

Moi: Al...

Ma mère: Xawma fo nék wayé nokoul gnibisi léki nk.

Sheut! Qu'est ce que j'ai fait encore? J'étais en panique car je connais ma mère si elle est comme ça c'est sûr qu'elle est hyper en colère et que c'est de ma faute.

Moi: Yaay, loukhew!?

Ma mère: Doul! Lo guaw xépp nako. A-t-elle dit avant de me raccrocher au nez.

Hay! Je suis morte, si elle ne m'enterre pas vivante ça sera un miracle.

Moustapha: Il y a un problème?

Moi: Euh... Je dois partir urgemment, et... Ais-je dit en bégayant.

Moustapha: Calme toi, à te voir ainsi vaut mieux que je te dépose.

Moi: NON,…

Oups! Il me regardait bizarrement mdr.

Moi: Désolée, ne te dérange pas tu as des obligations à faire. Je te remercie pour m'avoir examiné et je m'excuse d'avoir abusé de ton temps, bon j'y vais. Ais-je dit avant de partir.

Je courais presque vers la sortie et je ne sais même pas comment j'ai arrêté un taxi et que j'ai monté à l'intérieur.

Je demandais sans cesse au chauffeur de faire vite mais on dirait que la chance n'était pas de mon côté car il y avait un embouteillage et ça m'a énervée. À Dakar, le seul hic c'est les bouchons car si tu es pressé, il faut avoir la patience car sinon tu risques d'exploser.

Pourquoi ma mère est si en colère contre moi? Qu'est ce qui c'est passé à cette fichue tour? Qu'est ce que ses sournoises de femmes ont pu bien dire à ma mère pour qu'elle soit furieuse? Est-ce qu'elles m'ont vu avec un homme? Ohhh mon dieu!

Des tonnes de questions se bousculaient dans ma tête, j'étais pommé, pourtant quand elle sortait de la maison, elle était contente et joyeuse après que j'ai chanté ses louanges. Ses vipères ont encore frappé fort, comment elles ont pu!

Pour couronner le tout ce connard de Bassirou m'a bombardé d'appels et de messages. Est-ce que c'est le moment d'appeler l'enfant d'autrui comme ça? Je commence à avoir une tachycardie mais ce fou m'appelle comme si j'avais cambriolé une banque et qu'on devait partager le butin. Parlez à votre pote, merci.

Arrivée à la maison, j'ai ouvert le portail doucement et j'ai regardé de gauche à droite pour m'assurer qu'elle n'était pas dans les parages. Je marchais sur la pointe des pieds tout en faisant attention à mes devants et derrières car connaissant ma mère, elle est capable de faire pleuvoir des gifles phénoménale sur moi.

Lorsque j'ouvrais la porte de ma chambre j'ai retenu mon souffle, seule cette dame peut me faire autant peur. Elle m'a traumatisée pendant mon enfance et jusqu'à présent, elle continue à me traumatiser. Si je peux être sincère, je dirais que j'ai peur à tel point que si quelqu'un venait à me toucher, je risque de faire pipi sur moi.

Je venais de me faire propulser par ma mère et je tombe directement par terre. Elle avait son foulard au niveau de sa taille, elle m'a soulevé brusquement et son visage était en feu, on aurait dit qu'elle était possédée. Elle allait me gifler et j'avais déjà mis mes mains sur mon visage pour me protéger mais elle s'est subitement arrêtée.

Ma mère: POURQUOI TU ME POUSSE À BOUT!? A-t-elle crié.

Moi: Yaay calme toi, j'ai fais quoi? Ais-je dit calmement.

Ma mère: Merde! Je t'avais dit quoi!? Imbécile! Tu m'as fait honte devant toutes ses sales vipères! Tu m'as humilié devant eux tous! A-t-elle dit en faisant les cent pas.

Elle va me donner le tournis à force de faire les cent pas dans ma chambre, Comment ça humilié? Je lui ai fait honte, moi! Non.

Ma mère: Pourquoi tu fermes ta gueule? Quand on te demande de parler tu la ferme et si c'est le contraire tu l'ouvres comme une folle!

Moi: Comment puis-je te répondre si tu ne me laisses même pas parler.

Mdrr! Qu'est-ce que je dis? J'essaie de signer mon arrêt de mort là. Héee! Allah.

