WARRIORS - Tome 2

By andywhou

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📚 Le 24 avril 2024 chez Nisha et Cætera C'est la reprise ! Les Warriors doivent repartir jouer la deuxième... More

WARRIORS - Le Jour où j'ai compris [SOUS CONTRAT D'ÉDITION] l📚
Chapitre 2 - Aurel
Chapitre 3 - Aurel

Chapitre 1 - Aurel

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By andywhou


Elliott : Les gars, j'ai raté mon bus -_ -

Billel : P'tain, Sicre... T'es vraiment un cas. J'sors de cours. J'arrive te récupérer.

Mickael : xD Un jour tu passeras peut-être ton permis Elliott.

Elliott : Je vous emmerde. Ma partie a tardé et je pouvais pas quitter.

Rémi : Je vais faire comme si j'avais pas vu ce dernier message...

Je range mon téléphone dans ma poche et avance vers le gymnase du pôle sportif de l'université de Toulouse. Le bruit régulier des graviers qui crissent sous mes chaussures me rassure. Je lève le nez vers le ciel. Les teintes rosées marbrent le bleu azur et soulignent mon exaltation.

La saison reprend. Je vais jouer au basket.

Rien. Ni la neige ni les journées trop courtes de l'hiver ne m'empêcheront d'aller m'entraîner. Je vis pour les poussées d'adrénalines et la passion qui me tient la poitrine quand je pratique mon sport préféré. Pas même le manque de sommeil...

Je regarde à nouveau mon écran et la conversation des WARRIORS.

Pas de nouvelles.

Je retiens avec difficulté un bruit de bouche agacé. À la reprise des matchs de la seconde partie de saison s'ajoutent la pression et la nervosité. Je dois être le meilleur, me dépasser et je possède, pour le basket, toujours eu certaines aptitudes. J'ai une bonne vision collective et une certaine appétence pour la stratégie. Depuis mes débuts à l'université, j'ai été capitaine et meneur de l'équipe de Bordeaux. Nous avons raflé la victoire du championnat régional d'Aquitaine plusieurs années d'affilée. En revanche, aujourd'hui, tout est à refaire.

J'ai déménagé en septembre pour intégrer le niveau « excellence » de l'équipe de basketball universitaire de Toulouse et ouais... c'est la galère. Devoir composer avec le fait que je ne joue plus à mon poste de prédilection en est une des principales raisons. L'équipe toulousaine a déjà un meneur de talent à sa tête. Léonard Legrand, l'arrogant capitaine des WARRIORS n'est absolument pas prêt à laisser sa place. J'ai donc gentiment accepté le poste d'arrière, sans faire de vague.

Si ce n'était que ça...

Léo a décidé de voir en moi une menace et m'a désigné comme rival direct. Je n'aurais jamais imaginé ça en revenant à Toulouse. Moi qui pensais rentrer au pays pour intégrer une nouvelle équipe et retrouver la joie d'être en colocation avec mon frère... Ça ne s'est pas vraiment passé comme prévu.

Cependant, mon cœur n'a jamais battu aussi fort. Jamais je n'ai vécu si intensément. Je bouillonne d'énergie... C'est dur, mais je n'ai pas peur de lutter avec détermination pour être celui que je suis.

Mes mains tremblent d'anticipation en arrivant devant la grande porte verte du gymnase. Mon téléphone annonce un SMS et mon cœur s'emballe. Quand je vois le nom de Julien, mon meilleur pote, s'afficher, je ne peux empêcher la vague de déception qui me traverse. Je passe mes doigts dans mes épais cheveux bruns. Il me demande si je voulais qu'on s'appelle dans la soirée. Je soupire puis range mon mobile. Je répondrais plus tard.

Mais qu'est-ce qu'il fout, bon sang ? Pourquoi il ne m'écrit plus ?

— Salut mon pote.

Je relève la tête et serre la main tendue de Rémi Perrier, un de mes coéquipiers.

— Content que tu sois là.

— Ouais. Heureux d'être de retour.

Nous sommes jeudi. D'habitude, nous nous entraînons le mercredi et le vendredi soir, mais demain, nous partons tous à Bayonne pour un week-end cohésion. Nous nous retrouvons donc ce soir pour ne pas perdre un entraînement. Je n'ai presque pas dormi de la nuit... Mais peu importe. Je ne sens pas la fatigue si c'est pour jouer au basket.

Nous entrons dans les vestiaires. Mickael, Luke, Sébastien et Damien sont déjà là, en train de se changer.

— Salut les mecs ! Vous avez vu ? Billel a dû aller chercher Elliott, fait remarquer Mickael.

