_Rachidatou_

By Oumousmile

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C'est l'histoire de Rachidatou Sow. Une histoire sénégalaise. Paralysie de son père. Décès de sa mère. Les Hu... More

Début
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Infos
Chapitre 21
Chapitre 22
10milles vues!!!🎊+ Infos de taille!
Chapitre 23

Chapitre 13

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By Oumousmile

Bonne lecture.
Big kiss.

........

"Rachidatou"

Je sentais des mains me caressait, j'ouvre les yeux tout doucement et je vois ma tante Marème assise près de moi en me regardant avec tristesse. Je me jette sur elle en pleurant. Elle m'a tellement manqué, elle a toujours était une figure maternelle pour moi même si elle est la cousine de ma mère. Elle a toujours considéré ma mère comme sa sœur de sang et vice-versa. Elles étaient des meilleures amies et ça l'a toujours été. Quand on était dans la difficulté, c'est elle qui était là, c'est elle que l'on voyait. Elle ne nous a jamais tourner le dos. Toujours présente pour nous à chaque moment que ça soit bon ou mauvais.

Taa Marème: Nopil néné touti, masta(calme toi, ma petite fille.). Dit-elle en larmes.

Moi: Ay taa Marème soone na, dameu na, tayi na(Taa Marème, je suis si fatiguée). Dis-je en la serrant plus fort.

Taa Marème: Je sais, je m'en veux tellement d'être partie subitement sans te prévenir, je m'en veux de t'avoir laisser seule endurer toute cette souffrance...

Elle se fait interrompre par ses larmes qui ont inondé son visage. Je me détache d'elle puis les essuie.

Moi: Ne réagit pas ainsi, Taa Marème, ce n'est pas de ta faute. S'il te plait, j'aime pas te voir dans cet état.

Taa Marème: Quand Diarra Bousso m'a raconté ce qui c'était passé en mon absence, j'avais le cœur anéanti et le fait de t'avoir vue dans cet état me brise le cœur. J'avais promis à ta mère d'être toujours là pour toi mais j'ai failli à ma promesse...

Moi: Non tata jamais! Tu n'as rien fait de telle. Tu es toujours là pour moi, je te considére comme ma deuxième maman car tu as tant fais pour moi et jamais je ne pourrais te remercier. Ma mère a de la chance de t'avoir et moi aussi.

Elle n'arrêtait pas de pleurer après avoir entendu ses mots sortir de ma bouche, elle était émue et n'arrivait pas à sortir un mot.

Moi: Dit toi juste que c'est mon destin et c'est les circonstances qui ont fait que tu n'as pas pu être près de moi quand tout ça m'est arrivé. Maintenant que tu es là, je suis sûr que tout ça va changer. Dis-je avec le sourire.

Elle me regarde longuement puis répond.

Taa marème: Tu as tellement grandie ma petite fille chérie. Dit-elle en me caressant.

Tata Marème: Je me souviens du jour où j'ai aidé ta mère à l'amener à l'hôpital pour qu'elle accouche d'une magnifique petite fille et c'était toi, je me souviens de tes premiers pas, de ton envie de découvrir... Je me souviens de tes premiers mots que tu as sorti de ta bouche c'était ''papa'' et ton père se moquait de ta mère, ndeysan des beaux moments. Dit-elle avec un sourire triste.

Elle avait de la nostalgie en disant cela, moi j'avais les larmes aux yeux car c'est merveilleux d'avoir quelqu'un qui te rappelle ton enfance, à cette époque tout allait bien.

Qu'est ce qui a changé dans ma famille?

Je pense qu'on mérite le bonheur comme tout le monde.

Taa Marème: Tout cela c'est comme hier pour moi, ça prouve que le temps passe si vite, ndeysan.

Moi: Oui tata, entendre que tu me racontes mon enfance me fait chaud au cœur. J'aimerais également que tu me racontes tout de ma mère, surtout de sa famille. Je ne connais même pas la famille de ma mère. Certes, il y a eu des personnes qui sont venues le jour de son enterrement mais j'étais pas dans un bon état pour parler avec qui que se soit. Je sais juste que ma grand-mère n'était pas venue ce jour-là.

Taa Marème: Je te raconterai tout ce que tu veux savoir sur ta mère la prochaine fois. Pour ta grand-mère, elle est partie s'installer en Turquie avec son mari. Elle ne voulait plus avoir des nouvelles de sa fille mais quand elle a appris son décès, elle s'en ait vraiment voulu. Elle est même tombée dans le coma. Depuis lors, je n'ai eu aucune nouvelle d'elle.

Moi: Oh mon dieu! J'espère qu'elle s'est remise de son coma. Dis-je inquiéte.

Taa Marème: Ne t'inquiète pas Rachidatou, je suis sûre qu'elle va bien maintenant.

Moi: Espérons qu'elle se porte bien. Pourquoi elle ne voulait plus avoir des nouvelles de sa propre fille? Qu'est ce qui c'est passé?

Taa Marème: Une longue histoire que je te raconterai bientôt insha'allah.

Moi: J'ai hâte de rencontrer ma grand-mère maternelle, connaître la famille de ma mère également.

