La Protégée du Vampire.

By AthenaAthena18

35.5K 1.9K 203

Cette histoire se déroule à la fin du XX ème siècle, dans un monde où les vampires ont été chassés et vivent... More

1- es-tu capable d'aimer ?
2- tu as bien grandi, Heidna ...
3- qui êtes-vous ?
4-provocation...
5- le début d'un jeu ?
6- enfin une réponse?
7-"Monsieur Lancourt"
8- révélations.
9- pauvre petite fille riche
10- revirement de situation
11- ce soir je ne veux plus jouer.
13- ... comme pour le pire.
14- jamais tu ne pourras me fuir
15- je lis en toi comme dans un livre ouvert.
16- reste avec moi
17- accordez moi un baiser
18- mes premières fois
19- une dernière danse.
20- adieu mon amour
21- toi et moi sommes pareil
22- Tout avait tant changé
23- Ce soir tu seras mienne.
24- captivité
25- Un ange
26- Tu finiras par vouloir ce que je veux
27- tu as pris possession de mon cœur
28- je te donnerais ma vie
29- Donne moi ton cœur et je le briserais
30- embrasse moi...
31- ne faire plus qu'un
32- atmosphère glaciale
33- amères retrouvailles
34- amères retrouvailles.
35- conflit d'intérêt
36- De l'amour à la haine
37- Verdict
38- La loi de l'attraction
39- un Ange
40- corps et ...
41- ... âmes
42- rebondissements

12- pour le meilleur...

949 72 4
By AthenaAthena18

Je m'étais réveillée avec le levé du soleil qui commençait à passer au dessus de la cime des pins de la forêt.
En ouvrant mes yeux, la forte lumière m'avait ébloui alors qu'elle passait par les larges fenêtres qui devaient faire 2 mètres de haut minimum.
Définitivement, c'est LUI qui possédait la plus belle chambre.
Je trouvais que cette pièce était à son image : sombre, malgré qu'elle possédait de grandes fenêtres.
Peut être que cela était dû au parquet en chêne foncé ou alors aux murs noirs, tout était noir ou marron très foncé, même le lit était fait dans un bois presque noir.

Je me relevais doucement pour admirer le reste de l'espace dans lequel j'avais dû passer la nuit.
Je fus particulièrement étonnée de voir au pied du lit un amat de livres, les premiers de la grande pile avaient dû être récemment lu puisqu'il n'y avait pas de fine couche de poussière sur le dessus, contrairement à la table de chevet à ma gauche qui était recouverte de poussière, tout comme de vieilles bougies fondues dont la cire avait perlé jusqu'à se coller au bois de la petite table.
Je remarquais que de nombreuses bougies fondues étaient désormais collées à de nombreux meubles un peut partout dans la pièce.
Pourtant un grand lustre en bois de cerf et en métal noir remplissait l'espace au dessus du lit, il y avait donc bel et bien de l'électricité... Pourquoi utiliser des bougies alors ?
De plus une large cheminée en marbre noir et marron prenait la moitié du mur à ma gauche, tandis que les larges baies vitrées occupaient le mur à ma droite.
Et en face du lit, de l'autre côté du grand tapis de fourrure brune, se trouvait la petite table que Ascian cachait de son corps hier soir.
Mon cœur se serra quand je découvris des pinceaux de toutes tailles disposaient sur la table dans leur étui en cuir et un pot remplie d'eau propre.
Il avait dû remplacer son matériel pour qu'il soit près à être utilisé.
Je décidais de me lever et posais un pied nu sur le parquet froid de sa chambre puis je posais un deuxième pour me redresser.
Une fois assise sur le bord du lit je remarquais que ma tenue d'hier m'avait été remplacée par une large chemise blanche.
Un peu troublée par ce changement, je me questionnais néanmoins pas plus longtemps quand je compris que cela devait être la chemise d'Ascian et que lui seul avait pû me la faire enfiler.
Je la déboutonnais doucement pour voir si il m'avait vu nu, mais je remarquais instantanément les fines bretelles de mon soutien gorge sous le tissu blanc qui me servait de robe de nuit.
Cette situation était étrange, j'étais dans sa chemise, dans son lit, dans sa chambre, alors que personne n'était sensé y mettre un pied. Rien de tout ça n'aurait dû arriver.
Pourquoi m'étais-je ridiculiser à montrer mes faiblesses de la sorte, crier et pleurer telle une enfant capricieuse avait été beaucoup trop humiliant.
J'aurais dû quitter cet espace avant de lui offrir ce spectacle pitoyable.
Mais au fond, j'étais contente d'avoir pû découvrir une partie si douce de sa personnalité, jamais je n'aurai pû imaginer qu'il pouvait être prévenant de la sorte.
Peut-être allait-il le regretter aujourd'hui, tout comme moi et redevenir cet homme mystérieux renfermé sur lui même que je détestais tant.
Si il venait à se comporter ainsi, je serais tellement déçue, je refusais d'imaginer qu'il puisse nier ce qu'il c'est passé entre nous.
Je l'avais senti et je savais que lui aussi.
Hier soir, nous étions sur la même longueur d'onde.
Il m'avait comprise sans même parler, en un regard il a su lire en moi et agir en conséquence.

