_Rachidatou_

By Oumousmile

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C'est l'histoire de Rachidatou Sow. Une histoire sénégalaise. Paralysie de son père. Décès de sa mère. Les Hu... More

Début
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Infos
Chapitre 21
Chapitre 22
10milles vues!!!🎊+ Infos de taille!
Chapitre 23

Chapitre 14

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By Oumousmile

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Bonne lecture!
Big kiss!

J'ai pas eu le temps de relire bien cette partie donc s'il y'a des erreurs ou fautes signaler moi ça comme ça je rectifie.
Votez s'il vous plaît, c'est important pour moi car ça me motive. Merci.


...

Après une longue discussion avec mon père, où je parlais et il m'écoutait, on a fini par descendre et rejoindre les autres au salon. Ma famille a pu constater que là où j'ai décidé de vivre est bien pour moi et je suis entourée que par des personnes merveilleuses. L'ambiance au salon était à son maximum, tout le monde parlait, rigolait...

Tata Diarra Bousso: Fatima merci de nous avoir permis de venir voir où vivra notre petite fille, ça nous fait plaisir.

Tata Fatima: C'est normal, je me mets juste à votre place et je vous comprends. J'ai fait celà pour que dès que vous voulez, vous venez la voir à n'importe quel moment car ici c'est aussi chez vous.

Tata Marème: Tu as apaisé nos esprits, ton comportement envers nous montre que tu es bienveillante. Si tu voulais, tu n'allais pas nous laisser entrer dans ta maison mais tu l'as fait sans hésitation.

Tata Fatima: Sachez juste que je considère Rachidatou comme ma fille, et vous comme les membres de ma famille.

Tonton Ousmane: Mashallah, qu'Allah nous protège et nous préserve.

Nous: Amine y'a Rabi!

Tata Fatima: Si vous me considérez comme une membre de votre famille, vous devriez arrêter de me remercier car entre famille on s'entre aide. 

Tata Diarra Bousso: Bien sûr, comme tu veux. Rétorqua-t-elle avec le sourire.

Tata Astou: Les enfants d'aujourd'hui sont vraiment compliqués, Rachidatou a pris une importante décision alors qu'elle pouvait venir vivre chez elle. J'allais bien m'occuper d'elle et maintenant, elle sera loin de moi et de son père. A-t-elle dit en faisant semblant de pleurer.

Qui lui a demandé son avis?

Encore une scène de comédie, elle ne se fatigue jamais cette sale sorcière.

Tonton Ousmane: Ah non toi aussi Astou ne réagit pas comme ça, si elle a décidé cela c'est parce qu'elle a ses raisons et moi même je ne voulais pas qu'elle vienne vivre ici, mais je la laisse faire car elle est une grande fille.

Tata Astou: Je sais mais j'ai l'habitude de la voir et juste à l'idée qu'elle ne soit plus là me fait pleurer et son père sera tout seul. Je ne veux pas revivre ce que j'ai vécu quand elle a subitement quitté la maison.

Waaa! Ki nitt la yéne!?

Je vois bien son petit jeu de sorcières, elle essaie de me faire passer pour la mauvaise fille qui abandonne son père pour vivre loin de sa famille. Elle veut que je revienne à la maison pour mieux me faire la misère.

C'est de sa faute si j'ai quitté ma maison et elle vient ici en mode fleur pour verser des larmes de crocodile et montrer aux autres, qu'elle m'aime plus que sa propre vie. L'envie de lui dire ses quatres vérités ne me manque pas mais je me retiens car il n'y a que mes aînés dans cette pièce et si j'ose dire un mot de travers contre elle, je risque d'être la méchante et elle aura gagné.

Tonton Ousmane: Dès qu'elle te manquera, tu viendras la voir. N'est-ce pas Fatima?

Jamais de la vie!

Tata Fatima: Euh...Oui bien sûr.

Tata Fatima était choquée du fausse spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Seul tonton Ousmane n'a pas encore compris qui était Tante Astou mais les autres savent qu'elle joue de la comédie. Laissons-la dans son monde.

Tata Astou: Elle n'aurait pas dû prendre cette décision. Pour moi, elle abandonne sa famille et surtout son père qui à plus que jamais besoin d'elle.

Je me suis levée du canapé énervé.

Tonton Ousmane: Astou, iow tamit! (Astou, toi aussi!).

Je venais d'arriver dans la cuisine. Elle ose donner sa mauvaise opinion à mon égard sachant belle et bien que, la source de mon malheur ainsi que la cause de ma décision, c'est elle. Je ne pouvais pas rester une minute de plus dans la même pièce qu'elle, j'avais la langue irritée et si j'étais restée ne serait-ce qu'une seconde de plus j'allais déverser toute ma rage sur elle. C'est une femme méprisante, elle parle de moi comme si je détestais mon père, comme si je l'abandonnais alors que tout cela n'est que entièrement de sa faute.

Pourquoi elle me haïs autant?
Parce que je suis là fille de sa co-épouse ou parce que je suis là préférée de mon père.

...: Hey! Entendis-je derrière moi.

Je me retourne et vois Maïmouna, je m'empresse d'aller lui faire un câlin. J'avais le cœur serré, la gorge nouée. L'envie de pleurer me monte aux yeux mais je refuse de verser une seule larme.