Ma mère: Tu oses parler! Alors que tu devrais la bouclée! Ne fais pas comme si tu ne savais rien car tu sais ce que tu as fait! A-t-elle dit en tenant fort ma mâchoire.

Mane dh xawma sama yaay loumou beug, bouma waxé mou sagua ma, souma nopi wé tmt mou sagua ma aussi. Parlez avec elle, ma peur se transforme en rigolade.

Franchement, elle va arraché ma mâchoire là. S'il wou plaît, ditent moi ce que j'ai fait aussi? Avant que des tornades de gifles ne s'abattent sur moi.

Ma mère: Je t'avais dit d'être prudente par ta faute cette Safiétou m'as humilié devant ses sorcières...

Moi: Je ne comprends pas de quoi tu me parles?

Ma mère: Tu ne veux juste pas comprendre, loutakh gua wowlé. Xawma noumou def ba xamni daguay diay sa bopp!

J'avais écarquillés mes yeux, choquée de ce que je venais d'entendre. Non c'est pas vrai elle n'a pas pu! Comment elle a su! Qui lui a dit ça!

Moi: Impossible!

Ma mère n'arrêtait pas de parler mais je ne l'entendais même pas car j'étais en train de penser à ce qu'elle venait de me dire, je regardais dans un coin de la chambre et j'étais immobile ne sachant pas quoi faire ni dire. Ma mère, venait de me secouer et subitement, je suis revenue à la réalité.

Ma mère: Tu vas me répondre! A cause de ta négligence cette Safiétou a tout su, tu es une traînée car à force de sortir et de te donner aux hommes tu es devenue lamentable et visible dakh kou dieul, fowé, sandi!...

Elle parlait encore et encore et ses mots étaient comme des flèches qui me perçaient le cœur. Ce qui m'étonne c'est de savoir que ce que Tata Safiétou a dit sur moi ne me fait même pas de la peine car je m'en fou et j'assume pleinement ce que je suis, au contraire ce qui me fait mal s'est de savoir que ma mère ne me défends pas, elle ne me protège pas, elle ne me conseille pas et ne me donne pas le bon exemple... J'ai mal à ce moment là, car ma mère privilégie les autres plus que sa propre fille.

Ma mère: Tu n'as été qu'un fardeau pour moi, à chaque fois tu fais des bêtises et ça tombe sur moi alors que je n'ai rien demandé pou...

Moi: Siii! Tu sais quoi! J'en peux plus! Tu l'as demandé car tu es ma mère et je suis ta fille, tu as oublié! Tu fais comme si tu n'avais rien su de tout ça et maintenant que tu l'entends de la bouche d'une autre ça te dérange, ça te choque! Franchement chapeau maman!

Ma mère: Myriam! Dagua dof wala loula dall! Damay toth sa lou bonne léki nk! Tu parles à ta mère!

Moi: Bou yabo! Je parle à toi et j'en suis bien consciente! C'est de ta faute car au lieu de me protéger, de me conseiller... Tu m'insulte de tout les noms et tu privilégie les autres plus que moi! Quelle genre de mère es-tu?

Ma mère: Myriam! Cria-t-elle en voulant me giflé.

Moi: Vas-y gifle moi c'est ce que tu sais faire de mieux! Seul la vérité blesse! Nala wakh dra, tu es ma mère celle qui devrait me conseiller et me ramener à la raison mais tu ne l'es pas car toi! Maman tu es comme mon gourous! Tu me fais peur tu me terrorise! J'ai peur de toi alors que je ne devrais même pas l'être. Je suis dans la paix que quand toi! tu es heureuse et si tu es en colère tout chamboule. Tu ne me demande jamais si je vais bien ou si je vais mal, et le pire tu ne m'as jamais posé la question à savoir pourquoi je suis devenu une pute!? Ça prouve juste que tu t'en fou de moi!

Ma mère: Myriam! A-t-elle crié en me giflant.

Cette gifle est phénoménale, j'ai cru voir flou un instant et mes oreilles bourdonnaient à cause de la gifle, elle y a mit toute sa force apparement.

