LA LUNA D'UN NOUVEL ALPHA SUP...

By Meliane_DiDi

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Jessy une jeune humaine qui vivait depuis peu une vie tranquille dans Winewolves avec sa petite sœur se voit... More

1~LE DEBUT...
#~PRÉSENTATION...
2~NOUVELLE VIE....
3~LA MORT DE TRÈS PRÈS...
4~SOUVENIRS DOULOUREUX...
5~LUNA CARLA ET LA PROPHÉTIE...
6~LA RENCONTRE D'ESTEBAN ET DE SA NOUVELLE LUNA...
7~LE RETOUR DE RUBY ET SCOTT GREEN...
8~CÉRÉMONIE PART 1 : UNE JOURNÉE RICHE EN SITUATIONS IMPRÉVUES
9~CÉRÉMONIE PART 2 : LA CÉLÉBRATION
10~SEJOUR PRESQUE PARFAIT
11~RÉCONCILIATION
12~PREMIERE FOIS
13~SOIREE MASSAGE...
14~DERRIÈRE LE VOILE...
15~NAISSANCE...
16~ENTRE LA VIE ET LA MORT...
17~LA PARTIE PEUT COMMENCER...
18~PROBLEME DE COUPLE...
19~RENCONTRE...
20~PETIT FRÈRE
21~LE RETOUR DE L'ALPHA
#~Ceci n'est pas un chapitre 😅😅😅
22~UNE SURPRISE
23~BOULEVERSEMENTS
24~DEBUT DE RÉPONSES
25~DECISION...
26~AGRANDISSEMENT....
27~EMBARRAS...
28~JALOUSIE partie 1...
29~JALOUSIE Partie 2...
30~LE NOUVEAU NÉE
31~TROUBLE FÊTE(1)
32~TROUBLE FÊTE(2)
33~LE RÊVE !...
34~...IMBROGLIO...
35~...ORIGINE...
36~PARPORIA...(IN BLACK AND GREY)
37~PASSER...
38~FIRST DAY IN PARPORIA...(MON ALLIÉE LA SALOPE)
39~...GIFT...
40~NEXT DAY IN PARPORIA...(FREEDOM)
41~...FIDÈLE ISSLA...
42~UN REGARD A LA CITÉE
#CECI N'EST PAS UN CHAPITRE 2
43~THIRD DAY IN PARPORIA...(THE NIGHTMARE) Partie 1
44~THIRD DAY IN PARPORIA...(MY HELL) Partie 2
45~...LA BOITE DE PANDORE...Partie 3 fin
46~FRUSTRATION
47~L'ACCIDENT...
48~TENSION...
49~RESSENTIMENTS...
50~RETOUR AGITÉ
51~DÉNI...
52~SECRET DESTRUCTEUR
53~UNE JOURNÉE SANS JESSY(1)
54~ UNE JOURNÉE SANS JESSY(2)
55~JUSTE AVEC UN SAC...
57~FAMILLE...
58~POISON
#INFO
59~ LE REPAS DE FAMILLE AUX MILLES ET UNE SAVEURS...
60~TELLE UNE OEUVRE D'ART

56~AU FOND DU GOUFFRE

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By Meliane_DiDi

NDA : Hello mes loups, j'espère que vous allez bien. Je suis désolée d'avoir mi autant de temps mais voilà pour le nouveau chapitre.
Bonne lecture ! 😊👍🏾















~~~PDV DEMON~~~

FLASHBACK

La nuit est déjà entrain de tomber. Ça fait maintenant trois jours que j'ai quitté mon chez moi, que je l'ai quitté. Trois jours que je cours sans m'arrêter, l'esprit embrumé. A chaque fois que je m'autorise à réfléchir, la seule personne qui envahit mon esprit c'est elle.
Elle.
A chaque fois que je vois son visage, mon Coeur se serre et la douleur est insupportable.
Elle me manque, c'est atroce. Plus je m'éloigne plus j'en souffre.
Tout mon être me crie et me tiraille pour que je fasse demi tour, mais je ne peux pas y retourner.
J'accélère le pas, refoulant encore cette part de moi qui me somme de faire demi tour, me concentrant sur le paysage qui m'entoure.
Ça faisait longtemps que je n'étais pas resté sous forme lupine pendant plusieurs jours. Griffe est ravis de pouvoir fouler le sol comme bon lui semble, d'être libre. Je le sens tellement serein que j'ai bien envie de me retirer et de m'endormir. Mais si je fais ça, je paris qu'il en profitera pour foutre la merde.
J'ai confiance en lui, Mais je n'oublie jamais que c'est un Alpha, et un Alpha têtu et pas comme les autres.
Ensemble, nous formons un tout, comme le yin et le yang sinon, c'est la merde, Griffe est très imprévisible et trop destructeur.
Et comme être dominé ce n'est pas son truc, Il essayera toujours de prendre le contrôle s'il estime que je suis faible et que la situation m'échappe.
C'est déjà arrivé Et ce n'était pas beau à voir.
Pour reprendre le contrôle j'ai du faire des mains et des  pieds pour qu'il se calme. Depuis ce jour notre lien est devenu, différent. Ce jour là Griffe a reconnu que j'étais trop fort, m'a souri avec fierté et s'est calmé.
Je n'ai pas vraiment compris pourquoi il a dit ça et il n'a pas voulu m'expliquer non plus, fier qu'il est.
Ce n'est pas une mauvaise chose en soit qu'il prenne le contrôle, dans un sens en tout cas. Pour lui, c'est ça manière de me préserver, de me protéger. Il ne m'enferme jamais comme certains loups le font quand ils prennent le dessus, il reste prêt de moi, il me soutient, il me parle, il comprend, puis il se nourrit de ma colère, ma frustration, ma rage, ma tristesse, tous ces sentiments qui m'ébranlent et les libère, détruisant tout sur son passage, sans état d'âme.
Griffe ne comprend pas vraiment le concept de pitié ou de compassion, il est radical. Il n'est pas le genre d'alpha qu'est le loup de Dereck ou Caleb ou même Le loup d'Esteban. Il a toujours été plus, il a toujours été différent.
Je commence à ralentir, lorsque je sens que je suis proche. Je m'arrête a quelques mètres de la ville.

« Demon : On y est.

Griffe : Je croyais vraiment que tu te serais endormi.

Demon : Pour que tu en profites hein ! Tu rêves. Il rigole.

Griffe : Ce n'est pas toujours que tu me laisses sortir aussi longtemps. Je me serais amusé juste un peu !

Demon : Oui biensur ! Je pose le sac et me transforme. Je commence à m'étirer

Griffe : Ton manque de confiance en moi me blesse profondément Demon.

Demon : Pourtant tu es celui en qui j'ai le plus confiance Griffe. C'est juste que tu es trop, comment dire, tu es trop toi. Tu ne sais pas quand il faut t'arrêter. Tu n'as pas de limite ! Tu frappes d'abord et tu t'en fiches ensuite. Tu es trop, comment dire, puéril. Il grogne agacé Et comme je te connais, je préfère te surveiller !

Griffe : N'importe quoi. Avoue que Tu ne peux pas te passer de moi. Je me met à rire puis je m'habille. Surtout que cette course de trois jours a carrément renforcé tes muscles ! Imagine si tu t'étais endormi un peu Demon, à ton réveil, tu serais sculpté, plus qu'apollon. Imagine un peu le regard de Luna sur se corps de rêve que tu aurais eu ! Grâce à moi !

Je frissonne et ma mâchoire se contracte lorsque je me souviens de ce fameux regard qu'elle me lance à chaque fois qu'elle me regarde torse nu. Ma température se met aussitôt à grimper. Je secoue la tête pour éliminer les pensées salaces qui me submergent

Demon : Non merci.

Griffe : Tu es trop pénible.

Demon : Dort Griffe.

Griffe : Je ne peux pas, on est arrivé. »

Un sourire étire mes lèvres. Je passe mon sac sur mes épaules et me met en route. J'ai couru jusqu'à la ville de Aleal.
Une des villes de mon territoire.
J'entre dans la ville et observe. Elle est aussi grande et bien animée que Winewolves.
Je traverse rapidement les rues, en faisant attention à ne pas me faire repérer pour éviter de créer du grabuge.
J'arrive finalement à l'endroit que je cherche et j'entre. La clochette au dessus de la porte sonne. Je pose mon  sac sur le comptoir et attend. L'endroit a beaucoup changer depuis la dernière fois, les affaires ont l'air de marcher. Le proprio des lieux est un ami, quelqu'un en qui j'ai confiance et un membre de ma meute. Helote Jones.
On a entre autre grandi ensemble, c'était le fils du premiers lieutenants du père de Tylan. On s'entraînait ensemble et il était vraiment, nul. Son père espérait qu'il prenne sa place ou qu'il devienne mon beta mais Helote n'en avait rien à faire de remplacer son père ou quoi que ce soit d'autre.
Il rêvait juste de parcourir le monde et d'ouvrir un magasin d'antiquités et de merveilles qu'il aurait rapporté de ses voyages. Il venait aux entraînements juste pour faire chier son père et pour rigoler. Il avait toujours le sourire même quand il se faisait taper dessus.
Tylan enviait ce côté je m'en foutiste qu'il avait.  Il l'admirait même. Helote me parlait de temps à autre alors que les autres évitaient par crainte. Enfaite, il me parlait tout le temps, même quand je ne lui répondais pas il parlait et parlait et parlait. Il était sympa même s'il était vraiment trop bavard.
Quand son père est mort après la mort de sa mère, il a quitté la cité et est partir vivre son rêve. Il a fini par tomber amoureux de cette ville et s'y est installé. Je suis tombé sur lui complètement par hasard, quand il m'a vu il a éclaté en sanglot en plein milieu de la rue et a commencé à hurler mon prénom comme un hystérique. Je lui ai peté le nez et il en a rit. Ce souvenir m'arrache un rire. Quel con.

Helote : Désolé pour l'attente, je...il se fige en me voyant. Les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte, le teint complètement blafard

Demon : Bonsoir Helote. Il frémit puis ses jambes vacillent. Il prend appuie sur le comptoir et me fait signe d'attendre deux secondes. Un sourire étire mes lèvres

« Griffe : Il est toujours aussi stupide.

Demon : Tu continus de faire semblant de ne pas l'apprécier.

Griffe : Je ne fais pas semblant, je ne l'apprécie pas.

Demon : Biensur. »

Il n'a pas vraiment changé. La dernière fois que je l'ai vu il était plus mince, je vois qu'il a prit du muscle. Je penche plus pour les stéroïdes. Il ne va pas me dire qu'il s'entraîne. Je me met à glousser. Il pose ses yeux gris sur moi et ses boucles dorés se balancent devant son visage.
Il me fait un peu penser à son père. Mâchoire carrée, nez fin, petite lèvre et peau diaphane. Son portait craché. Il n'est pas plus grand que moi et c'est tant mieux. J'aimais bien l'entendre se plaindre de sa taille et le regarder monter sur la pointe des pieds. Je secoue la tête un sourire aux lèvres, le bon vieux temps.

Helote : Putain, c'est pas vrai, Putain. Il finit par se redresser brusquement et me regarde les yeux remplis de larmes. Putain ! Je soupire agacé, content de voir que les choses n'ont pas changé Mon Alpha ! Je suis...j-je suis trop content de vous revoir !

Demon : Arrête tes bêtises Lote. Dis je las en m'appuyant sur le comptoir

Helote : Ç-ça fait trois ans Demon ! S'écria t il J'ai le droit d'être ému de te revoir ! Un léger sourire étire mes lèvres. Il fait le tour et me prend dans ses bras

Demon : Tu en fais toujours un drame. Il passe son bras autour de mes épaules

Helote : Parce que je suis toujours trop content ! Putain c'est vraiment une belle surprise ! Il regarde par dessus mon épaule En passant tu es seul ? Où sont mes trois autres préfères ?

Demon : A la cité. Il faut qu'on parle Lote. Il fronce légèrement les sourcils puis soupire en secouant la tête

Helote : Ah. Je sens déjà l'adrénaline monter. Vient entre. Il ferme le magasin Allons chez moi.

Je le suis et nous nous rendons dans sa Maison qui est juste en haut. Il ouvre la porte et m'invite à entrer. Je fronce les sourcils une fois à l'intérieur.

Demon : Lote ! Il me sourit malicieusement puis disparaît dans une pièce et revient avec un bebe, une petite fille Oh.

Helote : Demoooon ! Je te présente You.

« Griffe : Oh. Pauvre petite. »

Helote : Elle n'a que cinq mois ! Ma femme est sortie, je te la présenterais quand elle rentrera. You chérie ! Dit bonjour à notre Alpha !

« Griffe : Tu devrais peut être lui dire que la petite n'est pas encore en âge de parler. Je pense qu'il a zappé ce détail. »

Je lève les yeux au ciel et ignore griffe. Je me rapproche et caresse les cheveux dorés de la petite. Elle n'en a rien à faire de moi, trop occupé à jouer avec la chaîne de son père

Demon : Comme ça tu es devenu papa.

Apart la couleur de cheveux, les yeux et le teint, elle ne lui ressemble pas du tout. Je hume l'odeur de la petite. C'est bien sa fille, il ne s'est pas fait berner. Il est très lunatique, ça ne m'aurait pas étonné qu'on lui ai collé une grossesse qui n'était pas de lui

Helote : Exactement, un papa génial.

Demon : Waoh. Félicitation.

Helote : Merci. Assieds-toi ! Je te rapporte quelque chose à boire.

Il disparaît, je m'assoie. J'observe l'intérieur. Ce n'est pas très grand mais c'est chaleureux. Il a bien réussi sa vie. Il vit une vie tranquille et paisible comme il à toujours voulu. J'aimerais vivre ainsi, avec elle. Je soupire et m'adosse. Il dépose une bouteille de bière en face de moi et s'assoit

Helote : La barbe de quelques jours te va plutôt bien hein ! Ça te donne un air plus virile. Je ris dans un souffle en passant ma main sur ma mâchoire Alors, c'est comment à la cité ?

Demon : Comme toujours. Il pouffe de rire

Helote : Tu n'as pas changé. Toujours aussi peu bavard. Un rictus étire mes lèvres

Demon : Et toi, toujours aussi toi. Il se met à glousser

Helote : Que veux tu ? Je suis beaucoup trop cool, le monde ne peut pas perdre une personne aussi géniale.

Demon : Et toujours aussi narcissique. Il se met à glousser

Helote : Alors, je t'écoute. Que puis je faire pour mon alpha adoré ? Je soupire en m'adossant

Demon : Je suis en mission. Un rictus se forme au coin de ses lèvres

Helote : Je paris que personne ne sait où tu es parti.

Demon : Tu paris bien. Enfin je crois. Il soupire et boit un coup, je fais pareil.

Helote : Je vois que tu n'as qu'un sac, ce qui veut dire que tu n'as pratiquement rien emporté alors il se frotte les mains De quoi as tu besoin ?

Demon : Observateur et perspicace, c'est ce que j'aime chez toi. Il hausse les épaules l'air vaniteux J'ai besoin d'une voiture, d'un nouveau téléphone et de liquide. J'ai tout laissé à la cité pour ne pas que tes trois préférés ne me tracent. Il se met a glousser

Helote : Tu les connais mieux que moi Demon, peut être même qu'ils te cherchent en ce moment et je paris qu'ils ont deviné que tu es ici. C'est évident. Un sourire étire mes lèvres

Demon : Peut être. Je soupire. Il soupire à son tour et appuie ses coudes sur la table

Helote : Qu'est ce qui se passe Demon ? C'est grave ? Je déglutis et décrispe mes doigts

Demon : Assez.

Helote : Je vois. Tu ne me diras rien. Mais dit moi au moins ou es ce que tu veux aller ?

Demon : Il ne vaut mieux pas. Tylan pourrait facilement te faire parler. Il rit gêné

Helote : Tu as raison. Mentir n'a jamais été mon fort. Il soupire Je te trouve tout ça d'ici demain.

Demon : Ah et aussi, j'aurais besoin d'une fausse identité. Un sourire mesquin étire ses lèvres

Helote : Ça a l'air d'être une mission très intéressante. Je paris que c'est une infiltration ! Je peux venir ?

Demon : Non. Il se renfrogne Trouve moi juste tout ce dont j'ai besoin. Il pouffe l'air faussement déçu

Helote : Ne t'en fait pas, je ferais vite. En attendant tu peux rester ici si tu veux.

Demon : Non, je ne veux pas te déranger. Je serai dans un hôtel.

Helote : Si tu vas au Blue ride...

Demon : Je n'ai pas l'intention d'y aller Lote. Je couvre mes traces et je n'ai pas envi que Marc sache que je suis passé par ici. Je serai au pèlerin. Il grimace puis rit dans un souffle

Helote : Punaise de lit Demon ! Tu ferais mieux de rester ici. Je t'assure, tu ne nous déranges pas. Ma femme sera même ravis, elle qui rêve de te rencontrer. J'insiste Demon. Il me fait son regard de chien battu, comme s'il n'a pas conscience que ça ne marche pas sur moi

« Griffe : Beurk, je vais faire des  cauchemars. Dit lui de ma part qu'il est moche.

Demon : Dit lui toi même.

Griffe : Flemme.

Demon : Alors, ferme la !

Griffe : Grincheux. Je me demande comment je fais pour ne pas finir déprimer et fou. Avec un alter ego comme toi sans sentiment qui ne me donne aucune affection.

Demon : Je peux t'inscrire au dépressif anonyme si tu veux ?

Griffe : Je te déteste. Je rigole »

Demon : D'accord. Je vais rester pour cette nuit et je partirais une fois que tu auras tout.

Helote : Yes ! Il se lève Je vais préparer la chambre d'ami et je m'occupe du reste.

Il disparaît, très enthousiaste. Je soupire et m'adosse quand la porte s'ouvre.

...: Chérie ! Je suis rentrée ! S'écria t elle. Comment va You ? Elle entre finalement dans le salon et se fige en me voyant. Je me disais que la petite devait ressembler à sa mère mais pas à ce point. Je me lève Heu, bonsoir !

Demon : Bonsoir. Lote est à l'intérieur, il ne va pas tarder. Je suis Demon Wolfwilser. Elle écarquille les yeux et sa mâchoire se décroche presque. Lote arrive ensuite

Helote : Ah chérie tu es enfin rentrée. Il la prend par les épaules et la fait avancer devant moi en ricanant légèrement Je te présente notre Alpha, Demon Wolfwilser. Il est de passage et il va passer la nuit ici. Demon, je te présente Émilie, ma petite femme adorée. Dit bonsoir Emie.

Émilie : B-bon-b-bonsoir monsieur ! Ravis de vous rencontrer ! Je hoche juste la tête, un léger sourire a l'appuie Oh mon Dieu ! L'alpha est bien dans notre salon je ne rêve pas ! Lote se met à rire

Helote : Eh Oui c'est bien lui ! Le bébé se met à pleurer Chérie va t'occuper de la petite, je reste ici.

Enfiliez : Heu...d'accord. Je heu...je reviens.

Elle s'en va en courant presque. Lote se met à glousser

Helote : Tu es trop intimidant Demon.

Demon : Tu n'as pas l'air intimidé.

Helote : Parce que je sais qui tu es. Tu as l'air intimidant mais au fond tu es un gros nounours.

« Griffe : Non ! Je rêve ! Demon, il t'a traité de Nounours ? Il éclate de rire Demon le nounours !

Demon : Griffe, continu et je te promet que tu ne sortiras plus. Il se calme aussitôt

Griffe : Si on ne peut même plus rigoler ! Tu vois comment tu me traites ? »

Demon : Lote ! Comment va ton nez depuis
Le temps. Il frémit et sourit maladroitement puis passe ses doigts sur son nez

Helote : Si on ne peut même plus rigoler !

Demon : Tu m'as traité de nounours. J'ai une tête de nounours ?

Helote : Je ne retirerai pas ce que j'ai dit. Jamais !

Émilie : Helote, arrête d'embêter notre Alpha ! Ou c'est moi qui te casse le nez. Elle me sourit chaleureusement ensuite Excusez le monsieur, il se comporte souvent comme un enfant. Il ouvre la bouche en grand

Demon : Je sais Émilie. Je lui rend son sourire

Helote : C'est...c'est méchant !

Émilie : Je vais préparer le dîner. Heu...Qu'est ce que vous aimerai manger monsieur ?

Demon : Ne vous compliquez pas la tâche pour moi.

Émilie : Non biensur que non ! Ça me fait plaisir !

Helote : Fait nous tes fameuses lasagnes chérie. Tu vas voir Demon ma femme est une cuisinière de ouf. Elle rougit

Demon : Ça me convient. Elle hoche la tête puis s'en va rapidement en cuisine.

Helote : Et toi Demon ? Une Luna en vue ? Mon Coeur rate un battement

Demon : Oui. Elle s'appelle Jessy. Son regard s'illumine de joie

Helote : C'est une merveilleuse nouvelle ! Il fronce ensuite les sourcils Ne me dit pas que j'ai raté le marquage ?

Demon : Ce n'est pas pour maintenant, on a...des choses...à régler. Il soupire soulagé, une main sur la poitrine.

Helote : J'ai eu peur. N'oublie pas de m'envoyer une carte d'invitation. Je ne manquerai ça pour rien au monde. Je me sens d'un coup triste

Demon : Ne t'en fait pas, je n'oublierai pas.

*
*         *

Après le dîner, Lote est sorti. Émilie m'a indiqué ma chambre.
Une fois à l'intérieur, je pose mon sac sur le lit et me déshabille. J'entre dans la salle de bain et ouvre le jet d'eau de la douche à l'italienne. Je soupire en passant ma main dans mes cheveux avant de les appuyer sur le mur.
Mes pensées dérivent. Mes souvenirs remontent.
Le récit de Jessy ainsi que les flashs dont j'ai été témoin me reviennent. Ma mâchoire se contracte et la douleur revient. Je serre les poings et expire par la bouche. Putain.
Je repense à toutes les fois où on a été intime. Ces moments où elle se figeait quand je la touchais, ou sa respiration devenait erratique. Ces moments où elle tremblait ou elle se crispait.
Maintenant que j'y pense, je comprend tout. A chaque fois que ça arrivait, ce n'était pas moi qu'elle voyait, ce n'était pas moi qu'elle repoussait, c'était ce type, ce monstre qui a détruit sa vie.
Au fond de moi, j'avais ma petite idée sur la raison de ce traumatisme. Le pourquoi de tous ces cauchemars, de toutes ces fois où elle a pleuré et supplié dans son sommeil.
Je le savais. Mais je refusais que ce soit vrai.
