La Protégée du Vampire.

By AthenaAthena18

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Cette histoire se déroule à la fin du XX ème siècle, dans un monde où les vampires ont été chassés et vivent... More

1- es-tu capable d'aimer ?
2- tu as bien grandi, Heidna ...
3- qui êtes-vous ?
4-provocation...
5- le début d'un jeu ?
6- enfin une réponse?
7-"Monsieur Lancourt"
8- révélations.
9- pauvre petite fille riche
10- revirement de situation
11- ce soir je ne veux plus jouer.
12- pour le meilleur...
13- ... comme pour le pire.
14- jamais tu ne pourras me fuir
15- je lis en toi comme dans un livre ouvert.
16- reste avec moi
17- accordez moi un baiser
18- mes premières fois
19- une dernière danse.
20- adieu mon amour
21- toi et moi sommes pareil
22- Tout avait tant changé
23- Ce soir tu seras mienne.
24- captivité
26- Tu finiras par vouloir ce que je veux
27- tu as pris possession de mon cœur
28- je te donnerais ma vie
29- Donne moi ton cœur et je le briserais
30- embrasse moi...
31- ne faire plus qu'un
32- atmosphère glaciale
33- amères retrouvailles
34- amères retrouvailles.
35- conflit d'intérêt
36- De l'amour à la haine
37- Verdict

25- Un ange

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By AthenaAthena18

Je sentis une vive douleur parcourir mon échine, juste une fraction de seconde suffit pour que je commence à me sentir flotter.
Ils venaient surement de m' injecter par seringue un calmant dans la nuque.

Je ne sentais plus la douleur qui avait pris possession de mes deux bras, ni celle de mon sang qui n'arrivait plus à atteindre mes mains, je ne ressentais plus rien.
Seul mon mal de crâne persistait, j'avais même l'impression qu'il c'était dupliqué depuis l'injection.
Ma tête était si lourde que je ne parvenais plus à la porter, je la laissais retomber face à moi, en direction du sol. C'est là que je vis un petit faisceau de lumière s'immiscer dans le faible espace qui c'était créé entre le tissu qui masquait mes yeux et ma peau.
Certe l'espace était minime mais je pouvais tout juste apercevoir mes chevilles engourdies qui traînaient sur un carrelage blanc parfaitement laver dans lequel se reflétait la vive lumière blanche des néons qui devaient se trouver au dessus de ma tête. De plus, une odeur entêtante de produits d'entretiens mais surtout de détergent me monta au nez.
J'avais l'impression de me trouver dans un hôpital, ce qui était impossible étant donné l'endroit où je me trouvais quelques minutes auparavant...

-Déposez son corps sur le siège, ici... et disposez !
Je reconnus la voix de l'homme à la blouse blanche. Il avait demandé à ses bêtes de foire de partir, peut être que j'allais pouvoir m'enfuir, il me fallait juste un crayon ou un scalpel idéalement...
Même si je parvenais à obtenir un quelconque objet qui pourrait me servir d'arme, je ne savais même pas où j'étais ni comment sortir de cet endroit.

Je n'eu à peine le temps de réfléchir à un moyen d'enlever le bandeau de mes yeux, que je sentis des sangles de resserrer autour de mes poignets, puis autour de mes épaules, me plaquant contre le siège sans aucun moyen de m'échapper.
Une dernière sangle passa autour de mon abdomen.
J'étais parfaitement immobile, je ne pouvais rien tenter et je le savais, alors je ne tentais rien, j'attendais simplement la suite en tentant de me convaincre que tout cela allait forcément avoir une fin, je l'espérais simplement rapide.
Le bandeau qui couvrait mes yeux jusqu'à présent, me fût ôté.

