_Rachidatou_

By Oumousmile

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C'est l'histoire de Rachidatou Sow. Une histoire sénégalaise. Paralysie de son père. Décès de sa mère. Les Hu... More

Début
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Infos
Chapitre 21
Chapitre 22
10milles vues!!!🎊+ Infos de taille!
Chapitre 23

Chapitre 10

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By Oumousmile

Bonne lecture.
Big kiss.

"A la clinique"

Arrivée à la clinique, je vois mon fils devant l'entrée, il avait l'air inquiet.

Dès qu'il me voit descendre de la voiture, il se précipite vers moi.

Moustapha: Maa, dit moi qu'est ce qui se passe!?

Moi: Plutard mon fils, tu dois la sauvée. Dis-je en le secouant.

Il regarde Rachidatou d'un air confus puis me répond.

Moustapha: Calme toi maman, je ferais mon possible.

Je ne leur est pas encore dit que j'hébergeait une fille chez moi, plutard je le ferai car en ce moment, Rachidatou a besoin de soin.

Il y'a eu des infirmiers qui sont venus avec un brancard et y ont mis Rachidatou. Cette dernière ne bougeait pas. Ils l'ont vite amené dans la salle d'urgence accompagné de Moustapha.

Ohhh mon dieu! Pourquoi tant d'acharnement sur cette petite?

Qu'Allah lui vienne en aide.

Maïmouna: Yaay, rien ne lui arrivera, n'est-ce pas? Dit-elle en pleurant.

Moi: Bien sur que non, Rachidatou est une battante, elle va s'en sortir et ton grand frère fera son possible. Prions pour elle, d'accord.

Elle hoche tout simplement la tête en essuyant ses larmes.

Il est 1heure passé et ils sont toujours à l'intérieur.

On a aucune information au sujet de l'état de santé de Rachidatou. J'ai demandé et personne n'a voulu me répondre. Ils disent que c'est l'ordre du docteur.

Pourquoi mon fils refuse que les infirmiers nous disent quoi que ce soit sur Rachidatou?

Serait-elle morte? Astakhfirou'allah!

Je devrais penser positivement et enlever cette mauvaise idée de mon esprit.

Maïmouna était assise par terre et à faire des prières pour Rachidatou, moi je fesais les cents pas et des douas pour elle.

J'étais angoissée, c'était comme si c'est ma propre fille qui se trouvée dans cette salle d'urgence. Je considère Rachidatou comme ma fille donc je ne me sens pas bien du tout.

Maïmouna: Maa, pourquoi prennent-ils au tant de temps? Maa, Rachidatou est une bonne personne, elle ne peut pas partir si vite, impossible!

Ça me fait tellement mal de voir Maïmouna ainsi, elle avait les yeux rouges à force de pleurer.

Moi: Vient là.

Je la prend dans mes bras et essaye de la réconfortée, Rachidatou a prit une importante place dans notre famille. Certe, on la connais que quelques jours, mais si elle a mal nous aussi on a mal.

Moi: Elle est forte, elle va se battre, j'en suis convaincu.

Maïmouna: Elle est comme une sœur pour moi, j'espère que mon frère fera son maximum. Dit-elle triste.

Moi: Je l'espère, continuons juste à prier pour elle.

Après quelques minutes, mon fils sort enfin et vient à notre rencontre. Je voyais les infirmiers ramenaient Rachidatou ailleurs. Elle était pâle et avait les yeux fermés.

Qu'est-ce que ça veut dire?

Maïmouna vient immédiatement me serrée fort dans ses bras. Elle tremblait comme une feuille et je n'ai pas pu retenir mes larmes. Je fixais le brancard, là où Rachidatou est couchée et j'imaginais le pire.

Nonnnnnn!!!

Maïmouna: Maa...

Elle n'arrivait même pas à parler tellement qu'elle pleurait.

Moi: Shuttt, calme toi, rien ne lui arrivera.

Je disais cela pour me convaincre que rien ne lui arrivera, mais j'avais peur d'entendre ce que Moustapha nous dira à propos de l'état de santé de Rachidatou.

Moustapha caressait la tête de sa petite sœur. Il avait le visage neutre et triste.

Lui: Venez avec moi.

On le suit puis on entre dans son bureau.

Lui: Asseyez-vous. Dit-il.

Il s'assoit près de moi et met sa main sur la mienne.

Lui: Maa, je n'es pas de bonnes nouvelles. Dit-il en me regardant droit dans les yeux.

Maïmouna: Non, s'il te plait. Dit-elle apeurée.

Moi: Ne dis pas ça mon fils, Est-ce qu'elle est vivante? Dis-je en tapant sur ma poitrine.