Je refusais d'imaginer que ma Jessy ai vécu un truc pareil alors que moi j'étais...je ne sais où entrain de faire je ne sais quoi.
Finalement ce que je redoutais s'est avéré être ce qui s'est passé et en pire.
Je la revois encore entrain de se débattre, de pleurer, de supplier, de crier.
Mon estomac se tord violemment et je me retrouve la tête dans les toilettes à vomir. J'aurais préféré ne jamais voir ça. J'aurais préféré ne jamais me sentir aussi impuissant. Je me sens tellement mal, tellement minable.

Après l'avoir laissé dans cette chambre suite au baiser qu'on a échangé, je n'ai pas pu m'en empêcher. Il fallait que je sache, que je me rassure. J'ai donc fait des recherches. L'affaire concernant Jessy Wilson n'a pas vraiment fait de bruit donc je n'ai pas trouvé grand chose. Je pense bien que l'affaire a été étouffée pour éviter trop de regard abruptes sur ma Jessy.
Je ne sais pas qui a fait ça mais il a été efficace et je l'en remercie.
Néanmoins, J'ai découvert où est ce qu'elle vivait avec ces parents avant la tragédie qui a chambouler sa vie.
J'ai eu l'impression de tomber dans un trou profond et sans fin. Je me suis mis dans une colère noir contre moi même avant de me faire submerger par une culpabilité atroce.
C'est ma faute.
Jessy vivait dans l'une des villes du territoire d'Esteban : Evermoon.
Putain. Je me sens minable.
Quand je pense que j'aurais pu empêcher ça. J'aurais pu l'éviter, si je n'avais pas été aussi orgueilleux et arrogant.
Je l'ai cherché partout, sauf sur le territoire de loup noir, parce que je m'étais promis ne jamais y mettre un pied, je préférais mourir plutôt que de me retrouver en face de cet enfoiré et à cause de cette décision de merde, Jessy...ma mâchoire se contracte.
J'aurais dû aller là bas, mettre cette haine viscérale que je nourris pour ce type de côté et aller là bas.
Sa vie aurait été tellement différente. Elle n'aurait pas vécu pareil horreur. Elle aurait été heureuse, je me serais plié en quatre pour la faire sourire tous les jours, pour la rendre heureuse et peut être que j'aurai pu faire quelque chose pour aider sa mère.
A cause de mon orgueil, de ma fierté, mon âme soeur doit vivre avec un tel traumatisme.
J'aurais dû remuer ciel et terre et s'il le fallait détruire cet enfoiré pour ma Jessy. Mais au lieu de ça, j'ai volontairement évité le territoire de loup noir et j'ai laissé ma beauté...
Je me dégoûte.
Je ferme le robinet, enroule une serviette autour de ma taille et sors de la salle de bain.
Je m'habille rapidement et me met dans le lit. Les mains derrière la tête, je regarde le plafond. Je respire profondément et finis par fermer les yeux.

« Griffe : On pourrait en profiter et faire d'une pierre deux coups !

Demon : Pour la millième fois, non. Il soupire On y sera incognito. Je ne veux pas attirer l'attention.

Griffe : Je le répète, c'est une mauvaise idée. Demon. Il y a trop de paramètre qui échappe à notre contrôle. C'est dangereux.

Demon : Tu ne disais pas ça il y a quelques jours.

Griffe : Je suis un loup libre, j'ai le droit de changer d'avis quand je veux non ? Rentrons chez nous, Luna a besoin de nous je le sens d'ici et nous aussi avons besoin d'elle. Je soupire las

Demon : Il faut que je termine ce Pourquoi j'ai pris la route. Il grogne de frustration

Griffe : Putain de Wolfwilser têtu. Un léger sourire déforme mes lèvres alors qu'il grogne de frustration avant de reprendre Si tu te relâches, je prendrai le contrôle, je te préviens. Et je te promet que j'irai trouver Esteban.

Demon : Tu n'en auras pas l'occasion.

Griffe : Espérons le Demon, espérons le.»

Je ferme les yeux en pensant à mes recherches.
J'ai découvert des infos sur une affaire similaire à celle de Jessy à MearHostry, une autre ville du territoire de loup noir. Une jeune femme violé et assassiner. l'article en question ne disait pas grand chose non plus, mais c'était suffisant pour que je m'y intéresse. Le monstre, le criminel, l'assassin aurait été tuer dans une course poursuite. Sa voiture aurait explosé et le corps calciné. Robert Terynn.
Un frisson me parcours l'échine, ma mâchoire se contracte. Ces informations étaient trop vagues, insuffisantes. Voiture exploser, corps calciné. J'ai le pressentiment que ça cache quelque. Un sourire sans joie étire mes lèvres. Si c'est bien ce que je crois, je serai l'homme le plus heureux qui sois. Je respire un grand coup et essaye de dormir.

Au milieu de la nuit, je me réveille en sursaut, hanté par les cris et les pleures de la femme que j'aime. Je suis trempé de sueur et ma respiration est erratique.

Demon : Merde.

«Griffe : C'est bon ? Tu es assez remué comme ça ? On peut rentrer ?

Demon : La ferme Griffe.

Griffe : Comme tu voudras. Quand tu perdras la tête, ne vient pas pleurer ! »

Le jour s'est finalement levé et je n'ai pas pu me rendormir.
Je reste allonger un moment à fixer le plafond puis finis par me lever et prend une douche. Je  sors de la chambre avec mon sac. Je tombe sur Émilie qui fait le ménage.

Émilie : Bonjour monsieur, bien dormi ?

Demon : Bonjour Émilie, oui j'ai bien dormi, merci. Tu peux m'appeler Demon, ça ne me dérange pas.

Émilie : Oh non non, je préfère monsieur. Elle ris gênée, J'esquisse un sourire Je vous offre un café ?

Demon : Volontiers.

Je la suis dans la cuisine. Elle remplit une tasse et la pose en face de moi. Je prend une gorgée.

Émilie : Helote ne devrait plus tarder.

Demon : D'accord. Merci pour le café.

Émilie : Je vous en prie monsieur.

Elle retourne à ses tâches. Je m'assoie sur le tabouret en face de l'îlot central. La porte d'entrée s'ouvre et Lote revient

Helote : Bonjour Demon ! Bien dormi ?

Demon : Plus ou moins. Il sourit légèrement puis pose un sac à dos juste à côté de moi sur l'îlot central

Helote : Voilà tout ce que tu m'as demandé, et j'ai même fait plus. J'arque les sourcils, dubitatif Fait moi confiance. Il ouvre le sac et sort un à un les objets a l'intérieur Le téléphone neuf et la carte SIM, une carte de crédit, il y a vingt cinq milles dollars a l'intérieur et là tu as cinq milles en liquide. Les clés de la Jeep noir dehors. Il sort une carte d'identité et un permis de conduire Tu es David Stone. Je jette un coup d'œil

Demon : Le prénom de mon père.

Helote : Exactement.

Demon : C'est bien, merci.

Helote : Ah et il y a aussi, Un ordinateur neuf, de quoi enregistrer et pour finir, une caméra. Je le dévisage Alors impressionné hein ? Je soupire

Demon : Un téléphone, une voiture, du liquide et une fausse identité, c'est tout ce que j'avais demandé.

Helote : Rorrh fait pas ton rabat-joie. Je n'ai pas pu m'en empêcher. Tu verras, tout ça te sera très utile Demon.

Demon : C'est de trop. Que veux tu que je fasse avec une caméra et un appareil enregistreur ?

Helote : Demon, tu racontes n'importe quoi, ce n'est pas de trop. Il remet tout dans le sac Tu es en mission, c'est important d'avoir tout ce qu'il faut pour une mission. Tu auras besoin d'être à l'aise pour réussir cette mission, alors voilà. Il me tend le sac Tu prends ça et c'est tout, David Stone. Je le dévisage puis un sourire étire mes lèvres

Demon : C'est vrai que tu m'impressionnes. Son regard s'illumine et il sourit.

Helote : Je suis un élément efficace. J'aurais dû être ton beta. Je récupère le sac

Demon : Si Tylan et les autres t'entendent dire ça, tu es un homme mort. Il se met à rire

Helote : Je vais attendre le bon moment pour balancer ça alors.

Demon : Je vois que tu es suicidaire ! Il se met a glousser Je te rendrai tout quand ce sera terminé.

Helote : Oh ne t'en fait pas. Disons juste que tu me dois une faveur ! Je préfère ça. Je ris dans un souffle

Demon : D'accord. Il est temps que j'y aille. Merci Lote. Il fait une moue et me prend dans ses bras

Helote : Revient nous voir quand tu veux.

Demon : Toi rentre à la cité, ta femme et ta fille ont le droit de connaître leur chez eux.

Helote : C'est au programme. Je rentrerai pour ton mariage. Je lui souris

Demon : D'accord. Je tourne les talons puis m'arrête Avant que j'oublie. Je sors un morceau de papier plié en deux de ma poche et le lui tend. Lote me regarde confus Donne ça a Tylan, si tu le vois. Un sourire mesquin étire ses lèvres. Il récupère la feuille puis lit la note et se met à glousser tout excité

Helote : J'ai hâte de voir la tête qu'il fera. Tu devrais me laisser la caméra pour que j'immortalise le moment. Je ris dans un souffle

Demon : J'y vais.

Je quitte la maison. Une jeep noir attend devant le bâtiment. Je monte, range les sacs et démarre.

FIN DU FLASHBACK

Je soupire, récupère les clés et me lève. Je sors de la maison, et monte dans la voiture pour aller retrouver mon rendez vous.
Ça fait maintenant plus de deux semaines que j'ai quitté ma cité et que je loge dans ce chalet isolée, dans la ville de MearHostry.
Il m'a fallu un peu de temps pour prendre mes marques, récolter des informations sur l'affaire qui m'intéresse et plus les jours passent, plus je suis de plus en plus impatient que mes recherches aboutissent.
Je serre le volant entre mes doigts, la mâchoire contractée, j'accélère.
J'arrive après quelques minutes à un café que je fréquente depuis que je suis ici. C'est le seul endroit dans le coin qui propose un café acceptable.
Je descend et entre dans le café. La jeune femme au comptoir me sourit comme à chaque fois. J'esquisse un sourire à mon tour.

Abigaelle : Bonsoir Mr David !

Demon : Bonsoir Abigaelle.

Abigaelle : Expresso, comme d'hab ? Je hoche la tête Je vous apporte ça tout de suite Mr David.

J'enfuie mes mains dans mes poches en attendant qu'elle revienne. Après quelques minutes elle revient avec mon café.

Demon : Merci. Je pose un un billet qu'elle récupère et entre dans la caisse

Abigaelle : Vous arrivez à dormir après avoir bu ça ? Je la dévisage Je veux dire...il fait déjà nuit ! Et heu...vous venez depuis deux semaines maintenant le matin et le soir et vous prenez toujours la même chose...je...heu...

Demon : Je vois qu'on est observatrice ! Elle rougit, gêner Ne vous en faite pas, je dors très bien, malgré le cafe.

Abigaelle : Oh. D'accord. Je m'apprête à partir quand elle m'arrête en tirant sur la manche de ma veste Heu...Désolée, je voulais juste...Heu...vous reviendrai demain ?

Demon : Je pense bien que oui. Son regard s'illumine et elle me sourit chaleureusement

Abigaelle : Géniale ! Je fronce légèrement les sourcils

Demon : Pourquoi cette question ?

Abigaelle : Heu...je...laissez tomber ! Je voulais juste savoir ! Elle rigole nerveusement Bonne soirée Mr David !

Demon : Aurevoir.

J'entend Griffe glousser, je l'interroge mais il m'ignore, super. Je sors de là et monte dans ma voiture puis me met en route. Après quelques minutes, j'arrive au fameux bar et me met à une table dans un coin. Quelques minutes plutart, mon rendez vous entre. Elle regarde autour d'elle puis me répète et avance. Elle tire la chaise et s'assoit puis me sourit chaleureusement

Naomie : Mr Stone.

Demon : Mademoiselle Grayson. Elle sort une enveloppe de son sac et la pousse vers moi Il y a tout ?

Naomie : Tout ce que j'ai pu trouver. J'ouvre l'enveloppe et jette un coup d'œil à son contenu. Après une brève vérification, je referme et soupire. Je plonge ma main dans ma poche et en sors une enveloppe que je pousse devant elle Il y a tout ?

Demon : Vérifiez par vous même ! Elle ouvre enveloppe, son regard s'illumine. Elle s'éclaircit la gorge, gigotant légèrement sur sa chaise. Elle range ensuite l'enveloppe dans son sac

Naomie : C'est un plaisir de faire affaire avec vous Mr Stone. Elle me lance son regard de biche et un sourire à l'appui, je soupire en m'adossant

Demon : Aurevoir Mademoiselle Grayson. Elle se renfrogne puis se lève

Naomie : Avant que je ne parte, faites attention à vous. D'après ce que j'ai pu découvrir, ce type est comment dire, cingler.

Demon : Je saurai le maîtriser ne vous en faites pas. Elle cherche ses mots, l'air gêné

Naomie : Vous pourriez au moins m'offrir un verre ! Je la dévisage un moment puis fais signe qu'on apporte à boire. Elle s'assoit tout sourire J'ai toujours su que vous étiez un gentleman au fond, en plus d'être très belle homme.

Demon : Je vous remercie.

Naomie : Alors, êtes vous célibataire ? En couple ? Gay ? Je ris dans un souffle Vous n'êtes donc pas gay. Elle soupire soulager C'est un véritable soulagement. Ça aurait été du gâchis ! Elle se met a glousser puis tend sa main et la pose sur la mienne Alors, quoi de prévu pour ce soir ? Je regarde sa main sur la mienne, froidement. Le garçon arrive, elle retire sa main puis s'assoit correctement, un sourire aux lèvres. Il pose un verre en face d'elle.

...: Désirez vous autres choses monsieur ?

Demon : Ce sera tout merci. Il s'en va ensuite. Elle fronce les sourcils l'air confuse

Naomie : Vous ne buvez rien Mr Stone ? J'esquisse un sourire puis me lève a sa grande surprise

Demon : Vous avez demandé que je vous offre un verre, c'est ce que j'ai fait. Je sors un billet et le pose sur la table Il n'a pas été question que j'en prenne un avec vous.

Naomie : Mais...

Demon : Mademoiselle Grayson, j'espère bien que nos petites affaires resterons bien entre nous. Je la toise du regard. Elle déglutit et devient pâle

Naomie : O-oui ! Elle esquisse un sourire, qui ressemble plus à une grimace Bien entendu ! Il n'est pas nécessaire que quelqu'un d'autre soit au courant ! Je pose ma main à plat sur la table et me baisse a son oreille. Je peux entendre son Coeur cogner dans sa poitrine et du même coup, je peux sentir une pointe d'excitation mêlée à la peur dans son odeur

Demon : J'espère que je peux vous faire confiance. Il ne faudrait pas que j'ai à revenir parce que vous n'avez pas su tenir votre langue.  Elle déglutit et son rythme cardiaque accélère En passant, vous avez un joli chat gris. Il a de magnifiques yeux bleus. Elle frémis brutalement et sa respiration s'accélère

Naomie : J-je ne dirai rien, pr-promis. Je me redresse et lui souris

Demon : Parfait. Je pousse le verre devant elle Savourez bien votre verre.

Je sors ensuite du bar et monte dans ma voiture puis démarre. Je m'arrête devant une épicerie et entre

« Griffe : Encore de la nourriture surgelée ? Demon !

Demon : Ce n'est pas toi qui mange.

Griffe : Abruti ! Je me nourris aussi de ce que tu manges ! C'est dégueulasse ! Tu veux nous empoisonner ou quoi ?

Demon : Arrête de te plaindre tout le temps.

Griffe : Si tu ne veux pas que je me plaigne, donne moi quelque chose de mieux à bouffer ! Allons chasser ! Ça fait longtemps que je n'ai pas chasser !

Demon : Dans tes rêves. On est pas là pour ça.

Griffe : Putain je te déteste.

Demon : Ouais.

Griffe : Quand on sera rentré, je le dirai à Luna. Je pouffe de rire »

Je pars à la caisse et paye tout puis sors, je range tout dans la voiture et monte quand j'entend quelqu'un crier. Je fronce les sourcils puis me concentre sur mon ouïe.

«...: Non pitié, prenez tout ! Il-il y a de l'argent...je...prenez tout ! C'est la voix d'une jeune femme. Elle a l'air d'être effrayée

...: Oh mais ne t'en fait pas ! On va même prendre plus !

...: Ah ! A l'aide !

...: La ferme !

...: Ah ! »

Je sors de ma voiture et me concentre pour localiser l'endroit où ça se passe

« Griffe : Et voilà qu'il se transforme en Batman. » je l'ignore et reste concentré

« ...: Fouille son sac

...: Je suis occupée la

...: Non ! Svp !

...: Mais ferme ta gueule !

...: Ah ! »

Fait. Juste à trois rues d'ici. Je me met en route. Lorsque j'arrive dans la ruelle, je tombe sur l'un d'entre eux entrain de déchirer les vêtements de la jeune fille par terre tandis que l'autre vide son sac. Mon sang ne fait qu'un tour.

...: Y'a que trois cents dollars !

...: Ce n'est pas grave, on va compenser avec le reste.

Il y a une odeur de sang dans l'air. Elle ne bouge pas. Elle a l'air d'avoir perdu connaissance. Je fonce sur le premier et l'assomme. L'autre se retourne brusquement et quand il me voit il se relève et sort un couteau

...: T'es qui toi ? Qu'est ce que tu as fais a m...

j'arrive sur lui en une fraction de seconde, le désarme et saisis son cou. Je le soulève dans les airs, il se débat un moment puis tombe dans les pommes. Je le laisse tomber par terre.
Je me rapproche de la fille mais vite je la reconnais à l'odeur.
Sa chemise et son pantalon en tissu sont en morceaux, elle est à moitié nu. Du sang coule de son front. Je retire ma veste et la couvre puis je l'examine. Ce n'est pas grave, elle va s'en remettre.

« Griffe : Ouuuh la jolie serveuse !

Demon : Pitié ferme la. Je la porte et me dirige vers ma voiture

Griffe : Tu l'as vu pratiquement à poil. Je vais le dire à luna Demon ! Il se met à rire mesquinement. Putain, c'est lui qui va me rendre fou

Demon : Griffe, arrête de faire le con. Je la met dans ma voiture, ferme la portière. J'ouvre le coffre et sors une corde puis je retourne dans la ruelle

Griffe : Croit moi, je vais le dire à luna, à la première occasion ! Je vais lui dire comment tes yeux ont parcouru les jolies courbes de la jolie serveuse ! Je me crispe puis soupire profondément Tu es foutu. J'attrape la jambe du premier et le traine

Demon : Tu es vraiment pénible.

Griffe : Ah mais on peut toujours s'arranger hein ! J'attrape la jambe de l'autre et les traîne tous les deux

Demon : Je le savais.

Griffe : Si tu me donnes ce que je veux, je ne dirai rien ! Promis. Je les fais assoir dos à dos. L'un d'entre eux commence à se réveiller. Je lui fous mon poing dans la gueule il se rendort

Demon : Qu'est ce que tu veux ?

Griffe : Chasser. Je souffle et commence à les attacher

Demon : Accorder.

Griffe : Cette nuit.

Demon : D'accord.

Griffe : Et je veux que tu me laisses le contrôle aussi. Je ris dans un souffle

Demon : Faut toujours que tu essayes d'en profiter au Max hein. Dans tes rêves griffe.

Griffe : J'aurais essayer ! Aller batman ! On rentre ? J'ai faim ! »

Je serre bien et sors de la ruelle, je passe un appel Anonyme à la police puis je monte dans ma voiture et démarre.
Je m'arrête devant un hôpital, une fois qu'on s'occupe d'elle, je laisse mon numéro et m'en vais. Une fois chez moi, je m'assoie dans le canapé et me détend.

« Griffe : On part quand ?

Demon : Tu fais chier. Il se met à glousser »

Je sors par l'arrière et marche jusque dans la forêt et me transforme.
Après que monsieur soit satisfait, nous rentrons. Je pars prendre une douche et retourne au salon. Je vide l'enveloppe et examine les documents.
John Stanley, le père de Victoria stanley la première victime et Henry Stanley son frère étaient tous deux membre de la police.
Henry est mort quelques années avant ce qui est arrivé à Jessy, dans un affrontement impliquant le gang de ce connard.
Robert a ensuite disparu un long moment, ses traces ont été retrouvées après ce qui est arrivé à Jessy.
Il y a une adresse, la dernière adresse connu de John Stanley.
Je fais des recherches sur l'adresse en question. C'est à vingt kilomètres dans un endroit complètement isolé et perdu.
Je prend note et ferme mon ordinateur. Je m'adosse et ferme les yeux.
Je pars ensuite me coucher. Encore une fois je me réveille au milieu de la nuit a cause de cauchemar.
Je m'assois et fait des recherches sur John et sa famille en attendant le lever du jour.
Le matin, je prend une douche et sors de la maison. Je conduis jusqu'au café. Lorsque j'entre je suis surpris de voir Abigaelle. Elle me sourit puis pose mon expresso sur le comptoir.

Abigaelle : Bonjour !

Demon : Je ne pensais pas te voir aujourd'hui.

Abigaelle : Je sais...Je...Je voulais vous remercier et vous rendre ça. Elle pose ma veste sur le comptoir. Je la récupère

Demon : Pas la peine de me remercier.

Abigaelle : J'insiste. Merci beaucoup. Vous...vous m'avez sauver !

Demon : Je t'en prie. Comment va ton front ? Elle pose par réflexe ses doigts sur le pansement

Abigaelle : Oh, heu, ça va. Je vais sûrement avoir une petite cicatrice mais ça va. J'esquisse un sourire puis hoche la tête Si je peux me permettre, Qu'est ce que vous faisiez la ?

Demon : Des courses, quand j'ai entendu crier. C'est un endroit très peu animé la nuit. Vous vivez la bas ? Je bois un coup

Abigaelle : Oui, j'y étais presque quand ils...elle déglutit C'est la première fois que...que ça m'arrive. J'ai l'habitude de rentrer à cette heure.

Demon : Je comprend. Ils ont sûrement dû vous remarquer. Faites plus attention la prochaine fois en rentrant. Changer d'itinéraire, ça vaut mieux.

Abigaelle : Vous avez sûrement raison.

Demon : D'accord. Je pose un billet sur le comptoir mais elle s'empresse de poser sa main sur la mienne

Abigaelle : Non pas la peine de...Je vous l'offre ce café. Je retire ma main et la range dans ma poche

Demon : Merci.