Ma mère: Na ndieuk tay, na moudiou tay guay gnow fi di am loy wakh si nima mel iow amo lo wara wakh xawma kagn gua am fitt di taxaw fi tay di ma défié! Gua def sa louné wingu ba tok beug mako keup! Douma ko nangou! Arrête ton comportement pathétique car ça ne te va pas du tout imbécile! Pour finir, cette gifle c'est pour te ramener à la réalité.

Je me frotte la joue puis réponds.

Moi: Eh bah dit donc, tu n'acceptes pas que c'est de ta faute que ta fille soit devenue une pute! Tu m'insultes et me gifle et pour toi tu as bien fait, sache que je ne m'attendais pas à ce que tu fasses autre chose que de me giflé, j'ai l'habitude. Bon, je vais faire comme si rien ne s'est passé ici, je vais sortir prendre l'air et revenir car comme tu l'as si bien dit notre relation mère fille n'est que fausse car au lieu de me donner de l'amour et de la tendresse, tu opte pour les gifles et les insultes. Je rentre bientôt maman chérie. Ais-je dit avant de sortir.

Ma mère: Tu vas où!? Reviens ici tout de suite! Sale ingrate! Cria-t-elle.

Je ne l'écoutais même pas, je suis sortie de la maison et derrière moi ma mère me crié dessus.

J'étais à la plage et je regardais dans le vide, j'avais les yeux fixés sur l'horizon. Je n'ai versé aucune larmes car franchement ce n'est pas dans mes habitudes de pleurer, seul les faibles pleurent. J'ai l'habitude que ma mère soit si dure avec moi donc c'est pas nouveau pour moi. Ma mère me disait qu'il ne faut jamais pleurer quelqu'en soit la situation. Quand j'étais petite, elle m'a frappé parce que j'avais pleuré, elle disait que tant que je n'arrêtais pas de pleurer, elle va continuer à me frapper et c'est comme ça que j'ai eu l'habitude de n'avoir aucune émotion ni douleur qui me pousserait à éclater en sanglots. J'avais mal car j'ai une mère qui n'a pas confiance en moi, elle écoute les dires des autres et moi elle me considère comme sa marionnette, je dois faire tout ce qu'elle veut. Elle ne m'a jamais compris ni soutenue car jamais elle me demande comment je vais, si j'ai mal... au contraire c'est elle la source de mon malheur, je n'ai jamais connu le bonheur qu'une mère donne à son enfant. Je suis devenue celle que je suis à cause d'elle, je quémandais de l'amour et d'affection et avec les mauvaises fréquentations et le mauvais exemple de ma mère, je suis tombée dans les vices. Devenir une pute, fille rebelle c'était pas mon objectif mais les circonstances en ont voulu autrement, ma mère m'a éduqué ainsi à toujours obtenir ce que je veux quelqu'en soit le prix et c'est ce que j'ai fais.

Ma mère était occupée à pourrir la vie de Tata Malika et de Rachidatou et elle ne m'accorder même pas de temps, tout son temps était dédié à sa co-épouse et à sa fille, c'est pourquoi je haï Rachidatou car jusqu'à présent elle est le centre d'attention de ma mère.

Je me rappelle de ce jour où j'ai perdu ma virginité. J'étais chez mon copain et le pire c'est produit, il m'avait drogué ce jour-là et il avait abusé de moi. Il savait que je ne voulais en aucun cas me donner à un homme, je voulais me préserver mais ce bâtard m'a trompé, il m'a souillé et quand je me suis réveillée, j'avais pleurer tout les larmes de mon corps, je le maudissait et je me maudissais d'avoir était si naïve, d'avoir était si aveugle au point que je n'ai même pas vu ses manigances. Je me suis lavée et frottée plusieurs fois après cela j'ai demandé au gardien où se trouvait l'homme qui habite ici, il m'a répondu que cet appartement était loué et le pire je n'ai jamais retrouvé ce batard on aurait dit qu'il s'est évaporé dans la nature. La réalité m'a frappé comme un coup de fouet quand j'ai compris ce que se bâtard m'avait fait, il m'a violé et il est parti après avoir fini son acte dégueulasse. Je ne pouvais pas rentrer chez moi donc je suis directement partie chez Hawa, elle a été là et avait même pleurer après que je lui ai tout raconter, elle a insulté se bâtard de tout les noms d'oiseaux. Elle m'avait proposé d'aller acheter les pilules du lendemain mais comme j'avais mal au bas ventre, elle est allée m'en acheter et je les ai pris. Je suis restée chez elle cette nuit après qu'elle est parlée à ma mère et cette nuit, j'ai pas dormi car dès que je fermais mes yeux, tout les choses horribles revenaient et surtout cette image où j'ai vu la tâche rouge qui prouvait mon innocence sur ce draps. C'était un véritable cauchemar.