Maïmouna: N'écoute pas ce qu'elle raconte, elle veut juste te déstabiliser et faire croire à tout le monde que tu es une mauvaise fille. On sait tous que tu aimes énormément ton père.

Moi: Je sais même si je ne le veux pas, elle réussit à me faire du mal que ça soit de prêt ou de loin.

Maïmouna: On le vois, mais essaye de ne pas le montrer car c'est ce qu'elle veut. Viens, le repas est servi.

Je l'ai suivi au salon pour le déjeuner et on a décidé de manger par terre comme à la sénégalaise, les femmes mangeaient avec leur mains et les hommes avec une cuillère. Adama, la cuisinière nous a préparé un succulent ''C'est bon'' et on mangé avec appétit. Après le déjeuner, on a bu du jus de ''bissap'' et de ''bouy''. Puis Maïmouna a décidé de nous faire du bon thé pour qu'on puisse digérer notre repas.

L'ambiance était là, Tata Fatima parlait avec ma famille comme s'il se connaissait déjà et j'étais heureuse de voir cela.

Il y a un moment, cette Myriam est sortie soit disant qu'elle partait aux toilettes et depuis elle a duré, j'ai le fort pressentiment qu'elle est en train de mijoter quelque chose de pas net.

Je décide d'aller voir ce qu'elle fait et j'étais pas au bout de mes surprises car je venais de la voir, au jardin en train de parler avec Moustapha. Quand je vous dis que je connais Myriam, c'est que je la connais car ça ne m'étonne pas venant d'elle. Elle est sadique et capable de tout pour obtenir ce qu'elle veut, quitte à se rabaisser même. J'étais curieuse de savoir de quoi ils parlent, mais si je fais un seul pas de plus, ils risquent de me voir en train de les espionner. J'avais un pincement au cœur en voyant que Myriam s'approchait petit à petit de lui. Je ne sais pas ce que je ressens si c'est la peur que le frère de ma meilleure amie tombe dans les bras de ma vipère de sœur ou que je suis jalouse de leur proximité. Dans tout les cas, j'ai peur pour lui.

Qu'est ce qu'elle peut bien lui dire pour que Moustapha sourit comme ça?

Quelqu'un me tape sur l'épaule et lorsque je me retourne, je vois la grosse tête de Maïmouna. Elle ne me lâche pas une seconde.

Elle: Je t'ai cherché partout, tu fais quoi...

Elle s'arrêta de parler dès qu'elle voit son frère en compagnie de ma sœur. C'est drôle un instant, la façon dont elle s'est arrêtée de parler et a ouvert la bouche d'un air choquée.

Elle: Qu'est ce que!.... Cette vipère!...Et mon frère!... Elle perd rien pour attendre!

Elle parlait mais vous et moi ne comprenons rien de ces mots. Elle était en colère donc inutile de vous dire qu'elle parlait sans savoir ce qu'elle disait.

Maïmouna est de suite allée affronter Myriam et je l'ai suivie de peur qu'elle fasse un malheur.


''Myriam''

J'ai quitté le salon en disant que j'allais aux toilettes mais c'était juste un prétexte pour voir Moustapha, mon amoureux seul à seul. Il faut qu'au moins, j'ai son numéro car sinon je n'aurais pas une autre occasion pour parler avec lui. Je le cherchais puis le vois dans le jardin en train de parler au téléphone. Je montre ma présence en me raclant la gorge, il se retourne vers moi puis me sourit.

Moustapha: D'accord chérie, j'arrive dans un moment. Dit-il avant de raccrocher l'appel.

J'étais comme abattu en entendant qu'il dit cela à sa femme, je la déteste même si je ne la connaît pas. J'aurais énormément voulu rencontrer Moustapha en première si c'était le cas à cette heure, il serait déjà mien. Mais il sera mien!

Moustapha: Myriam, c'est ça?

Il connaît mon prénom, là je ne me sens plus retenez moi, je risque de fondre surtout avec son beau sourire.

Moi: Oui, effectivement. Je suis venue te remercier pour l'aide que tu as apporté à ma petite sœur.

Que je suis hypocrite.

Lui: C'est normal, c'est mon devoir de sauver des vies.

Je me rapproche de lui et il me regardait l'air perdu.

Moi: Je me suis même demandé si réellement, vous étiez docteur.

Il a sourit un moment avant de me répondre. Je fonds!

Lui: Qu'est ce qui vous pousse à penser cela?

Je me rapproche encore plus de lui. Il me regardait toujours avec confusion et ce qui m'a plu c'est qu'il n'a pas reculer d'un pas.

Moi: C'est un miracle en voyant Rachida être sur pieds sans aucune séquelle. Ais-je dit en le regardant droit dans les yeux.

Lui: Seul dieu sait. Rachidatou est juste forte et courageuse. Dit-il en regardant ailleurs.

Je crois fortement que je l'intimide  et ça me redonne l'espoir qu'un jour, il sera à moi.

Blablabla! Je m'en fous de Rachida. Le fait qu'il dit cela m'énerve bref je vais essayer de changer de discussion.

Moi: J'aurais voulu avoir vos coordonnées.

Lui: Pour qu'elle raison? Rétorqua-t-il en arquant ses sourcils.

Moi: Juste prendre rendez vous, je veux faire une consultation car je sens que je suis malade.