Mon coeur battait la chamade. J'étais comme une élève de terminal qui attendait les résultats du baccalauréat.

Je ne voulais surtout pas entendre un: "Non, elle n'est plus". Elle doit vivre et s'occuper de son père. Elle a tellement de chose à accomplir.

Moustapha: Maa, dalal bo défé ni nane lalay waxé lou xéw, iow tamit Maïmouna arrêtél dioyy yii. Dama beug guén déglo ma xél et non ak xool (Maman, calme toi si tu réagis ainsi comment puis-je te dire ce qui se passe? Pareil pour toi Maïmouna arrête de pleurer.)

Maïmouna: Grand frère, s'il te plait dit nous ce qui se passe, ton refus de répondre à la question que ma mère t'a posé nous inquiète. Dit-elle tremblante.

Moi: Dit nous comment elle va et arrête de me prendre pour une gamine, je suis ta mère, s'il y'a quelques choses dit le nous et ne me ment pas. Dis-je calmement.

Il souffle un bon coup avant de parler.

Lui: Malheureusement...

Maïmouna: Nonnnnnnn! Pas elle, impossible! Maa, dit moi que ce que mon frère viens de dire n'est pas vrai, ayyyyyy Rachidatou! Dit-elle en hurlant.

Moi: Calme toi, s'il te plait. Dis-je en essayant de la calmer.

Maïmouna: Yaay, Rachidatou nakh nagnou ba dém! (Maman, Rachidatou est partie à jamais!). Dit-elle en sanglotant.

On pleuré toute de tristesse et j'imaginais nos moments passé avec elle. Rachidatou n'est plus, je n'arrive toujours pas à le croire, c'est pas possible!

Moustapha: Maa, Maïmouna j'ai même pas commencé ma phrase que vous tirez des conclusions. Dit-il en nous regardant à tour de rôle.

Qu'est-ce qu'il veut dire par là.

On essuie nos larmes puis l'écoute attentivement.

Moi: Tu viens de dire malheureusement.

Lui: Oui, mais j'ai pas fini de parler et cette folle commence à crier pour rien. Dit-il en regardant sa sœur.

Moi: Lo xam thi eupeul (Qu'est-ce que t'en sais de l'impatience). Dis-je en regardant Maïmouna avec insistance.

Maïmouna lâche un sourire vite fait puis s'assoie correctement sur le canapé.

Maïmouna: Tu fais trop de suspens aussi, nous ne sommes pas dans un concour donc arrête. J'ai failli mourir, maintenant parle s'il te plait. Dit-elle assez contrarié.

Moustapha: Je disais que l'état de la patiente est très critique, d'ailleurs on a du la réanimer deux fois mais c'est une battante, elle n'est pas morte mais je l'es mis sous sédatif car dés qu'elle se réveille, elle crie de douleur.

On avait les mains sur la bouche, car on était choqué de l'état de Rachidatou mais nous gardons espoir et je sais qu'elle va se battre et se levé de ce lit.

Moi: Je le savais, elle va s'en sortir insha'allah.

Maïmouna: Alhamdoulilah et qu'est ce qu'elle a exactement?

Lui: C'est l'équation qu'on n'arrive toujours pas à résoudre. Dit-il déçu.

Maïmouna: Hein!?

Moi: Comment ça? Tu ne sais pas pourquoi elle a au tant mal?

Lui: Non maman je ne sais pas, j'ai fais des analyses et des radios mais rien, moi et mes collègues nous n'avons
rien vue d'anormal chez elle.

Maïmouna: Ah non, avec tout ses cries, tu nous dis qu'elle n'a aucun symptôme. Comment est-ce possible?

Lui: C'est le cas petite sœur, dès qu'elle se réveille, elle hurle de douleur et n'arrête pas de dire qu'elle a mal partout, mais il n'y a aucun symptôme.

Ça devient inquiètant, j'espère juste que les médecins arriveront à trouver la cause de ses douleurs car sinon ça sera compliqué pour Rachidatou de tout le temps être en sédation.

Moi: Ndeysan, la petite souffre chaque jour, qu'Allah l'aide et enlève toute cette souffrance sur elle. Elle mérite de vivre et de s'épanouir comme tout le monde.

Maïmouna: Vraiment, amine qu'Allah lui vienne en aide et qu'elle soit enfin heureuse.

Moustapha: Ne vous inquiètez pas, j'ai appelé un de mes amis j'espère qu'il pourra nous aidé.

Moi: Je l'espère bien, nous on continuera à prier pour elle car c'est ce dont elle a besoin.

Moustapha: D'ailleurs, c'est qui cette fille.

Maïmouna: Elle est belle, n'est-ce pas? Dit-elle d'un ton taquin.