Abigaelle : Heu...Êtes vous libres Ce soir ? Ou demain soir ? Je fronce légèrement les sourcils ils

Demon : Je ne crois pas, j'aurais du travail. Pourquoi ?

Abigaelle : Oh heu, je voulais...je voulais vous inviter à dîner, pour vous remercier de m'avoir sauver. Je soupire et esquisse un sourire

Demon : Ce n'est pas nécessaire. J'ai fait ce que j'avais à faire. Le faite que vous soyez saine et sauve c'est suffisant pour moi. Elle baisse la tête et se mord la lèvre inférieure J'y vais. Merci pour le café.

Abigaelle : Je...heu...bonne journée !

Demon : Merci, Abigaelle.

Je sors ensuite et monte dans ma voiture

« Griffe : Tu lui as tapé dans l'œil. »

Je l'ignore juste et démarre. Après près de deux heures à conduire, j'arrive devant la forêt en question. Je m'engage sur la piste et après quelques minutes j'arrive devant une barricade.
Je m'arrête et descend. Je saute par dessus cette clôture étrange et traverse les hautes herbes. J'arrive finalement devant une maison.
J'observe les alentours et repéré plusieurs pièges.

« Griffe : Il va attraper de gros rats avec ces pièges. Et de gros humains aussi. »

Je passe sans difficulté et me retrouve devant la porte de la maison. Je sonne mais personne n'ouvre, pourtant je sens bien quelqu'un à l'intérieur.

Demon : Mr John Stanley ? Je suis David Stone ! Je veux juste qu'on discute vous et moi, rien d'autre. Aucun mouvement mais les battements de cœur accélère Je ne vous veux aucun mal, juste discuter et je m'en vais.

Il y a soudain du mouvement. Il se passe quelques secondes puis j'entend le chargeur d'une arme. Je m'écarte et la balle traverse la porte

John : Dégagez de mon domaine ! S'écria t il. Je reste sur le côté

Demon : Je veux juste discuter.

John : Pas moi. Un autre coup de feu traverse la porte. Je Soupire déjà épuisé

Demon : Vous allez finir par vous blesser !

John : C'est une violation de propriété ! Si je vous tu, je serai dans mon droit. Allez vous en !

Demon : Vous ne voulez pas me tuer. Le silence s'abat Écoutez, Je veux juste parler de votre fille. un silence suit puis des coups de feux fusent de partout. Je m'éloigne et me place derrière un arbre.

« Griffe : Il a pété un câble. Il est complètement , cingler.

Demon : Je vais entrer. »

Je regarde autour et remarque une fenêtre ouverte en haut. Je recule et saute, j'entre dans la pièce. Je descend rapidement, arrive sur lui à sa grande surprise, il n'a pas le temps de réagir que je le désarme puis je le plaque contre le mur

John : Qu'est ce que...

Demon : C'est bon ? On peut discuter maintenant ? Il déglutit puis fini par lever les mains Super. Je le relâche et recule de deux pas. Il me dévisage un moment

John : Qui êtes vous ?

Demon : David Stone. J'ai besoin de vous parler de votre fille. Sa mâchoire se contracte et il serre les poings Svp, on peut faire ça tranquillement. Il sort un couteau de son dos et le brandit. Je soupire las La manière forte alors.
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~~~PDV JESSY~~~

Deux semaines étaient déjà passées depuis le départ soudain de Demon. Je ne suis plus moi. Enfermé du matin au soir dans ma chambre à pleurer et à ruminer l'absence soudaine de mon âme sœur.
Je lui avais révélé la vérité, je m'étais ouverte à lui et lui, il est juste parti. Au fond je m'y attendais mais maintenant que c'est fait je me sens dévaster et surtout, je suis inquiète.
Où est il ? Est ce qu'il va bien ?
Demon tu me manques si seulement tu savais à quel point tu me manques. Le lien me torture, je ne comprend pas pourquoi tu m'infliges une telle souffrance. Est ce parce que tu me détestes ?
Je ne peux m'empêcher de me dire qu'il me déteste, que je le dégoûte. Est ce que ce soudain départ est un signe ? Un indice sur ce qu'il veut que je fasse ?
Devrais je partir moi aussi, avant son retour ? Peut être que c'est mieux ainsi, qu'il faut que je retourne chez moi. Je me lève du lit ou j'étais déjà couchée depuis des heures et m'assois

Jessy : Oui c'est ça. Je pense que je devrais partir, de préférence avant qu'il ne revienne.

Une fois cette phrase sortie de ma bouche, un sanglot s'échappe de mes lèvres, puis un autre et un autre et je finis par fondre en larme, m'allongeant sur ce lit, encore imprégné de nos odeurs. Je me sens tellement mal, je me sens rejeté, pourtant je suis tellement inquiète.
Pitié Demon, ne fait pas de bêtise.
Je ne le supporterai pas. Même si tu ne veux plus de moi et je le comprend, je ne veux pas que tu disparaisses, je n'arriverai pas à vivre avec la simple idée de ne plus jamais te revoir.
Je passe ma main sur mon visage inondé de larme et respire un grand coup pour endiguer cette douleur que je ressens.
Le matelas s'affaisse et je vois Gift arriver sur moi. Il se met à me lécher le visage, je l'attrape et je soulève au dessus de moi

Jessy : Tu as vraiment grandi, tu es devenu super lourd toi.

Je le pose sur moi, il s'allonge et niche sa tête entre mes seins et ne bouge plus. Je me met à le caresser, je sens sa queue remuer, il se lève et se met à lécher mon visage, ce qui me fait rire. Deux coups se font entendre ensuite à la porte de ma chambre.

Manon : Jessy ! Je peux entrer ? Je ne répond rien, elle ouvre la porte et entre, puis lentement elle se glisse à côté de moi Salut !

Jessy : Salut !

Manon : Je n'aime pas te voir comme ça ! Ce n'est juste. Ça fait des jours que tu ne vas nul part ! Elle passe son bras autour de moi et me serre contre elle Il reviendra, j'en suis sure. Je sens mes yeux me piquer  Il y a une explication, il y a forcément une explication.

Jessy : Je l'espère. Le silence suit

Manon : Tu veux descendre ? Stp sort un peu ! Tu nous manques ! Je tourne la tête vers elle et la regarde. Elle a l'air triste et ses yeux sont rougis. Je pose ma main tendrement sur sa joue puis dépose un baiser sur son front

Jessy : Ne t'en fait pas, je descendrai plutard. J'ai juste besoin d'être un peu seule.

Manon : D'accord, je comprend. Elle me sourit puis dépose un baiser sur mon front et se lève Gift ! Vient les enfants t'attendent dehors. Ce dernier la suit et tous deux sortent.

Je soupire, me recroquevillant sur moi même, puis ferme les yeux. Je reste ainsi allongée et comme plusieurs jours depuis qu'il est parti je sombre dans un profond sommeil, épuisée d'avoir encore pleurer.
Une douce voix vient me tirer de mon sommeil et j'ouvre peu à peu les yeux. Je croise le regard de Marion, je me lève peu à peu et m'assoie, un mal de tête m'assaillit et comme à chaque fois, je regrette d'avoir autant pleurer. Je remarque le plateau qu'elle tient et hausse les sourcils. Elle me sourit tendrement

Marion : J'espère que tu as bien dormi !

Jessy : Un peu. Elle me dévisage un moment et je me sens gêner, je sais que mes yeux sont enflés et cernés, ça ne doit pas être beau à voir

Marion : Je t'apporte le petit déjeuner au lit aujourd'hui, encore. Mon estomac se noue, je n'ai vraiment pas envi de manger. Comme si elle avait lu dans mes pensées elle soupire Jessy, depuis que l'alpha est partie tu ne manges pratiquement rien. Tu vas te rendre malade.

Jessy : Je n'ai pas faim Marion, mais merci quand même. Elle pose brusquement le plateau sur le lit me faisant légèrement sursauter et s'assoit

Marion : Je déteste l'état dans lequel tu es. Tu ne sors pratiquement pas de la chambre, on s'inquiète pour toi. J'esquisse un sourire pour la rassurer

Jessy : Ne t'en fait pas, je vais bien, j'ai juste besoin d'un peu de repos et d'être seule. Elle me dévisage un moment puis soupire l'air triste

Marion : C'est pour tout ça que je n'ai jamais cru à cette histoire de lien du destin. Dit elle d'une voix à peine audible. Je fronce les sourcils

Jessy : Comment ça ? De quoi tu parles ? Elle hésite un moment puis finit par soupirer

Marion : C'est destructeur, voilà mon avis sur la question. Et je n'ai qu'à te regarder pour confirmer encore une fois que j'ai raison. Elle passe nerveusement sa main dans ses cheveux

Jessy : Qu'essayes tu de me dire ? Elle fuit mon regard Tu ne crois pas au lien d'âme ? Elle lâche un rire froid

Marion : Une belle connerie. Crache t Elle sec. Je fronce les sourcils intrigué Pour moi le vrai amour c'est celui que partage deux personnes qui ne sont pas destinées l'une pour l'autre. C'est ça le véritable amour. Je me sens immédiatement agacée. J'ai l'impression d'entendre l'un des discours de Slaman et ça m'irrite

Jessy : Tu ne sais rien Marion. Lui dis je froidement en m'adossant à la tête du lit Tu ne sais pas de quoi tu parles.

Marion : Je sais de quoi je parle Jessy, croit moi je le sais. Un voile de tristesse traversa ses iris Mes parents n'étaient pas âmes sœurs mais ils s'aimaient beaucoup. Je vivais dans un foyer  heureux et harmonieux, jusqu'à ce que ma mère rencontre son âme soeur. Elle soupire La,  ma famille s'est brisée. Mon père en a tellement souffert. Elle rit dans un souffle en secouant la tête Il voulait à tout prix lui ouvrir les yeux sur la fausseté de ce lien qui forçait ses victimes à s'aimer malgré eux. Ma mère n'a rien voulu comprendre, trop affecté par ce maudit lien. Son soit disant âme soeur a fini par mourir dans des conditions misérables. Je pose la naissance de mes doigts sur mes lèvres, ébranlé par cette révélation

Jessy : Oh mon Dieu ! Un sourire amer étire ses lèvres

Marion : C'était un faussaire et il devait de l'argent a des gens peu recommandables. Ces personnes se sont vengées. Quand il est mort ma mère a dépéri. Mon père qui l'aimait encore la reprise dans l'espoir de reconquérir son amour. Il faisait tout pour elle, pour la rendre heureuse, lui rendre le sourire et la joie de vivre. Mais...mais, c'était déjà trop tard. Elle était beaucoup trop détruite. Elle n'était plus que l'ombre d'elle même. Elle était devenue amer et froide, les problèmes ont commencé ensuite. Elle a retourné sa haine contre moi et un jour elle a commit l'irréparable et en a perdu la vie. Après ça mon père a sombré et il a commencé à boire et à jouer, s'endettant de plus en plus. Il est mort sans rembourser ses dettes et c'est là que je me suis retrouvée là bas, ou nous nous sommes rencontrés. Condamné à rembourser des dettes qui ne me concernaient même pas.

Un silence plane dans la chambre. Je me sens mal pour elle. Elle a tellement souffert la pauvre. Et même si je ne suis pas d'accord, Je peux comprendre sa façon de penser. Elle soupire puis pose son regard triste sur moi

Marion : Depuis, tout ce qui concerne les histoires d'âme sœur me révulse. Pour moi c'est une belle arnaque. Mon exaspération revient de plein fouet mais je me retiens lorsque je vois ses yeux brillants de larme Comment les âmes sœurs peuvent ils être sur de la véracité de leurs sentiments l'un pour l'autre quand tout était soit disant prédestiné à être ainsi ? Un simple regard et ils sont comme envoûtés. On dirait un jeu dans lequel sous ne sommes que des pions. Elle soupire Pourtant, entre deux personnes aucunement liées par le destin, les sentiments naissent peu à peu et grandissent jusqu'à devenir tellement fort ! Pour moi c'est ça le vrai amour. Il dépasse de loin cette mascarade, cette illusion qu'est le lien. Je soupire irrité

Jessy : Encore une fois tu n'en sais rien. Je suis désolée pour ton expérience mais tu ne peux pas comprendre si tu ne vis pas la chose Marion. C'est quelque chose d'inexplicable et de merveilleux. Un simple regard suffit pour sonder la profondeur de l'âme. C'est comme se retrouver en face de l'évidence même, comme si toute ta vie prend enfin un sens, tu te sens complète, comme si ton voyage à la recherche du bonheur était terminé parce que tu l'as enfin trouvé et qu'une nouvelle aventure débute avec ton âme soeur. Elle rit dans un souffle

Marion : Et d'un coup tu es amoureuse. Le fameux coup de foudre. C'est n'importe quoi. Je fronce les sourcils encore plus irrité

Jessy : Lorsque j'ai rencontré Demon je savais  que ma vie allait prendre une toute autre tournure, c'était l'évidence même et j'étais effrayée, je voulais juste fuir mais c'était impossible. Je ne suis pas tombée amoureuse de Demon au premier jour tu sais, les sentiments sont venus progressivement et ont grandi pour devenir ce qu'ils sont aujourd'hui. Au début c'était un peu la cata mais petit à petit, J'ai appris à le connaître, à apprécier ce qu'il est. J'ai découvert qu'il n'était pas seulement agréable à regarder mais qu'il avait aussi un bon coeur. C'est un homme bon.

Marion : Qui t'a abandonné du jour au lendemain sans raison. Ma mâchoire se contracte mais je me force à me calmer

Jessy : Il a ses raisons et ça ne change pas ma façon de le voir. Demon est un homme bon, généreux, fort, courageux. Il serait prêt à donner sa vie pour sa famille, pour sa meute mon cœur se serre douloureusement Pour moi.

Marion : J'ai vu ça.

Jessy : J'aime Demon, de tout mon cœur, jusque dans mes os et je sais que je ne pourrais aimer personne d'autre. Je suis heureuse de l'avoir rencontré, il a été ma lumière dans les ténèbres Marion. Elle me sourit amer

Marion : Une lumière qui a disparu d'un coup. Je soupire agacé As tu déjà été amoureuse Jessy ? Je fronce les sourcils ne comprenant pas ce qu'elle essaye de faire Es tu déjà tomber amoureuse au moins une fois dans ta vie ?

Jessy : Que veux tu dire ?

Marion : Sais tu ce qu'est l'amour, le vrai ? Comment peux tu être sûre que ce que tu ressens soit de l'amour ? Je m'apprête à répondre quand on frappe à la porte. Elle se lève automatiquement

Clara : Jessy ? Un sourire étire mes lèvres en la voyant passer la tête. Son regard passe de moi à Marion et une lueur étrange traverse ses iris mais elle se reprend vite puis entre Salut grande sœur ! Je remarque vite Claire derrière elle

Claire : Salut Jessy !

Clara me prend dans ses bras, ensuite Claire. Clara lance un sourire à Marion

Claire : Salut Marion, qu'est ce qui se passe ?

Marion : J'étais venue apporter le petit dej à Jessy, vu qu'elle ne mange pratiquement rien et qu'elle ne sort presque pas de sa chambre. Vous devriez la convaincre de manger quelque chose.

Claire : Marion a raison Jess. Et tu as perdu du poids. Tu devrais manger.

Clara : Je suis d'accord avec elles.

Jessy : Je n'ai pas d'appétit les filles. Elles soupirent

Clara : Stp ! Pense à Marion qui s'est donnée du mal pour te faire un petit dej copieux !

Marion : Exactement ! Je lui lance un regard et elle me sourit amuser Aller Jessy ! Mange juste un peu ! Stp !

Claire : Stp !

Marion : Stp !

Elles me font des  regards de chien battu. Je soupire levant les yeux au ciel et tire le plateau plus près.

Jessy : D'accord ! Je prend le jus d'orange et le bois, puis le sandwich et mord dedans Contente ?

Marion : C'est bon hein ?

Jessy : J'avoue.

Marion : Merci les filles.

Claire : Je t'en prie. Tu peux y aller, on s'occupe du reste. Elle hoche la tête puis s'éclipse. Je la regarde s'en aller, l'esprit encore troublé.

Clara : Je ne sais toujours pas comment me comporter avec elle epuis ce qui s'est passé. J'ai toujours envi de la gifler quand je la vois. Claire se met à glousser puis s'assoit

Claire : Je te comprend mais bon. Je dirais qu'elle n'est pas méchante.

Clara : Je sais mais...Je n'arrive pas à enlever l'image d'elle...De ses jambes autour de La taille de joshua et sa langue fourré dans sa bouche ! Je me met à glousser À chaque fois ça me met en rogne, même si je peux dire que j'ai bien effacé toute trace d'elle sur lui mais quand je la vois...elle se met à grogner

Jessy : Du calme Clara. On connait la raison qui a pousser à cette situation bizarre. Epuis, Elle s'est excusée ! Et tu lui as collé une baffe. Je pense que ça va maintenant.

Clara : Ouais bon.

Claire : C'était une belle gifle. On se met à rire Je vois que tu as retrouvé un peu d'appétit !

Jessy : Ouais je viens de me rendre compte que j'avais faim. On se met à rire Alors ! Que me vaux cette visite ?

Clara : On est venu te chercher pour te faire sortir d'ici.

Jessy : Pour aller ou ? Demandais je intriguer

Claire : A l'hôpital ! C'est pour l'éco de Eleonora ! Elle y est déjà. Mon regard s'illumine mais en repensant à Demon je me renfrogne et elle le remarque Aller Jessy ! Ça fait des jours que tu es enfermée dans cette chambre ! Ça ne fera pas revenir mon abruti de frère !

Clara : Claire a raison. En plus tu as petit dej aujourd'hui, c'est déjà une bonne chose. Maintenant, Il faut que tu sortes. Faut que tu vois du monde.

Jessy : Je n'en ai vraiment pas envi les filles. Je me laisse tomber sur le matelas Je suis inquiète pour lui ! Je ne peux m'en empêcher ! Où est ce qu'il est parti ? Pourquoi ? Est ce que son départ était une façon de me dire que je devrais être partie avant qu'il ne revienne ?

Claire : Non ! S'écria t elle l'air en colère en se levant d'un bond  Il est hors de question que tu partes. Je ne l'accepterais pas. Tu es ma belle sœur et qu'il ose venir dire qu'il veut que tu t'en ailles. Je l'éviscérerai moi même. La brillance de ses yeux m'indiquent tout son sérieux. Je souris tendrement malgré moi

Clara : Woh calme Claire ! Elle revient s'assoir

Claire : Et de toutes les façons, je ne crois pas que le départ de mon cretin de frère soit ce que tu penses. Demon était secoué après la...révélation. On l'était tous. Je baisse la tête et pince mes lèvres entre elles. Je crois qu'il a été plus touché que nous. Tu n'as pas idée. D'après ce que Tylan m'a dit, il était très mal. Mon cœur se serre Il est même allé se défouler dans la cage et c'était une véritable boucherie. Je fronce les sourcils. La cage ?

Jessy : Y'a quoi dans la cage ?

Claire : Les responsables de ton enlèvement a parporia. J'écarquille les yeux

Jessy : Quoi ? Même...même Isobelle ?

Claire : Même cette folle dingue.

Jessy : Qu'est ce que Demon compte lui faire ?

Claire : Elle est membre de notre meute. Ce qu'elle a fait est une trahison envers la meute. Elle sera jugée devant la meute et les anciens je crois.

Jessy : Oh. Elle pourrait être tuer ?

Claire : Oui. Un sentiment étrange naît en moi C'est un coup dur pour Vlad. Il l'aimait beaucoup, comme sa fille. Ses parents n'étaient pas vraiment des parents exemplaires, Vlad a joué le rôle de père pour elle.

Clara : C'est triste. Un silence s'abat dans la pièce

Claire : Concernant Demon mon Coeur rate un battement Je pense qu'Eleonora avait raison. Je crois qu'il a eu besoin de prendre du recule ! Connaissant mon frère, il s'en veut sûrement. C'est exactement ce que je ne veux pas. Il doit être quelque part à ruminer. Il reviendra et quand il sera de retour tu seras là entrain de l'attendre et tu le regarderas droit dans les yeux et tu lui foutras ton poing dans sa gueule et ton genoux dans ses couilles. Je me met à rire

Clara : T'es complètement malade. Tu ne veux plus de neveux ? Elle se met à rire

Claire : Oh t'en fait pas, ça guérira vite elle hausse les sourcils malicieusement Après une bonne caresse !

Clara : Mais qu'elle sans gêne.

Claire : Arrête de faire la sainte Clarita ! Tu es comme moi, voir même plus. Je me met à rire

Jessy : Je t'aime Claire. Elle rougit d'un coup puis détourne la tête pour cacher son visage

Clara : Alors tu viens ?

Jessy : Oui je viens. Eleonora me tuera si je ne viens pas de toutes les façons alors !

Je me lève et pars me changer. Clara débarrasse. Une fois prête nous quittons la maison. Je ne vois aucun signe de Marion, j'espère pouvoir reprendre cette conversation là où on l'a laissé.
Une voiture nous attend devant la maison. Nous montons et Claire conduit.
Nous arrivons après quelques minutes à l'hôpital. Je frappe et entre ensuite.

Jessy : Salut ma belle amie toute ronde ! Elle se met à rire

Eleonora : Salut les filles ! Je regarde autour de nous et ne vois pas Dylan Il ne va pas tarder.

Jessy : Oh. Je m'assoie près d'elle et lui prend la main

Clara : Comment tu te sens ?

Claire : Comment vont nos jumeaux ?

Eleonora : Je ne sens fatiguée et ils vont bien. A peine à t elle fini de parler que la porte s'ouvre brusquement sur Dylan essoufflé et Une infirmière

Dylan : Je suis là ma douce.

Eleonora : C'est pas trop tôt ! Il dépose un baiser sur ses lèvres puis deux sur son ventre

Dylan : Ça va ? Il passe sa main sur son ventre et la regarde avec des yeux pleins d'amour

Eleonora : Oui.

La porte s'ouvre et une tête rouge apparaît. Elle me sourit puis me prend dans ses bras

Ruby : Salut les filles !

Claire : Ruby est là ! Dit elle sur un ton sarcastique

Ruby : En effet. Je ne pouvais pas rater ça.

Claire : Géniale.

Clara : Claire arrête de chercher la petite bête.

Claire : Oh mais moi je l'aime bien la petite bête ! Je me met à glousser

Jessy : Tu es grave.

Eleonora : Bienvenue Ruby.