Juste un prétexte pour avoir son numéro sinon je vais parfaitement bien. Mais j'ai une maladie d'amour et seul lui peut me soigner.

Lui: Abon! Bien sur voici ma carte. Tu viens quand tu veux comme ça, on verra ce qui ne va pas.

Je prends la carte en le regardant sensuellement de la tête au pieds et je voyais qu'il était assez gêné de cette situation. Un instant plutard, Maïmouna vient se mettre près de nous. Cette satané fille ne me laissera jamais en paix, au moins j'ai eu ce que je voulais.

Moi: Ah Maïmouna, je disais justement à ton frère...

Maïmouna: Moustapha, tu devrais rentrer non. Aïcha, ma belle sœur favorite, la première, deuxième, troisième et quatrième dame, t'attend.

Cette sorcière, j'ai envie de la tuer sur place. Elle veut me mettre en colère et elle a réussi. En plus parégouma wakh sakh mou péral ma ki mako bagn, kanamam bi di melni tatou golo! (En plus elle ose me couper quand je parle, je la déteste avec son visage qui ressemble au derrière d'un singe!).

Moustapha: Maïmouna tu es trop bizarre. Aujourd'hui, tu dis ça et demain tu diras autre chose. Dagua doy war xalé bi. A-t-il rit.

Maïmouna: Deug la wakh beugouma sa diabarr di firr, kou féroce la. Bo démoul tém mou woma fii teugeul ma Bercy (Je ne dis que la vérité, je ne veux pas que ta femme soit jalouse, elle est sadique. J'ai peur qu'elle m'appelle ici pour me passer un savon.) Dit-elle en souriant.

Moustapha: Si elle t'entends, tu vas voir. D'ailleurs, je m'apprêtais à y aller, bon j'y vais.

Dès que Moustapha se retourne pour partir, j'avais la rage et cette Maïmouna souriait en me regardant avec confiance donc j'ai décidé de la poussée dans la piscine, malheureusement pour moi, elle a été plus habile que moi donc je me retrouve propulsée dans l'eau.

Putain! Cette salope je vais la briser!

Moustapha: Oh mon dieu! Myriam!

Rachidatou: Myriam!

Maïmouna: Oups!

Elle me regardait en croisant les mains.

Moustapha voulait sauter dans l'eau pour me sauver mais cette vipère la stoppé net.

Maïmouna: Non grand frère tu ne vois pas qu'elle sait nager, tu risques de te mouillé et tu n'auras pas d'habits de rechange. Dit-elle en me toisant du regard.

Moustapha: Tu as raison. Myriam nage jusqu'à moi. Dit-il en me tendant la main.

Dès que j'ai voulu prendre sa main Maïmouna le pousse et il tombe de côté donc je me suis retrouvée encore dans l'eau.

Moustapha: Fait attention, Maïmouna.

Maïmouna: Désolée, j'ai fais un faux pas.

Tout ça c'est une ruse pour ne pas que son frère s'approche de moi. Je la haï et la déteste. Elle m'a déclaré la guerre ouvertement, elle verra de qu'elle bois je me chauffe!

Ma mère et les autres étaient venus en courant presque et ma mère est de suite venu m'aider à sortir de l'eau.

J'étais au salon toute trempée, je frissonne car il faisait froid avec la climatisation.

Tata Diarra Bousso: Rachidatou ne reste pas debout comme ça, va donner à ta sœur des vêtements pour qu'elle se change.

Rachidatou hoche la tête, puis je la suis dans sa chambre. Elle ouvre son armoire puis me met une robe sur le lit. Elle n'a sorti aucun mot, juste elle m'a lancé un regard froid avant de sortir de la chambre. J'étais dans la salle de bain en train de sourire bêtement devant le miroir. Aujourd'hui, je me suis regardée dans un miroir sans verser une goutte de larme, tout ça grâce à Moustapha. J'étais heureuse d'avoir parlé à l'homme qui hantait mon esprit, ainsi que mes rêves où l'ont passé des nuits torrides quand j'y repense, je me mords la lèvre inférieure. Je l'aime et ça devient une obsession, je ferais l'impossible pour l'avoir près de moi. Je m'arrête subitement de sourire.

Moi: J'espère juste que...putain!

La carte oh mon dieu! J'espère qu'elle n'est pas mouillée. Je le sors immédiatement de ma poche arrière et effectivement, elle était trempée mais heureusement, le numéro était visible. Je prends mon téléphone et enregistre le numéro en y écrivant ''mon obsession''. Maïmouna a de la chance car si le numéro s'était effacé j'allais lui faire du sale et elle allait me donner de force le contact de son frère. Rachida cette bonne à rien a de la chance, elle vit dans le luxe mais qu'elle profite car moi et ma mère ne la laisseront jamais vivre ici éternellement.

Je me fais sortir de mes pensées par la sonnerie de mon téléphone. C'était Bassirou kann, ce connard.

Moi: Tu veux quoi!?

Bassirou: On doit se voir, aujourd'hui.

C'est nouveau ça, Bassirou d'habitude quand je lui parle comme ça, il va d'abord me crier dessus avant de dire quoi que ce soit. C'est bizarre, le ton de sa voix montre qu'il est en colère.

Moi: Je suis occupée, donc on pourra...