Apparemment, elle essaye de détendre l'atmosphère car si Rachidatou était là elle aurait fait pareil.

Moustapha: Hayy! maman parle à ta fille, si Aïcha t'entends, elle risque de te tuer, vielle folle.

Maïmouna: J'ai juste posé une question, il n'y a rien de méchant à ce que j'ai dit.

Moi: Vous deux, vous êtes pas possible, toi là arrête d'embêter ton frère.

Maïmouna: Je dis ça, je dis rien. Dit-elle en haussant les épaules.

Mon fils regarde sa sœur un moment puis répond.

Moustapha: Vous pouvez me répondre au moins, c'est qui?

Maïmouna: La plus belle, xana do xool. Do gnow ma maylako mou done sa niarel (la plus belle, tu ne vois pas. Vient, je te le donne pour qu'elle soit ta seconde épouse).

Moi: Wa ki nitt la yéne! (Est-ce une personne normale!)

Moustapha lui lance le cahier qui était posé sur la table et Maïmouna l'esquive avec justesse.

Moustapha: Sors d'ici, sale folle. Si maman n'était pas là, j'allais fracturer tes membres. Guéneul! (Sors!).

Elle: Doucement, bon je vais aller voir ma futur belle sœur. Dit-elle en se précipitant vers la sortie.

Son frère fesait semblant de la courser et Maïmouna sort rapidement du bureau.

Ils ne changeront jamais, ils se comportent comme des enfants de 5ans.

Quant est ce qu'ils vont grandir?

Moustapha: Pourquoi j'ai une sœur aussi folle et terrible? Maman, si tu aimes ta fille parle avec elle, car sinon je risque de fracturer ses membres. Heureusement, qu'Aïcha n'a pas entendu ses bêtises sortir de la bouche de cette folle. Dit-il en soufflant.

Moi: Tu connais ta sœur, elle dit tout ce qui lui passe par la tête. Je sais aussi qu'elle fait ça uniquement pour oublier, ce qui c'est passé aujourd'hui.

Je connais ma fille, sa façon de parler aujourd'hui montre tout simplement, qu'elle veut camoufler sa peine mais je sais qu'au fond, elle va mal.

Lui: Elle ne changera jamais, toujours à dire des bêtises. J'ai remarqué qu'elle s'est lié une belle amitié avec cette fille. Maintenant qu'on es seul, dit moi c'est qui.

Moi: Enfaite, elle s'appelle Rachidatou. Je l'ai connu à corniche, elle était dévastée et sans abri donc je l'ai proposé de venir chez moi.

Lui: Maman, tu ne changeras jamais. Comment tu peux héberger une personne sans le connaitre?

Moi: Tu ne peux pas comprendre mon fils, cette fille est douce et gentille. Tu ne vois pas comment ta sœur est si attachée à elle.

Lui: Je le vois bien maman, mais tu ne la connais pas et si...

Moi: Et si, rien du tout. Cette petite, je la connais assez pour juger si elle est gentille ou une mauvaise personne. D'ailleurs, si tu connaissais réellement son vécu, tu enlèvera tous ses doutes de ton esprit.

Lui: Donc explique moi pour que je sache exactement qui elle est.

Je lui explique brièvement pour que tous ses doutes s'enlèvent de sa tête.

Lui: Ndeysan, elle a tellement traversé alors qu'elle est si jeune. Avec tout ce que tu m'as dit, il n'y a pas eu une seule fois où je t'entend dire qu'elle a vécu des moments merveilleux depuis le décès de sa mère.

Moi: Exactement, depuis que je l'ai connu, elle n'a pas eu une once de bonheur dans sa vie. Tout le temps, elle est triste et ses yeux sont inondés de larmes.

Lui: Au moins, maintenant elle vous a plutôt nous a car on sera là pour elle. Rachidatou mérite d'être entouré par des gens qui l'apprécie à sa juste valeur.

Moi: Je n'en doute pas, je sais que mes enfants ont un bon cœur. Dis-je en caressant son visage.

Lui: Tout ça, c'est grâce à toi, tu nous a donné tout l'amour du monde et tu nous a éduqué comme il se doit. Merci d'être la meilleure mère au monde. Dit-il en fesant une bise sur ma main.

J'ai commencé à verser des larmes de joie car entendre que ton enfant te dis cela fait fondre ton cœur, entendre cela te procure un bonheur inestimable.

Lui: Maa, toi aussi je ne veux pas te voir verser une seule larme. S'il te plait arrête ça. Dit-il en essuyant mes larmes.

Moi: Je verse des larmes de joie et non de tristesse. Je suis la mère la plus chanceuse au monde car je vous ai comme enfants. Je vous aime tellement.