Je fus un moment ébloui par la lumière bien trop blanche et forte de cette pièce, puis je me précipitai de croiser le regard de l'homme qui se trouvait en face de moi.
C'est tout ce que je pu voir de son visage car il portait un masque.
Son regard était vide et froid, le regard d'un homme qui avait bien trop vu et fait de choses pour avoir sa place auprès de Dieu...
Il ne m'inspirait certainement pas confiance.
Il semblait bien trop peu ébranlé par la situation pour avoir une quelconque forme de pitié pour moi. Je ne pouvais plus qu'espérer que quoi qu'il prévoit pour moi, se soit rapide et indolore si possible.
Je sentis une larme couler seule sur ma joue, je ne m'en étais pas rendu compte jusqu'à ce qu'elle soit à mi chemin de son déclin.
J'étais tellement préoccupée à fixer cet homme dont j'avais tenté de sonder l'âme alors que je ne faisais que me perdre dans les abysses de l'humanité. Je ressentais ce froid, cette noirceur, je sentais que cet homme avait passé sa vie à marcher dans le sens inverse du reste de l'humanité, et sa morale avait dû se perdre en route.

Je n'avais plus peur, je savais maintenant ce qui m'attendait et d'une certaine manière je venais d'accepter mon sort. En fixant cet homme qui n'en était plus un, je faisais exactement la même chose qu'un conducteur qui voyait un camion lui arriver en face à face, vivant les dernières secondes de sa vie et pourtant on ne pouvait rien faire d'autre qu'observer la mort inévitable et lâcher prise.

- Ne vous inquiéter pas, le patron ne veut pas que je joue avec vous, ni avec votre cadavre, alors vous ressortirez en vie de cette pièce. Je vais simplement m'assurer que vous soyez en bonne santé pour porter son enfant, se ne sera pas très long.

Il se baissa et m'accrocha les chevilles à des espèces de jambières qu'il releva mécaniquement jusqu'à ses cuisses.
Il se tenait assis sur un petit tabouret à roulettes, face à moi, entre mes deux jambes sur élevées.
- Non ! Mais que faites-vous, vous êtes complètement malade! Détachez moi immédiatement et amenez moi à votre patron, je refuse de faire cet examen ni quoi que ce soit d'autre !

- Tu n'auras pas ton mot à dire ma jolie... Alors ferme là sinon je t'injecte un paralysant !

.

3 jours.
J'avais passé 3 jours dans les 7 M2 que je considérais désormais comme ma chambre.
Je n'étais pas sortie et je n'avais vu jusqu'à présent personne, excepté la main d'un homme qui me glissait mon plateau repas par un espace fait à cet effet dans la porte blindée.
Je savais seulement qu'aujourd'hui j'allais sortir pour rencontrer le maître de maison, c'est la seule information que j'avais pû recevoir quand j'étais sortie en larme de mon rendez-vous chez ce médecin complètement fou. Un garde avait eu un moment de faiblesse et m'avait garanti que son patron allait vite me sortir de là dès son retour, qui se trouvait être aujourd'hui.
Alors je m'étais accrochée à cette idée durant chaque journée et chaque heure que j'avais passé dans ce petit espace.
Mais aujourd'hui n'allait pas être bien différent des autres jours...

Je l'avais attendu toute la journée, restant bien attentive à chaque grincement ou craquement qui émanait de l'extérieur. J'avais observé cette porte un long moment, à tel point qu'elle m'avait semblé s'ouvrir à plusieurs reprises. Seulement se n'était que mon imagination qui me jouait des tours.
J'avais finalement cédé à la fatigue et je m'étais laissée glisser le long de ce mur froid en pierre que je refusais de voir comme mon seul réconfort durant les prochaines années.
Ce soir là j'avais pourtant pleuré, j'avais pleuré pour tous les derniers soirs où je m'étais promise de rester forte car j'allais sortir aujourd'hui de cet enfer.
Puis je m'étais endormie avec un mal de crâne puissant qui me rappelait que j'étais la seule à me faire souffrir dans cet espace et que sans mes pensées néfastes, je serai simplement assise là à attendre patiemment. Mais c'était bien le fait d'être enfermée avec moi même qui allait me tuer à petit feu, peut être que c'était se qu'ils voulaient, que je devienne folle au point que je supplie mon bourreau de m'octroyer sa présence. Cependant, ce qu'ils ne savaient sûrement pas, c'était que j'étais déjà amoureuse d'un autre bourreau, et Dieu seul sait à quel point il m'a retourné le cerveau et le cœur au point que même si j'étais là par sa faute, j'allais faire tout ce qui était en mon pouvoir pour le retrouver.