Ruby : Merci Nora ! Alors, on commence ?

Claire : Biensur ! On t'attendait ! Maintenant que tu es là, on peut.

Dylan : Heu, les filles ! Pas de mauvaise ondes, c'est mauvais pour les bébés.

Clara : Papa Dylan a parlé, tout le monde se calme. Claire lève les mains en signe de résignation Merci. L'infirmière commence  l'échographie.

Ruby : Comment tu te sens ? Me murmure t elle

Jessy : Je n'en sais rien. Je soupire Ça peut aller, je pense.

Ruby : Ne t'en fait pas trop pour lui, il va bien j'en suis sure et il reviendra. Il ne pourra pas se passer de toi très longtemps. J'esquisse un sourire

Jessy : Il me manque tellement.

Ruby : Je sais mon amie. Elle passe son bras autour de mes épaules et me serre contre elle Je sais. Je me concentre, voulant essayer un truc. J'espère que ça marchera

« Jessy : Comment tu te sens toi, avec la grossesse ? Elle tourne brusquement la tête vers moi les yeux écarquillés. Je me met à glousser

Ruby : Oh Putain c'est trop génial !

Jessy : Je voulais voir si ça marcherait et ça marche !

Ruby : J'adore ! On peut se parler sans que personne ne sache. C'est génial. J'adore notre lien.

Jessy : Moi aussi ! Alors ?

Ruby : Je me sens épuiser. Pour un début de grossesse c'est épuisant.

Jessy : Tu ne l'as pas encore dit à Scott ? Elle soupire

Ruby : Pas encore. Je ne sais pas ce qui me retient, j'aimerais le lui dire mais à chaque fois, je me dégonfle. Je ne sais pas, j'aimerais le lui dire dans un moment, spéciale, je sais pas.

Jessy : Genre un dîner romantique ?

Ruby : Bonne idée ! Je me met à glousser Tu es un génie Jessy.

Jessy : Ça m'arrive de l'être ! Nous nous mettons à glousser »

Claire : Ça va ? On ne vous dérange pas ? Tous nous dévisage. Je souris gênée

Jessy : Désolée !

Ruby : Ne vous occupez pas de nous ! Continuez ! Continuez ! On trouve juste tout ça trop mignon ! Aller ! On veut voir les bébés. Elle pose délicatement sa main sur l'épaule d'Eleonora puis la retire aussitôt, comme si elle venait de se faire électrocutée

Eleonora : C'était quoi ça ? Elle pose sa main sur son ventre et respire lentement

Dylan : Quoi ? Qu'est ce qui se passe ?

Ruby : Je...je sais pas ! Elle regarde sa main J'ai senti comme une décharge électrique.

Jessy : Une déchargé.électrique ?

Ruby : C'était plutôt agréable mais je ne m'y attendais pas.

Claire : Tu as électrocuté Eleonora ? Waoooh ! Bravo Ruby ! Je lève les yeux au ciel

Clara : Claire arrête !

Eleonora : Je ne sais pas ce que c'était mais, ça a agité mes bébés. J'ai eu l'impression qu'ils voulaient sortir de mon ventre plutôt ! Elle se met à rire

Ruby : Oh !

Dylan : Tu es sûre que ça va ?

Eleonora : Ne t'en fait pas, ce n'était rien de méchant, c'était plutôt agréable. Elle soupire On peut reprendre.

Infirmière : D'accord. Tout le monde regarde l'écran !

Je me sens ému de voir mes filleules. De jolis petits garçons. Dylan a Les yeux qui brillent et sourit en regardant l'écran. A le voir, c'est clair qu'il est ravis d'être papa.
Je les dévisage tous les deux et je sens tout l'amour qu'il se porte. Mon cœur se serre douloureusement. Je baisse la tête et pose mes mains sur mon ventre. La tristesse me submerge et mes larmes se mettent à couler. Demon me manque.
Je veux qu'il soit là, je veux être sa femme, je veux qu'on ait des enfants, je veux pouvoir lui en donner plein, je veux être heureuse, avec lui.

Ruby : Jessy ! Ça va ?

Clara : Jessy ! Tu pleures !

Eleonora : Oh ma chérie !

Jessy : Je...je vais bien les filles ! Excusez moi.

Je me précipite hors de la chambre et cours dans les couloirs en pleurant sans savoir où je vais. Je m'enferme ensuite dans une chambre et m'allonge sur un lit. Je me
Sens tellement mal et triste, il me manque tellement et j'ai tellement peur de la suite.
Je sors mon téléphone de ma Poche et l'appelle comme d'hab, tout en sachant que son téléphone est dans son bureau. Je tombe sur sa messagerie et laisse un message comme d'habitude

Jessy : Demon, j'espère que tu vas bien. Tu me manques. Tu me manques tellement. Je sors d'une salle d'échographie pour l'éco d'Eleonora. Je me suis sentie tellement seule. J'aurais aimé que tu sois là avec moi. J'aurais aimé pouvoir te dire ce que j'ai dans le Coeur. Que je désire plus que tout être ta femme. Arriver en robe blanche et te retrouver à l'autel, porter tes enfants. Vieillir avec toi. Tu me manques, reviens moi. Je ne supporte plus ton absence Demon. J'ai tellement de chose à te dire ! Je...

La tonalité retentit, me signalant que c'est la fin. Je fond en larme en me serrant dans mes bras. J'ai tellement peur que ce soit fini, qu'il me quitte. Je me rend compte à quel point je l'aime. Je pourrais moi aussi donner ma vie pour lui.
Petit a petit je me calme. Soudain un frisson me parcours l'échine, je me lève. Un autre frisson me parcours mais cette fois plus fort. J'ai l'impression que quelque chose ou quelqu'un est mal. Mes pouvoirs réagissent. Je les sens déferler en moi. Mes mains me picotent. Je me concentre sur ce que je ressens et vite j'entend quelqu'un, une femme. Elle pleure

« ...: Svp ! Sauvez le ! Je vous en prie ! »

Ça vient d'en dessous. Je sors de la chambre et me précipite dans l'allée, j'entre dans l'ascenseur et descend à l'étage en dessous. J'arrive vite et sors de l'ascenseur. Je me laisse guider par mes pouvoirs. J'arrive devant la chambre et entre sans tarder. Tous se tournent vers moi. Mon regard se pose sur le petit garçon au milieu du lit et le personnel soignant qui essaye de le sauver et une femme et un homme. La femme se précipite vers moi et se jette à mes pieds

...: Luna ! Luna je vous en prie ! Mon fils...il...il va mourrir ! Pitié faites quelque chose ! Je ferai tout ce que vous voudrez ! Je vous en prie sauvez mon fils ! Sauvez le !

Je me baisse et la relève, touchée par sa douleur. Je pose ma main tendrement sur sa joue et essuie ses larmes

Jessy : Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider.

Elle se remet à pleurer et son mari l'éloigne. Il hoche la tête un sourire triste aux lèvres. Je m'approche rapidement du lit, le personnel s'écarte

...: Madame. Me dit le médecin. Je lui souris tendrement puis reporte mon attention sur le garçon

Carla : Jessy ! Elle entre et s'approche Qu'est ce que tu fais ? Tu es encore faible ! Je pose mes mains sur le petit garçon

Jessy : Fait moi confiance Carla. Je peux le faire. J'ai des pouvoirs et ils sont là pour servir ma meute, alors je dois m'en servir.

Carla : Jessy !

Je respire un grand coup et ferme les yeux. Je sens l'énergie en moi s'agiter soudainement, comme si elle avait exactement ce qu'elle doit faire. Je me concentre et localise le mal. Automatiquement, les informations sur le mal de l'enfant se détaillent dans mon esprit, comme si j'avais son dossier.
Je soupire et libère l'énergie qui me picote les doigts. Sa nature de loup contre attaque sentant une aura étrangère mais se calme rapidement, comme si elle savait que je ne lui voulais que du bien.
Petit à petit le mal disparaît et une fois fait mon aura se dissipe de lui même.
J'ouvre les yeux et regarde le petit garçon, il est moins pâle. Un sourire étire mes lèvres quand il se met à bouger et ouvre lentement les yeux.

Jessy : Salut toi ! Il me dévisage un moment puis sourit et rougit. Je caresse ses cheveux Tu as fais peur à ta maman tu sais ! Sa mère éclate en sanglot et se rapproche avec son père

...: Merci ! Merci luna ! Elle me prend dans ses bras tremblante. Je la serre contre moi

Jessy : Ce n'est rien. Prenez soin de lui. Il est tiré d'affaire mais est encore faible. Son mari s'adresse finalement à moi

...: Vous êtes une bénédiction Luna. Je vous remercie pour notre fils.

Jessy : C'est normal. Je dépose un baiser sur les cheveux du garçon Soit sage petit ange. Je sors ensuite de la chambre suivie de Carla et des autres. Je m'assois et respire un grand coup

Carla : Tu supportes de mieux en mieux tes dons.

Jessy : C'est encore difficile mais au moins je sais quoi faire. Je soupire et regarde autour de moi. Je remarque vite que beaucoup de personne sont malades. Je me lève Carla, qu'est ce qui se passe ? Elle suit mon regard puis sourit légèrement

Carla : Tu sais Jessy, nous sommes des loups. Nous pouvons vivre très très longtemps, vraiment très longtemps. Mais tout comme chez les humains, il y a aussi des loups plus fragiles, plus sensibles a certaines affections. C'est pour ça qu'on a des hôpitaux, des guérisseurs. Elle soupire et balais les urgences du regard Aujourd'hui est un jour comme comme un autre ici, à la différence qu'il y a beaucoup de personne qui sont malades. Le petit Jules que tu as sauvé est un enfant très fragile. D'après ce que je sais, sa venue au monde a été compliqué. Mon cœur se serre

Jessy : Mais...mais pourquoi tu ne m'as rien dit ?

Carla : Tu t'es enfermé depuis le départ de Demon et vu que ton réveil est récent tu es encore faible Jessy.

Jessy : Ce n'est pas une raison. Je suis la Luna de cette meute ! Je regarde les gens dans la salle et mon Coeur se serre Quelle genre de Luna suis je si je ne peux pas être là pour les miens ? Mon devoir c'est d'être là pour ma meute. Je reporte mon attention sur Carla Demon est absent, il ne reste que moi alors quand ce genre de situation se présente, j'exige d'être prévenue immédiatement.

Carla : Oui Luna. Elle s'incline légèrement et je me Rend compte de comment je lui ai parlé

Jessy : Je...je suis désolée Carla, pardon je me suis laissée emporté je...elle s'est met a glousser puis me prend dans ses bras

Carla : Tu n'as pas à t'excuser Jessy ! Je suis fière de toi ! Je suis contente que tu te comportes enfin comme une vraie Luna. Je rougis Aller, mettons nous au boulot.

Je lui souris et elle m'entraîne avec elle. Je me rend compte de mon importance dans la meute rien qu'en étant présente dans cet hôpital.
Les gens sont heureux de me voir, les sourires se peignent sur les visages et vite ils demandes tous mon attention.
Je n'ai jamais autant sollicité mes pouvoirs depuis que je suis devenue ce que je suis. Mais cette fois c'est différent. J'ai l'impression que pour la première fois, je fais vraiment un avec mes pouvoirs.
Les affections ne sont pas tous très graves, d'autres sont souvent très léger, certains viennent juste pour me voir, pour me parler.
Lorsque je pose finalement mes fesses dans un canapé je soupire et me laisse tomber, satisfaite. Ma journée a été bien remplie et je me sens fière de moi.

Carla : Tient. Elle me tend une bouteille de jus d'orange Tu as été géniale, tu nous as même volé la vedette. Je me met à glousser Je suis fière de toi, luna.

Jessy : Moi aussi je suis fière de moi Carla, mais ce n'est pas suffisant.

Au même moment, la porte s'ouvre et Tylan passe la tête.

Tylan : Ah c'est donc vrai. Il entre Notre luna est enfin sortie de sa tanière. Je lui souris. Carla pose sa main sur son épaule puis s'éclipse. Il s'assoit près de moi puis s'adosse Alors, comment tu te sens ?

Jessy : Je vais bien. Je soupire Il me manque. Mais je tiens bon.

Tylan : Je suis ravis de l'entendre.

Jessy : Tu n'as...tu n'as vraiment aucune nouvelle de lui Tylan ? Il me
Regarde avec empathie

Tylan : Non, rien. On ne sait pas où Demon se trouve. Mon cœur se serre Ce dont on est sûre c'est qu'il reviendra et qu'on va lui démolir la gueule. Un léger sourire étire mes lèvres. Je soupire et m'adosse a mon tour

Jessy : J'espère qu'il va bien.

Tylan : Il va bien. Je baisse la tête et fixe la bouteille dans mes Mains

Jessy : J'avais pensé a m'en aller. Je le sens se tendre à côté de moi Je...je me suis dis que c'était le mieux à faire !

Tylan : Tu te trompes. Pourquoi tu as pensé ça ? Nos regards se croisent Tu penses vraiment que Demon ne veut plus de toi ? Je détourne le regard ne sachant pas vraiment quoi en penser

Jessy : Il est quand même partie. Après que je lui ai révélé une part de moi qu'il à toujours voulu voir.

Tylan : Oui, il est parti, et c'est un abruti. Mais ça ne veut en aucun cas dire qu'il ne veut plus de toi. Demon est souvent...compliqué. Difficile à comprendre. Mais une chose est certaine, il t'aime, beaucoup plus que tu ne le crois. Depuis que tu es entrée dans sa vie, je retrouve peu à peu mon meilleur pote légèrement moins froid. Je me met à glousser Il a retrouvé le sourire, il se permet même De faire quelques petites blaguounettes. On souhaitait tous retrouver notre Demon et grâce à toi on entrevoit une lueur d'espoir. Il soupire Il est parti mais il reviendra. Et s'il ne te retrouve pas à son retour je crois qu'il va vraiment peter un câble. Demon est amoureux. Il se met à rire puis se lève C'est tellement drôle de voir ça.

Jessy : Tu vas où ?

Tylan : J'ai des choses à faire ça et là dans la cité. Je me lève à mon tour

Jessy : Je t'accompagne. Il fronce légèrement les sourcils Je veux tous voir de ma meute, de ma cité. Je veux que tu me montres jusqu'au plus petit endroit de cette cité. Un sourire étire ses lèvres

Tylan : J'aime cette nouvelle version de toi Jessy, encore plus que l'ancienne. Il ouvre la porte de la salle de repos Après toi. Je me Dépêche de sortir. Nous marchons l'un près de l'autre.

Jessy : Quel est ton programme ?

Tylan : Tu verras !

Il appuie le bouton de l'ascenseur. Quand ce dernier s'ouvre. Il y a déjà deux personnes a l'intérieur. Bruno et sa femme. Je leur offre un regard froid. Leurs regards passent de moi a Tylan puis ils sortent de l'ascenseur.

Bruno : Luna. Il hoche la tête

Jessy : Mr Johnson. Je fais pareil

Sofia : Bonjour Luna, on a pas eu l'occasion de faire plus ample connaissance. Je suis Sofia, la mère de Tylan. Ce dernier lâche un rire narquois

Jessy : Enchanté, je suis Jessy. Elle me sourit puis hoche la tête

Bruno : Tu n'as pas vu ta mère Tylan ? Dit bonjour au moins !

Tylan : Ma mère ? Ou ça ma mère ? Je fronce légèrement les sourcils. Vu l'animosité dans sa voix, il s'entend aussi mal avec sa mère qu'avec son père

Bruno : Tylan ! Gronde t il

Tylan : Luna, vient il me prend le poignet On va prendre un autre chemin.

Jessy : Heu, d'accord. Il m'entraîne avec lui

Bruno : Tu es vraiment sans Coeur. Il s'arrête nette et je sens qu'il lutte pour se contenir Je peux admettre que tu me détestes, ça ne me dérange pas vraiment mais ta mère ! C'est ta mère ! Je sens que je vais me retrouver en plein milieu d'une bagarre de famille

Sofia : Bruno stp, je...

Bruno : Tait toi ! Gronda t il avant de se rapprocher Tu exagères. Tout ça parce qu'elle a choisi de me suivre plutôt que de rester là à te choyer ! Tu te plains mais regarde toi aujourd'hui, tu es un homme accompli, justement parce que notre absence ta permis de t'endurcir. Tout ce qu'elle désire c'est se rapprocher de son fils, tu pourrais au moins faire un effort non ?

Le silence s'abat au milieu de nous. Je sens Tylan tellement tendu et l'aura sombre qui émane de lui me donne des frissons. Il regarde ensuite froidement son père et sa mère par dessus son épaule

Tylan : Je n'en ai rien à faire de vous deux. Surtout d'elle.

Il me tire ensuite avec lui me faisant presque courir. Je jette un dernier coup d'œil à Sofia et vois la peine sur son visage. Nous arrivons devant un ascenseur, il appuie frénétiquement sur le bouton. Ce dernier s'ouvre, les gens à l'intérieur nous fixent mais lorsqu'ils voient Tylan ils se dépêchent de sortir. Il m'entraîne à l'intérieur et appuie sur le bouton, les portes se referment. Il tient toujours mon poignet et tremble de colère. Son torse monte et descend frénétiquement. Je pose ma main sur sa main autour de mon poignet. Il pose enfin son regard sur moi. Il se détend peu à peu et lâche mon poignet.

Tylan : Je suis désolé.

Jessy : Ne t'excuse pas. J'ai déjà eu affaire à ton père. Il esquisse un sourire Si tu veux parler, je suis là.

Tylan : Merci.

Les portes s'ouvrent, je le suis à l'extérieur.
Nous montons dans sa voiture et il démarre.
Il me montre plusieurs endroits et je l'accompagne partout où il s'arrête. Je découvre avec émerveillement que la cité est bien plus grande que je ne le croyais.
Certaines maisons sont inhabitées mais pourtant tellement bien conserver.
Tylan m'a expliqué que chaque maison a une histoire, chaque maison existe depuis longtemps, ce sont des maisons familiales. Beaucoup de membre de la meute vivent hors de la cité, dans d'autres villes et sur d'autres territoires. Ils reviennent pour leurs vacances ou des congés et ses maisons reprennent vie.
Il m'a même montré la grande maison de Vlad.
D'autres maisons n'appartiennent à personne et sont là au cas où.
Après un long tour très intéressant, nous nous arrêtons dans une boulangerie pâtisserie. Je suis heureuse de découvrir cet endroit et ma bouche qui salive en témoigne.
Tylan nous achète de quoi grignoter et nous nous rendons dans un parc et nous essayons sur un banc.

Jessy : C'est trop bon !

Tylan : Tu devrais sortir plus souvent.

Jessy : La meute est trop grande pour mes pauvres petits pieds Tylan. Il fronce les sourcils l'air amusé

Tylan : Je vois que Demon ne t'a pas encore parlé de ta voiture ! J'écarquille les yeux et ouvre la bouche en grand. Il se met à rire Tu vas gober des mouches si tu ne fermes pas la bouche.

Jessy : Ma.voiture ?

Tylan : Oui, il y a une voiture dans le garage pour toi.

Jessy : Il...il ne m'a rien dit ! M'écriais je Je vais le tuer ! Tylan éclate de rire

Tylan : Il l'aurait sûrement fait. Peut être n'était il pas sûr que tu saches conduire ! Il hausse les épaules

Jessy : Je sais conduire ! M'écriais je à nouveau

Tylan : Ok ok !

Jessy : C'est quel genre de voiture ?

Tylan : Je t'en ai déjà trop dit Jessy, le reste ce sera à Demon de s'en charger. Je baisse la tête sentant une pointe de douleur dans la poitrine. J'avais presque réussi à oublier

Jessy : S'il revient un jour.

Tylan : Il reviendra. Je le sais. Je soupire et mord dans mon beignet à la crème

Jessy : C'est tellement trop bon !

Tylan : Je sais !

Nous mangeons ensuite dans le silence. J'ai envi de lui demander de me raconter mais j'ai peur qu'il se braque. J'ai su par Demon et Claire que c'était une histoire très sensible pour lui. Je n'imagine même pas ce que c'est que de vivre avec un père pareil. Je soupire me rappelant que c'est à cause de mon père que cet homme s'est vengé sur moi. Un frisson de dégoût me parcours l'échine. Mais tout de même, ce n'est pas comparable. Mon père a toujours été bon avec nous. J'ai gardé de bon souvenirs de lui et je les chérirai jusqu'à ma mort.

Tylan : Je sais à quoi tu penses. Je me crispe Je suis désolé que tu aies assisté à ça. Il soupire Ma famille est compliqué, si on peut appeler ça une famille. Un léger sourire étire ses lèvres En vrai la seule famille que j'ai eu, c'est celle de Demon. Je l'écoute attentivement Demon est comme un frère pour moi. Je lui dois vraiment beaucoup.

Jessy : Je sais que tu ne t'entends pas avec ton père, il a dû être horrible.

Tylan : Tu pèses mal tes mots luna.

Jessy : Et ta mère ? Sa mâchoire se contracte et son regard s'assombrit Désolée, je...

Tylan : Pour moi c'est elle la pire. Je ne dis plus un mot, l'encourageant à poursuivre Je n'ai jamais rien été pour elle qu'un moyen pour garder Bruno Prêt d'elle. Et vu que ça n'a pas suffit, elle m'a juste ignoré. C'est à peine si elle me regardait, à peine si elle me parlait. J'avais beau faire n'importe quoi pour attirer son attention, pour lui plaire, rien. Les seules fois où elle daignait poser le regard sur moi j'avais l'impression d'être une expérience ratée. Il soupire amèrement J'ai fini par laisser tomber. Même si au fond de moi j'espérais qu'elle vienne vers moi. Elle recherchait l'amour de Bruno, moi je l'aimais mais elle ne voulait pas de l'amour que je lui portais. Finalement, l'amour que je lui portais s'est transformé en ressentiment, en haine et dégoût. Puis j'ai fait comme elle. En ce qui la concernait J'étais indifférent. On vivait comme ça. Puis elle a découvert que mon âme soeur n'était autre que la fille de l'alpha. Il rit dans un souffle La j'ai vu un autre visage de cette femme. En dehors de la maison elle donnait l'impression qu'elle m'aimait mais a l'intérieur elle retirait le masque. Je me souviens que la première fois qu'elle a été tactile avec moi, qu'elle m'a offert un sourire, qu'elle a posé ses mains sur moi, qu'elle m'a parlé pendant plus de cinq minutes, j'étais le plus heureux. Mais quand on est rentré et que je lui ai parlé, elle m'a lancé le même regard froid. Tu n'es qu'une expérience ratée. Je l'ai haï, je la hais, elle était son Putain de Bruno.