Tout cela c'est produit et ma mère n'était pas au courant, je suis même tombée en dépression, je ne mangeais pas et ne buvais pas et ça aussi ma mère ne le savais pas. Ma mère ne savait pas que sa fille a été violée et a subit un traumatisme car elle était occupée à pourir la vie des autres. Je suis devenue méchante, rebelle, dure, orgueilleuse, arrogante, vulgaire... a cause de ce que j'ai vécu et j'ai le droit de l'être car un homme m'a pourie la vie mais je dis que c'est en partie la faute de ma mère car si elle était présente peut être que beaucoup de choses ne seraient pas arrivé. J'ai fait du mal aux hommes et j'ai pouri la vie de certains tout cela pour me venger des hommes car ils le méritent et je continuerai à le faire à chaque fois si c'est nécessaire. Je ne pardonne pas et je n'ai pas de pitié pour ceux qui font du mal aux femmes, je les massacres uns à uns, quelqu'en soit le prix.

Pourquoi ma mère me traites ainsi? Parfois, je me demande même est-ce que c'est ma vrai mère mais une seconde plutard j'efface cette idée de ma tête. Comme on dit, Seytané waxoul deug wayé yak na xél.

Les autres ont toujours vu la soi-disant complicité que j'ai avec ma mère mais tout ça est faux car ce n'est qu'une façade que ma mère a créé pour faire croire à tout le monde qu'on a une relation mère-fille exemplaire alors que ce n'est pas vrai.

J'ai vécu des choses dure mais j'essaie d'être la fille parfaite que ma mère veut et c'est pourquoi je la suit à la trace pour être à la hauteur. Quand je penses à mon passé, franchement je me sens vide, je ne pleure même pas car je n'ai aucune émotion. Ce que je ressens c'est de la colère et de la haine pour ce bâtard et où qu'il se trouve un jour on se reverra et ce jour il regrettera d'être né car je vais lui faire pire que ce qu'il m'a fait, c'est une promesse.

Bon assez parler de mon passé, le reste ne vous intéresse pas. Que personne ne soit triste pour moi.

Je me lève puis regarde une dernière fois l'horizon avant de partir avec un léger sourire au visage. Je suis comme ça, je refuse que les gens voient mon mal-être et ça continuera.

Je décide de marcher car la maison n'est pas loin de la plage. Mon téléphone sonnait donc je l'ai sorti de ma poche et j'ai décroché.

Moi: Iow lanla! Meunoma may sama diam! Ais-je dit en colère.

...: Oups, apparemment j'appelle au mauvais moment.

Moi: Wouyyy, Moustapha. Ais-je dit choquée.

Ohh mon dieu! C'est Moustapha j'y crois pas j'ai regardé mon téléphone pour être sûr que c'était lui et que je ne rêvais pas, c'était bien lui qui m'appelait. J'ai cru que c'était ce connard de Bassirou. Quel honte, maintenant qu'est-ce qu'il va penser de moi?

Moustapha: Oui c'est moi, tu es là...

Moi: Euh oui, désolée j'avais cru que c'était quelqu'un d'autre. J'ai pas regardé qui m'appelait.

Vous avez remarqué quelques choses, je dis désolée uniquement à Moustapha et à ma mère. C'est fou comment cet homme me rend dingue. Je devrais me contrôler avant d'être accro à lui. D'ailleurs, avec ce que mon ex copain m'a fait, j'ai haï les hommes mais avec Moustapha c'est différent.

Dama doy war, xalé difficile.

Moustapha: Je comprends ça arrive, par contre j'ai cru que tu allais me frapper tellement d'agressivité. A-t-il dit en rigolant.

Quel honte!

Moi: Djiguéne daguay féroce mba gua bako.

Moustapha: Wakh deug, une femme doit être féroce. Bon, j'appelais pour savoir comment tu allais. Tu es parti si vite et stressé j'espère que tout va bien.