Durant la nuit, je m'étais réveillée au moment où la porte avait grincé et où deux gardes m'avaient foncé dessus pour m' agripper les deux bras pour me trainer en-dehors de cette cellule.
J'étais enfin sortie, mais les réjouissances furent de courtes durées car de nouveau on m'injecta un produit dans la nuque.
Seulement cette fois-ci, je perdis définitivement connaissance.

Je ne savais pas exactement où j'étais mais je m'étais réveillée dans une chambre vide et sombre, seul quelques éléments servaient de décoration, dont un grand lit à baldaquin en chêne foncé et une grande baie vitrée sans ouverture possible et en verre épais se trouvaient dans cet immense pièce, de plus, un mur possédait une vaste cheminée encastrée sur bien trois mètres de long et un autre était coupé par une grande porte en bois massif, qui devait sûrement être bien plus lourde que la cheminée.
La pièce était bien trop froide pour appartenir à quelqu'un, pourtant elle semblait avoir été nettoyée de fond en comble. Aucune cendre n'occupait le fond de la cheminée, aucune suit n'était encastrée dans le marbre ou dans le papier peint ivoire qui la surplombait.
Tout était si propre que ça en était sûrement voulue.
Avaient-ils préparé cela pour moi ? En prévoyance de mon installation dans cette demeure ?

Je ne savais pas exactement quoi penser de tous ces efforts fournis depuis le début pour m'avoir entre ces murs.
Mais ma curiosité c'était intensifiée à l'égard de l'homme qui souhaitait m'avoir à ses côtés.
J'espérais simplement que la mort ne le suivait pas de près.

Au moment où je fixais la cheminée, la porte s'ouvrit puis se referma presque instantanément, laissant derrière elle une silhouette sombre d'un homme de très grande taille portant un costume trois pièces.
Au bout de quelques minutes à rester immobile, l'homme s'avança doucement vers la lumière et je pû voir enfin son visage.
Je n'en revenais pas, il était d'une beauté à couper le souffle, ses cheveux en bataille étaient d'un blond polaire presque blanc ce qui allait parfaitement à son teint clair. Seul ses yeux et ses lèvres contrastaient avec tout ce blanc, ses iris étaient d'un bleu glacial et ses lèvres étaient charnues ce qui lui donnait un visage d'ange.
C'était exactement ça, un ange.

Il baissa les yeux un instant, le temps de fixer les mètres qui nous séparaient, disparaître.
Il se retrouva à quelques centimètres de moi et releva doucement ses yeux vers mon visage tandis qu'il me surplombait de toute sa hauteur.
Son regard trouva le mien et il ne le lâcha plus.
Détaillant chaque recoins de mon âme jusqu'à atteindre ce qui m'intéressait puisqu'un demi sourire satisfait se dessina sur ses lèvres.
- Tu es parfaite ma douce.
Sa voix calme me transporta, cette dernière était à la hauteur de son visage. Une véritable mélodie...
- Maintenant tu seras mienne. Je compte utiliser ton don et ne surtout pas partager.
Il glissa ses doigts dans une ondulation de mes cheveux et détourna ensuite son attention de moi.
C'est à ce moment précis que je repris ma respiration.
Mes pensées se bousculèrent à nouveau.
-Quel don ?
Demandais-je désarmée.
Il continua de s'éloigner de moi puis s'arrêta face à la porte close.

- Celui qui te permettra de donner naissance à mes héritiers. Tu es la seule vampire en ce jour à pouvoir donner paradoxalement la vie et je veux ce pouvoir...
Il quitta la pièce en claquant la porte derrière lui.
Me laissant seule avec ce bruit sourd qui résonnait dans l'espace tout comme ces derniers mots raisonnaient en moi.

J'étais ici, juste pour lui donner des héritiers ...

Était-ce là mon seul don, la seule raison pour laquelle j'effrayais tant de personnes ?
Je n'y croyais pas, je ne parvenais pas à y croire...
Ça ne pouvait pas être la raison de mon enfermement depuis ma naissance, ça ne pouvait pas être ma seule valeur.

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