Jessy : Waoh.

Tylan : Aujourd'hui elle dit vouloir se racheter, créer des liens avec moi, être ma mère ? Dans ses rêves. Jamais je ne lui accorderai quoi que ce soit.

Jessy : Je suis désolée Tylan.

Tylan : Merci de m'avoir écouté. Il me sourit puis passe son bras autour de mes épaules Tu devrais être psy. J'éclate de rire

Jessy : N'importe quoi !

Tylan : Sérieux ! Tu devrais ! Je t'ai parlé et je me sens beaucoup mieux. Tu auras beaucoup de succès. Ou peut être cuisinière ! Ou je sais pas moi, je te vois mieux en psy. Je ne m'arrête plus de rire

Jessy : Tu es fou.

Tylan : Au moins j'ai pu te faire rire. Je lui souris

Jessy : Merci Tylan .

Tylan : Je t'en prie. Il me vole un beignet Tu ne le manges pas.

Jessy : Heeeey ! Il se met à glousser et mort dedans. Je le regarde et j'ai envi de dire quelque chose. Je soupire puis me lance Tu sais, je ne peux pas dire que je comprend ce que tu ressens. J'ai grandi dans une famille harmonieuse avec un père aimant et une mère aimante. Mais ça n'a pas toujours été rose, mes parents se disputaient souvent mais il finissait par se réconcilier. Chaque famille a ses réalités mais la famille c'est toujours compliqué. Aux yeux des enfants les parents ont toujours l'air intelligents et forts et parfaits, mais c'est seulement quand on grandit qu'on s'aperçoit que ce sont des gens comme tout le monde. Bourré de défaut. Je soupire Rien n'excuse la manière dont tes parents t'ont traité, surtout ta mère. Je soupire à nouveau Quand on quittait l'hôpital, je me suis retournée et j'ai vu la tristesse dans ses yeux. Je crois qu'elle s'est finalement rendue compte de ses erreurs, même si c'est des  années plutart. C'était peut être une mauvaise mère mais ça ne veut pas dire qu'elle ne peut pas se rattraper aujourd'hui. La vie est courte Tylan. Tout peut basculer du jour au lendemain. Aujourd'hui je n'ai ni mère ni père. Mais toi les tiens sont encore en vie et même si dans le passé ils ont été des minables, aujourd'hui l'un d'entre eux essaye de réparer ses erreurs. Réfléchis y. Il soupire puis lève les yeux vers le ciel

Tylan : Tu vois, j'avais raison. Tu ferais un Psy d'enfer. Je lui donne un coup de coude, il se met à glousser Aller ! Il se lève On continu notre tour mon assistante.

Jessy : A vos ordres patron.

Il pouffe de rire et nous y retournons.
La journée se termine sans accro et quand je rentre à la maison, il fait déjà nuit.
Je monte directement dans ma chambre. Une fois a l'intérieur, je me sens mal. Je me glisse dans le lit et son odeur  m'enveloppe. C'est tout ce qui me reste de lui. Je me lève après quelques minutes puis pars prendre une douche. J'enfile ensuite  l'une de ses chemises et me glisse dans le lit. Lentement le sommeil l'emporte sur ma volonté de rester éveillé.

Demon : Jessy ? Jessy ? Ma beauté ? J'ouvre peu à peu les yeux et rencontre son regard. Ses beaux yeux vers Jessy ! Je reste allonger, sans bouger, voulant graver son visage et son beau sourire a l'intérieur de ma tête

Jessy : Demon ! Ma voix se met à trembler d'émotion Tu es revenu ! Je pose mes doigts sur sa joue, puis sur ses lèvres. Il me prend la main et dépose un baiser sur mes doigts puis sur ma paume Tu es enfin revenu !

Mes larmes se mettent à couler. Il me sourit puis les efface du revers du pouce. Je me redresse et le prend dans mes bras. Je me cramponne a lui désespérément. Il me serre juste contre lui

Jessy : Demon ! Tu m'as tellement manqué ! J'ai cru que...j'ai cru que tu ne voulais plus de moi !

Demon : Jessy !

Je me détache de lui et pose mon regard sur son visage. Mon sang se glace et je me fige. Son visage est à moitié arraché et dégoulinant de sang.
Je me réveille en sursaut suffocante.
J'ai du mal à respirer, je tremble de partout, j'ai l'impression qu'on m'écrase la poitrine.
Tout ce qui m'entoure devient de plus en plus sombre et je tombe dans les ténèbres.

Tylan : Jessy ? Jessy ? Jessy ? J'ouvre peu à peu les yeux Oh Putain, enfin. Ça va ? Tu vas bien ? Dit moi combien de doigt tu vois ? Il agite deux doigts devant mon visage

Jessy : Tylan ?

Tylan : Oui ! C'est moi ! J'essaye de me redresser mais il m'en empêche Je te l'interdis. Tu vas rester allonger.

Jessy : Qu'est ce qui s'est passé ? Je regarde autour de moi, il fait jour. Il me tend un verre d'eau que je prend

Tylan : Tu avais oublié ton téléphone dans ma voiture hier alors je suis venu te le rendre se matin. Quand je suis arrivé devant la maison, j'ai voulu savoir si tu dormais encore ou tu étais déjà réveillée alors j'ai écouté tes battements de cœur. Ils étaient pratiquement inexistants alors j'ai paniqué. Je suis entré et je suis monté directement. Je t'ai trouvé sur le sol, inconsciente. Ça me revient. Je me souviens d'un coup de tout. Du cauchemar et de la crise d'angoisse qui a suivi. Le visage de Demon...mon corps se remet à trembler et mes larmes se mettent à couler Heeey ! Jessy ! Il récupère le verre d'eau et le pose à côté Calme toi ! Je fond en larmes. Oh Merde, heu, stp ! Il faut que tu te calmes. Respire ! Tu vas te faire du mal à pleurer comme ça !

Jessy : Je peux pas Tylan, j'ai besoin de lui, j'ai...j'ai un mauvais pressentiment. Stp, va le chercher ! Stp ! Retrouve le ! Il soupire

Tylan  : Il a demandé à ce qu'on ne le cherche pas Jessy, c'était un ordre.

Jessy : Je t'en prie ! Pitié ! J'ai peur qu'il lui soit arrivé quelque chose de mal ! Tylan pitié !

Je ne peux plus m'arrêter de pleurer. Il me regarde avec empathie. Je ramène mes jambes contre mon torse et enfuit mon visage. Il pose sa main sur mon épaule

Tylan : C'est une demande ou un ordre ? Je lève la tête confuse Parce que si c'est une simple demande, je ne pourrais pas aller contre l'ordre de mon Alpha ! Hausse t il les épaules Alors que si c'est un ordre un sourire mesquin étire ses lèvres C'est bien différent, parce que tu es ma luna et qu'en l'absence de l'alpha tu es d'office mon chef et je me dois d'obéir à tes ordres. Alors je te repose la question il pose sa main sur ma joue C'est une simple demande ou un ordre.

Je le dévisage un moment et vois quelque chose briller dans son regard. J'essuie aussitôt mes larmes

Jessy : Ramène moi mon Alpha. Son sourire s'élargit C'est un ordre, Tylan . Il se lève

Tylan : A tes ordres, Luna. Maintenant arrête de pleurer, je déteste ça. J'y vais, repose toi et mange.

Mon corps se réchauffe aussitôt, l'espoir prend le dessus. Je hoche la tête. Il tourne les talons puis s'en va en sifflant, sa main dans sa poche.
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~~~PDV TYLAN~~~

Je referme la porte derrière moi puis écoute. Je l'entend renifler et ses battements de cœur sont toujours aussi rapides mais elle ne pleure plus, c'est déjà ça.
J'ai détesté la voir pleurer comme ça. Putain je vais prendre mon pied à torturer Demon pendant des jours avec ce souvenir.
Je descend un sourire aux lèvres. Scott m'attend en bas et lorsqu'il me voit arriver avec un sourire il fronce légèrement les sourcils

Scott : Je suis là, pourquoi m'as tu fais venir ? Je hausse les épaules en arrivant près de lui Ok, c'est quoi ce sourire ?

Tylan : Ça te dirait d'aller chercher Demon ? Il me dévisage, perplexe

Scott : Je croyais qu'on ne devait pas aller le chercher. C'était son ordre.

Tylan : Oui, tu as raison. Mais, j'ai reçu un contre ordre de Luna. Tu sais ce que ça signifie.  Il arque les sourcils puis sourit

Scott : Tylan, Demon va nous tuer.

Tylan : Pourquoi ? Je ne fais qu'obéir à un ordre direct de ma luna en son absence ! Je ne fais rien de mal ! Il me regarde, perplexe T'en fait pas, je gère. Il pouffe de rire

Scott : Tu gères. D'accord, je t'accompagne. De toutes les façons j'ai besoin d'aller faire un tour.

Tylan : Je savais que je pouvais compter sur toi Scotty Scott.

Scott : Ouais bon.

Marion : Heu, bonjour !

Tylan : Salut Marion ! Bien dormi ?

Marion : Heu, oui. Que faites vous ici ?

Tylan : Je suis juste venu rendre quelque chose à Jessy. Elle hoche la tête Stp, prend soin d'elle. Elle a l'air très faible.

Marion : Normal, elle ne mange pratiquement rien.

Tylan : Elle aura de l'appétit aujourd'hui, j'en suis certain. Occupe toi d'elle.

Marion : D'accord. Nous sortons de la maison

Scott : Attend, Comment tu comptes retrouver Demon ? On a aucun début de piste.

Tylan : Ne t'en fait pas. J'ai ma petite idée.

Scott : Je ne le sens pas Tylan.

Tylan : Fait moi confiance, je sais ce que je fais.

Scott : Waoh ! Il sait ce qu'il fait.

Je rigole et monte dans ma voiture puis je démarre. Lorsque nous arrivons à mon bureau, Dylan et Jo sont déjà là.

Tylan : Salut les gars ! Dis je enthousiaste

Dylan : Tylan, C'est quoi l'urgence ?

Joshua : J'espère pour toi que c'est bien une urgence. J'étais très occupé.

Tylan : Avec Clara je suppose ? Il lève les yeux au ciel Biensur.

Scott : Ne vous en faite pas. Il sait ce qu'il fait ! Il me lance un clin d'œil, je lève les yeux au ciel

Tylan : Bon, je vais aller droit au but. J'étais avec Luna ce matin et j'ai reçu un ordre de sa part. Ramener Demon à la maison. Dylan et Joshua se mettent à rire

Dylan : Et donc tu t'es dit, Ouais, ça je peux le faire. Je lève les yeux au ciel, exaspéré Tu es complètement fou.

Joshua : Enfaite, il s'ennuie. C'est la seule explication. Ou peut être qu'il a pété un câble. Je soupire puis croise les bras

Dylan : Tylan, Demon est parti. Ce n'est pas comme s'il avait disparu ! Bon ok c'est un peu comme s'il avait disparu mais il a disparu de son plein chef.

Tylan : Et on doit le retrouver. Imaginez qu'il lui soit arrivé quelque chose.

Dylan : Il ne lui ait rien arriver du tout. C'est Demon.

Tylan : Qu'est ce que tu en sais ?

Dylan : Luna va bien non ?

Tylan : Non. Il soupire las

Dylan : Écoute, S'il était arrivé quelque chose à Demon, elle le saurait. Tu te rappelles de l'accident ou On a cru Demon mort ? Qui nous avait mit la puce à l'oreille ? Il hausse les sourcils

Tylan : heu...

Dylan : Tu vois ? Est ce qu'elle t'a dit quelque chose ?

Tylan : Elle m'a dit qu'elle avait un mauvais pressentiment. Il fronce légèrement les sourcils mais finit par soupirer

Dylan : Ok, c'est tout ?

Tylan : Comment ça c'est tout ? C'est suffisant pour moi pour me Lancer à sa recherche.

Dylan : Tylan, arrête de faire le con. Demon a dit de ne pas le chercher. C'était un ordre.

Joshua : Dylan a raison.

Tylan : Demon n'est pas là. J'ai reçu un autre ordre de Luna. Tu sais au moins de qui il s'agit ? La louve Alpha ! L'équivalent de Demon ! Il roule les yeux Quoi tu ne l'as reconnaît pas comme étant ta Luna ?

Dylan : Je n'ai jamais dit ça ! Biensur que Jessy est ma luna et je ferais tout pour elle ! Mais la, il s'agit de Demon, Demon ! Qui est parti ça fait deux semaines. Et qui a demandé qu'on ne le cherche pas.

Scott : Tu parles comme s'il disait qu'il allait se suicider. Demon est quelque part a faire je ne sais quoi. Il nous a abandonné. Je pouffe de rire

Dylan : Il y'en a un qui est en colère.

Tylan : Faites pas attention à lui.

Joshua : Epuis attend Tylan. il rit dans un souffle Tu es sûre de pouvoir ramener Demon ?  Comme Dylan l'a dit, On parle de Demon la.

Tylan : Je n'ai pas le choix, c'est un ordre de Luna.

Joshua : Tylan, dit nous la vérité. Tu cherchais juste une excuse pour te lancer à la poursuite de Demon ? Je hausse les épaules Et tu entraînes Scott avec toi.

Scott : Je veux juste aller faire un tour, de toutes les façons, s'il y a une chose dont Scott est sûre c'est que Demon rentrera, tôt ou tard.

Tylan : Tait toi scott. Il lève les mains Les gars, je ne fais qu'obéir à un ordre. En l'absence de Demon, Jessy devient officiellement le chef de la meute, ses ordres priment sur tous les autres.

Ils me regardent sans rien répondre. Je m'assois et attend leurs réponses. De toutes les façons, avec ou sans eux, j'irai chercher Demon.

Scott : Décidez vous, j'ai hâte de sortir d'ici.

Joshua : Ok, vu qu'on a pas le choix. Dylan soupire bruyamment

Dylan : Que veux tu qu'on fasse ?

Tylan : Scott et moi, nous partons a sa recherche, vous vous occupez de la meute en notre absence.

Dylan : Tu aurais très bien pu nous dire ça au téléphone.

Tylan : Non. Il faudra gérer Bruno s'il recommence a foutre la merde, vous êtes d'attaque ?

Dylan : Bruno depuis que Demon la refroidit, il est plutôt calme. Je ne pense pas qu'il tentera quoi que ce soit.

Tylan : Tout de même, c'est Bruno, restez sur vos gardes.

Joshua : On saura gérer, ne t'en fait pas.

Dylan : Tu sais que si Demon revient pendant que tu es absent, tu auras fait tout ça pour rien ? Il n'a pas tord

Joshua : Tu poses les bonnes questions aujourd'hui Dylan ! Je suis impressionné !

Dylan : Ouais, la sagesse vient avec l'âge.

Scott : Il n'a pas tord Tylan. Demon peut revenir à tout moment. On devrait peut être...

Tylan : Vous avez raison, mais on est sûre de rien. Je soupire Écoutez, je suivrai mon plan, si ça ne mène nul part, je reviendrai.

Joshua : Ok donc c'est quoi ton plan ?

Tylan : Demon est parti sans rien. Sans téléphone, sans argent, sans voiture. Ça rend les recherches plus compliqué, du moins en apparence.

Joshua : Et toi tu as ta petite idée sur l'endroit où il se trouve ?

Tylan : On pour dire ça.

Dylan : Accouche.

Tylan : Je croyais que vous aurez déjà devinez ! Ils se dévisagent. Je soupire dépité Vous me décevez, les gars ! Faites un effort !  Ils réfléchissent un moment Si Demon n'avait ni voiture, ni téléphone, ni argent, où ira t il sans s'inquiéter qu'on soit informé de son passage ? Leurs regards s'illuminent

Joshua : L'enfoiré.

Dylan : C'est quand même malin de sa part !

Scott : Ok, heu, salut je suis scott et Je suis nouveau ! Vous vous souvenez ?

Dylan : Tu n'es plus nouveau du tout cretin. Tylan, même si on a raison, tu penses que Demon lui aurait dit ce qu'il comptait faire en quittant la cité comme ça ?

Tylan : Non mais s'il lui a bien fourni tout ce qu'il lui faut, on trouvera Demon plus facilement.

Scott : Scott est là ! Excusez moi mais Je me sens mis à l'écart là.

Dylan : Demon ne veut pas qu'on sache où il se trouve. La Preuve, il n'a rien emporté avec lui parce qu'il sait qu'on pourrait le tracer. Néanmoins, s'il arpente son territoire ou un autre sans un minimum de précaution et qu'il se fait repérer, bah on sera informé tout de suite. Il a tendance à attirer la presse comme les abeilles sont attirées par le miel.

Scott : Par le miel ? C'est pas plutôt par les fleurs ? Dylan le fusille du regard et Scott lève les mains

Dylan : Demon ne peut pas faire ceux pourquoi il est parti sans un minimum de ressource, dans ce cas, il ne lui reste qu'une seule option. Nous pensons que Demon est allé a Aleal.

Scott : Aleal ? C'est un peu loin non ?

Tylan : Oui mais, Il se trouve qu'on a une vieille connaissance la bas. La seule personne en qui Demon aurait suffisamment confiance pour partir d'ici sans rien. Il s'appelle Helote Jones.

Joshua : Ok Tylan. Si tu trouves Demon, comment tu comptes le ramener ici ? Tu comptes l'attacher et le balancer dans l'avion ?

Tylan : Heu...

Joshua : Tu n'y as pas pensé hein ? Sourit il

Tylan : Je trouverai un moyen. Déjà ce qu'il faut c'est de savoir où Demon est parce que c'est sûre qu'on ne le trouvera pas chez Helote.

Dylan : Et tu penses qu'Helote te donnera toutes les infos dont tu auras besoin pour traquer Demon comme une proie ?

Tylan : Je saurai le convaincre ! Faites moi confiance ! Souris je

Dylan : Tu as.perdu.la tête.

Joshua : Oui, complètement.

Tylan : Les gars, si Helote lui a fourni un téléphone et une voiture, on pourra le localiser.

Dylan : Et si on ne peut pas ? Imagine que la voiture n'a pas de gps ? Et si le téléphone n'est pas un smartphone ? Tu vas le trouver comment ? A l'odeur ? Genre Helote aurait garder un morceau de la carrosserie de la voiture que tu pourras renifler ? Joshua rigole

Tylan : Heu...On trouvera un moyen.

Joshua : Ouais, biensur.

Scott : Quand est ce qu'on part ? Les deux autres le fusillent du regard. Il leur sourit

Tylan : Dans trois heures, histoire de tout préparer.

Dylan : Ok ! On s'occupe de tout ici. Tient nous informer et ne fait pas n'importe quoi. Si tu te retrouves dans une impasse, rentre.

Tylan : Promis.

Joshua : Si vous croiser Demon, essayez de revenir en un seul morceau !

Tylan : Bien entendu.

Scott : S'il demande, je dirai que Tylan m'a forcé.

*
*        *

Ça fait quelques minutes que nous avons atterri. Une voiture nous attendait sur place. Nous prenons la route direction, la boutique de Helote.

Scott : Tylan, c'est qui ce Helote Jones ?

Tylan : C'est un membre de la meute. On a grandi ensemble.

Scott : Ah et Demon a confiance en lui au point de tout quitter pour faire la route jusqu'ici ?

Tylan : Demon a toujours vu quelque chose d'intéressant en Helote. Moi je l'admirais. Son père était un peu comme le mien. Exigeant. Mais même si Helote était un bon à rien aux entraînements, il s'en fichait des remarques de son père, limite on avait l'impression qu'il faisait exprès d'être nul pour énerver son père. Je ris dans un souffle Il était marrant. Une vraie pipelette. Un peu comme toi

Scott : Ah.

Tylan : Tu es en colère Scott ?

Scott : Non, je suis juste frustrer. Je ressens son départ comme un abandon. Je ne comprend pas pourquoi ça m'affecte autant. Toi tu n'es pas en colère ?

Tylan : Oh non. Avec Demon, on a apprit à s'attendre à tout. On s'attend à être surpris à tout moment. Quand on le connaît on sait qu'il ne prend jamais une décision sans y avoir mûrement réfléchi avant. Il a toujours une raison.

Scott : Ouais.

Tylan : J'ai remarqué que tu étais plus attaché à lui que nous. Il pouffe

Scott : Tu trouves ?

Tylan : Oui. Demon t'apprécie beaucoup, ça crève les yeux. Comme un coup de cœur.

Scott : Tu exagères.

Tylan : Pas du tout. On l'a tout de suite vu des ton arrivé. Tu crois que pourquoi il a voulu faire de toi son beta ? Il me dévisage T'en fait pas, on est pas jaloux, au contraire. Je soupire Chacun son lien avec Demon, epuis Nous aussi on t'apprécie beaucoup, tu es venu agrandir la famille. Un nouveau frère.

Scott : Merci Tylan.

Tylan : Et qui sait, peut être que tu es l'âme jumelle de Demon. Nous nous mettons à rire Ne répète jamais ça devant lui.

Scott : Tu me connais ! Je vais forcément le répéter. Je lève les yeux au ciel

Après une demi heure, nous arrivons devant chez Helote. Nous descendons de la voiture et entrons. La petite cloche résonne au dessus de notre tête.

Helote : Bonjour a v...il se fige Oh merde ! Tylan ?

Tylan : Lote. Salut !

Helote : Tylan ! Il contourne le comptoir et me prend dans ses bras Ça fait longtemps ! Bienvenue !

Tylan : Je te présente Scott Green, le quatrième Betas de Demon.

Scott : Hello !

Helote : Quatrième ? Waoh ! Enchanté Scott ! Venez, asseyez vous. Je vous rapporte à boire.

Nous nous asseyons et il disparaît. J'avais oublié que L'ultra vitesse est la seule chose qu'il maîtrise du feu de Dieu. Cette pensée me fait sourire. Il revient ensuite avec de quoi nous rafraîchir.

Helote : Je suis content de te revoir. Alors ? Quoi de neuf ? Tu es de passage et tu es passé me dire Bonjour ?

Tylan : Tu n'as pas vraiment l'air très étonné de me voir. Il blêmit puis déglutit Demon est passé par ici, n'est ce pas ? Il soupire puis s'adosse

Helote : J'ai toujours été un piètre menteur.

Tylan : Non, c'est à moi que tu ne peux pas mentir.

Helote : Oui c'est vrai, Demon est passé par ici, il y a deux semaines.

Scott : Tu avais raison Tylan.