Bassirou: Je m'en fou royalement! Tu viens dans notre endroit habituel et à la même heure, sinon tu me connais bien assez pour savoir de quoi je suis capable!

Moi: Wayy dialal désert du Sahara, je te dis que je ne viendrai pas, fou lui!...

Bassirou: Ne tarde pas, sinon je viendrai te chercher moi même! Dit-il avant de me raccrocher au nez.

Ce connard, s'il me cherche il va me trouver car je n'irai pas à son putain de rendez vous. J'ai d'autres choses plus importantes à faire comme par exemple comment conquérir Moustapha.

J'avais fini de m'habiller et Maïmouna rentre brusquement dans la chambre accompagnée de Rachidatou qui courait presque derrière elle.

Maïmouna: Myriam! Boma moytou woul digua diott sama djikoo Mane guay tendance parégouma wakh sakh mounane damay pousse si ndokh bi! (Myriam, fais attention à toi. Comment oses-tu essayer de me pousser dans la piscine?). Dit-elle en me pointant du doigt.

Moi: Dagua xamoul sa bopp nk! Narr nala fi niouss ba tok sa kaw di zouké! Xamnani beugoma wayé xamal ni mane damala bagn, guiss la ak guiss samay boutit la yémalé. (C'est toi qui devrait faire attention à toi, je risque de te frapper jusqu'à danser du zouk sur toi. Je sais que tu me détestes sache que je te hais encore plus.) Ais-je lâché avec haine.

Maïmouna: Lolou lidieunti woumako boma beugué gua bagn ma wagniwoul dara sama vie! Boy weur adversaire magui ni dakh ragalouma nokk la léki nak!(Ce n'est pas mon problème, tu m'aimes ou me détestes n'affecte nullement ma vie. Si tu cherches une adversaire me voilà car je n'ai pas peur de me battre avec toi.) Rétorqua-t-elle en me regardant de la tête au pied.

Moi: Guirr yallah kay nokk ma! Sa yi guay def safouma! Beugo may wakh ak sa mak xamalni may kikoy topp ni voile de mariée! Iow daguay xarr sa cas nako lidieunti wayé dou léki. (Je t'en supplie, viens me frapper. Tout ce que t'essayes de faire là pour que je m'éloigne de ton grand frère ne marchera pas. Je le suivrais comme une voile de mariée. Je m'occuperai de ton cas plutard.) Dis-je avec certitude.

Maïmouna: Té gua yém guay reupi reupi ni melni balle tennis nala xamal béne mbirr sama mak amna diabar, sama mak Aïcha diabaram la beug ba gueumé wouko! Môme lay guiss! Môme lay noyé! Moy première dame té moy quatrième dame! Bo yakaréni sama makk falénala yagui nakh sa bopp, yagui tour sa bopp leundeum yéwoul!(Calme toi ma jolie, t'es comme une balle de tennis. Je vais te dire une chose mon frère à une femme et Aïcha sa femme il l'aime éperdument. C'est lui qu'elle voit et respire, c'est elle la première dame jusqu'à quatrième dame. Si tu crois que mon frère va s'intéresser à toi, tu te fous les gros doigts dans l'œil.)

Moi: Iow fais chier! Merde! Guay melni kou lékk alwakha nii! Moustapha dinama beug! Diabaram lidieunti woumako! Xana Rachida waxoula mane may kane Lima beug damakoy am té sa mak la beug!(Fais chier! Merde! Tu parles trop! Moustapha il va m'aimer, je m'en fous de sa femme. Rachida ne t'a pas dit que tout ce que je veux, je l'obtiens et je veux ton frère.) Ais-je dit avec assurance.

Maïmouna éclate de rire, j'ai envie de l'étouffer comme ça elle va arrêter de me tympannisé.

Rachida: Vous ne pouvez pas vous taire! Vous parlez sans rien dire mayléne gnou diam way! Mak you tol ni di xoulo comme gnou nék crèche! Soyez plus mature.

Moi: Say leçon de morale téyé ko pour iow! Lousa yoon sougnouy wakh! (Garde tes leçons de morale pour toi! Ne t'en mêle pas!).

Maïmouna: Yonam foukk lasi! Xamo sa bopp mais nala xamal sa bopp boudé daguay rêvé nagua yéwou! Gua xamni iow ak nigua mel sama mak doula xool ba beug la bo nékone dernière fille sur terre doula meusa tak dakh néko son style kimou beug ba doff mogui keureum tokk diko xarr! (Elle s'en mêle c'est pas ton problème. Si tu rêves, réveille toi. Toi, comme tu es, mon frère ne t'aimera jamais même si tu es la dernière fille sur terre car tu n'es pas son style. La femme qu'il aime est à la maison en train de l'attendre.) Rétorqua-t-elle avec dégoût.

Elle m'a soulé, j'ai des envies de meurtres. Je m'approche d'elle violemment puis Rachida se met devant moi.

Rachida: Lo beug def! Xékh? Boudé dagua dof si diguenté bi gua wakh mako. Sa affairou sauvage yii doko fi défé! Gnoune gnarr légn nokk la ba mbeureu gou sa kaw. Bouma nékone iow damay talal fi dousa keur donc yémal sa place.(T'essayes de faire quoi là, te battre? Si tu es folle, tu me dis. Tes sauvageries, c'est pas ici que tu vas les faire. On est deux donc c'est facile de te clouer au sol. Si j'étais toi, j'allais dégager, ici ce n'est pas chez toi donc évite certaines choses.)