Lui: Nous aussi, Maa. Vient on va voir si Rachidatou va bien.

Dés qu'on sors du bureau, je vois une infirmière courir vers nous.

L'infirmière: Docteur, la patiente de la chambre 34 fait une crise.

Lui: Préparez le nécessaire, j'arrive.

Lui: Maa, reste ici Rachidatou fait une crise.

Moi: Ohh mon dieu, sauve la mon fils. S'il te plait.

Lui: Je ferais tout ce que je peux.

Il venait de partir en direction de la chambre de Rachidatou en courant. Moi, je pars faire mes ablutions et prier pour que Rachidatou s'en sort indemne.

"Maïmouna"

J'étais assise sur la chaise et regardé Rachidatou, la voir brancher à tout ses machines me fait tellement mal. Je tiens sa main et la caresse.

Moi: Rachidatou, pourquoi tu nous fais ça? On a eu tellement peur pour toi. Réveille toi, car ta famille a besoin de toi et nous aussi.

Moi: D'ailleurs, si tu avais entendu ce que j'ai dit tout à l'heure sur toi, je suis sûre que tu allais me mettre une bonne claque. J'ai dis à mon frère Moustapha que tu peux être sa seconde épouse, il a tellement eu peur et a failli me frappé. Dis-je en lâchant un sourire vite fait.

Ce sourire a disparu et a laissé place à des larmes qui se sont multipliaient.

Moi: Je...j'essaie...d'être forte...mais...mais...j'y arrive...pas...j'ai...besoin...de savoir...que...que...tu vas bien...s'il...te...plait...lève toi... Dis-je en pleurant à suffoquer.

À un moment donné, Rachidatou a commencé à crier de douleur.

Elle: MAÏMOUNA! AIDE MOI!J'AI MAL! JE VAIS MOURIR! Cria-t-elle en hurlant.

Moi: Du calme, tu ne vas pas mourir, bât toi! tu es forte.

Elle n'arrêtait pas de crier et d'un coup, elle a commencé à faire une crise et j'ai eu une boule au ventre, je commençais à paniquer.

Moi: Rachidatou ! Tu... Moustapha!

Je criais le nom de mon frère et je l'ai vue entrer dans la chambre en courant presque.

Moi: Moustapha...elle...

Lui: Calme toi, va m'attendre dehors.

Je n'ai pas pu bouger de là où j'étais, c'était comme si mes jambes refusaient de m'obéir. Je regardais la scène qui se produisait devant moi, je voyais mon frère essayait de la réanimer.

J'avais peur pour elle, comment elle a pu être si malade tout d'un coup?

Quelques minutes plutard, elle se calme enfin et mon frère lui refait une injection de sédation.

Moustapha: Ça ne peut pas continuer, on doit savoir qu'est ce qui lui arrive exactement. Dit-il à l'un de ses collègues.

Son collègue: Ne t'inquiète pas, nous trouverons ce qui ne vas pas chez elle.

Après ces mots, ils sortent de la pièce et je pars faire un câlin à mon frère.

Lui: Tu n'aurais pas du rester là.

Moi: J'ai pas pu bouger, j'avais peur. J'espère qu'elle s'en sortira.

Lui: On l'espère, vous devez rentrer et vous reposez. Demain inshallah, vous revenez.

Je hoche la tête puis on pars voir ma mère, arrivé dans le bureau de Moustapha, on trouve ma mère entrain de faire des douas. Quand elle fini, on la rassure pour Rachidatou.

Moustapha: Maa, rentrer vous reposez. Demain, vous reviendrez. Je ne serais pas là le matin mais mes collègues vont bien s'occuper de Rachidatou.

Elle hoche simplement la tête puis nous rentrons à la maison fatiguée. Je décide de me coucher avec ma mère et on a pas beaucoup dormis, je dirais.

...

Le lendemain, on s'empresse de manger quelques choses et de partir à la clinique.

Avant de partir, je décide d'informer la famille de Rachidatou. J'appelle Tata Diarra Bousso.

Moi: Allô.

Elle: Allô, c'est qui.

Moi: Tata, c'est moi Maïmouna.

Elle: Ahh ma fille comment tu vas et ta mère elle va bien?

Moi: Oui Alhamdoulilah on va bien et vous?

Elle: Nous aussi Alhamdoulilah, et Rachidatou comment elle va?

Moi: Enfaite, je vous appel à son sujet.

Elle: Qu'est-ce qui se passe? Elle va bien?

Moi: Non malheureusement, elle est à l'hôpital...

Elle: Ohhh mon dieu!!!

J'entendais sa respiration s'accélérait.