— Ouais, ils vont être en retard, répond Rémi.

Il pose son sac sur le banc et secoue la tête.

— Vous pensez qu'ils vont réussir à arriver avant Legrand ? ricane Luke.

— Que celui qui croit qu'il est possible de battre Legrand se dénonce que je lui explique la vie, rigole Mickael.

— Déjà que le type est incapable d'être à l'heure normalement, redouble Sébastien, c'est sûr qu'après une soirée comme celle d'hier, y a pas moyen qu'il soit là à temps !

Je cherche mon short de basket dans mon sac. Pas question de participer à cette conversation.

— Il n'est pas parti tard pourtant, souligne Mickael.

Nous entendons du bruit dans le couloir.

— Si j'avais su qu'on s'entraînait ce soir, je ne serais pas parti si tard non plus, annonce Rémi.

Billel et Elliott entrent.

— Yo les gars ! On est les derniers ? demande Elliott.

Billel lui lance un regard dépité et retire son tee-shirt d'une main. Tout le monde sait très bien qui sera le dernier arrivé. Notre capitaine, Léonard Legrand, a de sérieux soucis d'assiduité. Il n'arrive jamais à l'heure. Même en match. Cela m'agace plus qu'autre chose, mais rien ne semble l'atteindre donc... J'enfile mon maillot sans rien dire. Billel s'approche.

— Ça va Faure ? T'as foutu quoi hier ? T'es parti hyper tôt.

— Sacha avait besoin de moi.

— Okay, tout va bien j'espère ?

— Ouaip. Ça le fait.

Je lève la tête et le regarde enfin dans les yeux. Il me tend son poing et je pose le mien dessus, soulagé qu'il n'insiste pas. Je me retourne pour mettre mes baskets et remarque que Rémi me toise avec un air sérieux. Le malaise me traverse et je pince les lèvres. Si Billel est du genre à ne pas chercher à comprendre, c'est loin d'être le cas du grand pivot. Il finit par m'offrir un hochement de tête avec les prémices d'un sourire entendu.

— Pas trop crevé, Aurel ? m'apostrophe soudain Elliott. Moi, je suis cassé de fou. J'ai pas assez dormi, t'sais.

Je souris à Elliot, bien trop heureux de quitter les yeux perçants de Rémi.

— Non. Ça va. Je dormirai mieux ce soir.

— J'ai trop hâte de jouer, s'exclame Elliott. Quinze jours sans toucher le ballon, c'est trop.

Je rigole de son enthousiasme. Nous sommes tous pareils. Eliott et moi demeurons les plus jeunes du groupe car nous avons le même âge. Pour une fois, je dois avouer que je suis content de ne pas subir l'étiquette du « plus jeune ». Je viens d'entrer en première année de master et lui, en deuxième année de licence. Je suis habitué à ce genre de situation. Etant haut potentiel depuis l'enfance, j'ai eu mon bac à quinze ans et toujours été en classe avec des gens plus vieux que moi. Je m'entends bien avec Elliott. Avec lui, les choses sont... simples. Le bougre est nature, drôle, pas prise de tête.

Mickael, qui a fini de se changer, m'enfonce soudain son coude dans les côtes.

— Wow ! L'ami Faure s'est bien amusé hier soir ! ricane-t-il.

Plusieurs sifflements résonnent dans les vestiaires et je me fige.

Merde ! Merde ! Merde ! Merde ! Merde !

— T'es tombé sur une tigresse, ma parole, renchérit Luke en s'approchant. C'est pas un suçon ça, frère, c'est un hématome !

Il me gratifie d'une grande frappe dans le dos. Je veux disparaître sous terre.

— Luke, sois pas jaloux comme ça, répond Billel alors que je baisse la tête. C'est pas parce que toi-même, t'es en chien de pas avoir chopé pendant les vacances que tu dois t'en prendre à nous, cousin.

Les autres s'esclaffent. Je suis figé sous la honte.

— C'est pour ça que t'es parti plus tôt hier ? réplique Mickael. Petit menteur, va ! Tu nous as dit que ton frère avait besoin de toi, tu parles ! Legrand t'a juste branché avec un de ces coups d'un soir.

Des sueurs froides dévalent l'échine tandis qu'il rigole. Je relève la tête vers lui. Mon cœur bat à un rythme inquiétant dans ma poitrine.

— Je n'ai pas menti, annoncé-je trop vite. Je...

Tout le monde est pendu à mes lèvres et je ne vois pas de porte de sortie.

— Les gars, ça nous regarde pas, déclare soudain Rémi de sa voix imposante. Si Aurel voulait nous parler de ça, il l'aurait fait. Alors, fermez-la.

