Survival: In the City (FR)

Από Rider41

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Alex ne se souvient de rien, on l'a emmené voir ça mère et il s'est ensuite réveillé dans un bâtiment surnomm... Περισσότερα

Chapitre 1 (Jour 1)
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12 (Jour 2)
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21 (Jour 3)
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Changement de Scénario ?

Prologue

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Από Rider41

Le jeune homme se réveilla. Il avait la tête qui tournait. 

Il était assis contre une paroi métallique. Il faisait sombre et tout tanguait devant lui. Était-ce sa tête qui lui jouait des tours ? 

Tout était confus. Il n'arrivait même pas à réfléchir. Que se passait-il ? 

Il entendait un léger bourdonnement tout autour de lui. Qu'était-ce ?

Le garçon se mit à quatre pattes. Il chercha à tâtons les rebords de l'endroit où il se trouvait. Toutes les parois étaient en métal et froides.

Il dut se relever plusieurs fois car la pièce dans laquelle il se trouvait n'était pas stable.

Le jeune homme s'agenouilla puis se mit debout. Il longea la sorte de cloison qui l'entourait. L'endroit n'était pas très grand, et il faisait très chaud. La chaleur était presque suffocante.

Il leva ensuite les bras en l'air. Le plafond n'était pas très haut. 

La pièce arrêta de tanguer d'un coup. Le garçon fut éjecté sur son côté droit. Il se cogna l'épaule et la tête dans un bruit sourd. Il retomba ensuite lourdement par terre.

Il attendit quelques instants sans bouger. Il ne savait pas ce qui se passait. C'était bizarre, il avait l'impression que tout se mélangeait dans sa tête mais qu'en même temps tout était vide. Il sentait comme un manque en lui. 

Il remarqua ensuite que...

- Oh non...

Sa voix était plus grave qu'il ne l'aurait cru. Il ne se souvenait de rien.

Après un léger craquement, un fin rai de lumière fit plisser les yeux au jeune homme. Puis le rai s'élargit, ce qui l'aveugla. 

Deux ombres firent leur apparition devant cet écran de lumière. 

On empoigna le garçon par chaque bras. Celui-ci se laissa faire. Il était à bout de force. Ses pieds trainèrent le long du sol. On appuyait fortement sur ses biceps, ce qui lui provoquait une douleur fulgurante.

Plus il sortait de la pénombre, plus il était obligé de plisser les yeux. Au sortir de l'obscurité, il les ferma totalement.

Il sentit ensuite que ses pieds ne touchaient plus le sol. 

Ses paupières rougissaient à cause du soleil. 

Les deux hommes lâchèrent les bras de l'adolescent, qui s'écroula mollement sur le sol brûlant.

Il s'écorcha la paume de chaque main en essayant de ne pas se cogner la tête. Malheureusement, celle-ci percuta le sol goudronné, ce qui l'assomma un peu plus qu'il ne l'était déjà. 

Le garçon se coucha ensuite en position fœtale, toujours les yeux clos. Au bout d'un moment, il s'habitua à l'éclairage. Il cligna plusieurs fois des paupières. 

Quand il ouvrit les yeux, tout paraissait flou. 

Les deux hommes le relevèrent sans ménagement. Ils avaient tous les deux des casques blancs sur la tête. Une visière transparente noirâtre les protégeait du soleil. Ils portaient des gants en cuir et une veste noire. 

- Allez, avance gamin ! S'exclama l'homme à la droite du garçon. 

Sa voix était très grave et dénuée d'émotions. Il portait une montre.

Le jeune homme se mit à avancer tout droit, sans savoir où il allait. Il avançait dans une rue, vide, sans piétons. Seules des maisons s'étalaient sur les côtés de la chaussée.

Les gardes, se disait-il, le suivaient de près. Ils avaient des fusils, avec une technologie de pointe.
C'étaient des armes ultra perfectionnées et presque incassables. 
Il n'arrivait pas à comprendre pourquoi il le savait, peut-être était-ce dû à leur structure en carbone.

Les jambes du garçon étaient très lourdes. Le peu de pas qu'il avait fait avait suffi à l'épuiser. 
Au bout de cent mètres, il était déjà à bout de souffle. On lui avait fait quelque chose, il en était sûr. Pourtant il ne se rappelait ni pourquoi, ni comment, ni à quel moment.

- Tourne à droite maintenant.

Obéissant, le jeune homme n'avait pas la force de résister à ces personnes-là. Surtout parce que ces hommes étaient armés. C'était toujours le même garde qui parlait, l'autre était silencieux. 

Au loin, une femme cria. Ce n'était pas compréhensible, seulement les hurlements se répétaient encore et encore, en se rapprochant. 

- Tiens-toi sur tes gardes ! Prévint l'homme à la montre à son coéquipier.

Ils levèrent leurs armes et regardèrent dans tous les sens, nerveux. 

Une pierre roula près du pied droit du garçon. Il s'arrêta net et jeta un coup d'œil aux alentours.