Taa Marème: Espérons, juste qu'elle pourra nous parler.

Je pense qu'il y a quelques choses qu'elle ne me dit pas. Mais qu'est ce qu'elle peut bien me cacher?

Je le saurai bientôt car je vais forcé pour qu'elle me dise tout sur ma mère et de sa famille.

Pourquoi ma grand-mère ne veut plus entendre des nouvelles de sa propre fille?

Qu'est ce qui c'est passé entre eux?

Qui est ma grand-mère?

Tant de questions se bousculent dans ma tête et je veux des réponses mais j'attendrai le bon moment.

Moi: Et ton voyage, comment ça c'est passé?

Taa marème: Très bien, il y a temps de personnes qui sont dans des situations vraiment tristes et le fait de les avoir aider me fait du bien. Faire le bénévolat est une passion pour moi, quand tu vois ses personnes que tu as aidé, sourire et prié pour toi, tu te dis que tu as tout gagné. Aider les personnes dans le besoin, c'est t'aider toi-même.

Lorsqu'elle parlait de sa passion on pouvait sentir que Taa marème est plus que heureuse de faire cela. Quand on fait quelque chose que l'on aime, il suffit juste d'écouter la personne parler de sa passion pour voir qu'elle est fière de ce qu'elle fait.

Moi: Si seulement tout le monde était comme toi, personne ne serait pauvre. Mais comme dieu n'a pas égalisé les personnes, forcément il y aura les riches et les pauvres, les bons et les mauvais.

Taa Marème: Voilà c'est ça la réalité, fesons juste des bonnes actions. D'ailleurs, je t'ai amené de beaux tissus de côte d'Ivoire et d'autres choses que tu aimeras certainement.

Moi: Oui tata juste fesons le bien, merci pour les cadeaux tu es la meilleure.

Taa Marème: Ne me remercie pas, tu es ma fille et c'est mon devoir de le faire, d'accord.

Je lui fais un câlin puis me détache d'elle. On parle un moment puis tata fatima, tata Diarra Bousso et mon père sont entrés dans la chambre et l'ambiance était là. Des rires par ci, des souvenirs par là, des plaisanteries ...
C'était juste beau, de les voir comme ça.

J'ai expliqué la situation à Tata Marème pour que je reste chez tata Fatima. Mais taa marème voulait que je vienne vivre avec elle vu que maintenant, elle est là mais j'ai refusé gentillement.

Moi: Non tata, je sais que tu veux mon bien mais j'aimerais vraiment rester avec tata Fatima.

Je sais que chez elle, je n'aurais pas la paix que je veux vraiment. Tata Marème a des jumelles Yacine et Yandé qui ont la même âge que moi, elles ne m'ont jamais aimé. Elles me déteste et pensent que leur mère m'aime plus qu'elles et que je leur es volé l'amour de leur mère, Yacine c'est elle qui me déteste et comme vous le savez entre jumelle, elles ne forment qu'une personne et Yandé aussi me déteste car sa sœur jumelle me haïs.

Après une longue discussion, elle a accepté ma décision et m'a dit que je pourrais venir chez elle quand je le voulais. Rester avec Tata Fatima et Maïmouna c'est comme être avec ma propre famille. Elles m'ont aidé quand personne n'était là et pour cela je leur doit énormément. Tata Fatima veut que je reste avec eux et j'ai accepté et je ne veux pas qu'elle soit triste même si je sais qu'elle n'est pas ainsi mais bon lorsque je dis quelque chose je le fait, c'est tout.

Il se fesait tard et ma famille était déjà partie. Demain inshallah, je serais enfin sortie de l'hôpital. J'ai hâte de sortir, respirer de l'air frais et pouvoir vaquer à mes occupations.

"Myriam"

2heur du matin...

Dès que je vois l'heure qui s'affiche sur mon écran de téléphone, je sursaute du lit.

Moi: Oh mon dieu, je suis foutue!

Ma mère va m'assassiner, aujourd'hui et me jeter dans les fossés.

J'étais dans une chambre d'hôtel, à côté de moi, je vois ce vieux Diop dormir à point fermé, môme mo tal nélaw. Je ne comprends pas comment un vieil homme qui a ses quatres femmes à la maison sort encore pour chercher ailleurs. Les hommes ne sont que des imbéciles, seul leur désir et leur envie comptent. S'ils pouvaient avoir la possibilité d'avoir plus de quatres femmes, ils ne seront jamais satisfaits, que des salopards.

Je le regarde avec dégoût, c'est un homme méprisant mais j'ai couché avec lui et c'est ce qui me fait le plus mal. Certes, il fait tout pour moi, il satisfait mes désirs les plus fous mais il me dégoûte au plus haut point. A chaque fois, que je me donne à lui, je me sens sale mais je n'ai pas de choix, j'ai besoin d'argent même si j'en ai.

D'ailleurs pourquoi je fais cela, en vrai je n'ai pas d'excuse valable. Je le fais juste par envie et non pour l'argent.

Je suis Myriam, femme rebelle, méchante, hypocrite... Mais pour combien de temps, j'en sais absolument rien.