Elle ose me regarder droit dans les yeux et me jeter tout ça à la figure.

Moi: Ndeysan! Néna day faralaté nonou mbété garde du corps dou yagu dra dinagn tassé naléne xamal ni douma séne morom dakh yémou léne ma féne! Imbéciles yi guéne done! (Ohh elle protège son amie comme si elle était garde du corps, bientôt on se reverra, on verra qui dira le dernier mot. Vous n'êtes que des imbéciles).

Maïmouna: Bougn néké imbécile xana iow mamou imbéciles yi gua! (Si on est des imbéciles, toi tu es là reine mère des imbéciles.)

Moi: Damay...

Rachida: Myriam! Guéneul nékeu bi!(Myriam sort d'ici!)

Moi: Iow doul! Tshippp!

Maïmouna: J'ai pitié de toi.

Je ne lui réponds pas et sort de la chambre en claquant bien fort la porte.

''Rachidatou''

J'ai honte d'avoir une sœur comme Myriam, elle est pire que sa mère. Je n'ai jamais eu de vrais amis car elle est toujours prête à gâcher cette amitié qui s'est construite à peine. Elles ne me laisseront jamais en paix.

Je m'affale de dos sur le lit, je suis si fatiguée. Maïmouna fait de même.

Moi: Ouff! Je suis fatiguée d'elle. Ais-je dit en soufflant.

Maïmouna: C'est une vraie peste, je ne l'aime pas.

Moi: Je suis désolée pour son comportement...

Maïmouna: Je t'interdis de t'excuser car ce n'est pas de ta faute.

Moi: C'est ma sœur, elle a juste une mauvaise mère mais au fond Myriam est quelqu'un de bien. Sa mère la nourrit de méchanceté mais si ce n'était pas le cas, je suis sur qu'elle serait douce comme un agneau.

Maïmouna: Peut-être, mais elle est rempli d'hypocrisie, de méchanceté, d'arrogance. Elle rabaisse ses semblables comme si elle était supérieur à eux. Si elle le voulait, elle n'aurait jamais pris les pas de sa mère.

Moi: Je suis sûr que si vous vous étiez rencontré dans d'autres circonstances à cette heure vous seriez des amies, elle me déteste parce-que sa mère me déteste et je ne veux pas être la cause de votre malentendu.

Maïmouna: Moukk thi adina! Elle et moi ne seront jamais des amies. Si elle a pu te faire ça et rabaisser également ses amies, c'est sûr que je ne serais pas une exception. Je déteste ses genres de filles, je veux juste qu'elle laisse mon frère tranquille.

Moi: On sait jamais comment elle sera avec toi. Je suis sûr que ton frère ne tombera pas dans son piège. Si cela se produisait, j'imagine même pas la suite.

Maïmouna: C'est ce qui m'inquiète et jamais, je ne l'a laisserai faire. Jamais!

Moi: Espérons, mais tu m'as caché que tu pouvais être sadique comme ça, tu l'a poussé dans la piscine ayy Maïmouna. Ais-je rit.

Maïmouna: Figure toi que cette peste voulais me pousser mais le karma wesh et c'est elle qui s'est retrouvée dans l'eau. Rigola-t-elle.

Moi: Comme on dit la roue tourne, ne jamais se frotter à Maïmouna. Dis-je en rigolant.

Maïmouna: C'est valable pour toi, ce qui m'a terminé c'est comment je l'ai énervé en poussant Moustapha pour qu'elle retombe dans l'eau avec son perruque desséché au moins sa tête si elle pouvait parler, elle m'aurait remercie. Saleté ba dead. A-t-elle éclaté de rire.

On a commencé à rigoler comme des folles, c'était incontrôlable.

Moi: La façon dont Myriam était toute trempée on dirait poule mouillée.

Maïmouna: Wouyayoyyyy! Ria-t-elle.

Moi: On est trop méchante.

Maïmouna: Parce que c'est Myriam. Elle l'a bien mérité, la prochaine fois elle va réfléchir à deux fois avant d'essayer de me faire quelques choses.

Moi: Wakh deug, toujours elle manigance des choses mais ça retombe toujours sur elle.

Maïmouna: En français, on appelle ça la poisse! Késsé nak.

On a encore éclaté de rire. Maïmouna est pas possible.

Maïmouna: Wa ma lath la, sa tante ni lagn koy bayé(Mais attends, ta tante c'est comme ça qu'on va la laisser.) Dit-elle en me regardant choquée.

Moi: Maïmouna, s'il te plaît bouma fateu.

Maïmouna: Dama xamni dioyou seytané yimouy def mba diam la, yeureum nako sakh, yallah nako yallah ball li yémé na dh. Makk bou faux moy sa tante gua baleu ma nak.(Ah ses larmes de crocodile aussi font qu'on en parle, j'ai pitié d'elle qu'Allah lui pardonne car ça c'est choquant. C'est une dame très fausse. Pardon aussi.)

Moi: Ça me choque pas car j'ai vécu pire, mais alhamdoulilah que je suis loin d'elle.

Maïmouna: Certes tu es loin d'elle mais ton père est près d'elle.

Moi: Je compte trouver une solution avant que mon oncle et ma tante Diarra Bousso rentrent au Fouta.

