La Protégée du Vampire.

By AthenaAthena18

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Cette histoire se déroule à la fin du XX ème siècle, dans un monde où les vampires ont été chassés et vivent... More

1- es-tu capable d'aimer ?
2- tu as bien grandi, Heidna ...
3- qui êtes-vous ?
4-provocation...
5- le début d'un jeu ?
6- enfin une réponse?
7-"Monsieur Lancourt"
8- révélations.
9- pauvre petite fille riche
10- revirement de situation
11- ce soir je ne veux plus jouer.
12- pour le meilleur...
13- ... comme pour le pire.
14- jamais tu ne pourras me fuir
15- je lis en toi comme dans un livre ouvert.
16- reste avec moi
17- accordez moi un baiser
18- mes premières fois
19- une dernière danse.
20- adieu mon amour
21- toi et moi sommes pareil
22- Tout avait tant changé
23- Ce soir tu seras mienne.
24- captivité
25- Un ange
27- tu as pris possession de mon cœur
28- je te donnerais ma vie
29- Donne moi ton cœur et je le briserais
30- embrasse moi...
31- ne faire plus qu'un
32- atmosphère glaciale
33- amères retrouvailles
34- amères retrouvailles.
35- conflit d'intérêt
36- De l'amour à la haine
37- Verdict

26- Tu finiras par vouloir ce que je veux

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By AthenaAthena18

J'avais passé toute la nuit à réfléchir à tout ce qui avait pu m'arriver ces derniers temps, j'avais longuement réfléchi à comment j'avais pu en arriver là mais surtout à où pouvait bien se trouver Ascian. Je refusais catégoriquement de me laisser sombrer et de croire qu'il avait réellement pu me livrer à cet homme qui semblait s'apparenter à un ange seulement par son apparence.
Comment aurait-il pu délibérément m'abandonner et me laisser passer des jours dans un cachot avant de finir dans cette chambre à attendre le moment fatidique où j'allais irrémédiablement perdre foi en l'humanité et finir détruite.
Seulement je savais que je devais forcément avoir un moyen de m'en sortir, peut être était-ce simplement mon cerveau qui refusait d'admettre qu'il n'y avait pas de solution ou était-ce mon cœur qui croyait toujours en l'arrivée d'Ascian mais je savais que je ne pouvais pas finir ainsi, que j'allais forcément trouver un moyen de m'échapper.
En attendant j'allais tenter de gagner la confiance de mon tortionnaire en espérant obtenir plus de liberté en échange.

J'avais fini par me résigner et étais tombée dans les bras de Morphée, épuisée de réfléchir sans cesse à un moyen de survivre, j'aurais tellement voulu que la vie soit aussi douce que dans mes livres... Mais mon quotidien semble irrémédiablement lié à la souffrance.

Quelques heures plus tard je m'étais réveillée à cause du soleil qui tapait dans les grandes baies vitrées, il n'y avait même pas de rideaux dans cette pièce froide et vide.
Peut être que cette dernière était à l'image de l'âme de son propriétaire.

En parlant du loup, un bruit de pas se fît entendre dans le couloir, puis plusieurs clics résonnèrent avant que la porte ne s'ouvre sur mon tortionnaire.

-As-tu bien dormi ma douce ?
Murmura t'il avec un regard aussi profond que le vide présent dans son cœur. Il me fixait comme si je représentais tout ce qu'il avait toujours rêvé.
Était-ce moi qu'il désirait ou plutôt l'enfant que je pourrais lui offrir ?

- Assez mal, à vrai dire, un fou m'a enfermé ici pour que je lui donne des gosses, c'est étrange mais ça m'a empêché de dormir ...
Lui balançais-je avec sarcasme et avec une pointe de haine.
Puis je me redressais pour pouvoir sortir de ce lit qui me rendait beaucoup trop vulnérable.
Il fallait que je sois libre de mes mouvements pour pouvoir lui échapper si il tentait de m'approcher d'un peu trop près.