Je pars dans la salle de bain me frotter le corps énergiquement comme je le fais à chaque fois. Après avoir fini, je m'habille vite fait, dès que je vois mon reflet dans le miroir qui est en face de moi, je détourne mon regard puis verse quelques larmes mais je les essuie avec argne, avec colère.

Comment j'en suis arrivée là?

Aucune idée !!!

Je n'arrive même pas à regarder mon reflet dans un miroir. Ça m'arrive que dans ces moments, quand je me donne à un homme, je ne peux pas me regarder en face. J'ai peur de regarder ce corps qui est le mien, je suis répugnante car ce corps n'est plus un secret pour personne, les hommes viennent un à un pour se servir de mon corps afin d'apaiser leurs désirs sexuels. Mon corps n'est plus privé mais public, il est accessible à tout homme. Je l'ai voulu et parfois je regrette mais je refuse catégoriquement de retourner en arrière, d'arrêter de faire cela. Je continuerai à me comporter ainsi surtout à être la Myriam que tout le monde connait, celle qui n'a pas froid aux yeux, celle qui n'a peur de personne, celle qui se moque royalement des paroles de certaines personnes malveillantes, hypocrites, sournoises, méchantes...

Je finis de m'habiller et prends l'argent qui se trouve sur la table de chevet et pars sans faire de bruit.

J'étais comme une voleuse, en vrai je le suis.

J'arrête un taxi, et m'y engouffre. Je regarde mon téléphone et je vois des appels manqués de ma mère ainsi que ce connard de Bassirou. Ce dernier ne perd rien pour attendre, je m'occuperai de son cas une prochaine fois. Celui de ma mère est plus inquiétant que tout autre chose, j'imagine ma mort dans un moment.

J'avais l'habitude de rentrer jusqu'à 6h du matin mais tout en gardant mes arrières parce-que avec ma mère rien n'est sûre. Je mettais juste du somnifère dans le lait ou jus que ma mère buvait avant de dormir. Mais aujourd'hui, j'étais pressée et en colère donc j'ai oublié de le faire.

Et je vais payer cher d'avoir oublié de garder mes arrières.

Mes yeux étaient secs, aucune larme ne sortait. Je déteste être faible, j'en ai horreur.

Arrivée chez moi, j'ouvre le portail avec délicatesse même si je sais que ma mère est en train de m'attendre. Quand même j'espère qu'elle est déjà couchée. Je ne voulais pas que les autres se réveillent car ça risque de chauffer pour moi.

J'entre dans ma chambre et allume la lumière, je sursaute de peur en voyant ma mère assise sur le lit comme une sorcière qui attendait sa proie.

Astou Ly: Fo nékone! (Tu étais où?). Dit-elle calmement.

Le fait qu'elle parle si calmement ne présage rien de bon. C'est le calme avant la tempête.

Moi: Chez Aminata. Dis-je subitement.

Aminata est une amie d'enfance.

Ma mère se lève de là où elle était assise et me gifle avec une telle force que je suis tombée par terre. Les mains de ma mère sont si rapides que tu ne les voient même pas venir, ça atterrit juste sur tes joues.

Elle: Daguay doul imbécile! Wona Aminata ki gua beug douleul mounima guissoula! Guawal waxma fo nékone bala may diar sa kawe léki nk! Féxel bouma féne xamguama bou bakh nk!(Tu mens imbécile, j'ai appelé Aminata et elle m'a dit qu'elle ne t'avait pas vue, dit moi où tu étais avant que je te casse la gueule, n'essaie même pas de me mentir car tu me connais!).

Elle me soulève puis me jette sur le lit avec une telle violence.

Elle: Guawal! Cria-t-elle.

Moi: J'étais partie à une fête d'anniversaire aux Almadies.

Elle: Tu connais ma réputation dans ce quartier, on me considère comme la femme soumise, gentille, honnête... Et regarde comment tu t'habilles, tu ressembles à une...

Elle s'arrête un moment puis continue de parler.

Heureusement, qu'elle n'a pas continué sa phrase car sinon je serais au bord des larmes. Seule ma mère peut me faire pleurer et personne d'autre.

Elle: Quand ses pestes qui sont dans le quartier te verront ou les comméres qu'est-ce qu'elles vont penser de moi! Tu n'as pas de cerveau pour réfléchir hein, je ne vais pas permettre que toi une sans cervelle vienne gâcher ma réputation ! Tu as de la chance, je n'ai pas ton temps mais je t'aurais donné une bonne leçon que tu n'oubliera jamais de ta vie !

Moi: Yaay, je suis désolée...

Elle: Iow doul! Bo fi waxaté nala def lou bone! Sokhla wouma say balou ! Boma meuytou woul Myriam Sow! Nala def lo xamni doko meusa faté! Dofo djinné mbédioula! Meun gua féne nieup bamou dess mane!(Ferme là avec tes désolée a n'en plus finir ! Si tu ne fais pas attention à toi Myriam Sow, je risque de te faire du mal. Tu peux mentir à tout le monde sauf à moi!). Dit-elle en me pointant du doigt.

Qu'est-ce qu'elle essaie de dire?

Je la regarde en face en priant pour qu'elle ne sache pas ce que je fais pendant mes sorties nocturnes.