— Et ça va, hein ? On déconne ! On est content pour lui, c'est tout. T'as pas besoin de faire ton « daron », réplique Mickael.

— Je fais pas mon « daron », même si techniquement je suis le plus vieux d'entre vous dans cette équipe.

Mickael lève les yeux au ciel puis quitte les vestiaires. J'ai eu chaud ! Rémi m'offre un clin d'œil puis s'assoit pour lacer ses chaussures. Je fais de même. Mon cœur frappe encore dans mes tempes.

S'ils savaient, bon sang !

***

— Perrier ! Où est Legrand ? Bordel, ce gosse finira par me rendre dingue !

Nous tournons tous la tête vers Rémi à la question du coach. J'ignore mes entrailles qui se nouent dans mon ventre.

— Je ne sais pas coach, soupire Rémi. Il m'a pourtant dit qu'il viendrait.

Je fronce les sourcils. Léo est comme ça. Il peut dire oui une minute, celle d'après, ce serait non. Rémi, son ami le plus proche, le sait. Moi, je l'ai appris à mes dépens, ces derniers mois. Le capitaine est peut-être un camarade d'enfance — nous avons vécu dans le même quartier et fréquenté la même école — ça ne change rien à la donne.

Personne ne comprend réellement Léo. Il est devenu taciturne et solitaire.

Dès mon arrivée, il m'en a fait voir de toutes les couleurs. Pourtant je ne réussis pas à le haïr. Nous sommes en conflit depuis le premier jour, mais j'ai tout fait pour lui démontrer que je ne voulais pas de cette compétition entre nous. Plus encore, Léo n'a pas l'air de se rendre compte que l'on voit clair dans son jeu. Il a beau se parer de son apparence froide, j'ai démasqué sa manière de donner le change. Prêcher la haine pour dissimuler le reste.

Et ces derniers temps... J'ai cru réussir à défoncer les barrières. Lors de notre match contre Béziers, en fin de saison, il a ployé. Il a décidé de m'accepter dans l'équipe. Il a fait un geste vers moi et je lui ai promis qu'il pouvait me faire confiance. Je garde donc espoir de pouvoir jouer avec Léo en binôme. Je suis prêt à rester arrière toute la saison si ça permet aux WARRIORS d'installer une stratégie collective. Je suis certain que l'on en est capables.

Les matchs retours seront décisifs. Nous devons mettre toutes nos chances de notre côté si nous voulons gagner. C'est néanmoins bizarre que Léo soit absent ce soir. Même s'il est souvent en retard, il vient toujours s'entraîner. Il y a un truc qui cloche.

Pourquoi tu n'es pas là ? Qu'est-ce que tu fous ?

— S'il ne vient pas ce soir, il va recevoir un coup de fil salé, c'est moi qui vous le dis, s'énerve Bisot. Bon, ce soir, on fera du physique en première partie d'entraînement, ensuite vous disputerez un petit match entre vous. Ceux que j'appelle, vous resterez un peu plus à la fin pour courir trente minutes de plus. J'ai identifié un manque d'endurance durant la première partie de saison et je veux que vous amélioriez cela. Damien, Luke, Elliott, Sébastien et Billel, vous restez. Si Léo arrive, vous lui direz de rester aussi.

Je remarque la déception sur le visage de mes camarades. Je lève la main sans vraiment réfléchir.

— Je reste aussi. J'ai pas pratiqué pendant les vacances.

Mes coéquipiers clignent des yeux.

— Moi aussi, ajoute Rémi. Pour l'équipe. Ce ne sera jamais de trop.

Je le regarde avec admiration. Il me surprend. Il est un élément indispensable pour notre formation. J'hoche la tête avec détermination.

— Comme vous voudrez. De toute façon, ça ne vous fera pas de mal. Vous avez beaucoup de travail devant vous, continue Bisot. Cette équipe a besoin d'être plus soudée que ça. Vous feriez bien de vous inspirer de Perrier. Si vous voulez gagner ce championnat, il s'agira de présenter un meilleur jeu que cette première partie de saison. Alors, tâchez d'y réfléchir chacun de votre côté. Demain, nous partons pour Bayonne. On prendra un moment samedi pour discuter un peu. Il serait grand temps de savoir si vous voulez vraiment gagner. En attendant, on s'y met. Partez vous échauffer avec les ballons !