- Peut être qu'il est fou mais comment peut on lui reprocher de vouloir réaliser son rêve par tous les moyens. Ne t'ais-tu jamais dit que les vampires pouvaient vouloir se marier, aimer, avoir une vraie famille, vieillir avec sa moitié, et enfin mourir ? Ça fait des centaines d'années que je survis sans jamais n'avoir pû vivre. Tu es tout ce dont j'ai toujours rêvé, tu représentes enfin la clé de mon bonheur et je suis navré de t'avoir traité de la sorte jusqu'à présent, je n'ai jamais su comment me faire comprendre des femmes. Seulement toi, tu es bien trop précieuse à mes yeux pour que je gâche ma seule chance de pouvoir enfin avoir ma propre famille, je te laisserais le temps qu'il te faudra pour t'habituer à ta nouvelle vie et je prendrai tout le temps nécessaire pour te comprendre et pour que tu me comprennes.
À partir de maintenant tu seras la femme d'un des vampires les plus puissants, rien ni personne n'ira contre ma volonté, pour ton bien ou pour ton mal, c'est à toi de décider.

Pour prouver la véracité de ses propos, il sortit de la pièce sans refermer la porte derrière lui.
La porte était désormais grande ouverte et je pouvais sortir librement dans la propriété.
Pourtant je ne pu me résoudre à quitter ce bord de lit sur lequel j'étais assise.
Ses propos tournaient encore dans ma tête. Je n'y avais jamais songé, la solitude que devaient ressentir les vampires, voir tout le monde mourir autour d'eux, ne jamais pouvoir fonder une famille, ne jamais pouvoir rester bien longtemps au même endroit, devoir vivre cachés.

La vie vaut la peine d'être vécue quand elle t'offre tout ce qu'il y a de mieux. À quoi bon être immortel si tu n'aimes pas vivre seul comme mon bourreau...
Lui et Ascian sont bien différents à un tel point que je n'avais jamais pensé à la souffrance que pouvait engendrer l'isolement durant des siècles.
Ascian aimait tant valser avec la solitude que je n'avais jamais imaginé qu'il puisse en souffrir ou qu'il veuille une vie différente.
Peut être avait il baissé les bras et c'était contenté de survivre, de tuer, de posséder les gens, les objets, les propriétés et qu'il avait vu sa longue vie comme un moyen d'avoir le plus de choses matérielles comme sa collection de voitures. Finalement c'est triste.
Il est possible que je comprenne mon bourreau...

Je pris une grande inspiration et avançais lentement vers la sortie.
Je supposais que si je me considérais comme la femme du maître de maison, je pourrais vivre convenablement, être libre au sein de cette propriété, que je pourrais jouir de la sécurité de ses hommes mais si je choisissais de m'enfuir, je serai là proie, ses hommes passeraient leur temps à me surveiller et je vivrai un enfer sur terre en ces lieux.
"rien ni personne n'ira contre ma volonté, pour ton bien ou pour ton mal, c'est à toi de décider."

Je savais ce qu'il attendait de moi en me disant cela, la soumission totale. Mais il avait omis une chose, c'est que je n'étais pas une petite chose fragile, j'étais assez intelligente et forte pour le manipuler jusqu'à lui faire croire que j'étais de son côté, alors que je serai toujours de MON côté, et je ne souhaitais pas cette vie là, ni lui d'ailleurs. Alors j'allais lui faire croire qu'il avait réussi à m'avoir, que son rêve allait se réaliser jusqu'à ce que je me venge de cet énième homme qui c'est permis de me traiter comme un vulgaire objet.

Je passais enfin le seuil de la porte. Mon regard se posa instantanément sur le long couloir qui s'étendait tout autant à ma droite, qu'à ma gauche.
Des dizaines de portes se trouvaient devant, à droite et à gauche de moi, et j'entrepris d'ouvrir chacune de ces portes jusqu'à trouver un moyen de m'échapper ou ne serait ce de savoir où je me trouvais.
Quitte à rester enfermée en ces lieux, autant en connaître les moindres détails ainsi que tous les secrets enfouis entre ces murs.