Moi: Merci de demander, oui tout va bien j'avais une urgence à la maison c'est juste ça.

Moustapha: Je suis soulagé, d'ailleurs tu as oublié ton ordonnance.

Moi: Xana dédét key, tu vas me dire qu'elle genre de fille suis-je, bon tu peux m'envoyer ça si c'est possible.

Moustapha: Pour dire vrai, je me suis demandé cela. A-t-il sourit. D'accord, je le ferais prends soin de toi.

Moi: Merci à toi de même. Ais-je sourit.

Il raccroche le téléphone et j'étais heureuse, vous ne le savez pas mais c'est le début d'une nouvelle histoire. Je suis née pour woudié xana do xool 😎.

Je vous annonce qu'avant de rentrer, je dois régler certaines choses avec cette hypocrite de Safiétou. Elle va rien comprendre quand je vais débarquer chez elle.

Arrivée chez elle, je l'ai trouvée dans sa cour. Elle était couchée sur une natte et elle parlait à ses enfants.

Elle ose se reposer!

Moi: Iow ya tal nopalou! Ais-je crié.

Safiétou: Bo gnowoul wone rk ma rouss, sa yaay defna nak mba rayoula rk. Souria-t-elle.

Moi: Sant yallah, je vais parfaitement bien. C'est toi qui devrait avoir peur de ce que je pourrais te faire...

Elle se lève furieuse et commence à me narrer sa misérable vie.

Safiétou: Peur!? Jamais. Une dévergondée comme toi, tu oses venir chez moi et hausser le ton! Tu te prends pour qui? Nokoul gnibi aythia na gaw! Gnak fayda!

Moi: Pitié épargne moi ta folie, Mane guay touteul! Di yakk sama der devant tout le monde! Tu n'es pas une personne iow gooré wo! Tu as oublié quand j'aidais ta fille chérie hein! Apparemment, tu as oublié cela.

Safiétou: Dimbeulima! Xalé bou réw gua! Je t'interdis de revenir ici, sale insolente! Cria-t-elle.

Moi: Merci, j'allais pas m'éterniser ici mais avant de partir sache une chose si tu me pousse à bout et essaies encore de dire du mal de moi je te le promets, je dis tout ce que je sais sur ta fille et de toi y compris l'enfant que tu n'as pas laisser naître! Ais-je dit en lui pointant du doigt.

Elle tombe immédiatement par terre et commence à pleurer, des larmes de crocodiles tshipp, elle n'a rien vu cette vieille menteuse.

Moi: Tu peux garder tes fausses larmes car si tu l'ouvre encore tu risques de pleurer tout les larmes de ton corps. Tu voulais m'humilier ma mère et moi devant tout le monde sache que tu as échoué car ma mère me fait confiance, je sais pas où est-ce que tu es parti inventé ses choses sur moi mais t'as intérêt à laver mon nom sinon je dis tout, teste moi et tu sauras que je m'en fou royalement de ta réputation...

Safiétou: Wouy sama ndey! Yakouna, ay li faneu lakoy waxé! Cria-t-elle.

Moi: Dawal babaguay am tank iow guissa guo dra!

Après ces mots, je la laisse faire son speech puis me retourne pour partir mais je m'arrête.

Moi: Ah j'oubliais, pour répondre à ta question je me prends pour celle qui va t'humilier devant tout le monde, tu ne voudras plus jamais sortir, soumala ko waxé rk gueum ma.

Je venais de sortir de cette maison satisfaite d'avoir bouclée son bec à double tour. Après ce que je viens de lui dire, je suis sur qu'elle ne songera jamais à dire du mal de Myriam. Elle va réfléchir à 1000fois avant de dire quoi que ce soit sur moi.

''Rachidatou''

Le lendemain, je me suis réveillée et j'ai fait ma routine du matin, j'ai pris mon petit déjeuner après cela je suis allée prévenir Tata Fatima que je dois sortir pour aller chez Tata Marème. Elle était au salon en compagnie de Maïmouna.

Moi: Tata Fatima, je dois aller chez Tata Marème pour la rendre visite.

Tata Fatima: Bien sûr, c'est une bonne idée. Tu peux y'aller qu'Allah te préserve.

Moi: Amine y'a Rabi.