Moi: Comment ça, moi te mentir. Qu'est-ce que tu veux dire?. Dis-je tremblante.

Elle: Xamna lép! Bofi eubé billahi nala ray!(Je sais tout! si tu tombe enceinte je vais te tuer crois moi!). Dit-elle en écrasant ma mâchoire.

J'étais comme une statue incapable de sortir un mot de ma bouche. Je ne sentais même pas la douleur qu'elle m'infligeait au niveau de ma mâchoire, j'étais paralysée.

Elle: Yama bett Myriam, yakarouma wone ni digua déf li ya gnak diom deug deug ! (Tu m'as tellement déçu Myriam, je ne pensais pas que tu serais capable de faire cela, tu n'es qu'une sans vergogne!). Dit-elle en me regardant avec dégoût.

Comment a-t-elle su? Qui lui a dit?

Moi: Ay Yaay... Dis-je presque en larmes.

Elle me lâche subitement puis sourit un moment. Son sourire diabolique n'augure rien de bon.

Elle: Tu te dis, comment ma mère a su celà? A-t-elle rit.

J'étais abasourdie, ma mère est une vraie sorcière.

Pourquoi je ne m'en suis pas rendu compte depuis le début ?

Pourquoi elle me laisse continuer ce que je fais tout en sachant que c'est mauvais ?

Moi: Co...Co... Comment !

Elle: N'oublie pas que je suis Astou Ly, ta mère. Personne ne peut rien me cacher je sais tout, tout ce que tu fais du matin au soir, je le sais. Tu mets du somnifère dans mon jus ou lait et tu penses que je n'en saurai rien, tu es pathétique. Tu me prends pour une folle c'est bien... Sache que, je suis ta mère et tu ne peux rien faire ni me cacher. Lâche-t-elle avec un petit sourire.

J'ai peur de ma mère, entendre qu'elle parle avec une telle assurance me fait peur. Comment a-t-elle su tout ça? Juste comment !

Je ne peux pas cacher ou avoir un secret pour moi, ma mère est une manipulatrice et une enquêtrice.

Elle savait pour les somnifères, pour mes sorties nocturnes, pour mes mensonges... Pour tout! Mais elle n'a rien dit. Elle m'a laissé croire que j'étais la maîtresse du jeu, que je la manipulée... Mais au contraire, c'est elle qui était la maîtresse du jeu.

Ma mère: Pourquoi tu es silencieuse, tu te fais mal à la tête en pensant à comment j'ai fait pour tout savoir. Sache juste que tu es ma fille et je dois tout savoir de toi. Tu es tombée si bas!

Moi: Yaay ce n'est pas ce que tu crois attends, je t'explique c'est...

Ma mère: Merde! Tu n'as pas d'excuse pour justifier ce que tu fais, je te connais! Tu joues à un jeu très dangereux! Si tu tombe enceinte, je te jure que je vais te tuer, je ne vais même pas t'aider ni t'épauler car ce n'est pas toi qui va gâcher ma réputation ni me faire honte devant mes ennemis, ça jamais ! Dit-elle avant de sortir et me laisser seule.

Je m'effondre par terre, je pleure un bon moment en pensant à tout ce que ma mère m'a dit. Elle privilégie ses ennemis, son entourage plus que sa propre fille.

Ma mère n'est pas si cruelle que ça. Si?

Elle m'a toujours soutenu et entendre qu'elle déverse tout ça sur moi me fait mal. Ma mère est au courant que sa fille se donne aux hommes, elle sait que j'ai perdu ma virginité. J'ai perdu cette dernière à l'âge de 18ans. Ma mère sait que je suis une pute. Je ne sais même pas qu'est-ce qu'elle a ressenti lorsqu'elle a su que je n'étais plus vierge.

Qu'est-ce qu'une mère ressent lorsque sa fille à qui elle espère trouver le respect, quand sa fille se mariera et sera vierge devient sa plus grande déception?

Oh mon dieu ! J'ai honte énormément même. Je pensais pouvoir cacher tout cela à ma mère mais elle sait tout et me laisse faire en me regardant. Elle m'observe silencieusement et espère que je ne fasse pas un faux pas car si j'en fais un, elle va me tuer et je sais qu'elle en est capable.

Le lendemain...

Je n'ai pas dormi de la nuit, j'ai fait un cauchemar. J'ai rêvé que j'étais enceinte et que ma mère m'a fait avorter et m'a jeté à la rue sans que personne ne s'en rende compte. Lorsque, je me suis réveillée de ce cauchemar, je ne me suis pas rendormi, j'avais peur, j'étais traumatisée par les paroles de ma mère. Dès que le soleil s'est levée, je me suis vite rincée le visage et j'ai porté une robe simple puis je suis sortie de la maison en direction de la pharmacie.

Je venais de sortir de cet endroit qui sentait l'alcool, les médicaments... Puis je rentre chez moi sans faire de bruit. J'entre dans les toilettes et je fais le test, j'avais acheté deux tests de grossesse pour être sûr que je ne suis pas enceinte. J'avais peur de voir les résultats. Je savais que je ne l'étais pas mais, mon esprit me joué des tours horribles. Je me protègeais et prenais bien mes précautions, mais ce que ma mère m'a dit raisonné dans ma tête et le doute s'est malheureusement installé.