Tylan : J'ai toujours raison. Scott se lève et part faire un tour dans la boutique Et où est ce qu'il est maintenant ?

Helote : Je n'en ai aucune idée. Me sourit il Il ne m'a rien dit un sourire étire ses lèvres Parce qu'il savait que tu viendrai après lui. Je me crispe. Scott éclate de rire et s'écrit de là où il est

Scott : Du Demon tout craché. Il avait tout prévu. Tu es dans une impasse Tylan !

Tylan : Pas encore. Dit moi tout ce qu'il t'a dit Helote.

Helote : D'accord ! Il me raconte tout. Tu sais tout.

Tylan : Une mission ? Quelle mission ?

Helote : Si même toi tu ne sais rien... il hausse les épaules

Scott : Une véritable impasse ! S'écria t il

Helote : Il m'a demandé de te remettre ça. Il sort de sa poche une feuille de papier plié.

Tylan : Il m'a laissé une note ? Il se fout de moi ? Scott éclate de rire puis revient s'assoir

Scott : Mais quel humour ! Sacré Demon. C'est pour ça que je l'aime.

« Au lieu de me courir après alors que j'ai demandé de ne pas me chercher, veille sur ma Jessy, Tylan. »

Tylan : L'enfoiré. Scott et Helote éclatent de rire. Je l'ai fusille du regard

Helote : Demon est trop génial. On s'ennuie jamais avec lui.

Scott : Tu l'as dit !

Tylan : C'est bon ? Vous avez fini ?

Scott : C'était vraiment sympa cette viré. On rentre ? Je soupire

Tylan : On rentre.

*
*         *

Une fois arrivé à la cité. Je pars tout de suite voir Jessy. Par chance elle est à la maison.
Je frappe à la porte de la bibliothèque et c'est Ruby qui ouvre.

Ruby : Oui ?

Tylan : Salut, il faut que je parle à luna. Elle croise les bras et plisse les yeux

Ruby : A quel sujet ? Je lève les yeux au ciel en soupirant

Jessy : Tylan c'est toi ?

Ruby me fusille du regard puis s'écarte. J'entre. Jessy est entrain de manger un gâteau au chocolat. Lorsqu'elle me voit son regard s'illumine mais ensuite elle regarde dans mon dos et quand elle ne voit personne la tristesse revient.

Jessy : Je vois. Je soupire. Elle me sourit tristement Tu ne l'as pas retrouver. Je m'assoie a ses côtés

Tylan : Non mais j'ai trouvé ça. Je lui tend le petit mot, elle le prend l'air confuse et quand elle le lit, je peux voir toute l'émotion dans son regard qui s'active et ses yeux se remplissent de larmes Il est peut être loin mais c'est Clair que malgré tout il pense à toi. Ses larmes se mettent à couler Il reviendra. Elle me sourit, l'air heureuse

Jessy : Merci !

Tylan : Je t'en prie.

Je me lève puis sors de la chambre.
C'est une bonne chose de faite. Non ?
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~~~PDV DEMON~~~

Assit dans le canapé, j'attend qu'il daigne reprendre connaissance. Il s'est attaqué à moi, pensant qu'il avait une chance. J'ai du l'assommer.
C'est trop long. Je me lève et vais chercher un verre d'eau que je renverse ensuite sur lui.
Il se réveille en sursaut et regarde autour de lui.

John : Qu'est ce que il remarque les liens qui entravent ses mouvements Qu'est ce qui s'est passé ? Pourquoi ?

Demon : J'ai voulu qu'on parle, vous m'avez attaqué alors je vous ai assommé et attaché. Je m'assois On peut parler maintenant ? Ou je dois vous assommer encore pour que vous soyez raisonnable ?

John : Qui êtes vous Putain ?

Demon : David Stone. Je me suis présenté quand je suis arrivé, avant que vous vous mettiez à me canarder. Je voudrais parler de votre fille.

John : Je n'ai rien à vous dire à ce sujet.

Demon : Ok, de Robert Terynn alors. Sa mâchoire se contracte et son regard s'assombrit mais il ne dit rien J'ai juste besoin d'informations, ensuite je partirai. Je vous le promet.

John : Comment est ce que je pourrais vous faire confiance quand je suis attaché comme un animal ? Crache t il en me lançant un regard torve

Demon : C'est de votre faute, monsieur.

John : Détachez moi. Je ris dans un souffle

Demon : Pour que vous essayez de m'attaquer encore ? Non. Il prend une profonde inspiration et expire lentement

John : Je vous promet, que je ne tenterai rien contre vous.

Nous nous dévisageons un moment puis je me lève et le détache. Il se masse les poignets en me toisant du regard. Je m'assois et fait de même.

John : Qu'est ce que vous voulez savoir ?

Demon : J'ai entendu parler de ce qui est arrivé à votre fille.

John : Et alors ? Le dédain dans sa voix commence vraiment à m'irriter

Demon : Je voulais connaître toute l'histoire.

John : Vous perdez votre temps. Ma fille est morte, son assassin est mort, point final. Je soupire

Demon : J'ai besoin de plus. Je veux tout savoir.

John : Pourquoi ? Je ne répond rien, il me dévisage Il s'en est prit à un membre de votre famille aussi. Ma mâchoire se contracte. Il soupire puis s'adosse au dossier du canapé

Demon : Êtes vous disposé à me raconter ce qui s'est passé ? Svp, j'ai besoin de réponse pour terminer ce puzzle.

Il reste silencieux un moment puis se lève. Il revient ensuite avec une bouteille de whisky et deux verres qu'il remplit. Il pose un verre plein devant moi et boit d'un trait le contenu de son verre puis se resserre. Ensuite il sort son porte-feuille et en sort une photo

John : Viki était une bonne petite. Sa mère est morte quand elle n'avait que cinq ans. A son jeune âge j'ai cru que perdre sa mère l'anéantirai mais elle était forte et douée dans tout ce qu'elle faisait. Au lycée elle était dans une équipe de pompom girls, je partais aux matchs juste pour la regarder s'amuser avec ses amis. Elle avait un béguin pour l'un des joueurs, elle était presqu'obssédée par lui mais lui n'était pas intéressé par elle. Il soupire Entre temps, il y avait un autre membre de l'équipe qui était intéressé par elle et il le montrait. C'était...Robert. Un frisson me traverse

Demon : Robert Terynn. Il hoche la tête

John : L'habille ne fait pas le moine. Il soupire Il venait la voir à la maison, il la raccompagnait même, c'est comme ça que je l'ai officiellement connu et on s'est même rapproché. Il rit dans un souffle puis secoue la tête Il lui rapportait même des cadeaux. Je le trouvais gentil, il était respectueux, je l'aimais bien, mais pas ma Victoria. Elle n'avait d'yeux que pour l'autre et j'étais triste pour Rob.

Demon : Je comprend.

John : Au balle de fin d'année du lycée je crois qu'il s'est passé un truc parce qu'elle est rentrée dévastée et elle n'a rien voulu me dire. Elle n'est pas sortie pendant plusieurs jours de sa chambre. Rob venait tous les jours et elle refusait de le voir. J'ai été forcé de lui dire qu'il fallait qu'il arrête. Il m'a écouté, comme le bon garçon que je croyais qu'il était. Il marque une pause Les jours sont passés, Victoria a recommencé à sortir et elle avait l'air même heureuse. Elle m'a ensuite dit qu'elle avait un petit ami et c'était le garçon qu'elle aimait. Un sourire amer étire ses lèvres Ça n'a pas duré parce qu'il a quitté la ville, brisant le cœur de ma fille au passage. Robert qui était parti est revenu et comme toujours ma fille ne lui accordait aucune attention. Le temps est passé, les années aussi. Victoria avait son petit job dans une pâtisserie, c'était ce qu'elle aimait. Faire des  gâteaux. Elle avait pour projet d'ouvrir sa pâtisserie à elle. Un sourire étire ses lèvres J'étais vraiment fier d'elle. Il soupire puis reprend après une courte pause Robert lui restait toujours dans les parages a toucher à tout et il continuait de voir ma fille. Il se serre et avale Un jour, il est passé à la maison et dans la conversation, j'ai vu l'un de ses tatouages. Je l'ai mis dehors.

Demon : Pourquoi ?

John : C'était le tatouage d'un gang qui sévissait a l'époque. On cherchait de quoi démanteler ce gang mais on avait pas toute les pièces pour. Quand j'ai vu ce tatouage qui témoigne de l'appartenance à ce gang, je ne voulais plus qu'il s'approche de ma fille. Victoria n'a pas vraiment été dérangé par ma décision. Elle l'aimait bien mais elle le trouvait bizarre, collant et très envahissant.

Demon : Je vois. Il se resserre et avale

John : Le soir ou ma fille a disparu, elle avait accepté un rencard avec un jeune homme qu'elle venait de rencontrer. Moi j'étais en patrouille. Le jeune homme était notre premier suspect, mais il a été vite écarté parce qu'il nous a confié qu'après avoir déposé ma fille il avait eu un autre rendez-vous et il y avait des témoins. Être un vrai enfoiré l'a sauvé. Il soupire J'étais anéanti. Il avait des traces a la maison qui nous confirmait qu'elle était rentrée et qu'elle était seule ensuite les voisins l'ont vu ressortir et elle n'est pas rentrée. Mon frère et moi avions été écarté de l'enquête parce que ça nous touchait personnellement mais on a quand même enquêté de notre côté. Quand on la retrouvé elle était presque morte. Elle avait été battu, violé à plusieurs reprises. Avant de rendre l'âme dans mes bras elle a prononcé un seul nom.

Demon : Robert. Il hoche la tête

John : Lors de L'autopsie, on a trouvé des résidus de peau et du sang coaguler sous les ongles de ma viki....en plus du sperme. Il soupire On s'est rendu chez lui, il n'y avait personne. J'ai failli mettre le feu à sa putain de baraque. On a comparé l'ADN avec ce qu'on a trouvé, tout correspondait. Il avait battu, violé et tué ma fille puis il l'a abandonné dans cet endroit, seule, blessée, attachée, pendant des jours et il a quitté la ville comme si de rien était. Il se resserre puis prend le verre et le balance contre le mur. Ses parents étaient divorcés et il vivait avec son père. Ce dernier ne savait pas où il était, il a fait une crise cardiaque en apprenant ce que son fils avait fait. Sa mère aussi nous a confié ne pas l'avoir vu depuis qu'elle et son père ont divorcé. Mon frère et moi  l'avions cherché partout, aucune trace de lui. Il s'était comme volatilisé. J'ai failli devenir fou. Ma fille était morte et son meurtrier était dans la nature, à se pavaner comme si de rien était. Pendant des années, j'ai ruminé le jour où je le trouverai. Puis on a eu un signalement a Westfield. On s'y est rendu. C'est la bas que mon frère a perdu la vie, au cour d'une fusillade. Il serre les poings On l'a raté et il s'est enfuit.

Demon : Je n'imagine même pas comment vous vous êtes senti.

John : Vous n'imaginez pas. Gronde t il Je l'ai maudit. Il a détruit ma famille. Il m'a prit ma fille et mon frère. Il respire un grand coup Je l'ai cherché jour et nuit. J'avais perdu le sommeil, la paix, la tranquillité, tout. On a traqué son gang partout et on leur a fait la peau les uns après les autres. C'était devenu une vengeance. Je voulais qu'il ait peur, qu'il se sente acculé de partout, qu'il perde le sommeil, qu'il n'ait plus de paix. Il soupire Puis on a eu un signalement à Evermoon. Une autre fille avait été sa victime. Ma mâchoire se contracte J'étais en colère, il avait détruit une autre famille ce monstre. Il soupire Avec mon équipe et la police sur place, on s'est entendu pour ne pas ébruiter l'affaire. Je comprend tout Ensuite, on l'a traqué comme un animal et quand on l'a trouvé, lui et le groupe avec qui il était, les choses se sont enchaînées. Ça a été une course poursuite. Il est mort dans la fusillade. Il se sert un verre et boit Vous savez tout.

Ça ne me suffit pas. Cette histoire ne me suffit pas.

John : La deuxième victime. Je lève les yeux vers lui C'est elle le membre de votre famille. Je ne répond rien Répondez moi.

Demon : C'est ma Femme. Il arque les sourcils Il a détruit sa vie mais elle a survécu, comme elle a pu. Aujourd'hui ce passé la hante, elle fait toujours des cauchemars. Quand elle m'a raconté ce qui lui est arrivé. Je suis parti. Je voulais être sûre, sûre qu'il était bien mort.

John : Le ton que vous employer me dit le contraire. Il me dévisage Vous espérez qu'il soit en vie. Je serre les poings Vous souhaitiez le traquer vous même et le tuer dans des souffrances atroces. Il soupire Je comprend.

Demon : Savez vous où il a été enterré ?

John : Oui. Là où on l'a attrapé et tué. Au cimetière Lastep, a Evermoon. Je soupire Vous voulez aller voir ça tombe ?

Demon : J'ai des choses à lui dire. Il rit dans un souffle

John : D'accord.

Demon : Merci de m'avoir parler.

John : Vous m'avez obligé. Un sourire étire mes lèvres J'espère que vous arriverai à passer à autre chose. Votre femme au moins est toujours en vie, moi j'ai perdu ma Viki.

C'est sur ces derniers mots que je quitte la propriété. Je conduis jusque chez moi, la tête plonger dans mes pensées, un peu déçu.
Une fois arrivé, je prend une douche et range mes affaires.
Je quitte le chalet ensuite. Je m'arrête au café et entre.

Abigaelle : Bonsoir ! Me sourit elle

Demon : Bonsoir. Comment ça va ?

Abigaelle : Je vais mieux, merci. Un expresso ?

Demon : Oui. Elle part me préparer puis revient quelques minutes plutart Merci. Je paye

Abigaelle : A demain ?

Demon : Non, c'est ma dernière soirée ici. Son sourire disparaît J'ai terminé ce que je suis venu faire ici, il est temps que je m'en aille.

Abigaelle : Je heu...Oh, heu...

Demon : Prenez soin de vous, Abigaelle. Je tourne les talons

Abigaelle : Attendez ! S'écria t elle, je m'arrête. Elle fait le tour du comptoir et se met en face de moi Vous...vous êtes sûre que vous ne pouvez pas rester encore un peu ? Je fronce légèrement les sourcils Il y a beaucoup de chose intéressante dans cette ville vous savez ! Je pourrais vous montrer ! Je me détend et lui souris légèrement

Demon : Non je ne peux pas. Je suis parti de chez moi sans rien dire à personne et je sais qu'ils sont tous inquiets et attendent que je revienne. Je soupire et un léger sourire étire mes lèvres J'ai terminé ce que je suis venu faire ici, je dois passer à une autre étape et rentrer ensuite chez moi.

Abigaelle : Vous êtes sûre ? Ça en vaut vraiment le détour vous savez !

Demon : Il n'y a plus rien qui me retient ici, tout ce que j'aime est la bas Abigaelle.

Abigaelle : Oh. Elle baisse la tête D'accord. Je...je vous souhaite un bon retour chez vous Mr David. Elle monte sur la pointe des pieds et dépose un baiser sur ma joue. J'arque les sourcils étonné Encore merci pour tout. Si vous repassez par ici, passer nous voir !

Je souris légèrement puis hoche la tête et quitte le café. Je monte dans ma voiture et démarre, direction Evermoon.

*
*         *

Il est une heure du matin lorsque j'entre dans la ville. Je me gare sans vouloir aller plus loin et arrête le moteur. Je soupire et laisse ma tête reposer sur le fauteuil. J'y suis. La ville dans laquelle j'avais promis ne jamais mettre les pieds. Je ferme les yeux et mes doigts serrent le volant. En ce moment je n'ai qu'une seule envie. Aller dans cette maison. Cette maison qui l'a vu grandir et qui l'a vu mourrir.
Je veux ressentir, je veux comprendre. Je ne comprend pas moi même cette part de moi qui désire tout ça. Je devais être auprès d'elle en ce moment, la serrant contre moi, l'embrassant. Mais au lieu de ça, je suis ici, à la recherche de je ne sais quoi. Je suis perdu.
Ce qui est évident pour moi, c'est que je m'en veux. Tout ceci est pour moi comme un châtiment, une pénitence.
Je démarre puis entre l'adresse dans le gps.
Après près d'une heure à conduire, le gps m'indique de tourner à gauche, ce que je fais. Je m'engage sur une vieille route un peu recouverte d'herbe. Mon cœur tambourine dans ma poitrine à mesure que j'avance. Je conduis jusqu'à ce que le gps m'indique qu'il faut tourner à droit, je braque le volant. Petit à petit une maison se dresse devant moi. Je m'arrête juste en face et arrête le moteur.
J'observe cette vieille maison, revoyant tous les moments heureux de Jessy dans cette maison. Les bruits de la nuit entourent cette endroit mais aussi les fantômes de cette nuit la.
Je descend de la voiture et m'aventure sur le porche. 
J'observe la porte devant moi, comme si derrière se trouvait l'enfer dans toutes son horrible splendeur. Je me rend à peine compte que je tremble de rage et que ma respiration est lourde est douloureuse.
Je pose ma main sur la poignet et tourne, espérant tout au fond de moi qu'elle ne s'ouvre jamais. Mais le grincement de la porte me fait comprendre qu'elle est ouverte.
L'air s'échappe de l'intérieur et ma mâchoire se contracte. Je fais un pas et franchit le seuil. La maison est vide mais j'ai l'impression qu'elle est en vie.
Je sens encore l'odeur des meubles.
Je m'engouffre à l'intérieur et me retrouve en plein milieu du salon. Je tourne sur moi même et j'ai l'impression de les entendre rire.
Mes souvenirs se superposent malgré moi et je revis cette nuit là.
Lui, elles, sur le canapé, à rigoler, la bouffe sur la table. Leurs regards innocents, pleins d'admiration pour leur oncle et son regard pervers sur elles. Eux se taquinant et riant à gorge déployée. Clara allongée sur le sol, repu. Jessy près de lui riant. Je suis brûlant de rage, j'ai l'impression que de la lave en ébullition coule dans mes veines. Mes points sont tellement serrés que mes phalanges sont douloureux, ma mâchoire est tellement contractée qu'une douleur me lance.
J'ai juste envi d'étranglée ce type, lui arracher une par une ses sales dents et lui crever les yeux.
Cette image s'évapore, comme si elle n'avait jamais exister. Mon regard se pose sur l'escalier qui mène à l'étage. Je montre une par une les marches et arrive a l'entrée du couloir plonger dans les ténèbres. Un frisson me parcours l'échine, l'odeur du sang imprègne encore le plancher et les murs, malgré les années passées. Je reste au loin, fixant un point invisible dans ce couloir noir.
J'entend les cris de Jessy, ses supplications, ses appels a l'aide. J'entends les rires de cet homme, les coups de poings, ses grognements de plaisir.
Ma respiration devient lourde, mon Coeur se serre atrocement, mon corps est brûlant, je sens soudain l'air se raréfier et les murs se rapprocher,  je ne peux plus contenir le torrent de rage qui déferle en moi, je perd peu à peu le contrôle.
Il faut que je sorte d'ici, il faut que je quitte cet endroit. Je dévale les escaliers et trébuche à plusieurs reprises avant d'enfin retrouver l'air de dehors.
Je respire, reprenant peu à peu mon souffle. Je me tourne et pose mon regard sur cette maison à l'aura sinistre, qui renferme tant de souvenirs horribles, encore debout.
J'ouvre le coffre de ma voiture et sors la bouteille d'essence. Je retourne sur le porche et m'arrête un moment avant d'entrer.
Je remonte à l'étage et m'arrête à l'entrée du couloir. Comme des fantômes qui hantent ce lieux, les pleures les cris les voix.
Je serre les poings et traverse le couloir puis entre dans la chambre vide de Jessy.
Je la vois dans son lit, endormi. Un léger sourire étire mes lèvres en voyant à quel point elle est paisible mais vite l'image de ce type près de son lit, la touchant pendant qu'elle sort me fait frissonner et une folle envi de vomir et transperce mais je me retiens.
J'asperge la chambre d'essence puis sort et entre dans cette se Clara et fait pareille.
Bientôt le couloir et le salon sont aspergés d'essence. Je sors de la maison et renverse le reste sur le porche.
Je reprend mon souffle et sors un briquet.
Je l'allume et regarde la flamme danser. Je laisse le briquet tombé et l'essence s'enflamme.
Je retourne à ma voiture et regarde la maison brûler petit à petit. Ma mâchoire se contracte et mes poings se serrent tremblant.
Je tourne les talons et ouvre la portière de ma voiture quand soudain j'entend quelqu'un toussoter. Je m'arrête nette dans mon élan. Ai je rêvé ?
Je me concentre et les toussotements s'intensifient, je tourne la tête vers la maison, blême.
Il y avait quelqu'un à l'intérieur ? Je ferme la portière et me précipite vers la maison.
Le feu est déjà bien entamé. Putain, j'aurais dû vérifier. Comment j'aurais pu savoir que cette maison abandonnée ne serait pas si abandonnée que ça ?
Je me calme et me concentre pour savoir d'où ça vient. Je l'entend suffoquer et ça vient de la chambre des parents.
Je contourne la maison et découvre que le feu est maintenant entrain de dévorer cette zone.
Je recule puis prend mon élan et saute. Je protège mon visage et passe à travers la fenêtre, je roule sur le parquet chaud et me relève. J'observe la pièce pleine de fumée à la recherche de quelque chose ou quelqu'un. Vite je remarque un petit sac de couchage quelques boîtes de conserve et bouteille vides et dans un coin, allongé par terre, un petit corps. Un enfant.
Je me précipite vers lui et prend son visage entre mes doigts. C'est un garçon, un humain et il a perdu connaissance. Je le prend dans mes bras, le plancher se met à s'effondrer. Je me précipitas vers la fenêtre et saute. Je roule sur le sol en protégeant l'enfant dans mes bras.
Je reste allonger par terre un moment, le serrant contre moi. Mon regard se pose sur la maison qui est dévorée par l'incendie que j'ai déclenché puis sur l'enfant inconscient dans mes bras.
Putain, j'aurai pu le tuer. Je m'assois et souffle.
Cet enfant serait mort dans cette maison si j'étais parti plutôt. Je ne l'aurais jamais su.
Mais quel con. Qu'est ce qui m'a prit de mettre le feu ?
Je me met à genoux devant le petit garçon et tapote ses joues

Demon : Hey petit. Réveille toi.

Il a l'air d'avoir à peine cinq ans. Putain qu'est ce qu'il faisait dans cette maison tout seul ? Je tapote ses joues encore une fois. Il se met à bouger puis à tousser. Je le redresse lentement

Demon : Doucement, respire doucement. Il pose ses yeux verts sur moi puis son regard se pose sur la maison en feu et une émotion indescriptible traverse ses iris. Il essaye de se lever mais je l'en empêche  Non, reste assit, tu as respiré beaucoup trop de fumer.