Tout le monde acquiesce et s'active. L'odeur familière du terrain ; un mélange de cuir, de sueur étouffée et de parquet lustré, ravive mon exaltation. C'est incroyable cette sensation. Dans ces moments-là, je ne pense plus rien. Mes muscles s'échauffent et je ne me concentre que sur mes mouvements. Malgré la fatigue, pas question de ne se rater. C'est le début d'une nouvelle aventure. Nous devons tirer les conclusions de cette première partie de saison et continuer à nous battre. Si l'équipe toulousaine veut atteindre les finale du championnat alors elle ira... Promesse d'Aurélian Faure !

Les heures filent à une vitesse fulgurante et nous profitons de nos trente dernières minutes de course pour parler de la trêve et du week-end cohésion. Le périple pour Bayonne rend l'équipe euphorique. Nous décidons de sortir samedi pour fêter notre déplacement. Nous faisons confiance à Luke et Mickael pour trouver un lieu où passer une soirée mémorable.

La bonne humeur se propage jusque dans les vestiaires, après que le coach nous fournisse toutes les informations concernant l'horaire du départ. Je salue mes collègues pour rentrer me doucher chez moi. Léo n'est pas venu.

Sur le chemin du métro, je sors mon téléphone tout en tremblant sous le froid de janvier. Julien a essayé de m'appeler.

— Allô !

— Salut.

— Ce n'est pas trop tôt dit donc.

— On a fini tard, désolé.

— Je déconne. Alors, t'as eu la nouvelle ?

J'haussai les sourcils.

— Quelle nouvelle ?

— Je pensais que votre coach vous le dirait... On se voit ce week-end à Bayonne !

— Quoi ?

— Dimanche ! Match amical GIANTS vs WARRIORS, mon pote ! Je vais devoir jouer contre toi. Bien entendu, je ne te ferai aucun cadeau. Si tu savais comme Sacha était colère quand je lui ai dit ça. Je viens de raccrocher avec lui, il est vert.

J'essaye de procéder l'information, mais Julien me noie déjà sous ses monologues excités.

— J'arrive pas à y croire, laissai-je échapper, en attrapant ma mèche d'une main.

— J'espère que tu prendras la tronche de ton tocard de capitaine en photo quand il va l'apprendre. Je ne voudrais rater ça pour rien au monde.

Je m'arrête et mes yeux s'écarquillent.

Léo ! Léo sera là !

C'est un euphémisme de dire que Léo et Julien ne s'apprécient pas. Ils se sont rencontrés une seule fois lors de ces derniers mois et... Ça ne s'est pas très bien passé.

— Non, je ne prendrais pas de photo, réponds-je, dépité.

— Mec, t'as pas bien entendu, je crois ? Je viens te dire qu'on se voyait dans deux jours ? Même pas t'as l'air content.

— Si, je suis content Ju ! Très excité, même.

— Franchement, on dirait pas. En plus, tu vas revoir tout le monde. Les gars étaient trop heureux quand ils ont eu la nouvelle. Ils voulaient tous t'écrire. J'ai lutté pour pouvoir te l'annoncer moi-même.

Les visages de tous mes anciens équipiers de Bordeaux se manifestent devant mes yeux. Je vais les revoir. Une partie de moi est ravie, tandis que l'autre...

— Mec, tu ne dis plus rien... j'espère que t'es pas en train de faire dans ton pantalon ?! Tu crois que Toulouse va tenir le coup ? Car leur arrière semble être une poule mouillée.

— Tu sais très bien que je n'ai pas peur. On va vous écraser.

— Aaaah ! Je préfère ça, mon pote !

Une décharge électrique remonte toute la longueur de ma colonne vertébrale pour s'échouer au bout de mes doigts. J'en serre le téléphone d'appréhension.

— Je dois te laisser Ju, j'arrive au métro. Je ne vais plus capter. On se voit ce week-end.

— OK ! N'oublie pas de prendre Legrand en photo quand il apprendra ça !

— On verra... Bye Ju ! conclus-je, souriant néanmoins à sa blague.

— À plus mon pote !

Nous raccrochons et, encore troublé par l'annonce, j'incline la tête vers l'arrière. La nuit dompte le ciel et les astres éclairent le ciel toulousain. Je n'arrive pas à savoir si ce week-end sera génial ou insurmontable. J'appréhende déjà de dire à Léonard que nous allons jouer contre Bordeaux et qu'il devra confronter mon meilleur ami. Julien a raison... sa réaction serait mémorable. Un éclat illumine le ciel constellé et pendant quelques secondes, je crois qu'il s'agit d'une étoile filante. En réalité, ce ne sont que les lueurs d'un avion dans la nuit.

J'ai l'impression que mon cœur bat plus fort que jamais... qu'il risque de ne pas survivre à ces deux jours. J'expire lentement pour me calmer.

N'y pense pas. Un jour après l'autre.

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