J'avais mis les tests sur ma commode et je fesais les cents pas, je tremblais et j'étais en sueur. Je prends mon courage à deux mains puis regarde les résultats et heureusement je ne suis pas enceinte, c'était le soulagement qui se lisait sur mon visage. Je respirais sereinement.

Si j'étais enceinte, je crois que je m'en irais loin pour que ma mère ne me retrouve pas. D'ailleurs qui serait le père de mon enfant... Bassirou? Pa Diop? Aly? et les autres dont je m'en fou de leur prénom... C'est drôle un instant, de se demander, qui est le père de mon enfant. Bref, heureusement que tout est clarifié car sinon je serais comme une personne assise sur un œuf.

Quelques heures plutard, c'était le moment d'aller voir cette sale peste à l'hôpital. Apparemment, elle sort de l'hôpital aujourd'hui, elle aurait dû y rester. Je dois y'aller, j'y suis obligée ordre de ma mère comme vous le savez. Ma très chère mère est une vraie hypocrite et manipulatrice. C'est elle qui a fait que Rachida soit hospitalisée mais elle se comporte comme sa mère, elle fait semblant de pleurer, d'être triste, d'être inquiéte... Elle dépense une telle énergie pour que son entourage croit qu'elle est la plus parfaite, qu'elle incarne le bien. Elle me force également à jouer la comédie et à être la grande sœur exemplaire, parfaite aux yeux de tous... Plus fausse que ma mère, il y'en a pas.

On était arrivées à l'hôpital et on venait d'entrer dans la chambre de Rachida cette peste. Il y'avait celles qui héberge cette moins que rien chez eux et voir la tête de cette Maïmouna m'énerve. Depuis notre fameuse altercation, je la déteste et le fait de voir qu'elle et Rachida sont amies m'énerve, mais il faut que je sois hypocrite et sournoise pour me rapprocher d'elle afin d'obtenir son grand frère Moustapha. Même si ce dernier est marié, je n'ai pas peur d'être une seconde épouse, d'ailleurs je veux être une seconde épouse pour pouvoir dominé ma co-épouse quitte à lui faire pourir l'existence pour qu'elle dégage de ma vie et celle de Moustapha.

Défanté bamou beuri dolé, wone sama woudiou douma bok sama dieukeur ak béne xalé.

En plus j'aime dominé, imposé mon pouvoir sur les gens et quoi de mieux d'avoir une cobaye à moi seule.

Quand on parle du loup, on en voit sa queue, il venait d'entrer dans la chambre, celui qui hante mes nuits, l'homme qui a captivé mon cœur, celui à qui je pense... Moustapha, mon amoureux. Je n'ai pas pu l'oublier depuis que je l'ai vu, le désir d'être à ses côtés me hante. Je veux qu'il soit mien et il le saura. Mon regard atterrit sur celui de Maïmouna qui me regarder avec attention mais je lui souris faussement, apparemment elle a remarqué comment je dévorais du regard son grand frère.

"Rachidatou"

J'étais heureuse de voir toute ma famille près de moi. Maïmouna était à côté de moi et me raconter ce qui c'était passé hier chez sa maman Ramatoulaye, elle m'a aussi dit que cette dernière m'avait offert de beaux tissus. Apparemment, je suis trop gâtée avec des cadeaux comme par exemple les beaux tissus. Dès que je me remettrai sur pied, j'irai chez le tailleur pour coudre ses magnifiques tissus.

Moustapha était entré dans la pièce et je voyais comment Maïmouna regardait ma demi-sœur Myriam. Est-ce que j'ai raté une épisode? Il faut que je demande à Maïmouna qu'est-ce qui se passe?

J'ai toujours un pincement en voyant Moustapha et puis son sourire est magnifique. Oh mon dieu ! Pourquoi lui, je ne veux pas !

Tata Fatima: Mon fils, elle peut sortir quant est-ce que?

Moustapha : Je venais vous donner les papiers de sortie, elle peut sortir maintenant.

Tata Bousso: Enfin, une bonne nouvelle.

Tonton Ousmane: Alhamdoulilah.

J'étais vraiment heureuse d'entendre cette bonne nouvelle. Je peux enfin sortir.

Tata Fatima: Si vous le voulez bien, je vous invite chez moi afin que vous puissiez connaître ma maison et passée la journée avec Rachidatou.

Elle est vraiment généreuse cette dame, sincèrement.

Taa Marème: C'est une bonne idée Fatima, comme ça la prochaine fois on pourra venir la revoir.

Tata Diarra Bousso: Je te l'accorde, ça nous permettra d'être à côté de notre petite fille.

Taa Fatima: C'est bien alors, vous recevoir chez moi est un honneur. Moustapha tu viens avec nous?

Moustapha: Oui, je suis de garde le soir mais je dois informer ta belle fille.

Vous auriez dû voir le visage de Myriam, à l'entente des paroles de Moustapha son visage s'est décomposé. Apparemment, ma sorcière de sœur est piqué par ce bel homme, vraiment j'aurais tout vu.