Maïmouna se lève subitement de là où elle était assise.

Maïmouna: Yaay boy moi aussi j'irai avec elle.

Why!?

Tata Fatima: Tu devrais rester ici, peut être qu'elles auront besoin de rester seule pour parler.

Maïmouna me suppliait du regard qu'est ce qu'elle manigance, j'espère que ce n'est rien de grave.

Moi: Non Tata ne t'inquiète pas, elle peut venir ça ne gâchera rien. Ais-je dit en souriant.

Maïmouna était stressée on aurait dit qu'elle attendait avec impatience ce que sa mère allait répondre. Pourtant, elle ne m'a pas dit qu'elle voulait venir avec moi, ni que c'était important pour elle de venir avec moi. Je ne comprends pas.

Tata Fatima: D'accord si tu le dis, vous pouvez y'aller.

Quand elle a dit ça vous auriez dû voir la tête de Maïmouna elle était toute contente comme si elle avait eu le jackpot.

Hummmmmmm!

Je suis montée en haut pour me changer et direct Maïmouna est venu elle aussi.

Maïmouna: Tu sais pas à quel point tu me sauves la vie, Ouff.

Moi: C'était quoi ça? Pourquoi vouloir venir avec moi alors que tu ne voulais pas?

Maïmouna: Plutard je t'explique, préparons nous.

Moi: Je suis sûr que c'est une autre de tes manigances liguay deugeur fitt yeup féxel ba bouma si dougeul, merci bien.

Elle ricane malicieusement puis pars dans sa chambre. Pendant, ce temps j'avais déjà fini de me préparer j'opte pour un ensemble simple et classe. Je mettais du parfum puis mes boucles d'oreilles, Maïmouna rentre très bien habillé. Je ne savais pas qu'allait chez Tata Marème voulais dire bien s'habiller, c'était comme si elle allait à un rencard... Ren...card!? Ahh non pas ça.

Moi: Ne me dit pas que... j'espère que c'est pas à ce que je pense. Ais-je dit en soufflant.

Maïmouna: J'ai pas le choix, allons-y.

Je m'assois sur le lit pour respirer un bon coup. J'en avais besoin après avoir su réellement ce que Maïmouna manigance, vous imaginez un peu elle veut m'utiliser pour pouvoir sortir voir qui vous savez.

Moi: Qui on? Tu n'iras nulle part. Prend moi pour une conne aussi, ay Maïmouna qu'est-ce que ta mère va penser de moi? J'aide sa fille pour aller voir un homme. Shiiii! atanouma bobou wakh, diap si rk bouma topeu.

Maïmouna: Couvre moi pour cette fois, j'ai tout planifié ma mère ne saura rien diap si. J'ai envie de le voir, comprends moi.

Moi: Tu aurais pu le voir sans me mêler à tes idées sournoises, ya wakh deug ky tu avais tout planifié et tu ne m'as rien dit et maintenant tu t'attends à ce que je t'aide.

Maïmouna: Please mavie, j'avais pas le choix. Si je t'en avais parlé tu n'allais pas accepter c'est pourquoi j'ai voulu attendre le bon moment...

Moi: Et pour toi le bon moment c'était quand, parce-que là je te signale que je l'ai appris toute seule, c'est pas que je ne veux pas t'aider mais imagine que Tata Fatima soit au courant, elle va dire quoi? Wowna beut torop wayé lolou atanoumako.

Maïmouna: Ne te soucis pas de tout ça, promis tout se passera bien. Juste calme toi. Tu vois il m'appelle, S'il te plaît je ne veux pas lui faire attendre longtemps. A-t-elle dit en me faisant les yeux doux.

Moi: Yamay dougeul si toukhidoun bou nék, nala xamal dara titeu na nk.

Maïmouna: Tu devrais boire de l'eau, on aurait dit que tu as la constipation...

Je lui fais une petite tape puis elle me sourit.

Moi: Je suis pas ton égal, évite de te moquer de moi car là tu es dans l'impasse frère, si tu dis quelque chose qui ne me plaît pas, tu risques de ne rien comprendre quand je vais tout dire à Tata Fatima. Ais-je souri malicieusement.

Maïmouna: Xana sagno lolou... Boul topeu sa xool, balma maîtresse vénéré.