Moi: Calmez vous, tata.

Tonton Ousmane: Allô, c'est qui?

Moi: C'est Maïmouna.

Lui: Oui, qu'est-ce qui se passe?

Moi: C'est Rachidatou qui est à la clinique **** vous devez venir car elle va mal.

Lui: D'accord, on arrive.

Je raccroche le téléphone puis pars enfin avec ma mère à la clinique.

Dès qu'on arrive, l'un des collègues de Moustapha nous autorise à voir Rachidatou.

Quand on entre dans sa chambre on l'a retrouve couché comme on l'avais laissé. Le creu de ses yeux était devenus noir, ses lèvres étaient devenus séche, elle était pâle. Elle était branchée à plusieurs fil et sa respiration était normale.

Maman: Regarde comment la pauvre va mal. Dès qu'elle se réveille, elle crie de douleur. Même endormi, elle souffre aussi.

Moi: Seul Allah peut lui venir en aide, regarde elle pleure même dans son sommeil. Dis-je en essuyant ses larmes.

On est resté près d'elle à discuter et à se souvenirs des beaux moments passé en sa compagnie.

Moi: Maa, je sais pas ce que tu vas penser quand je t'aurai dis ce qui me trotte l'esprit. Dis-je inquiète.

Elle: Je t'écoute ma fille, dis moi. Dit-elle me regardant l'air impatiente.

Moi: Enfaite, Yakarnani li dal Rachidatou nitt moko ko def(Je penses que ce qui arrive à Rachidatou, c'est quelqu'un qui l'a fait).

Elle: Pourquoi dis tu cela? Dit-elle choquée de mes propos.

Moi: Sa maladie est louche, personne ne sais ce qui est la cause de son mal.

Ma mère réfléchissait puis me répondit.

Elle: Ce n'est pas une option à éliminer, mais si ça s'avère vrai Allah le tout puissant ne regardera pas cela durer longtemps.

Moi: Je ne sais pas mais j'ai un fort pressentiment, j'espère que ça ne soit pas vrai car Rachidatou ne mérite pas que quelqu'un la déteste jusqu'à lui infligé cette torture. Dis-je en colère.

Elle: Ne réagis pas ainsi, les africains sont toujours comme ça pour faire du mal à leur prochain, ils font recours au maraboutage.

Moi: Rachidatou n'a aucun problème avec personne, elle n'a pas d'ennemi donc pourquoi vouloir sa mort.

Elle: Seul Allah sais, pensons positivement et prions juste pour elle, insha'allah elle va s'en remettre.

Moi: Je l'espère, Maman.

Quelques minutes plutards, on voit la famille de Rachidatou entrée dans la chambre.

Eux: Asalamou alaykoum.

Nous: Aleykoum salam.

Je me lève de là où j'étais assise puis par serré Tata Bousso qui n'arrêtait pas de pleurer, lorsqu'elle a vue Rachidatou dans cette état.

Moi: Masta tata, je compatis à votre douleur. Dis-je sincèrement.

Tonton Ibrahim n'était pas en reste, ses larmes coulaient et il regardait sa fille faible et inerte branchée à plusieurs machines. Il se sentait impuissant face à ça. Tonton Ousmane était triste et ne parler même pas, il réconfortait son petit frère qui était anéantit.

Tata Astou et sa fille étaient debout face à nous, Myriam n'arrêtait pas de regarder Rachidatou, elle semblait horrifiée de la voir coucher comme ça. Tata Astou avait les yeux mouillés, je ne sais pas si elle fait de la comédie ou si elle est sincère en étant si triste pour Rachidatou.

Tata Bousso: Ayyy yallah, pourquoi ça nous arrive, Rachidatou est si jeune... Elle mérite pas ça... Dit-elle en sanglotant.

Moi: Calmez vous Tata, Rachidatou est forte. Elle va se battre. Dis-je en essayant de la calmée.

Tata Astou: Ndeysan, dembeu rek moki wone sougnou keur di wakhtane, di foo, di rétane ak gneup. Yallah rek mo xam liy xéw, bougn xamone li dougn ko bayi mou gnibi(Hier, elle était avec nous à discuter, s'amuser, rire avec tout le monde. Seul Allah sait ce qui arrivera, si on n'avait su cela, on n'allait pas là laisser partir.) Dit-elle en pleurant.

Elle pleurait et avait mis son foulard sur son visage pour cacher ses larmes.

Maman: S'il vous plaît, arrêtez de pleurer, c'est dur mais Rachidatou a plutôt besoin de vos prières. Elle n'aimerait pas vous voir ainsi.

Moi: C'est vrai, je vous présente ma mère Fatima Sylla.