Laissons la rêvé un peu car on sait tous que Moustapha est un propriété privé, mais notre très chère Myriam n'abandonne pas si facilement. Tout ce qu'elle veut, elle l'obtient de grès ou de force.

Je ne veux pas que sa mère vienne chez Tata Fatima, je ne veux pas qu'elles connaissent où j'habite. Mais je n'ai pas le choix, j'essaierai de les éviter au maximum, comme la peste.

Maïmouna: Ma beug li mane djék dafa wara marqué territoiram ba dieukeureum diko demander permission pour guéneu djiguéne day saf djiguéne mba gua bayiko (J'aime qu'une femme marque son territoire jusqu'à ce que son mari lui demande la permission pour sortir. Une femme doit être une femme ou ne pas l'être). Dit-elle en regardant Myriam avec insistance.

A ce qui paraît elle veut énervé Myriam et cette dernière à lancer un regard meurtrier à Maïmouna, c'était devenu un clash de regard. Apparemment, Tante Astou cette vipère a remarqué cela et a subitement pincé sa fille et cette dernière à repris ses esprits. Moi j'ai serré très fort la main de Maïmouna et elle a détourné son regard vers moi. Je ne veux pas qu'elle déteste Myriam à cause de moi. Myriam est devenue méchante avec moi parce qu'elle suit les pas de sa diablesse de mère. Je vais lui en parler certainement quand on sera que nous deux.

Moustapha: Je risque de te taper Maïmouna, sort de mon ménage petite fille impolie. Maman parle avec ta sorcière de fille.

On a tous rigoler sauf les deux vipères.

Moustapha et Maïmouna sont comme chien et chat, leur relation est beau à voir. J'aurais tellement voulu avoir un grand frère mais malheureusement on ne peut pas tout avoir dans la vie.

Tata Fatima: Vous deux vous êtes pas possible et toi Maïmouna, tu ne peux pas laisser ton grand frère tranquille.

Maïmouna: Je n'ai dis que la vérité, appel ta femme.

Moi: Ay Maïmouna moytoul sa bopp(Ay Maïmouna fait attention à toi).

Maïmouna: Ah non ce n'est pas toi, ah non. Maintenant, tu es l'avocat de mon grand frère, je t'es dit de venir pour que je te ...

Vous auriez dû voir comment j'ai lancé un regard meurtrier à votre pote Maïmouna.

Moustapha: Maïmouna!

Maïmouna: Mais quoi!?

Oups! Heureusement qu'il l'a arrêté à temps car elle risquait de tout dire sur le fait qu'elle voulait me donner à son frère apparemment même lui il sait. Oh mon dieu! si l'a honte pouvait tué je serai morte sur le champs. Maïmouna elle est folle, imaginez qu'elle continue sa phrase toute ma famille m'aurait regarder avec leur yeux interrogateurs et j'aurai vraiment honte.

Tata Fatima: Venez, on va l'attendre dehors pour qu'elle puisse se préparer.

Maïmouna: Je vais l'aider vous pouvez nous devancé, on viendra ensemble à la maison.

Tata Bousso: Est-ce que tu n'auras pas de soucis à gérer tout cela?

Maïmouna: Non Tata, je serais avec Moustapha n'est-ce pas mon grand frère chéri?

Pourquoi elle fait tout ça? Je la déteste!

Le concerné regardait sa petite sœur avec l'envie de l'étrangler. C'était très drôle.

Moustapha: Oui, j'irai avec elles à la maison. Maman tu peux partir avec eux d'accord.

Tata Fatima: D'accord, bon Rachidatou on t'attendra à la maison à toute.

Je lui réponds par un simple hochement de la tête.

Mes tantes me font un bisous sur le front, sauf qui vous savez. Au lieu de ça, elle m'a fait un câlin en me disant.

Tata Astou: Bravo pour ton courage, tu t'es remise si vite de ton satané coma mais ton bonheur va disparaitre dans pas longtemps, je m'en assurerai.

Elle se détache de moi avec un sourire plus que fausse, j'ai eu des frissons quand elle m'a dit cela, la vitesse dont j'ai ravalé mes larmes m'a vraiment impressionné. Je ne veux plus jamais versé une seule larme devant cette sale vipère. Je lui es sourit à mon tour en lui disant c'est ce qu'on verra et son visage à viré au noir, elle était étonnée et confuse. C'est une première pour moi de la défié ainsi et le fait d'avoir vu sa tête me montre que j'ai réussi mon coup. Plus jamais je ne vais être faible, je n'ai plus peur d'elle, ma mère est avec moi.

Après leur départ, je pars me préparer et Maïmouna rangeait mes affaires. Moustapha était sortie pour régler quelques détails puis revenir nous récupéré. Après avoir fini, je retrouve Maïmouna posé sur le lit en train d'envoyer des messages avec un large sourire.

Moi: Babacar rek mola meuna rétane lo ba say 32 dents yi fégn(Seul Babacar peut te faire sourire autant). Dis-je pour me moquer d'elle.

Maïmouna me lance un regard de tueur.

Moi: Retire tes sales yeux sur moi, je suis enfant de quelqu'un ish. Dis-je en rigolant.