Je fis cela pour les trois étages de la propriété. Je ne comptais même plus le nombre de chambres, de dressings, de salles de bain, de bibliothèques et de débarras que j'avais découvert.
Je n'avais rien vu de particulier, tout était vide et extrêmement propre. Seul une pièce à côté de ma chambre était verrouillée, je n'avais pas pu l'ouvrir mais elle semblait assez petite.
À cet instant précis, il ne me restait plus que le rez-de-chaussée à découvrir. La nuit commençait à tomber et la luminosité dans les couloirs et dans les pièces devenait de plus en plus rare.
J'entrepris tout de même mon déclin dans les escaliers vers un large hall lumineux.
Le sol était en carrelage ivoire et les murs étaient restés d'origines, de très belles pierres aux tons beiges qui se mariaient à merveille avec les lustres en cristal et or.
Une fois en bas de l'escalier, je me trouvais en face d'une très grande porte en chêne clair, des vitres de deux mètres rendaient le tout majestueux, une telle porte devait être monstrueusement lourde et peut être même grinçante. Pourtant je voulais tenter de l'ouvrir, la vue de l'autre côté de ces vitres donnait sur une grande allée en graviers blanc qui devait mener tout droit vers la liberté.
Je l'admirais un long moment avant de finalement rester concentrée sur mon objectif, chercher à gagner la confiance de mon tortionnaire tout en trouvant un moyen de m'échapper.
Cette porte donnant sur la sortie, non surveillée, ne m'inspirait pas confiance, cette possibilité de fuite me semblait bien trop évidente et facile pour qu'elle soit réelle.
J'espérais ne pas me tromper en tournant les talons vers l'aile droite de la propriété.
Je me retrouvais alors dans un très grand salon dans lequel crépitait une large cheminée en marbre beige, de grands fauteuils en cuir marrons et deux canapés de la même couleur se trouvaient autour de cette cheminée. Des couvertures en fourrures étaient élégamment disposés sur ces derniers.
Des bougies étaient logées dans des chandeliers dorés sur une belle table basse en chêne massif clair.
Pour finir, de nombreuses moulures et étagères remplies de livres anciens recouvraient les murs.
Cette pièce était définitivement ma préférée, elle était chaleureuse et très lumineuse avec les grandes fenêtres rectangulaires qui prenaient tout un pan de mur, on pouvait y voir à travers les oiseaux passer au dessus de la pelouse verdoyante et le feuillage des boulots bouger au grès du vent du soir qui se levait doucement. Cette vue sur l'extérieur était tellement apaisante.
Je continuais cependant mon chemin vers la pièce suivante, qui se trouvait être une belle salle de balle et un peut plus loin de trouvait une pièce à l'écart des regards où était disposé des billards et des tables de poker ainsi qu'un grand bar rustique en bois foncé, cette dernière pièce sentait le tabac froid et l'alcool mais restait pourtant très propre et classe, j'imaginais parfaitement le genre de soirée qui devait se dérouler ici.
Je refermais la porte et revins sur mes pas jusqu'à atterrir à nouveau dans le hall d'entrée.
Je pris cette fois-ci le chemin de l'aile gauche.
Un long couloir m'amena dans une grande salle à manger, où des dizaines de lumières brûlaient sur les murs tout comme au dessus de ma tête.
Cette pièce était très lumineuse avec son beau parquet authentique en chêne clair et sa très longue table recouverte d'une nappe en soie écrue.
Seule la silhouette sombre de mon bourreau dénotait avec le reste de la pièce.
La vaisselle en porcelaine ivoire était disposée en face de lui ainsi qu'à la place à sa droite.
Il se trouvait assis en bout de table, le dos bien droit contre le dossier et tenait une coupe de vin blanc dans sa main droite. Une chaînette dorée se trouvait à son poignet, de la même couleur que ses boutons de manchettes accrochés au bout de sa belle chemise blanche, je pouvais également voir son pantalon crème dépasser en dessous de la table.
Il renvoyait une image d'homme distingué, sûre de lui, d'une grande douceur avec un charme fou.
Tout l'inverse d'Ascian, qui était manipulateur, vicieux, sombre et qui représentait l'impulsivité, la force de caractère, le charisme mais surtout le danger.
Ils étaient comme le jour et la nuit mais ils semblaient pourtant avoir de nombreux points en commun.
- Je vois que tu as fait le bon choix en ne tentant pas de t'enfuir. Je suis ravi que tu me laisses une chance, maintenant assis toi, tu dois être affamée.

Je pris place à ses côtés, toujours méfiante. Puis il reprit son discours, avec un grand sourire aux lèvres.
- Alors , ma propriété te plaît, ma douce?

J'hésitais un moment à lui répondre mais je ne pouvais pas faire autrement si je voulais gagner sa confiance, d'autant plus qu'il tentait de tester ma sincérité semblait-il.
- oui, elle est ravissante.

- Bien, elle est à nous maintenant. Je t'offrirai tout ce qui te plaira, je ne veux que ton bonheur, crois moi.

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