...: Ma maison ! Ma maison ! Je fronce les sourcils. Sa maison ? Comment ça sa maison ? Je me souviens ensuite du sac de couchage, des conserves et bouteilles d'eaux vides Ma maison ! Non ma...ma...il perd connaissance

Demon : Et merde.

Je le soulève et l'emmène dans ma voiture.
Je le met à l'arrière puis monte et démarre.
Sur le chemin deux voitures de pompiers me dépassent. Ils doivent sûrement avoir été alertés de l'incendie. Je conduis jusqu'à un hôpital. Une fois là-bas, je porte le petit garçon à l'intérieur. Une infirmière se précipite vers moi et m'invite à la suivre. Je pose le garçon sur un lit dans les urgences.

Demon : Je l'ai sorti d'un incendie. Il était inconscient. Il s'est réveillé ensuite mais a perdu connaissance à nouveau.

Infirmière : On s'en occupe Mr.

Je recule et regarde l'infirmière puis une autre s'occupées de l'enfant. Je soupire et pars m'assoir. Il est presque quatre heures à ma montre. J'attend qu'on me donne des nouvelles mais les minutes passent et rien.
Après un moment l'infirmière qui m'a accueilli s'approche de moi, je me lève.

Infirmière : Il est tiré d'affaire. Il avait inhalé trop de fumée. Il lui faut beaucoup de repos et il ira mieux.

Demon : Super.

Infirmière : Il est encore endormi mais vous pouvez aller le voir si vous voulez.

Demon : Je vais le laisser se reposer, j'ai des choses à faire, je reviendrai plutart. Je vous laisse mon numéro au cas où.

Infirmière : D'accord. Elle me passe un carnet sur lequel j'écris mon numéro

Demon : Informez moi s'il se réveille. Elle hoche la tête puis s'en va.

Je reste planter là un moment puis pris d'une pulsion je pars le voir. Il est toujours endormi, un masque à oxygène autour du nez et de sa bouche. Je soupire soulagé mais une pointe de culpabilité me serre la poitrine. Il serait mort, par ma faute.
Je quitte l'hôpital ensuite, monte dans ma voiture et démarre.
Je paye la chambre d'hôtel et balance mon sac sur le lit avant de m'assoir, épuisé. Il est presque cinq heures du matin. 
Je ferme les yeux et prend une profonde inspiration. Il me reste une chose à faire.

« Griffe : Qu'est ce que ça t'apportera Demon ?

Demon : J'ai besoin de voir sa tombe.

Griffe : Et ensuite quoi ? Tu diras une incantation et il reviendra à la vie et tu te déchaîneras sur lui et ensuite tu te remettras en terre ? Ni vu ni connu ?

Demon : Si seulement c'était possible.

Griffe : Ta petite crise nous a sûrement fait repérer, on devrait être en route pour la maison ce moment.

Demon : Non. Epuis il faut que je m'occupe de l'enfant.

Griffe : Ouais, un enfant que tu as failli tuer.

Demon : Merci, je suis au courant.

Griffe : Que comptes tu faire ?

Demon : J'aviserai quand il se réveillera. Maintenant, tait toi.

Griffe : Moi aussi j'en ai marre de te parler. »

Je pars prendre une douche et une fois près je m'habille le plus discrètement possible et me met en route pour le cimetière.
Une fois arrivé, je descend de la voiture et ouvre le coffre. J'en sors une pèle et de l'essence puis j'entre dans le cimetière. C'est calme, très calme et paisible. Un endroit trop bien pour un type comme lui.
Après quelques minutes à chercher, je trouve finalement la tombe de l'enfoiré. Dans un endroit sombre et très reculé du cimetière.
Je reste un long moment devant cette tombe à fixer la photo sur la pierre tombale les dents serrées.

Demon : Comme j'aurais aimé que tu sois en vie. La mort est un châtiment beaucoup trop clément pour toi Robert. J'ai toujours cru qu'Esteban était un monstre, jusqu'à ce que j'entende parler de toi. Tu es le pire enfoiré que je connaisse. Par ta faute, ma Jessy a vécu un enfer et ta mort ne l'en a pas délivré, au contraire. J'aurais bien aimé me retrouver en enfer avec toi. On se serrait tellement bien amuser. Moi je me serais bien amusé, j'aurai pris mon pied à te faire souffrir de toutes les manières possibles, espèce de monstre.

Je donne un grand coup de pied dans la pierre tombale et cette dernière explose.
Je me met ensuite à creuser. Après quelques minutes la pelle touche du bois. Je la balance hors du trou puis dégage les débris avec mes chaussures puis ouvre le cercueil et à ma grande surprise, il est vide.
Je suis sous le choque. John m'avait dit qu'il était mort et qu'il avait été enterré ici, alors pourquoi le cercueil est vide ? POURQUOI PUTAIN ? M'aurait il menti ? Je sens mon corps trembler de rage. Est ce que Robert est toujours en vie ?

Demon : Espèce de vieille enfoiré.

Je sors d'un bond du trou, abandonne la pelle et quitte l'endroit. En route, une odeur attire mon attention. Griffe se réveille en moi. Je n'aurai pas cru ça possible. Je me déplace rapidement puis me met derrière un arbre et observe. Il est là, assit devant une tombe, Esteban.
Je ne peux m'empêcher de me demander, qui est enterré la. Serais ce l'un de ses amis ? Ou un enfant qu'il aurait perdu ?

Esteban : Pourquoi est ce que tu te caches ? Mon Coeur rate un battement Je peux entendre ton Coeur. Et merde Approche.

Je reste un moment sans bouger. J'observe ensuite les alentours, il n'y a personne. Il est venu seul. Je peux soit m'enfuir soit rester. Si je m'enfuis il va sûrement se lancer à ma poursuite mais si je reste on finira peut être par se battre

« Griffe : Demon, tu réfléchis trop. Tant mieux si on se bat ! Va et démonte le qu'on en parle plus. »

Esteban : Qu'est ce que tu attends ? Ou tu veux que je viennes te chercher ? Je n'ai plus le choix. Je sors de ma cachette de fortune et m'approche les poings serrés dans mes poches et la mâchoire contractée Demon. Toi ici. Quelle belle surprise.

Demon : Esteban. Je soupire Comment tu as su que j'étais là ?

Esteban : Je ne le savais pas jusqu'à ce que tu te montres. Merde Enfin, quand je dis que je ne le savais pas, je veux dire que je ne savais pas que c'était toi qui m'espionnait. Je t'ai senti une fraction de seconde au loin. Mon Coeur rate un battement, Griffe avait raison. J'ai trouvé ça étonnant. J'ai cru que je devenais fou, mais finalement je vois que je suis en bonne santé. Quelle était la probabilité pour qu'on se rencontre ici ? Je ne répond pas

Demon : Qui est enterré ici ?

Esteban : Oh, ça ! Il marque une pause C'est l'ancienne luna. Je fronce les sourcils Mena, la mère de la jeune fille qui s'avère être ma fille. La mère de manon J'ai eu envi de venir aujourd'hui et donc me voilà. Je n'aurais jamais cru te croiser ici. Waoh. Qui es tu venir voir toi ?

Demon : Un certain Robert Terynn. Je le sens de tendre

Esteban : Et pourquoi ? Le ton de sa voix se fait plus solennel et froid

Demon : Ça ne te regarde pas. Il rit dans un souffle

Esteban : A quoi bon être si hostile avec moi. Il soupire Disons que ce cimetière est un terrain neutre. Je ne tenterais rien contre toi Demon. De toutes les façons je suis venu tout seul donc bon. Aller dit moi la vérité. Pourquoi lui ? C'est un criminel. Je fronce les sourcils

Demon : Qu'est ce que tu sais de lui ? Il soupire

Esteban : Un homme est venu me voir un jour, me demandant mon aide pour retrouver un certain Robert Terynn sur mon territoire. Il paraissait qu'il était recherché dans une autre ville pour viol et meurtre et un peu partout aussi pour d'autres activités illégales. En cette période je prenais encore mes marques en tant qu'alpha, je n'avais pas vraiment le temps de m'occuper de tout ça. Je me suis senti offusqué que ces imbéciles aient le culot de se pointer chez moi pour me demander de faire offices de Chien policier. Je l'ai ai foutu à la porte. Il soupire Quelques temps après la nouvelle a circulé qu'il  y a eu une victime de ce type dans ma ville. Alors j'ai mis des hommes sur le coup. Une fois qu'il a été arrêté, je me suis retiré. Alors ça te va comme explication ? Je ne répond rien Pourquoi es tu ici Demon ?

Demon : Il a fait du mal à ma Luna par le passé. Je voulais juste venir voir sa tombe. Il se retourne finalement et encre son regard au mien

Esteban : Je sais. Je fronce les sourcils Tu te demandes comment hein ? Tu vois quand j'ai rencontré Jessy pour la première fois, j'ai voulu tout savoir sur elle, alors j'ai mené ma petite enquête. J'ai été surpris de découvrir tout ce que j'ai découvert. La victime en question n'est autre que l'âme sœur de mon neveux. C'est plutôt ironique non ? Ton âme soeur se trouvait depuis tout ce temps sur des terres que tu t'es promis ne jamais fouler. Je n'imagine pas comment tu te sens maintenant. Tu l'aurais peut être sauver si tu n'avais pas été aussi arrogant et entêté. Je serre les dents et les poings

Demon : Je sais tout ça Esteban. Merci. Il rit dans un souffle

Esteban : Et donc quoi ? Tu es venu jusqu'ici cracher sur la tombe de ce type ?

Demon : Et toi ? Il ne répond rien Qu'est ce que tu es venu faire ici ? C'est bien par ta faute que cette femme est morte non ? Le silence du cimetière nous englouti. Il reste là, assit par terre, à fixer la pierre tombale

Esteban : On a tous des choses qu'on regrette Demon. Je me met à rire jaune

Demon : Toi, tu as des regrets ? Toi l'homme qui a tué son frère et sa belle sœur laissant ses neveux orphelins ? Ah pardon, tu avais pour projet de nous tuer aussi ensuite. Juste par jalousie, avidité et vanité.

Esteban : Je détestais ton père Demon. Je serre les poings la mâchoire contractée prêt à en découdre Il avait tout et moi rien. Mais le tuer, a été vraiment difficile pour moi. Malgré tout, C'était quand même mon frère, le seul et l'unique que j'avais. Mais il le fallait. Il était un obstacle, tout comme toi maintenant. Il soupire

Demon : Tu es vraiment dérangé Esteban. Il se met à rire puis s'appuie sur ses bras dans son dos et me lance un regard par dessus son épaule

Esteban : Peut être. Il respire profondément J'ai de grand rêves Demon et moi personne ne se met en travers de mes rêves et moi. Il soupire C'est la première fois qu'on parle aussi longtemps sans se crier dessus ni se taper dessus, neveux. Il soupire à nouveau C'en est presqu'agréable. Il se met à glousser Tu peux partir Demon. Je suis clément. Je le toise du regard, un goût amer dans la bouche La prochaine fois qu'on se verra gamin, je ne serais pas aussi gentil.

Demon : La prochaine fois qu'on se verra Esteban, je m'arrangerai pour que ce soit la dernière. Il se met à glousser

Esteban : J'ai hâte.

Je quitte le cimetière ensuite. Dans la voiture, mon téléphone sonne. Je décroche

« Demon : Oui ? Je reconnais vite la voix de l'infirmière

Infirmière : Monsieur, votre fils est réveillé. Un soulagement m'envahit soudainement Mais il est un peu agité. Il parle de rentrer chez lui.

Demon : Restez à son chevet, je suis en route. »

J'accélère en direction de l'hôpital. Une fois arrivé, je me précipite à l'intérieur. Lorsque j'arrive le petit garçon se bat avec l'infirmière qui essaye de le calmer. Il crie et se débat et elle a du mal à le calmer

...: Je veux retourner chez moi ! Il y a le feu ! Il faut l'éteindre ! Ma maison !

Infirmière : Calme toi ! Calme...

...: Non ! Crit il. Lorsqu'il me voit, il se calme soudainement. Elle se retourne et soupire de soulagement en me voyant

Infirmière : Vous êtes enfin là Mr.

Demon : Laissez nous. Elle hoche la tête puis disparaît, soulager de s'être débarrassée du petit diablotin. Il me dévisage un moment et moi aussi je fais pareil Tu déranges tout le monde. Il y a des malades qui se reposent ici.

...: Si elle m'avait laissé partir, je n'aurai pas eu à crier. Un rictus déforme mes lèvres

Demon : Partir ou ? Il détourne le regard les lèvres pincer. Je croise les bras sur ma poitrine Comment tu t'appelles ?

...: Êtes vous de la police ? J'arque les sourcils tandis qu'il me lance un regard torve. Intéressant

Demon : Ton prénom. Dis je fermement. Il déglutit

Armane : Armane.

Demon : Armane ?

Armane : Davis.

Demon : Enchanté Armane Davis, je suis Demon, Wolfwilser. C'est moi qui t'es trouvé et sorti de cette maison.

Armane : Je sais. Enchanté Mr.

Demon : Quel âge as tu ?

Armane : J'ai cinq ans.

Demon : Qu'est ce que tu faisais dans cette maison ?

Armane : C'est ma maison. Je fronce les sourcils

Demon : Ta maison ? Il hoche la tête

Armane : Je vis la bas depuis longtemps. Mon cœur se serre

Demon : Ou sont tes parents ?

Armane : Ma mère est morte, mon père est en prison pour l'avoir tuer. J'arque les sourcils, ne m'y attendant pas Je me suis enfuit et j'ai vu la police l'emmener.

Demon : Je suis désolé. Il ne répond rien. Je soupire et m'assois à ses côtés. Il garde la tête baisser La maison où je t'ai trouvé était la maison de ma femme. Il lève finalement la tête et encre son regard au mien

Armane : Elle voulait la récupérer ? Je suis désolé, dites lui que je suis désolé pour le feu. J'aurai du prendre mieux soin de la maison, j'ai toujours su qu'un jour quelqu'un viendrait et que je devrais partir et je voulais que la personne voit que la maison était en bonne état à son retour mais elle a brûlé. Son bon cœur me touche au plus profond de moi

Demon : Comment es tu arrivé là ?

Armane : J'ai beaucoup marché la nuit et je suis arrivé là bas le matin. Il pleuvait quand j'ai vu la maison. J'ai crocheté la serrure et je suis entré. La surprise se lit sur mon visage

Demon : Tu as crocheté la serrure ? Waoh ! Il hoche la tête l'air fier de lui

Armane : Je sais faire beaucoup de chose vous savez !

Demon : Comme quoi ?

Armane : Je sais allumé un feu avec deux morceau de bois, je sais réchauffer de la nourriture tout seul, je sais couper du bois...je ne l'écoute plus, me sentant triste pour lui. A son âge, un enfant doit être a l'école, entrain de s'amuser. Je soupire et le regarde énumérer toutes les choses qu'il sait faire, avec le sourire fier Voilà ! Vous voyez je sais faire beaucoup de chose.

Demon : Tu es un bon garçon. Je caresse sa tête et il rougit et rigole, ce que je trouve drôle Je suis désolé.

Armane : Pourquoi ?

Demon : C'est ma faute si tu as perdu ta maison. Il arque les sourcils Mais ne t'en fait pas. Je t'en donnerai une autre, bien mieux. Je te le promet.

Armane : Oh ?

Demon : Ça te dirait de faire un long voyage jusque chez moi ? Il me regarde perplexe Tu pourras rencontrer d'autres enfants, et avoir autre chose qu'un sac de couchage pour lit. Je te présenterais une bonne amie à moi, elle s'occupera de toi et je viendrai te voir souvent.

Armane : Ma mère m'a toujours dit de ne jamais suivre les inconnus. Je rigole

Demon : C'est très bien. C'est un très bon conseil. Mais on peut dire que je ne suis plus un inconnu maintenant. En plus je t'ai sauvé la vie. Il réfléchit, l'index sur son menton

Armane : Est ce que je pourrais avoir un gâteau au chocolat ?

Demon : Bien entendu.

Armane : Et c'est ou l'endroit où vous m'emmener ?

Demon : Tu verra, fait moi juste confiance. Il me regarde profondément de ses yeux verts puis finit par sourire et hocher la tête. Alors tu viens ?

Armane : Oui, je veux une nouvelle maison. Je caresse sa tête à nouveau

Demon : Super.

Je me lève et pars à la réception pour régler les formalités. Une infirmière part s'occuper d'Armane et après quelques minutes on me l'emmène.
Nous quittons ensuite l'hôpital, j'ouvre la portière et le met a l'intérieur puis je monte et démarre. Je conduis jusqu'à un magasin. Lorsque j'arrête la voiture et me retourne, Armane dort sur le siège arrière.
Je descend et me rend dans un magasin. Je lui achète des vêtements et des chaussures pour remplacer les vêtements salle qu'il porte puis retourne à la voiture. Il dort encore.
Je gare devant l'hôtel et le porte. Une fois dans la chambre, je le pose sur le lit et m'assoie sur le canapé. Après quelques minutes moi aussi je finis par m'endormir.

Armane : Monsieur ? Monsieur ? J'ouvre les yeux et le vois en face de moi. Je cligne plusieurs fois des yeux et me redresse

Demon : Tu es réveillé. Je le scrute et remarque qu'il est propre et habillé. Un sourire étire mes lèvres

Armane : Merci pour les vêtements, je me sens tout propre.

Demon : Je t'en prie. Je vais prendre une douche aussi. Si tu as besoin de quoi que ce soit appel la réception. Il hoche la tête Super.

J'entre dans la salle de bain et me déshabille. J'ouvre le robinet sur ma tête et laisse l'eau couler sur ma peau.
Une fois terminé, j'enroule la serviette autour de ma taille puis sors. Je le retrouve entrain de manger un gâteau au chocolat. Lorsqu'il me voit son regard s'illumine

Armane : Vous êtes vraiment musclé. Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire Quand je serais grand je serais musclé comme vous.

Demon : Je n'en doute pas. Tu aimes ton gâteau ? Ses yeux se remplissent de larmes tandis qu'il me sourit

Armane : Ça fait longtemps que je n'ai pas mangé de gâteau au chocolat. Je suis heureux. Je caresse sa tête

Demon : Alors, régale toi.

Je récupère des vêtements propres et retourne dans la salle de bain m'habiller. Une fois terminé, je sors de là et m'assoie dans le canapé pour enfiler mes chaussures, je fais mes lacets quand je vois deux petits pieds près de moi. Je lève la tête et le regarde, il a l'air gêné.
C'est mignon.

Armane : Ma maman m'a toujours dit que quand on ne sait pas faire quelque chose il faut demander aux adultes. Je ne sais pas faire mes lacets monsieur. Pouvez vous me montrer ? Je lui souris

Demon : Assieds-toi. Il ramène un oreiller et le pose par terre puis s'assoit je vais te montrer.

Je lui montre étape par étape, comme mon père avait fait avec moi. Il est très attentif et au bout de quelques minutes, il réussit à faire ses lacets. Il sautille partout, fier de lui et je ne peux m'empêcher de rire.
Il se rassoit puis défait et refait plusieurs fois ses lacets jusqu'à ce qu'il ait la main.
Je le regarde faire et je me sens étrange. Je me demande comment ça va être d'être père et je sens une chaleur naître au creux de ma poitrine

Armane : Finit ! Sa voix me sort de mes pensées C'est bien ?

Demon : C'est plus que bien. Son regard s'illumine. J'ébouriffe ses cheveux et me lève, il fait pareil. Il est temps d'y aller.

Armane : En rouuuute !

Nous sortons de la chambre.
Il insiste pour monter à l'avant et je n'ai pas la force de refuser. Ses yeux verts pleins d'innocence me déstabilise. Je l'installe et attache sa ceinture puis monte à mon tour et quitte les lieux.
Je roule durant plusieurs minutes. Au début, il est attentif au paysage qui défile mais vite il se met à somnoler et je l'entend ronfler. Je me met à glousser et me concentre sur la route.
J'ai une escale très importante à faire.
Lorsque j'arrive enfin, il fait presque nuit. J'arrête le moteur

Armane : On est arrivé ?

Demon : Non pas encore, je dois voir un vieille ami avant. Tu restes dans la voiture et tu ne sors pas. Je peux te faire confiance ? Il hoche la tête un léger sourire à l'appuie Appuie deux fois ici s'il y a un problème. Dis je en pointant du doigt le klaxon. Il hoche la tête Super.

Je descend de la voiture et me dépêche d'arriver sous le porche. Je ne toque pas et donne un coup de pied dans la porte qui s'ouvre

John : Qu'est ce que...j'arrive sur lui en une fraction de seconde et le plaque contre le mur

Demon : Tu t'es bien foutu de moi John ! C'était amusant n'est ce pas ?

John : Non mais de quoi est ce que vous parlez ?

Demon : Tu peux m'expliquer, pourquoi le cercueil de Robert est vide ? Il devient livide d'un coup et détourne le regard Ne joue pas avec moi, j'attend une réponse. Quand il voit mes yeux il se met à trembler

John : Putain !

Demon : PARLE ! Gueulais je Ou est ce qu'il est ? Tu m'a avais dit qu'il était mort, alors comment se fait il que son cercueil soit vide ? Ou tu le couvres ? Tu avais dit bien l'aimer au début !

John : JAMAIS JE NE COUVRIRAIS CE MONSTRE ! Crit il Je...je n'aurais jamais cru que vous iriez jusqu'à ouvrir le cercueil.

Demon : Tu vois, je suis un homme borné.

John : Je ne vous ai pas menti. Il est bien mort.

Demon : Ah Ouais ? Bah tu vois sans corps dans le cercueil j'en doute vraiment.

John : Je vous assure. Et je me suis chargé personnellement de son cas. Je fronce les sourcils et le relâche. Il soupire Quand on l'a retrouvé, il y'a bien eu une course poursuite et une fusillade et Robert a été blessé. La voiture dans laquelle il était avait bien explosé mais il n'était plus à l'intérieur. Il soupire Avec l'aide de collègues qui m'ont couvert, je l'ai ramené il détourne le regard ici. J'arque les sourcils La prison était trop beau pour lui, je voulais un mort lente et douloureuse, comme celle qu'il a infligé à ma Viki. Il ferme les yeux et sa mâchoire se contracte Au début il avait la grande gueule. Je l'ai soigné et j'ai attendu qu'il guérisse. Ensuite, je l'ai torturé, jusqu'à ce qu'il me supplie de l'achever mais je ne m'arrêtais pas là. Je le soignais puis une fois presque guéri de ses blessures je revenais. Ça a duré quatre mois. J'ai utilisé toutes les techniques de torture les plus horribles et toutes aussi ingénieuses les unes que les autres. Je l'ai brisé au maximum puis pour finir je l'ai brûlé vif.