Maïmouna: Iow xam, sa kanam bou wowe guay melni loumay bagna toudou(Fou moi la paix, avec ton visage bizarre là.) Dit-elle en se levant du lit.

Moi: Elle m'insulte en plus, yagui waxé pancréas dh, j'ai fais quelque chose. Dis-je en me moquant d'elle.

Maïmouna: Puisque tu le sais pas la peine de demander.

Moi: Attends, Babacar va te trouver une seconde...

Maïmouna: Astakhfirou'allah boum dieum kaww! Cria-t-elle presque.

J'ai éclaté de rire, Maïmouna est folle amoureuse de Babacar et je vois que ce que je lui es dit à propos de seconde épouse l'a marqué. Ohh l'amour!

Maïmouna: Inshallah, tu t'étouffes. Je vais te rendre la monnaie de ta pièce. Dit-elle avec un sourire malicieux.

Moi: Wouy! J'ai peur. Dis-je en éclatant de rire.

Maïmouna: A cause de toi je n'ai pas pu dormir de la nuit, j'ai du appeler Babacar pour qu'il me rassure tout ça par ta faute. Tshipppp!

Moi: Wouy loupé! Babacar a un sérieux problème car elle a une copine folle ayyy Maïmouna. Dis-je en rigolant.

Maïmouna: Rira bien qui rira le dernier.

Maïmouna m'a terminé, mes rires ne s'arrêtaient pas quand je vois sa tête l'envie de rire reviens.

Moustapha: Les filles!

On se retourne vers lui et il était au pas de la porte en train de nous regarder à tour de rôle. J'étouffe mes rires pour ne pas qu'il me voit sinon il risque de demander pourquoi je rigole comme ça.

Moustapha: Rachida fait attention, tu ne t'es pas bien remise ne fournit pas beaucoup d'efforts juste pour rigoler.

J'ai eu un peu honte, mais il a raison. Maïmouna tire sa langue pour se moquer de moi cette gamine.

Moi: Tu as raison, je ferais attention.

Je prends un verre d'eau puis le bois d'un trait.

Moustapha: Si vous avez fini, allons-y. Je vous attends dans la voiture.

Il nous devance puis on prend les affaires pour sortir enfin de cette chambre d'hôpital. Je prie pour ne plus jamais remettre mes pieds dans cet endroit. Sur le chemin du sortie, je parlais avec Maïmouna. Quelqu'un m'appelait donc je me retourne pour savoir qui s'est. C'était Bassirou kann.

Bassirou: Salut Rachidatou, comment tu vas ?

Moi: Oui Bassirou ça va, je vais très bien alhamdoulilah et toi?

Bassirou: Bien aussi, dieu merci.

Moi: Je te présente Maïmouna une amie et Maïmouna c'est Bassirou kann un ancien camarade de classe.

Bassirou: Enchanté Maïmouna ravi de t'avoir connu.

Maïmouna: Enchantée Bassirou.

Bassirou: Qu'est ce que tu fais ici d'ailleurs?

Moi: J'étais hospitalisée.

Bassirou: Oh non! Je ne le savais pas sinon je serais venu te rendre visite. Maintenant tu as du mieux j'espère.

Moi: Oui je comprends, je ne t'en veux pas, ne t'inquiètes pas je vais bien. Je sors même aujourd'hui.

Bassirou: Bonne nouvelle, je viendrai te voir bientôt.

Moi: Inshallah bon je te laisse, on nous attends.

Bassirou: D'accord à bientôt.

Dès qu'on se retourne pour partir cette folle me bombarde de questions.

Maïmouna: J'espère que tu ne vas pas trompée mon frère avec ce bel homme. Dit-elle d'un ton moqueur.

S'il vous plaît, retenez moi je risque de tuer Maïmouna. Trompée son frère elle a dit comme si moi et Moustapha sommes en couple.

Moi: Je ne vais pas répondre à une folle, j'ai juste retenu cet bel homme et ne t'inquiètes pas Babacar sera informé du compliment que tu as fais à l'égard de Bassirou.

Maïmouna: Ehhhh! Je te permet pas sale folle. Tu n'es qu'une rapporteuse.

Moi: Et toi il y a quelques minutes, tu allais me foutre la honte devant toute ma famille.

Maïmouna: Sérieux, j'aurais du continuer ma phrase pour que tu sois muette. Dire à tout le monde viens je te donne mon frère comme mari, c'est beau non? Toi et mon frère. Ria-t-elle.

Moi: Je ne vais même pas te donner l'heure, espèce de tarée.

Maïmouna: S'il te plaît, donne moi l'heure.

Moi: Xam!

Elle se moquait ouvertement de moi.

On était arrivées près de la voiture et subitement Maïmouna est montée à l'arrière et a refusé que je monte à côté d'elle. J'ai compris son jeu, elle veut que je m'installe devant à côté de son frère, cette sale folle. Elle me sourit puis referme la porte et j'étais obligée de monter devant. Le trajet n'a pas duré longtemps mais cette Maïmouna n'arrêtait pas de chercher son grand frère.

Maïmouna: Tu étais sérieux quand tu as dis que tu allais appeler ta femme?