Rien.

Il fit encore quelques mètres avant qu'une femme ne sorte de chez elle. 

La maison était relativement grande, mais simple. 

Les gardes se raidirent, prêts à tirer. 

Des gens regardaient par leurs fenêtres, et d'autres les ouvraient. 

Le jeune homme était toujours dans les vapes. 

- Vous m'avez injecté quoi ?

- Après ton opération, tu été très fatigué, tu ne tenais même plus debout, alors on t'a donné une forte dose de Blocinil.

Le garçon avait la tête qui tournait.

- Et vous êtes sûrs que ça marche ?

Aucune réponse.

Il y eut un bruit sourd au loin.

- Hum... je parlais de quoi déjà ?

- Ta gueule gamin !

Les deux hommes étaient déjà sur leurs gardes. 

Une porte claqua.

- Alex ! Hurla une femme.

Les gardes se regardèrent.

- C'est elle je crois.

L'adolescent fixa l'homme à la montre. Son expression avait changé. Il n'arrivait pas à réfléchir, seulement il avait remarqué que le garde avait un sourire en coin.

- Alex ! Hurla la femme de plus belle.

Le jeune homme avait beau cherché, il ne savait pas d'où provenaient ces cris.

Pourtant, les deux individus qui le talonnaient, semblaient fixer quelque chose au loin.

Mais le garçon ne voyait rien de net. Plus il regardait loin, plus sa vision se brouillait.

Il ne cherchait même pas à savoir qui criait, car il n'y arrivait pas. Il était incapable de tenir une réflexion plus de cinq secondes. 

C'était très troublant pour lui. Car il perdait constamment le fil de ses pensées. 

Une forme floue se démarquait du paysage environnant cent mètres plus loin. Il réussit à se demander ce que c'était avant de regarder le soleil face à lui et de se dire qu'il brillait beaucoup aujourd'hui.
La forme se discerna peu à peu. C'était une femme, vêtue de noir. Elle était brune et ses cheveux volaient dans l'air. Elle semblait courir.

"Oh ! Le ciel est bleu et sans nuages. C'est beau !" Pensa-t-il.

Les gardes s'arrêtèrent et retinrent les épaules de l'adolescent qui continuait encore de marcher.

- Qu'est-ce-qui se passe ?

L'homme à la montre fronça les sourcils. Et fit un signe de la tête.

Le garçon jeta un œil dans la même direction avant de se retourner vers le garde.

- Je t'ai déjà dit que j'aimais beaucoup ta montre ?

Les deux individus armés se regardèrent et pouffèrent de rire.

- On aurait dû lui administrer d'avantage de Blocinil, il a l'air complètement à l'ouest.

- Je pense qu'il lui aurait plutôt fallu un excitant.

L'adolescent demanda :

- C'est de l'or ?

- De quoi tu parles ?

- La montre...

Nouvelle salve de rires. 

Le garçon se dit qu'ils se moquaient de lui. Il pensa ensuite que le vent était absent.

La femme cria de nouveau :

- Alex !

Le jeune homme se retourna. Qui appelait-elle comme ça sans arrêt ?

Le garde à la montre mit la femme en joue. Elle se trouvait maintenant à vingt mètres.

- Arrêtez-vous immédiatement ou je tire ! Prévint-il.

La personne qui accourait s'arrêta net. 

- Je veux le voir ! Supplia-t-elle.

Le garde baissa son arme.

- Avancez lentement...

La femme se mit à marcher rapidement. L'homme à la montre s'énerva. Il tira un coup de feu qui fit sursauter tout le monde.

- J'ai dit lentement !

L'adolescent contemplait la scène sans savoir ce qui se passait. Il se déconcentrait vite en regardant les maisons des alentours. Mais dès que quelqu'un parlait, il se focalisait sur les personnes, qui lui étaient d'ailleurs toutes inconnues.

- Alex, j'arrive ne t'inquiète pas !

- Ne te presse pas trop dans ce cas, ricana le coéquipier de l'homme à la montre.

Était-ce celui-ci Alex ?

Le garçon se posait beaucoup de questions. Seulement il ne s'en rappelait plus quelques secondes plus tard.

- Qui est Alex ? Finit-il par demander.

Les deux gardes le dévisagèrent et levèrent un sourcil.

- Ah ouais ! c'est grave quand même... fit l'homme à la montre.

La femme était maintenant à moins de deux mètres. Elle s'approchait de plus en plus. Elle avait les cheveux bouclés. Elle était habillée d'une longue robe noire.

Elle regarda l'adolescent de haut en bas avant de le prendre dans ses bras.

- Ne t'inquiète pas Alex, je suis là maintenant... sanglota-t-elle.

Mais qui était cette personne ?

Le garçon, gêné, ne savait quoi faire. Cependant, deux questions lui revenaient incessamment en tête. 
Il se racla la gorge et demanda :

- Qui est Alex ? Qui êtes-vous ?