Mdr! Elle est folle... Elle est amoureuse nk, thiey le mot amour nous fait faire des choses.

Moi: Mdr, sois sage et peut être que je serais clémente avec toi, une chose tu devras supporter mes caprices sinon... Tu connais la suite.

Faut profiter car ça n'arrive pas à chaque fois donc, je vais profiter au maximum.

Maïmouna: Merci de me le rappeler à chaque minute de ma vie, je ne suis pas amnésique...

Moi: Hmmm!

Je la regardée en mode continue de te moquer et je dirais tout.

Maïmouna: Ne me regarde pas comme ça, tu peux me le rappeler à chaque seconde xamgua mane damay guawa faté. A-t-elle sourit.

Moi: C'est mieux comme ça, tu apprends vite. Ais-je éclaté de rire.

Nos folies me dépassent.

Maïmouna: On peut y'aller, maîtresse vénéré après vous. Souria-t-elle.

Elle se contenait de fou de pas me dire mes quatres vérités en face, je remercie Babacar car lui seul est capable de ça. Maïmouna être douce et calme même si elle force ça me va parfois ça fait du bien. Mdr!

On venait de descendre et Tata Fatima complimentait l'habillement de sa fille, Hay si elle savait que sa fille s'est bien sapé pour son amoureux, je crois qu'elle va l'assommer directe.

Dans la voiture, Maïmouna me narrer son stratégie qu'elle disait infaillible. Comme ci, il n'y aura pas d'imprévu, je l'écoutais et pour dire vrai j'ai rien compris.

Maïmouna: J'espère que tu as compris. A-t-elle dit satisfaite.

Moi: J'ai rien compris, meuno simple gua wakh sujet, verbe, complément.

Maïmouna: Billahi envie kongla la beug... AK lima fi wakh yeup, t'as fait exprès avoue.

Moi: Abon... Tu risques de retourner chez toi dh et bye bye ton rencard... Maintenant explique moi clairement.

Elle souffle d'agacement mdrr, je rigolais intérieurement.

Maïmouna: En résumé...

Moi: Mbété kou nk cours français ni. Ais-je éclaté de rire.

On a rigolé un instant puis elle a répondu.

Maïmouna: Bayil liguay def gua nk sérieuse té gua diokhma nope bou bkh bi, juste garde ton téléphone car je vais t'appeler pour savoir comment ça se passe là-bas et quand tu auras quitté chez Tata Marème, tu m'averti pour que je t'attend comme ça on rentre ensemble.

Moi: J'ai compris, li yomboul wayé gua beug dieul sa adina bi métilko ni. Tu descends où?

Maïmouna: Merci bou yabo, je descends dans pas longtemps.

C'était le moment pour elle de descendre et avant qu'elle ne descend elle n'arrêtait pas de me rappeler de garder mon téléphone...

Moi: Ay way wathial, borom taximan bi da yakamti.

Maïmouna: Mayma sama diam.

Prendre un taxi faisait partie du plan de Maïmouna comme ça le chauffeur ne saura rien car sinon, il risque d'en parler à Tata Fatima et tout va partir en cacahuète.

Arrivée chez tata Marème, elle est venue directement me faire un câlin avec un large sourire, j'étais contente de la voir. Je vous passe les salutations. Aujourd'hui, c'était elle qui cuisine apparemment, elle cuisine parce-que je venais en plus mon plat préféré du mbaxal avec piment, du limon et compagnie j'aime tout ce qui est épicé, lép lou saf rk beug na.

Je décide de l'aider, on papote et on se raconte des souvenirs et autres et c'était agréable franchement.

On venait de finir le repas puis on es passé à table et franchement c'était grave bon, les bons plats de Tata Marème m'avait vraiment manqué. C'est une vraie cordon bleu. Après qu'on est fini de manger, on a rangées et le reste Tata Marème a demandé à la bonne de continuer. On a bus du jus d'orange puis j'ai proposé de faire du thé comme ça, ça nous aidera à bien digérer notre repas. On était au salon et on discutait de tout et de rien.

Moi: Franchement, tata sa mbaxal bi amoul noum nékhéwoul, ça m'a vraiment manqué.

Tata Marème: Tu n'as pas changé toujours aussi gourmande, merci xamguani sa tante loumou togoul baxoul.