Moustapha: Oui et je l'appellerai chaque seconde de ma vie, tu ne peux pas me laisser respirer un peu tshippp!

Maïmouna: Nobaté gua dh mak sama.

Moustapha: Je dois l'appeler pour ne pas qu'elle m'attende ou s'inquiète. D'ailleurs, je ne vais pas rester longtemps chez maman, je dois rentrer chez moi.

Il a raison d'informer sa Femme mais cette Maïmouna ne sait pas cela trop folle.

Maïmouna: Li dou diam dh, Aïcha pogné nala dh ma warou mane! (Je suis choquée, Aïcha t'as maîtrisé! Très bien.)

Moustapha: Pourquoi j'ai une petite sœur folle? Ishhh! Tu ne pourras pas comprendre attends d'avoir un mari on en reparlera.

Moi: Voilà, exactement...

Oups! Pourquoi j'ai encore parlé elle ne va plus me lâcher.

Maïmouna: L'avocate de Moustapha, elle défend mon frère ya woor dh. Ria-t-elle.

Moustapha: Rachidatou fait la sourde jusqu'à qu'on arrive à la maison, si elle se fatigue, elle va arrêter de parler.

J'ai éclaté de rire à ce que Moustapha a dit.

Maïmouna: Couple de l'année mashallah, ils se complètent et s'entendent.

Moi: Sheut! Maïmouna si tu n'arrête pas, je risque de déballer tes dossiers ici même. Dis-je en la regardant.

Moustapha: Dossiers!

Moi: Oui, enfaite ta petite sœur...

Maïmouna: Elle dit du n'importe quoi ne l'écoute pas. Rachidatou arrête de mentir.

Moustapha: Non, Rachidatou continue de parler, je t'écoute attentivement.

Maïmouna: Elle n'a rien à te dire n'est ce pas Rachidatou. Dit-elle en me suppliant du regard.

Moi: Je n'ai rien à te dire, je blaguais juste pour qu'elle arrête de parler.

Elle a eu chaud votre pote enfin j'aurais la paix pour un l'abs de temps.

Arrivée à la maison, on m'a bien accueilli et j'étais heureuse de les voir tous réunis dans le salon en train de discuter comme s'ils se connaissaient depuis longtemps. Je suis partie m'asseoir près de mon père et je le contemplait lui il me regardait avec un sourire. J'aurais vraiment voulu qu'il puisse enfin parler, qu'il me serre dans ses bras et me dit qu'il m'aime...

Mon père certe il n'était pas le meilleur des pères car il se fesait manipuler par Tante Astou et parfois il me criait dessus à cause de ce que sa femme lui disait sur moi. Mais ma mère m'expliquer que mon père m'aimait et il ne pourra pas croire que sa femme était méchante. Et quand il a su la vérité, c'était trop tard car il ne pouvait plus faire quoique ce soit appart observer les choses horribles et dégoûtantes que nous infligeait sa femme. Je ne sais même pas comment il a réagi lorsqu'il a su la vérité ça a dû lui faire mal, savoir que celle que tu pensais être parfaite n'était qu'une diablesse et se cachait dans la peau d'une sainte est juste une vérité brutale à digérer. Moustapha m'aide à faire monter mon père à l'étage pour lui montrer ma chambre. Après l'avoir montré ma chambre, je m'assois en face de lui.

Moi: Papa, comment tu trouves ma chambre? Je sais que tu diras c'est magnifique car tout ce que j'aime toi aussi tu aimes. Dis-je avec le sourire.

Moi: Je ne sais même pas qu'est-ce que tu ressens au fond de toi en ce moment. Savoir que ta fille ne veut plus revenir là où elle est née juste à cause de ma tante Astou, tu sais que j'aurai vraiment voulu être à tes côtés mais si je rentre à la maison, je n'aurai pas la paix que je veux. Je suis fatiguée de me battre, de pleurer, d'être triste...

Je m'arrête de parler en voyant les larmes de mon père coulaient tout au long de ses joues. J'essuie ses larmes.

Moi: Papa, s'il te plaît arrête de pleurer. Je n'aime pas te voir dans cet état j'aurai mal au cœur et si maman était là, elle serait triste donc s'il te plaît. Dis-je avec la gorge nouée.

L'envie de pleurer me monte aux yeux mais je ne vais pas pleurer devant lui car il a besoin de moi forte et non faible.

Moi: Tu vois, je suis bien entourée maintenant. Tata Fatima me considère comme sa fille et Maïmouna comme sa sœur, elles m'aiment et veulent que mon bien. Tu pourras venir ici quand tu le souhaite et moi aussi je viendrai te voir tant que je le pourrai. Dis-je en lui fesant un câlin.

Moi: Je t'aime beaucoup mon papa.

........................................................

Que pensez vous de Myriam?

Que pensez vous de Moustapha?

Que pensez vous de l'amitié entre Rachidatou et Maïmouna?

Que pensez vous du père de Rachidatou?

Désolée pour la longue attente, j'étais occupée avec mes trucs personnels.
Compréhension pour les fautes.
Max d'abonnés, de votes et de vues.
Merci!

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