La femme lâcha un sanglot.

- Mais... mon chéri, tu ne te reconnais pas ? Tu ne me reconnais pas ?

Les gardes se mirent à rire. 

- C'est... c'est moi ?

"Je m'appelle Alex !" C'était bizarre. Jamais il ne s'était demandé s'il avait un prénom, et pourtant, la réponse était venue à lui.

- Oui mon chéri ! Et c'est moi, ta mère !

Elle parut retrouver un peu d'espoir.

Elle se détacha de l'adolescent et le regarda droit dans les yeux. Elle pleurait.

- Je suis désolé Alex... je... c'est ton père... Sa voix céda sous l'émotion.

La femme sanglota encore.

- Encore une minute ! Dit l'homme à la montre. 

La femme resserra le garçon dans ses bras.

- Je t'aime, ne l'oublie pas !

Les secondes passèrent. L'adolescent ne disait plus rien. Tout était vide dans sa tête. Il ne savait ni quoi dire, ni quoi faire.

Un bip sonore retentit. La femme s'affola et serra le garçon encore plus fort.

- Je t'aime ! Ne l'oublie pas !

Les gardes la prirent par les épaules et la tirèrent.

- Juste un dernier câlin, je vous en supplie !

- Le temps est écoulé !

- Non !

Le garçon contemplait la scène incrédule.

Celle-ci avait quelque chose d'étrange, comme irréaliste. 

Les deux hommes tirèrent la femme puis la jetèrent à terre.

"Pauvre femme...". Le garçon regarda ensuite les maisons. "Elles ont toutes les vitres brisées."

Il changeait mentalement de sujet et ne s'en rendait même pas compte, comme si c'était normal.

- Allez viens petit.

Le jeune homme se retourna et suivit les gardes. Ils faisaient demi-tour. La femme cria quelque chose, mais le garçon était déjà perdu dans ses pensées.

- On tourne à gauche maintenant.

L'adolescent les suivit. Au moment où il entra dans la ruelle, il entendit un hurlement qui lui déchira le cœur.

- Aleeex !

Le cri était tellement désespéré que le jeune homme s'arrêta net.
L'homme à la montre le poussa violemment.

- Avance gamin !

Sans dire un mot, il avança. 

Au bout de cent mètres, ils tournèrent à droite puis à gauche.

Et au bout de la rue se trouvait une vieille camionnette blanche. Elle était rouillée et le pare-brise était fissuré.

Il connaissait maintenant son prénom : Alex. Il avançait, silencieux. Il n'avait rien à dire. Et tenir une discussion dans son état n'aurait pas été simple de toutes façons. 

Alors il marchait, discrètement. Il commentait dans sa tête différentes choses sur le ciel ou les bâtiments qui l'entouraient. 

À une dizaine de mètres, une personne âgée ouvrit la porte de chez elle. C'était un homme. Sa peau ridée et ses cernes contrastaient avec sa veste de sport et ses baskets. Ce n'était clairement pas une tenue adaptée pour lui. Surtout que ses jambes, flageolantes ne lui donnaient pas un air sportif.

L'homme à la montre pointa le canon de son fusil sur la personne âgée.

- Rentre chez toi papy !

Le concerné le regarda, surpris. Cependant, il ne bougea pas d'un pouce.

- J'ai dit rentre chez toi papy !

Il n'esquissa aucun geste.

Le garde tira à côté du bras gauche du vieil homme. Celui-ci sursauta.

- Il faut dire que tu as du cran le vieux.

La personne âgée le dévisagea.

- Tu tiens vraiment à mourir aujourd'hui ? J'ai dit rentre chez toi !

Sa voix était devenue hargneuse. Si bien que le vieil homme rentra chez lui en marmonnant quelque chose d'incompréhensible dans sa barbe.

Ensuite, l'homme à la montre poussa Alex, pour lui dire d'avancer. 

Ils firent à peine une centaine de pas qu'ils atteignirent déjà la camionnette. 

Le deuxième garde tira de sa veste une clé et appuya sur un bouton. Après un déclic, il ouvrit les portes du coffre du véhicule.

- Monte dedans et tais-toi gamin.

Alex sauta à l'intérieur puis les portes se refermèrent. Il s'assit dans un coin au fond du coffre et laissa son esprit vagabonder. Il pensait à tellement de choses à la fois qu'il ne pensait à rien de concret. 

Il entendit les deux gardes fermer leurs portières dans un claquement, puis le moteur de la camionnette toussota.

Un des gardes vociféra. 

Au bout de quelques secondes, le véhicule s'ébranla.

Le garçon ressentit bientôt les cahotements qui lui faisaient perdre l'équilibre la première fois qu'il s'était réveillé.

Il se perdit dans ses pensées encore une fois. 

Sa respiration ralentit, et ses paupières devinrent lourdes. Il repensa à la femme de tout à l'heure, et une idée lui traversa l'esprit.

Avant de s'endormir, il ne put s'empêcher de dire :

- Maman...

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