Tata Bousso: Dieureu dieuf Fatima, guiss nagn sa taxaway si Rachidatou(Merci, Fatima on a vue tout ce que tu as fait pour Rachidatou.) Dit-elle en essuyant ses larmes.

Maman: C'est normal, elle est gentille mashallah.

Tonton Ousmane: Mon frère et moi te remercions vraiment pour tout.

Elle: Ne me remerciez pas, c'est votre fille qui m'a montré de la bonneté et je ne regrette pas de l'avoir connu.

La famille de Rachidatou n'arrêtait pas de remercier ma mère sauf Tata Astou et sa fille, à la fin elle était gênée de tout ses remerciements. D'ailleurs, c'est Tonton Ousmane qui a changé de sujet, je penses qu'il a remarqué que ma mère était gênée de tout ça.

Lui: Qu'est-ce qui c'est passé pour que Rachidatou soit si malade?

Maman: Elle et ma fille on dormis ensemble, il fesait 00h quand j'ai entendu les cries de Rachidatou, j'ai vite accourut et je l'ai trouvé par terre. Elle était comme paralysée et criée de douleur. On l'a vite amené à l'hôpital et le docteur nous a dit qu'il n'a rien vue d'anormal chez elle.

Dès qu'elle fini de parler, Myriam sort de la chambre et sa mère la suit.

Tata Bousso: Ndeysan, elle a traversé tout ça sans qu'on ne sache rien. J'espère que les docteurs arriveront à connaitre le problème car c'est vraiment inquiétant.

Tonton Ousmane: On doit juste prier pour elle, d'ailleurs elle ne sait toujours pas réveiller?

Moi: Si Tonton mais dés qu'elle se réveille, elle hurle de douleur donc mon frère est obligé de le mettre sous sédatifs.

Lui: C'est vraiment inquiétant, qu'Allah lui vienne en aide car ça ne peut pas continuer. Je t'es entendu dire ton frère?

Moi: Oui, il est le docteur. Amine, inshallah elle va s'en sortir.

Lui: Bien, je comprends donc.

On continua à parler sur l'état de Rachidatou car c'est ça le sujet flash pour le moment. On était triste déprimé et ne mangeons même pas, n'en parlons même pas de l'état de tonton Ibrahim, il avait ses yeux fixés sur le corps de sa fille et il avait ses mains sur celles de sa fille.

Moi: Tonton Ibrahim, tenez buvez de l'eau.

Je l'aide à boire de l'eau puis il continue de regarder sa fille.

Tata Bousso était sorti il y'a un moment.

Tata Astou et sa fille ne sont toujours pas revenues j'espère qu'elles n'ont rien.

"Dans les couloirs de la clinique."

Myriam fesait les cents pas et elle était assez stressé. Quelques instants, sa mère vient à sa rencontre.

Elle: Qu'est ce qui t'arrive Myriam!? Tu veux éveiller des soupçons, petite peste! Dit-elle en tenant brutalement le bras de Myriam.

Myriam: Tu me fais mal!

Ndeye Astou: Ferme là! et arrête ton comportement bizarre. Dit-elle en lâchant le bras de sa fille.

Myriam: Maman, regarde comment elle est. C'est comme si elle est morte et j'avais peur donc je suis sortie.

Elle: Tu n'es qu'une sale peureuse, elle mérite pire que ça mais je suis clémente donc je l'ai épargné de la mort. Ça lui apprendra à ne jamais me défier. Dit-elle malicieusement.

Myriam: Maman, tu me fais peur. Certe, je veux qu'elle souffre mais pas comme ça...

Elle: Merde à la fin!, tu ne me ressemble pas. Tu es juste faible et sans vergogne! Avec tout ce qu'elle t'a fait, tu as de la compassion pour elle. Je te préviens, tu as intérêt à te ressaisir si tu ne veux pas que je te frappes, jusqu'à ce que tu regardes d'un seul œil. Dit-elle plus énervée.

Myriam: Je...

Elle se fait interrompre en voyant Tata Bousso venir vers elles.

Bousso: Ma fille, tu peux nous laisser seule un moment.

Myriam regarde sa mère puis cette dernière lui fait signe de partir. Myriam part laissant les deux femmes seules.

Astou: Qu'est-ce qui se passe?

Bousso: C'est toi que je dois poser cette question. Je te connais très bien ma très chère et je sais que tu as quelques choses à voir avec ce qui arrive à Rachidatou.

Astou: Comment ça? Yagui may sosal nak(Tu m'accuses) Dit-elle d'un air choquée.