Moi: Mdr, c'est pas de ma faute c'est mon corps qui réclame ses bonnes choses, je te l'accorde togou rk guay def.

Tata Marème: Tu m'as aussi aidé n'oublie pas.

Moi: Oui, tu as raison. Gnosi diar.

Tata Marème: Voilà, comment va ton père et les autres?

Moi: Ils vont bien alhamdoulilah, et toi tes filles?

Tata Marème: Elles sont toujours au village, je sais pas quand est-ce qu'elles vont enfin se décidée à rentrer.

Moi: Je vois, tu t'ennuies toute seule ici même si la bonne est là. T'es filles te manquent.

Elle: Exactement, elles me manquent mais on se parle chaque jour et vu qu'elles sont des pipelettes, elles me racontent tout ce qui se passe là-bas. Souria-t-elle.

Moi: Mbadou, elles n'ont pas changé toujours elles parlent. Ça me rappelle de beaux souvenirs.

Et de mauvais aussi, mais je dis rien et faîtes pareil.

Elle: Yandé et Yacine béneneu affaires la. D'ailleurs, la décision que tu as pris est-ce que tu penses c'est la bonne?

Moi: Laquelle? Ais-je demandé confuse.

Elle: D'habiter chez Fatima, tu ne devrais pas rester au près de ton père.

Moi: Je sais Tata mais j'ai pas le courage de vivre sous le même toit que ses deux mauvaise femmes, douma la nétali lign ma done def dakh xamguako, lépp filala fék. Ais-je dit en soufflant.

Je sais qu'il y'aura des gens qui diront que j'ai mal fait de prendre cette décision mais c'est le mieux pour moi car si je reste avec elles, c'est sur je vais devenir folle et personne ne pourra s'occuper de mon père. Je m'occuperai de mon père même si je suis loin de lui. D'ailleurs, il a accepté ma décision car il s'est ce que sa femme et sa fille sont capables de me faire. J'ai la conscience tranquille car Tata Diarra Bousso et tonton Ousmane sont là, sinon j'allais trouver une autre solution pour pas que mon père vit avec eux. Même si je voulais prendre mon père et l'amener vivre ailleurs, je ne pourrai pas le faire sinon tout le monde risque de parler et mon père est un responsable et il a une femme donc c'est mal que moi sa fille le sépare de sa femme même si cette dernière est la diablesse en personne.

Tata Marème: Je sais, si tu penses c'est le mieux pour toi et pour ton père, je l'accepte et tu peux toujours compter sur moi tu le sais. A-t-elle dit en me caressant la mains.

Moi: Je le sais Tata, je te considère comme ma mère et ça ne changera jamais. Pour te rassurer, je me sens bien chez Tata Fatima, sa fille Maïmouna ainsi que ses fils que j'ai connus pour le moment m'acceptent car ils ont tous un bon cœur comme leur mère.

Elle: Ça me rassure et je peux dire que Fatima est une bonne personne, la façon dont elle nous a accueilli chez elle montre qu'elle est gentille.

Moi: Donc, ne t'inquiètes pas je vais très bien. D'ailleurs, je ne vais pas vivre là-bas longtemps, je vais chercher un boulot puis après un appartement où je pourrais vivre.

Elle: Ah, c'est une bonne idée si tu as besoin d'aide pour la recherche d'emploi, je pourrais t'aider. C'est une belle initiative continue comme ça. A-t-elle sourit.

J'ai des objectifs rassurez vous, je ne vivrai pas toute ma vie chez Tata Fatima donc il faut que je commence à prendre ma vie en main et chercher un endroit où vivre ainsi qu'un travail.

Moi: D'accord Tata, je le ferais promis.

On a continué à parler de la famille et on buvait le thé en même temps. C'était agréable franchement. Ça m'a manqué tout ses discussions.

...........................................................

Que pensez-vous de ce chapitre?

Que pensez-vous de la réaction de Astou Ly à sa fille Myriam?

Que pensez-vous du passé de Myriam?

A vôtre avis qu'est ce que la fille de Safiétou a pu bien faire?

Que pensez-vous de l'amitié entre Rachidatou et Maïmouna?

A votre avis est-ce que Myriam a des chances d'être avec Moustapha?

Compréhension pour les fautes.
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Merci.

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Merci à vous.

...

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