Maïmouna: Abon, ils rentrent, je pensais qu'ils allaient resté longtemps.

Moi: Non, ils sont venus pour le décès de ma mère et avec tout ce qui c'est passé ces derniers jours, ils n'ont pas pu partir donc ils iront bientôt.

Maïmouna: Ta tante Diarra Bousso est vraiment une femme gentille, je l'admire beaucoup.

Moi: Je ne te le fais pas dire, toujours là pour moi. Quand j'irai à la maison si tu veux, tu peux venir.

Maïmouna: Boko waxoul woone sakh damay gnow(Même si tu me l'avais pas dit, j'irai leur rendre visite.)

Moi: J'ai oublié que toi et la route vous êtes des amis, tshippp.

Maïmouna: Ma tay dh, tshipppp toi même.

On a continué à parler un moment puis on est descendu au salon. Bref... L'heure passé et ma famille a décidé de rentrer. J'ai fait la bise à mes tantes sauf qui vous savez et j'ai fait d'énormes bisous à mon père et un câlin en versant quelques larmes. Je lui es chuchoté à l'oreille que je l'aimais énormément et dès que je pourrais j'irai le voir souvent. Il m'a regardé les yeux qui brillé. On les accompagne jusqu'à ce qu'ils prennent un taxi puis on est rentré dans la maison.

J'avais le cœur lourd, j'aurais tellement voulu rentrer avec eux chez moi mais celle qui pourri ma vie est là-bas. J'ai répété, je ne sais combien de fois à tante Diarra Bousso de garder un œil sur mon père et de bien prendre soin de lui. Il faut que je parle avec tonton Ousmane pour qu'au moins quand ils iront à Fouta, qu'ils amènent mon père avec eux le temps que je trouve une solution pour trouver un endroit où je vivrai moi et mon père car jamais au plus grand jamais je laisserai mon père au côté de ses vautours, ses sorcières. J'ai peur que ma tante fasse du mal à mon père car elle en est capable.

Moi et Maïmouna ont est remonté dans la chambre pour prier, après avoir fini la prière de gué. On s'est posé sur le lit en train de discuter.

Moi: Maïmouna, toi et Babacar ça avance?

Elle: Oui, juste quand ce moment il est à Saly voir son oncle et sa tante qui habitent là-bas. Dit-elle en manipulant son téléphone.

Moi: Ah, je vois.

Maïmouna: D'ailleurs, il voulait que je viennes avec lui. J'aurais tellement voulu y'aller mais si ma mère le sais j'imagine même pas ce qu'elle va me dire. A-t-elle dit en secouant la tête.

Moi: Tu devrais en parler à ta mère, le cacher trop longtemps pourrait nuire la confiance que ta mère à pour toi car le mariage n'est pas un jeu.

Elle refais bien sa posture puis me dit.

Maïmouna: Tu sais ma mère connait Babacar...

Moi: Guanima! Ais-je lâché choquer.

Maïmouna: Tu recommence...

Moi: Désolée, je me tais. Ais-je sourit.

Maïmouna: Bon, je peux dire que je ne cachais rien ma mère sur ma vie. Donc, je lui est parlé de moi et Babacar et elle m'a d'abord réprimandé en me disant que j'étais jeune et qu'elle m'a envoyé au Canada pour que j'étudie, pas pour me mettre en couple. Plusieurs jours, j'ai essayé de la convaincre que Babacar est un homme bon qu'il m'aime et que je l'aime mais elle voulait coûte que coûte que j'étudie. Elle me disait que l'amour peut attendre et non les études et que je ne pouvais pas faire les deux à la fois mais après plusieurs tentatives, elle a cédé car elle voulait que je sois heureuse mais elle avait uniquement accepté ma relation avec Babacar, si je réussis à ne pas redoubler de classe et d'obtenir mon bac avec brio...

On pouvait sentir de la tristesse dans ses mots.

Moi: J'imagine la suite ma pauvre chérie, tu as redoublé de classe et ta mère t'en a voulu.

Maïmouna: Pas que m'en vouloir mais elle m'a formellement interdit de fréquenter Babacar. Comment je pouvais rompre avec l'amour de ma vie? C'était impossible pour moi. Je l'aime plus que tout. Donc, j'ai menti à ma mère en lui disant que je le ferai et j'ai également menti à Babacar car je ne lui est pas dit que ma mère veut qu'on se sépare. Dit-elle au bord des larmes.

Moi: S'il te plaît, ne pleure pas. Ça fait mal de mentir à ta mère ainsi qu'à l'homme de ta vie. Rectifie cela, l'amour nous fait faire des choses pas possible.

Maïmouna: Quand il est près de moi c'est comme si j'étais au paradis, sentir son doux parfum c'est ce que j'aime faire, je l'aime et je n'en doute pas. Mon cœur fait le tam tam dès que j'entends sa voix. Il m'a conquis vraiment.

Moi: Ça doit être beau d'aimer l'être qui t'aime, en entendant dire tout ça on dirait que tu es poète ahh! Maïmouna et ses talents cachés. Ais-je rit.

Maïmouna: Je te souhaite de tout cœur d'avoir un homme qui te rendra folle dingue de lui comme ça, j'aurai l'occasion de me moquer de toi comme tu aimes le faire avec moi. Dit-elle confiante.