Demon : Comment puis je être sûre que vous dites la vérité ?

John : Vous êtes un Alpha, vous avec donc le pouvoir de fouiller dans ma tête. Allez y. Je n'ai rien à cacher.

Demon : Alors pourquoi vous m'avez menti ?

John : Pour la même raison que vous m'avez cachez que vous êtes un Alpha. Je n'avais pas confiance. C'est un secret entre moi et mes vieux amis. Je suis venu ici avec Robert et eux se sont chargés d'enterrer un cercueils vide.

Demon : Je vois.

John : Je sais que vous espériez au fond de vous qu'il soit en vie. Je le comprend. Mais dites vous qu'il a eu ce qu'il méritait. Fouillez dans ma tête et regardera par vous même, peut être que ça vous aidera. Je le dévisage

Demon : C'est douloureux.

John : Je vous dois bien ça.

Je soupire puis après quelques secondes je pose mes mains sur sur ses tempes et encre mon regard au tien. Il me laisse entrer mais je l'entend gémir de douleur. Il me donne accès à cette part de ténèbres enduit en lui et je peux voir, je peux entendre. Après quelques minutes j'arrête et le rattrape avant qu'il ne tombe.
Je l'aide à s'assoir et lui rapporte de l'eau. Il essuie le sang qui s'écoule de son nez et boit le verre d'eau.

Demon : Merci.

John : Je vous en prie. Maintenant rentrez chez vous. Vous y êtes attendu. Je hoche la tête

Demon : Aurevoir.

John : Soyez heureux, et profitez de ce que vous avez. Ne laissez pas les démons du passé vous empêcher de vivre et d'être heureux.

Demon : D'accord.

Je quitte la maison sur cette dernière note et retrouve Armane à l'intérieur de la voiture.

Armane : Il était content de vous voir votre ami ? Un sourire étire les lèvres

Demon : Oui, beaucoup. Il me sourit puis hoche la tête. Aller, la route est longue.

Armane : Et j'ai un petit creux.

Demon : Moi aussi.

Je démarre et quitte la propriété. Il est temps de rentrer.

*
*         *

Je m'arrête devant l'orphelinat et l'aide à descendre. Il me prend la main et regarde la grande clôture. Je le rassure d'un sourire et nous marchons en direction de l'entrée.

Armane : C'est jolie.

Demon : Et tu verras, tu y seras bien au chaud. Et je ne serai pas loin, je viendrai te voir souvent, avec ma femme.

Armane : Elle est jolie ? Je ris dans un souffle, si seulement tu savais

Demon : Oh oui mon petit, elle est très belle.

Armane : Ma maman aussi était très belle. C'est pour ça que papa la frappait. Je m'arrête et le regarde, les sourcils arqués Il disait qu'elle le trompait. Mais moi je savais que c'était faux. Vous frappez votre femme aussi ? Je fronce les sourcils. De quoi cette enfant a été témoin bordel ? Quel enfoiré était son père

Demon : Jamais. On ne frappe pas les femmes. C'est la règle.

Armane : Je le savais. Vous ne ressemblez pas à mon père. Il soupire Quand viendrai vous me voir monsieur ?

Demon : Tu me reverras bien assez tôt. En attendant Je sens une soudaine variation de température, il va pleuvoir. Je le porte et me dépêche d'entrer

Armane : En attendant ?

Demon : Soit sage et amuse toi. Il me sourit puis hoche la tête Tu es un bon garçon.

Armane : Et un jour je serai musclé et fort comme vous. Je me met à rire

Demon : Je te crois.

Amanda, la responsable me voit arriver et elle se précipite vers moi.

Demon : Bonsoir Amanda.

Amanda : Mr ! Bienvenue. Son regard se pose sur Armane qui est accroché à mon cou C'est votre fils ? Sa question me prend de court et je sais pas quoi répondre Il est vraiment très beau, il a les mêmes yeux que vous et votre couleurs de cheveux aussi.

Armane : J'ai les yeux et la couleur de cheveux de ma maman.

Amanda : Oh. D'accord. Ta mère doit être très belle alors. Armane hoche deux fois la tête, elle se met à glousser Il est adorable.

Demon : Oui je sais. Mais ce n'est pas mon fils. Elle arque les sourcils l'air surprise puis gênée

Armane : Moi j'aimerais bien que vous soyez mon papa ! Mon Coeur rate un battement et pour couronner le tout il m'ébouriffe les cheveux, comme si de rien était. Amanda se met à rire

Amanda : Vous ressemblez à un père et son fils. Je m'éclaircis la gorge et le pose par terre. Il me prend la main

Demon : Je te présente Armane. Armane, c'est Amanda, la responsable de ce lieu. Elle se baisse à son niveau et lui tend la main

Amanda : Enchanté Armane. Il glisse sa petite main dans la sienne

Armane : Bonsoir madame. Vous êtes très belle. Elle se met à glousser puis se redresse

Amanda : Et toi tu es très mignon.

Armane : Et bientôt je serai beau comme lui. Me pointe t il du doigt. Je ris dans un souffle et lui ébouriffe les cheveux

Amanda : Je n'en Doute pas.

Demon : Je voudrais te le confier.

Amanda : Sans soucis Mr, je prendrai bien soin de lui. Émilienne arrive ensuite vers nous

Émilienne : Bonsoir Mr. Me sourit elle

Demon : Bonsoir Emi.

Amanda : Emi, emmène Armane rencontrer les autres.

Émilienne : Bien. Armane, tu viens avec moi ? Elle lui tend la main Je vais te présenter tes camarades.

Sa voix a beau être douce, je sens l'anxiété du petit. Il serre ma main et je sens qu'il tremble même s'il essaye de paraître fort. Il lève les yeux vers moi, comme pour me dire, ne me laisse pas, emmène moi avec toi. Je m'accroupis à son niveau et soupire

Demon : Je reviendrai te voir Armane. C'est une promesse. Et je tiens toujours mes promesses. En attendant, soit un grand garçon, sage, courageux et gentil, comme tu l'as été jusqu'à présent, d'accord ?

Armane : D'accord.

Je lui souris et il me rend mon sourire puis ses petits bras encerclent mon cou et il me serre contre lui. Je lui rend son étreinte et j'ai presque trop mal de devoir le laisser ici. Il prend la main d'Émilienne qui lui sourit chaleureusement puis tout deux s'en vont, mais il s'arrête puis se tourne vers moi et me montre deux doigts

Demon : Qu'est ce que tu essayes de me dire ?

Armane : Ça fait deux promesses que tu dois tenir ! Je fronce les sourcils confus. Il me sourit de toutes ses dents puis reprend la route en gambadant au côté de Emi qui l'emmène. Deux promesses.

Amanda : D'où est ce qu'il vient ? Je reviens à moi.

Demon : Il était dans une maison en feux elle écarquille les yeux et couvre sa bouche

Amanda : Oh mon Dieu !

Demon : Il a eu de la chance que je sois dans les parages. Je soupire Son père battait sa mère, il a fini par la tuer et a été enfermé. Armane s'est enfuit et c'est comme ça qu'il s'est retrouvé dans cette maison, seul. C'était son chez lui. Je soupire Alors je lui ai promis de lui donner une nouvelle maison. J'arque les sourcils, comme si je venais enfin de comprendre quelque chose. Deux promesses. Je jette un coup d'œil la ou je l'ai vu disparaître avec Émilienne et un sourire étire mes lèvres.

Amanda : C'est vraiment horrible.

Demon : Ce monde peut être vraiment horrible. Je soupire Occupez vous bien de lui Amanda. Je reviendrai plus souvent. Je lui passe le sac que je tiens avec les affaires d'Armane. Elle le récupère.

Amanda : Comptez sur moi et ça nous fera plaisir de vous revoir par ici, ça fait un moment. Les enfants vous adorent et vous leurs manquez.

Demon : Je sais. J'ai eu beaucoup de choses à gérer mais j'essayerai d'être plus présent. Je soupire Merci beaucoup Amanda. Elle sourit

Amanda : C'est plutôt à moi de vous remercier. J'esquisse un sourire

Demon : Je dois y aller. Elle hoche la tête

Lorsque je sors de la, il se met à pleuvoir. Je monte dans ma voiture et sens le vide laisser par ce petit gar. Je l'aimais bien. Non, je l'aime bien.
Je démarre et quitte les lieux. Je traverse Winewolves, le cœur serré.
La pluie devient de plus en plus forte mais je ne m'arrête pas. Les maisons deviennent de plus en plus rare jusqu'à ce que je m'engage sur la route border de grand chaîne.
J'appuie sur le champignon et la voiture s'élance sur la chaussée glissance. Après près d'une demi heure, je distingue la clôture de la cité. Je ralentis jusqu'à être devant le portail. Deux hommes sortent et observe la voiture.
Je descend sous la pluie et ferme la portière puis j'avance

...: Halte la ! Arrêtez vous immédiatement. Je ne m'arrête pas et continu. Je vois dans les ténèbres de la nuit, leurs yeux s'illuminer On vous a demandé de vous arrêter !

...: Attend ! Dit il C'est...C'est...Bon retour chez vous monsieur. Il s'incline brusquement et se redresse. L'autre le dévisage et quand je suis assez proche il blêmit

...: Bon retour monsieur. OUV...

Demon : Stop. Il s'arrêt. Je donne l'ordre par télépathie à tout ceux présent de garder mon retour secret jusqu'à Demain. Pas la peine de faire tout ce boucan.

...: Désolée. Je lui donne les clés de la voiture

Demon : Retournez à vos postes.

J'entre ensuite et me met en route. Je traverse la cité jusqu'à ma maison. J'observe cette dernière arrosée par la forte plus qui tombe. Je suis trempé jusqu'à au os mais ce n'est pas pour me déranger.
Je fais le tour et m'arrête en dessous du balcon de notre chambre. J'écoute.
Ses battements de cœur sont lents. Elle est endormie. Je recule et prend mon élan puis saute. J'atterris sur le balcon et ouvre la baie vitrée puis entre.
Mon cœur fait un bond dans ma poitrine en sentant son odeur. Je me rend compte à quelle point ça m'avait manqué. Je m'en délecte.
Je m'approche ensuite du lit et la regarde dormir.
Elle est belle, elle tellement belle. Je m'assois près d'elle et remet une mèche de cheveux derrière son oreille. Mes doigts s'attardent sur sa peau puis glisse sur ses lèvres pulpeuses. Elle se met à gigoter et un sourire étire mes lèvres. Je passe ma main sur ses cheveux, puis dans son cou et sur ses épaules puis le long de son bras. Je porte ses doigts à mes lèvres et dépose un baiser dessus

Demon : Je t'aime. Je dépose un baiser a l'intérieur de sa main puis sur son poignet

Jessy : Demon !

Un frisson brutal me traverse et ma respiration devient lourde. Elle l'a dit comme un gémissement, comme la fois où elle m'a laissé la touchée. Je déglutis et pose mon regard sur elle. Elle dort encore. Au moins elle rêve a moi. Je soupire puis je me lève mais elle me retient, toujours les yeux fermés

Jessy : Reste ! Murmure t elle. Je me rassois

Demon : Je n'irai plus nul part. Je te le jure ma beauté.

Je me rapproche et dépose un baiser sur sa clavicule, puis dans son cou, et un autre. Elle lâche un gémissement quand je suçote sa peau délicieuse et enfuit ses doigts dans mes cheveux mouillés, m'encourageant à continuer.
Je me redresse et l'observe. Les gouttes d'eau recouvre sa peau et sa robe de chambre est un peu trempée et lui colle à la peau, ses lèvres sont entre ouverte et elle continue de gigoter, lentement. Je déglutis.
Putain quelle vu alléchante.
Je prend délicatement son visage en coupe puis écrase mes lèvres sur les siennes. Elle me reçoit sans hésité et je la sens frissonner quand ma langue entre en contact avec la sienne. Je me sens revivre.
Je presse sa taille entre mes doigts et un gémissement s'échappe de ses lèvres entremêlées aux miennes. Mon corps s'enflamme encore plus qu'il ne l'est déjà. Je ne sens presque plus mes vêtements mouillés me coller à la peau.
Je quitte ses lèvres et la regarde. Sa respiration est haletante, ses lèvres sont rouges et gonflées suite au baiser impérieux que je lui ai offert, elle se frotte les cuisses entre elle et il ne m'en faut pas  beaucoup pour sentir une légère humidité. Un sourire étire mes lèvres.
Quelle image érotique.
Petit à petit elle ouvre les yeux. Ses yeux verts rencontrent les miens et s'immobilisent. Mon cœur se met à tambouriner plus fort dans ma poitrine. J'aime cette femme. Sur ma vie je suis fou d'elle.

Jessy : J'ai tellement besoin de toi. Dit elle à moitié endormie. Elle pose sa main sur ma joue J'espère que tu vas bien et que tu es en sécurité Demon.

Je me retiens de rire. J'attrape sa main et glisse son doigt dans ma bouche, je le suce tendrement puis mord dedans d'un coup sec. Elle retire son doigt de ma bouche et se redresse brusquement. Elle recule dans le lit et son regard passe de moi à son doigt

Jessy : Qu-Qu'est ce que...

Demon : Salut ma beauté. Ses yeux s'écarquillent et sa bouche s'ouvre grand. Elle se rapproche et pose sa main sur mon torse, une décharge électrique me parcours et ma mâchoire se contracte. Elle pose son autre main puis remonte mes épaules et s'immobilise dans mon corps. J'adore quand elle fait ça

Jessy : C'est...c'est vraiment toi ? Je ne rêve pas ? Ses yeux se remplissent de larmes

Demon : En chair et en os. Son regard reprend soudain vie et s'illumine d'une joie indescriptible puis d'un coup, sa main s'abat violemment sur ma joue, faisant basculer ma tête sur le côté. Waoh.

J'humecte mes lèvres et reporte mon attention sur elle. Ses yeux verts sont devenus sombres et remplis de larmes, elle me fusille du regard et sa respiration et haletante. Elle me gifle à nouveau, avec la même intensité voir plus puis elle jette sur moi et se met à me donner des coups, un sourire étire mes lèvres, j'adore ce côté sauvage

Demon : Quel accueil chaleureux.

Jessy : Espèce de...Pourquoi ? Pourquoi t'es parti ? Pourquoi tu m'as abandonné ? Je te déteste ! Je te déteste ! Ses coups ralentissent et elle font en larme Pourquoi tu as fait ça ? Pourquoi Demon ? Mon cœur se serre. Je la prend dans mes bras, elle gigote un moment mais finit par se laisser faire Pourquoi ? Pourquoi tu m'as abandonné ? Au moment où j'avais le plus besoin de toi ? Demon ? Pourquoi ? J'enfuie mon visage dans le creux de son cou et la serre dans mes bras, comme si elle allait m'échapper Pourquoi ? Je me suis sentie misérable ? J'ai cru que tu ne voulais plus de moi. Je me détache aussitôt d'elle les sourcils froncés et découvre son visage inondé de larme. Putain je déteste ça Tu ne veux plus de moi Demon ? Hein ?

Demon : Si je ne veux plus de toi ? Je ris dans un souffle Je t'aime Jessy. Elle renifle et son menton et ses lèvres se mettent à tressauter Je suis fou de toi Bordel ! Et ma folie m'a poussé à partir. Je soupire puis la relâche et me lève. Je me met à faire les cent pas dans la chambre Je...je me sentais mal. Je me sentais coupable de ce qui est arrivé.

Jessy : Je te l'interdis. Je me tourne vers elle et croise son regard emplit de fureur Je t'interdis de te sentir coupable Demon.

Demon : Tu ne comprends pas. Elle se lève et vient se planter devant moi, son torse monte et descend frénétiquement

Jessy : Tu n'as rien fait toi apart être mon échappatoire. Si je ne t'avais pas rencontré Demon, ma vie aurait été complètement fade. J'aurais continué à n'être que l'ombre de moi même !

Demon : Non tu ne comprends pas. Je me rapproche d'elle et prend son visage en coupe J'aurais pu te sauver Jessy. J'aurais pu éviter ce qui est arrivé je recule Si j'avais mis ma fierté de côté et étais venu te chercher.

Jessy : Quoi ? De quoi tu parles ?

Demon : Je t'ai cherché partout, sauf la bas. Sur le territoire d'Esteban. Parce que c'est là bas que tu vivais. Je soupire, passant mes mains dans mes cheveux Par fierté, par pure orgueil. Ironique Hein ! Mon âme soeur se trouvait exactement la où je ne voulais pas mettre les pieds. Si j'y étais allé, j'aurais peut être pu t'éviter de...les mots se meurent au fond de ma gorge Merde. Je lui donne dos et passe ma main nerveusement dans mes cheveux J'aurais peut être pu t'éviter ce cauchemar.

Jessy : Pourquoi tu me fais ça Demon ? Pourquoi tu nous infliges ça ? A quoi ça t'avance de te sentir coupable Demon ? A quoi ? Apart donner du pouvoir à une belle ordure.qui.est.mort ? Ma mâchoire se contracte et je serre les poings Ce n'est sûrement pas pour que tu culpabilises que j'ai décidé de te raconter mon passer. J'ai décidé de m'ouvrir à toi parce que je voulais entièrement t'appartenir. Je me tourne vers elle et la regarde Je voulais être libre et enfin vivre, me sentir plus vivante que jamais,  avec toi, dans tes bras. Je voulais prendre tout ce que tu m'offres depuis le début Demon et enfin te donner tout de moi. Je voulais juste faire table rase du passé et avancer. Elle rit dans un souffle Mais quand je te vois la, j'ai juste l'impression d'avoir échoué. Le faite que tu culpabilises me donne l'impression que ça n'a servi à rien. Je...Je ne veux pas vivre comme ça et voir chaque jour dans ton regard la fille que j'étais avant. Non. Elle soupire

Demon : Jessy....

Jessy : Putain tait toi. j'obtempère. Elle prend une profonde inspiration Du jour au lendemain tu es parti, et je me suis sentie anéanti. Je croyais que tu étais parti parce que tu ne supportais pas de me regarder après ce que tu as appris. Mon cœur se serre, je secoue la tête pour lui faire comprendre que non

Demon : Jessy...

Jessy : J'ai cru que tu étais parti juste pour me fuir. C'est faux putain Chaque matin depuis plus de deux semaines, je me réveille sans toi et chaque soir je me couche sans toi. Pendant deux semaines j'ai vécu l'horreur, j'ai eu peur qu'il t'arrive quelque chose, que tu fasses une folie tout simplement parce que tu ne supportais pas le faite que je sois ton âme soeur. Ses larmes se remettent à couler

Demon : Ne dit pas ça stp...

Jessy : Demon, je...je t'aime merde ! J'avais juste besoin de toi après ça, juste toi auprès de moi, pour me dire que c'était terminé, c'est fini, c'est le passé, il est temps pour nous d'avancer mais au lieu de ça, tu es.parti. Elle baisse la tête puis soupire Et tu reviens et tu me dis que tu te sens coupable ? J'ai l'impression d'être dans une boucle sans fin, qu'encore une fois il a gagné ! Que malgré tout, il continue de détruire ma vie parce que c'est exactement ça, ta putain de culpabilité nous prouve qu'il a et qu'il aura toujours de l'emprise sur nous, du pouvoir sur notre couple. Elle soupire douloureusement En fin de compte, ça n'a servit à rien que j'ai parlé. A rien du tout. J'ai l'impression que le sol se dérobe sous mes pieds Putain jusqu'à quand ça va continuer ? S'écria t elle C'est trop demander d'être enfin heureuse ? N'ai je pas droit au bonheur ?

Je la regarde pleurer, je regarde ses larmes dévaler ses joues et ses lèvres trembloter et mon Coeur se serre. Je suis un idiot. Un véritable abruti. Je n'avais pas réalisé. J'étais trop aveuglé par ce sentiment de haine absurde et ridicule que je n'ai pas compris que je ne faisais que nourrir la mémoire horrible de ce monstre. Je lui donnais du pouvoir sur nous alors que Jessy a décidé de mettre fin à son règne dans notre relation. Mes jambes me lâche, comme si un énorme poids m'écrasait et Je tombe à genoux, devant elle.

Demon : Pardon. Je suis désolé. Je...je ne m'étais pas rendu compte. J'étais trop aveuglé par la haine que je ressentais pour voir combien je merdais. Je suis un abruti. Pardon, pardon, pardon. Je suis désolé d'être parti au moment où tu avais le plus besoin de moi. Je suis désolé de ne pas avoir été le soutient qu'il te fallait. Je suis désolé pour tout. Pardon.

Elle se précipite vers moi et se jette à mon cou. Ses jambes s'enroulent autour de la taille et j'enroule fébrilement mes bras autour de sa taille. Elle prend mon visage entre ses mains et me force à la regarder

Jessy : Tu n'es responsable de rien Demon. Elle dépose un baiser sur ma joue Ce n'est pas ta faute puis sur la commissure de mes lèvres avant d'encrer son regard au mien La seule chose dont tu es coupable c'est de m'avoir libéré et je t'en suis tellement reconnaissante. C'est fini Demon, c'est terminé. Je veux tout te donner, absolument tout de moi. Maintenant je suis à toi, et pour toujours.

Ses lèvres s'écrasent sur les miennes avec douceur et je m'empresse de répondre au baiser, le Coeur à vif. Je me lève avec elle sans que nos lèvres ne se quittent et la porte dans le lit. Je quitte ses lèvres et l'observe

Demon : A moi pour toujours.

Jessy : A toi pour toujours.

Je m'empare à nouveau de ses lèvres et la dévore avec avidité. Elle griffe mon dos par dessus mon teeshirt m'arrachant un grognement puis enfuit ses mains dans mes cheveux encore humides. C'est fini. On peut enfin être heureux.
J'ai bien fait de revenir aujourd'hui. C'est un temps parfait pour se retrouver.
______________________________________________________________
😊C'est la fin de ce chapitre. J'espère qu'il vous a plus.
Moi je ne suis pas très satisfaite de ce chapitre. Je n'étais pas très inspirée, la preuve, j'ai mis du temps à poster.

Donnez moi vos impressions en commentaire, je veux savoir ce que vous en pensez et m'améliorer aux prochains chapitres.
Merciiiii ! 🥰🥰

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