Bousso: Mayma way, meun gua tour leundeum gneup bamou dess mane, xam nala bou bakh daguay matt di euff. Ndeye Astou Ly, bo beugoul nitt digua def ligua meun pour yak adinam. Do nitt, deum gua (laisse moi way, tu peux jouer la comédie avec tout le monde sauf moi, je te connais Ndeye Astou Ly tu n'es qu'une grosse hypocrite, si tu n'aimes pas une personne, tu feras ton possible pour pourrir sa vie. Tu es une vrai sorcière.) Dit-elle en pointant du doigt à Astou.

Astou: Merci, de m'accuser sans aucune preuve. Je te comprends, tu es atristé par l'état de la pauvre Rachidatou, c'est pourquoi tu dis cela. C'est normal, elle est gentille et douce avec tout le monde, si ça te fais du bien de m'accuser pour apaiser ton cœur, il n'y a aucun problème, j'accepte tu es une grande sœur pour moi, je... Dit-elle en mettant son foulard sur son visage pour cacher ses fausses larmes.

Bousso: Oui oui c'est ça, tu es juste une petite manipulatrice. Li dal Rachidatou guéné wouma lathi, liguay bonne (Ce qui arrive à Rachidatou, t'en ai pour quelques choses, sale méchante).

Astou: Ayy Bousso, xamguani Rachidatou damako beug, doumako def dra loukoy lor. Liguay wakh ni metti nama nak(Ahh Bousso, tu sais bien que j'aime Rachidatou et jamais je ne lui ferais du mal, ce que tu dis là me fait tellement mal.) Dit-elle l'air triste.

Bousso: Xamguani, ligua fi wakh guemosi papa ndiaye. Dagua féne ba perte. Yallah nagnou aték iow. Ligua def yeup digua ko fay bamou mott seuk, lima wakh meun na goudé aleu ba wayé doufa fanane. Tamit, sa dioyou seytanné yi gua arrêté ko (Tout ce que tu dis là tu n'y crois pas, tu n'es qu'une menteuse. Je te laisse avec le tout puissant et je te promet que tout ce que tu as fait, tu vas le payer et arrête avec tes larmes de crocodiles) Dit-elle d'un ton ferme.

Astou: Bousso, ne dis pas ça toi aussi. Vous êtes ma famille...

Bousso: Xamal ni lo soul ma souliko, lo sombi ma nane ko(Tout ce que tu feras, je t'en empêcherais)Dit-elle avant de partir.

"Ndeye Astou Ly"

Cette femme Diarra Bousso, il faut que je règle son cas. Comment peut elle venir ici et m'accuser de la sorte même si tout ce qu'elle a dit sur moi est vrai, je devais mentir et faire la comédie pour être crédible. Je garde mes précautions, je ne suis pas comme ses femmes méchantes mais qui n'ont pas de cerveau pour réfléchir se sont juste des femmes sans cervelle.

Bon, vue que Bousso n'est pas bête, je dirai que j'ai du fil à retordre. Mais, Diarra Bousso ne peut rien contre moi. Elle n'a aucune preuve de ce qu'elle avance donc je m'occuperai de son cas plutard, ce qui m'intéresse c'est Rachidatou.

D'ailleurs, j'ai appelé le marabout pour le félicité et l'envoyer son argent avant qu'il ne me fasse un malheur. Il a fait un très bon travail pour une deuxième fois, je ne m'attendais pas à un tel résultat de sa part franchement chapeau à lui.

Je décide d'aller voir Rachidatou, car j'ai perdu tout mon énergie en jouant la femme anéantit que je n'ai pas pu regarder cette bâtarde de très près.

Vous connaissez le dictons qui dit: "Ce sont tes proches qui te feront du mal" et bien sachez que c'est vrai une personne qui ne te connais pas ne peux pas te faire du mal mais c'est une personne qui te connais qui peux te faire du mal.

Moi, je suis celle qui fera souffrir Rachidatou à petit feu.

Je décide de retourner voir Rachidatou. Quand j'entre dans sa chambre, personne n'était à son chevet. Je pars me mettre debout et la fixé de haut en bas. Elle était comme morte.

Ohh pauvre fille misérable.

Moi: Rachidatou, Rachidatou, regarde ce que tu t'es infligée, je t'avais prévenu que j'allais pourrir ta vie mais tu ne m'as pas écouté. Pourquoi? Je t'avais dit que tu allais payer pour ce que tu as fais à Myriam, tu ne m'as pas écouté. Pourquoi? Tu as sous-estimé mes capacités, tu t'es foutu complètement des avertissements d'une mère en colère. Fallait m'écouter mais tu es têtu. Bon, tu sais que là tu es à ma merci, je peux enlever ton masque d'oxygène et tu vas mourir tout doucement, je peux t'étouffer avec cet oreillers jusqu'à ce que tu perds ton souffle. Dis-je en riant diaboliquement.