Moi: Juste parle avec ta mère avant qu'il ne soit trop tard.

Maïmouna: T'essayes juste de changer de sujet mais on en reparlera. T'inquiète pas, je le ferais et tu seras avec moi j'espère.

Moi: Bien sûr.

Elle allait parler mais son téléphone sonne.

Maïmouna: Quand on parle du loup on en voit sa queue. C'est l'homme de ma vie qui appelle. Maintenant oust!

Moi: Tu me chasses de la chambre à cause de lui, tu n'es pas sérieuse laisse moi écouter.

Maïmouna: Écouter quoi? Way sors! J'ai besoin d'intimité avec mon chéri.

J'ai éclaté de rire, cette fille est folle. Elle s'est levée du lit et m'a jeté hors de la chambre et la fermé à clé. Elle voulait faire un appel vidéo avec son chéri et elle voulait d'intimité à ce qui paraît je suis trop petite pour entendre ce qu'ils se disent, elle est trop insolente avec moi. Comment ose-t-elle me dire celà?

Je suis partie dans la chambre de Tata Fatima pour la remercie de son geste humble envers ma famille.

Je l'a trouve assise dans sa chambre en train de regarder une photo.

Moi: Je peux entrer?

Tata Fatima: Bien sûr qu'elle question, ici c'est chez toi.

Moi: Désolée de déranger, j'aimerais juste vous remercier pour la gentillesse que vous avez montrer à ma famille en les accueillant ici.

Elle pose la photo sur le lit et me demande de m'asseoir près d'elle.

Tata Fatima: Ne me remercie pas ma chérie, tu sais c'était mon devoir de le faire afin d'apaiser leur cœur sinon ils risquent de penser qu'ils ont fait un mauvais choix en te laissant venir vivre ici mais quand ils rentreront, ils seront soulager d'avoir accepté ta décision.

Moi: Oui, vous avez raison. J'imagine leur joie et leur bonheur en ce moment. Ma famille est tout pour moi, s'ils sont heureux je le suis également.

Tata Fatima: C'est l'essentiel ma fille. J'ai remarqué le comportement malsaine de ta tante Astou mais ne lui prête pas attention. Te déstabilisé est son objectif. J'ai vue dans son regard, de la méchanceté. Elle ne t'aime pas mais ne fait pas comme elle. Le monde est petit et le temps passe si vite donc je te conseillerais d'éviter tout conflit avec qui que se soit.

Moi: Certes je ne l'aime pas mais je fais tout mon possible de rester calme devant elle. Avant de faire ou dire quoi que se soit sur elle, je repense au lien qui nous uni et c'est mon père. Si ce n'était pas le cas, j'allais coupé toute contact avec elle.

Tata Fatima: Continue à penser cela, au moins ça t'aidera à ne pas faire certaines bêtises que tu risques de regretter.

Moi: Je le ferais, d'ailleurs qui sont ses enfants dans cette photo.

Je suis curieuse de savoir qui sont ses cinq enfants à côté d'elle. Je pense que c'est elle, son mari et ses enfants.

Tata Fatima: C'est moi et ma famille. En te voyant aujourd'hui avec ta famille, je me suis rappeler de la belle famille que j'avais construis et qui s'est effondré. Mon mari n'est plus là, mes enfants aussi que je vois rarement surtout Mamadou Lamine ce fénéant. Dit-elle tristement.

Moi: Désolée, vous devriez organiser des évènements pour vous réunir de temps en temps.

Tata Fatima: Oui effectivement on le fait. D'ailleurs, ce weekend on organise un dîner de famille et tu seras présente car ça se fera ici.

Moi: C'est un dîner de famille, donc je vais vous laisser profiter de votre moment en famille.

Elle: Ah non, tu es de la famille Rachidatou sache le. Dit-elle en posant sa main sur la mienne.

Elle ajouta.

Tata Fatima: D'ailleurs, toi et Maïmouna vous allez vous occuper de l'organisation, je vous fais confiance.

Moi: Bien sûr, tout sera parfait. Dis-je avec le sourire.

On est descendu pour dîner puis on a discuté un peu de l'événement qui se fera ce weekend. Moi et Maïmouna ont été plus que excités de ce jour. On a même décidé d'aller faire du shopping pour acheter d'autres ustensiles et choses nécessaires pour le dîner en famille...

J'étais déjà au lit quand Maïmouna est venu dormir sur mon lit.

Moi: Ça devient une habitude, tu peux pas dormir dans ta chambre.

Maïmouna: Tu parles trop, dors.

Moi: Hâte que tu es un mari comme ça...

Maïmouna: Bonne nuit. Dit-elle avant d'éteindre la lumière.

J'ai éclaté de rire puis j'ai décidé de dormir.

''Myriam''

Après le dîner, j'avais fini de faire la vaisselle. Cette Rachida doit rentrer putain, je me tape les corvées H24 et je suis éteinte tellement que ça m'énerve de faire tout ça. Ma mère me prends pour la femme de ménage, Myriam par ci Myriam par là. Même pour boire de l'eau c'est moi, pour aller à la boutique c'est moi aussi.

J'étais dans ma chambre et mon téléphone n'arrêtait pas de sonner et comme vous le savez c'est ce connard qui me harcele d'appel. Il va voir que je suis plus têtu que lui. Un instant, plutard il a cessé d'appeler enfin. Je savais qu'il allait arrêter ses conneries à deux balles. Je m'apprêtais à sortir mais ma mère rentre subitement dans ma chambre.