Je me levais, et me dirigeais lentement vers la petite table recouverte de son matériel de peinture. Du bout des doigts j'effleurais le bout des pinceaux secs étalés sur la table avant d'observer les carnets de croquis empilés sur le bout de la table, le bouquin était ouvert sur des esquisses d'yeux et de lèvres faits au crayon à papier.
Alors il peignait, dessinait et il aimait lire visiblement.
Je n'aurais jamais crû ça d'un homme aussi froid. La lecture comme la peinture représentent souvent l'art de retranscrire ses émotions.
Comment un homme dépourvu de sentiments pouvait-il trouver réconfort dans l'art? Que pouvait-il peindre alors ?

Mes yeux se posèrent sur une large toile blanche installée sur un chevalet en bois recouvert d'éclaboussures de peinture de tout genre. Il devait donc peindre depuis très longtemps pour que son matériel soit aussi usé.
Le blanc immaculé de la toile attira à nouveau mon attention.
Il devait s'apprêter à commencer une nouvelle oeuvre vu le matériel propre et cette toile neuve.
Derrière le grand chevalet se trouvait de multiples toiles posaient au sol contre le mur, cachaient par le chevalet et la petite table.
Je m'agenouillais et tandis le bras le plus loin possible derrière le chevalet pour atteindre du bout du doigt les tableaux.
Je réussi à attraper les deux premieres, les sorties de ce coin inaccessible et les admirais un instant, troublais par ce que je voyais.

-Sublime n'est-ce-pas ?
Une voix douce et profonde s'élèva dans mon dos.
Je sursautais, surprise qu'il m'ait prise sur le fait. Je levais les yeux vers lui et plongeais mon regard dans ses iris vertes enivrantes. Il n'était pas en colère et me regardait avec curiosité, la tête légèrement sur le côté, il devait attendre de voir ma réaction face à ses peintures de MOI...
.
PDV Ascian

J'avais commencé à la peindre il y a maintenant deux ans, quand elle avait fini par m'inspirer de multiples sentiments que je cherchais à retranscrire pour ne plus jamais avoir à les oublier.
Pour ne plus jamais avoir à l'oublier...
J'avais commencé à faire des peintures d'elle endormie, je ne connaissais pas la couleur de ses yeux jusque là. Je ne pouvais pas me risquer à les observer car cela impliquait de la voir le jour et surtout que elle, elle me voit également.
J'avais demandé de quelle couleur ses yeux pouvaient bien être à mes domestiques, je savais donc qu'elle avait de beaux yeux bleus, pourtant je n'arrivais pas à les peindre.
Avec le temps j'avais essayé tout les mélanges possibles de bleus et tout les effets de lumières existant pour leur donner un aspect réaliste mais jamais je n'avais réussi à retranscrire son véritable regard. Cela m'obsedais tellement, et me rendait fou au fil du temps. Ne pas réussir à retranscrire la profondeur de son regard était épuisant.
C'était comme ci j'étais bloqué dans cette incapacité à réaliser la couleur et cette curiosité mêlée à la peur de son regard que maintenant j'aimais tant.
Ce n'est que récemment que j'ai pû apercevoir ses yeux, sur mon balcon, ils étaient comme je les imaginais, spectaculaires. Avec la faible lumière de rayons de lune, j'avais pû entrevoir leur couleur mais aussi tout ce qu'ils reflétaient, la tristesse, la curiosité et surtout la peur, l'émotion que je préférais.
Elle était si belle, cette image était restée gravée dans mon esprit, c'est ainsi qu'elle c'est retrouvée peinte sur une toile qui se trouvait désormais entre les mains de la propriétaire de ces beaux yeux et de ce visage angélique.
Elle semblait troublée mais plutôt agréablement surprise de se voir sur mes œuvres.
Son regard c'était verrouillé au miens au moment où je l'avais surprise. Ses doux yeux bleus étaient grands ouverts et me fixaient d'en bas alors que je me tenais debout dans son dos.
Mes yeux se posèrent sur ses lèvres entre ouvertes.
Mon dieu je donnerais tout pour les faire miennes.
Je craignais de ne plus pouvoir me retenir ce matin, surtout avec son doux visage à mes pieds, ses cheveux en bataille et ses lèvres encore gonflées de ses pleurs d'hier soir . Déjà hier j'avais dû lutter pour quitter mon lit et la laisser y dormir alors que j'avais du lui retirer ses vêtements et admirer se que je me forçais à ne pas toucher plus qu'il ne le fallait.
-c'est moi que tu voulais peindre hier soir ? Me demanda-t-elle avec douceur.
Elle était vraiment perspicace.