Je jouais avec son masque d'oxygène, je sentais qu'elle était agitée et d'un coup j'arrête de m'amuser avec elle. Je m'assois sur la chaise et la regardée d'un air satisfait.

Moi: Fallait juste sortir de notre vie pour de bon mais je n'ai pas envie que tu meurs si jeune. Faire du mal aux gens c'est ma passion. Dis-je en éclatant de rire.

Le docteur venait d'entrer et je fesais mine d'être triste. Il me demanda de sortir car il devait vérifier l'état de Rachidatou. D'ailleurs, j'ai même pas fini de discuter avec Rachidatou mais bon, une prochaine fois.

Je sors de la pièce et trouve Myriam au téléphone dés qu'elle me voit elle s'empresse de raccrocher le téléphone, je suis sur que c'est encore un homme sans valeur qui l'appel.

Je l'ai plusieurs fois répété qu'elle devait trouver des hommes riches, fortunés qu'elle peut contrôler comme bon lui semble mais malheureusement, elle est pas comme moi, elle ne fait que le contraire de ce que je lui demande, cette folle.

Moi: Qui t'appelle?

Elle: C'est Absa, mon ancienne camarade de classe.

Je hoche simplement la tête sachant déjà qu'elle m'a menti.

Moi: Où sont les autres?

Elle: J'étais sortie mais je ne sais pas où sont ils. D'ailleurs, j'ai envie de rentrer là.

Moi: Tu vas cloué tes membres ici car on ira nulle part tant que ses gens seront là. On doit continuer à jouer la comédie, donc hôte toi cette idée de ta tête. Tu es stupide dés fois. Dis-je en sortant de la clinique.

J'avais besoin de prendre de l'air pure car l'odeur des médicaments, de l'alcool, du sang me donne l'envie de vomir.

"Maïmouna"

Tata Diarra Bousso et ma mère discutaient à propos de Rachidatou et soudain je reçois un appel du téléphone de Rachidatou donc je décide de répondre car la propriétaire n'en ai pas capable.

Maïmouna: Allô.

Tata Marème: Allô, Rachidatou ma fille.

Maïmouna: Non, c'est Maïmouna son amie.

Tata Marème: Ahh, d'accord. Elle est où Rachidatou?

Maïmouna: Malheureusement, elle est à l'hôpital en ce moment.

Tata Marème: Comment ça! Dit-elle choquée.

Maïmouna: Elle est hospitalisée depuis hier nuit.

Tata Marème: Je suis sa Tante Marème. Je suis en voyage mais je prends le premier vole pour Sénégal. Ohhh ma petite fille va mal et je n'en sais absolument rien. Dit-elle en pleurant.

Maïmouna: Calmez vous tata, elle nous parler de vous d'ailleurs. On vous attendra alors.

Tata Marème: Je t'appellerai quand je serais arrivée pour que tu me donne l'adresse de la clinique. Merci, Maïmouna à bientôt.

Maïmouna: D'accord, pas de problème tata mais s'il vous plait soyez forte.

Après un moment, je raccroche le téléphone.

Toute la journée, on était au chevet de Rachidatou et discutait pour mieux faire connaissance. L'heure passait et il fesait déjà nuit.

Moustapha venait d'entrer dans la chambre et en voyant tout ces personnes dans la pièce, il était assez perturber. Il salut tout le monde et ma mère fesait les présentations.

Après les présentations faits, je voyais comment Myriam dévorait du regard mon frère. Qu'elle baisse ses yeux de vipère sur mon frère car il a déjà une femme et même si c'était pas le cas, je refuse qu'elle est une quelconque lien avec mon frère car ça serait un cauchemar.

Moustapha: Bon, l'heure des visites est terminé donc je vous prie de laisser la patiente se reposer. Demain, inshallah vous revenez. Dit-il en lâchant un sourire.

Je fixais toujours Myriam qui avait la bouche ouverte en regardant mon frère.

Moi: Myriam, une mouche risque d'entrer dans ta bouche. Dis-je en le regardant avec insistance.

Elle me toise puis me répond par un tshipp avant de se lever.

Je sais qu'il n'y a pas de mouche à cette heure de la nuit mais je voulais juste qu'elle sache que j'ai remarqué ses regards de vipère sur mon frère.

Je fais un câlin à mon frère puis nous sortons tous de la clinique chacun pars chez lui. Demain, on reviendra pour être à côté de Rachidatou et j'espère que mon frère et ses collègues seront ce qui ne va pas chez elle.

"Rachidatou"

.....


______________________

Pensez vous que Rachidatou ne va plus se réveiller?

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