Ma mère(Tata Astou): Myriam dina ray sa ndaye!(Myriam, je vais tuer ta mère.) A-t-elle dit en me pointant du doigt.

Elle m'insulte comme si ce n'était pas elle ma mère.

Moi: J'ai fais quoi encore.

Elle: Damay... Tu sais pas ce que tu as fais! Comment tu peux faire venir quelqu'un ici?! À cette heure!

Elle aussi, elle ne parle pas doucement quand elle est en colère. C'est pour ça que je suis à 3m d'elle de peur de recevoir des gifles qui risquent de me rendre sourde. En plus je ne comprends rien de ce qu'elle dit. Qui est venue ici!

Moi: Yaay, je ne comprends pas. Qui est venu?

Elle: C'est moi que tu demandes ça, au contraire c'est à moi de te poser cette question! Un homme vient chez moi à cette heure demander après ma fille! Que vont pensez les gens du quartier! Imbécile, je vais te tuer.

Moi: Maman calme toi s'il te plaît, je ne sais pas qui s'est.

Un homme! Ne me dites pas que c'est ce connard de Bassirou. Il n'a pas osé quand même. Je vais le tuer, que personne ne me retienne pour le meurtre que je m'apprête à commettre.

Je sors immédiatement de la chambre avec ma mère derrière moi. Je m'arrête subitement lorsque je vois ce singlé assis sur la chaise dans la cour de la maison.

Moi: Tu fous quoi ici. Dis-je tout bas.

J'avais la rage mais je ne pouvais pas hausser le ton sinon ma mère risque de soupçonner quelques choses.

Bassirou: Il fallait juste venir à mon rendez vous. Dit-il en souriant.

Quel culot! Je ne peux même pas déverser ma colère sur lui car ma mère est près de moi en train d'écouter notre conversation.

Ma mère: Vous êtes qui?

Bassirou: Je suis...

Moi: C'est un ami de Hawa, il est là parce qu'il voudrait me parler d'une chose importante.

Ma mère me regardait vraiment mal j'en ai eu des frissons.

Ma mère: Va lui apporter de l'eau, c'est un invité.

Non! Hors de question les laisser seul c'est signé mon arrêt de mort. Ma mère questionne comme le fait la FBI et Bassirou à la langue pendue, il peut dire tout et n'importe quoi pour juste me blessé.

Moi: Pas la peine, car il s'en va tout de suite. Maman, je le raccompagne jusqu'à sa voiture. Dis-je paniquée.

Elle: Ne tardes pas. Dit-elle en me regardant de la tête au pieds.

Bassirou: Tata, j'y vais c'était un réel plaisir de vous avoir vu. Je vois maintenant d'où Myriam tient sa beauté.

Le salaud! Qu'est ce qu'il essaie de faire?!

Moi: On y vas.

J'étais agacé de son comportement, il me dégoûte.

Il sort quelques billets de 10mille puis les tends à ma mère. Celle ci était retissante mais Bassirou a insisté puis elle a prit l'argent avant de le dire merci. Elle s'était assise dans la cour de pieds fermes à m'attendre, j'allais entendre aujourd'hui tout ça à cause de ce connard.

Arrivé devant sa voiture, je le regarde de la tête au pieds en le tshipant très fort.

Lui: Monte dans la voiture.

Myriam: Guiss gua mane douma sa morom bagay gnow fi di créé scandale sama keur, iow esk nitt gua guay melni kou sibirou(Écoute moi bien, je ne suis pas ton égal pour que tu viennes chez moi créé un scandale. Est-ce que tu es normal ?). Merde! Dis-je énervée.

Bassirou: Monte dans ce putain de voiture!

Moi: Té ma woté walou, dof gua nak! Loy dégué!(Faut que je crie à l'aide là, tu es fou!) Je ne monte pas! Maintenant dégage d'ici!

Il prends violemment mon bras, puis ouvre la portière de sa voiture avant de me jetter dedans. J'étais choquée de son attitude. J'ai tout de suite eu peur de ce Bassirou que je vois là. Il monte à son tour avant de fermer violemment la porte. Il m'étrangle subitement, je ne m'y attendais pas.

Moi: Lâche moi...tu me fais mal... putain!

Il veut me tuer ou quoi, je ne reconnaissais pas l'homme qui était près de moi. Il m'étrangler comme si j'étais sa pire ennemie. Je voyais ma vie défiler sous mes yeux, il avait la rage. J'avais peur de mourir si jeune.

Moi: Je...s'il...te... plaît...

Mes larmes commençaient à sortir, ma respiration devenait lente... Il es fou.

Qu'est ce qui peut bien lui mettre dans cette état?


...........................................................

Que pensez vous de ce chapitre?

Que pensez vous du comportement de Bassirou à l'égard de Myriam?

À votre avis pourquoi Bassirou est si en colère?

Que pensez vous de la décision de Rachidatou de vivre chez Tata Fatima?

À votre avis, Bassirou risque t-il de tuer Myriam?

Que pensez vous de Moustapha et de Myriam?

Compréhension pour les fautes.
Max d'abonnés, de votes et de vues.
Merci.

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