- Oui.Mais je ne regrette rien de ce qu'il c'est passé hier.

J'avais l'impression que je devais me justifier, préciser les choses. Je ne voulais pas qu'elle soit gênée alors que moi j'étais plutôt content de l'avoir eu près de moi toute la soirée.

- Sache simplement que je ne regrette jamais mes actes. Ajoutais-je sérieusement, quelques instants après.
Je vis dans son regard du soulagement, comme si elle s'attendait à ce que je regrette et l'ignore. Jamais je pourrais faire une telle chose, du moins pas avec elle. Elle m'était bien trop précieuse pour que je gâche tout par lâcheté. Je savais parfaitement ce que je voulais et ce que je devais faire. Nier ce que je ressentais pour elle ou ce qui pourrait se passer entre nous était inconcevable pour moi. Je voulais qu'elle le sache.
Tout ce qui allait se passer entre nous était voulu et attendu depuis bien trop longtemps pour que je me permette de jouer avec elle.

Je la vis se relever doucement tout en continuant de me fixer droit dans les yeux. Son regard avait changé, il était plus ... désireux, intance. Je ressentais ce changement au plus profond de moi, comme si mon corps réagissait instinctivement au sien.
Je la suivie du regard alors qu'elle me tournait le dos.
Quelques secondes plus tard, ma chemise, qu'elle portait sur elle,était tombée à ses pieds, elle était maintenant presque nue devant moi.
Je relevai les yeux, suivant les lignes et les courbes de son corps alors qu'elle avançait jusqu'au lit.
Elle monta dessus puis se retourna face à moi, amusée par mon silence. Je suivais scrupuleusement chacun de ses mouvements, attentif à chaque geste qu'elle faisait, tentant de comprendre là où elle voulait en venir.
Au bout de quelques secondes qui me parurent de plus en plus longues, elle s'immobilisa, allongée sur le côté gauche de son corps.
Sa position mettait en valeur ses courbes et ses longues jambes qui s'étendaient le long du matelas. Je ne pouvais m'empêcher de l'admirer. Elle était devenue ma muse, tout chez elle me donnait envie de peindre ou d'écrire sur ce que je voyais où ressentais.
- peins moi autant que tu veux. Je suis tout à toi, Ascian.
Ses mots s'enfoncèrent dans mon cœur, faisant accélérer mon rythme cardiaque.

Elle était à moi, rien qu'à moi depuis le début.

Continue Reading

You'll Also Like

89.7K 4.8K 16
« Nouvelle école.. Étrange.. Aptitude.. Pouvoir.. Contrôle.. Défense mais aussi Attaque.. Ma vie a bien changer.. » ...
1M 67.7K 46
[Tome 1 ] William Reed, la famille la plus puissante au monde cherche son âme sœur dans les deux espèces depuis maintenant quatre longues années il f...
6.5K 311 34
TOME 1 ____________________ "Chaque famille à une histoire, ma chère... Bienvenue dans la nôtre." "Vous êtes... Une famille?" "On peut dire ça comme...
2.2M 171K 96
Bon, alors. Parlons peu, parlons bien ! Tout a commencé quand... Je ne sais pas vraiment en fait. C'est à cause de cette histoire de charme qui altèr...