La Protégée du Vampire.

By AthenaAthena18

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Cette histoire se déroule à la fin du XX ème siècle, dans un monde où les vampires ont été chassés et vivent... More

1- es-tu capable d'aimer ?
2- tu as bien grandi, Heidna ...
3- qui êtes-vous ?
4-provocation...
5- le début d'un jeu ?
6- enfin une réponse?
8- révélations.
9- pauvre petite fille riche
10- revirement de situation
11- ce soir je ne veux plus jouer.
12- pour le meilleur...
13- ... comme pour le pire.
14- jamais tu ne pourras me fuir
15- je lis en toi comme dans un livre ouvert.
16- reste avec moi
17- accordez moi un baiser
18- mes premières fois
19- une dernière danse.
20- adieu mon amour
21- toi et moi sommes pareil
22- Tout avait tant changé
23- Ce soir tu seras mienne.
24- captivité
25- Un ange
26- Tu finiras par vouloir ce que je veux
27- tu as pris possession de mon cœur
28- je te donnerais ma vie
29- Donne moi ton cœur et je le briserais
30- embrasse moi...
31- ne faire plus qu'un
32- atmosphère glaciale
33- amères retrouvailles
34- amères retrouvailles.
35- conflit d'intérêt
36- De l'amour à la haine
37- Verdict

7-"Monsieur Lancourt"

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By AthenaAthena18

Depuis hier matin, le maître du manoir avait disparu, en colère pour changer.
J'avais dû manger seule une nouvelle fois. Se serait mentir de dire que je m'étais habituée à manger seule, en soit je devrais l'être, mais non je ressentais toujours ce besoin de bien m'habiller au cas où il reviendrait, de laisser son assiette et ses couverts à sa place comme si il finirait par s'asseoir à mes côtés.
Mais les choses ne changeraient jamais visiblement et Dieu seul sait quand il allait revenir. Quoi que, vu son comportement, même Dieu devait être perdu.
Alors je me trouvais là, dans la salle à manger, à dévorer mon croissant seule fixant sa chaise vide. Pourquoi était-il revenu? Pourquoi m'avait t'il fait des promesses pour repartir ainsi ?
-Mademoiselle, il faut vous hâter, votre professeur de piano est déjà arrivé.
Sarah, une des jeunes domestique arrivée l'année dernière, interrompit mes pensées.
-ah oui...Dis lui que j'arrive !
-bien mademoiselle !

Et c'est parti pour deux heures et demie de piano avec ce vieux monsieur Lancourt, il était arrivé vraiment tôt aujourd'hui, c'était rare.

Les cours de piano s'étaient toujours déroulés dans la grande bibliothèque où se trouvait un majestueux piano à queue de la marque Pleyel, noir, un vieux modèle mais en excellent état, qui trônait au centre de la bibliothèque.
Après avoir monté les escaliers pour atteindre le premier étage, j'ouvris la lourde porte derrière laquelle ne se trouvait pas Monsieur Lancourt à l'endroit précis où il m'attendait chaque fois que l'on avait une séance. Ce qui me semblait particulièrement étrange.

- Monsieur ?
Pendant que je tentais de l'appeler, j'avançais dans la grande salle plongée encore dans la pénombre, seule les grandes fenêtres qui donnaient sur l'arrière de la propriété apportaient une faible luminosité à l'espace, j'ignorais si cela provenait du levé du soleil ou encore de la lune.
Mais ce qui était certain, c'est que je n'avais pas peur. Je connaissais cet endroit mieux que quiconque, j'y avais passé toute mon enfance, emportée dans des histoires de princes et de princesses puis avec le temps d'amants et d'amour non réciproque.
Cette pièce, ces rangées de livres m'ont vu rire, pleurer et m'endormir pour mieux retrouver les personnages de mes histoires dans mes rêves, un nombre incalculable de fois.
Cet endroit représente celui où j'ai vu naître tous mes désirs et toutes mes peurs, c'est mon endroit personnel, mon havre de paix où je venais m'enfermer pour pleurer SON absence quand je ne pouvais plus me contenter de rêver de sa présence.
On parle souvent de la douleur des êtres inconnus, de ces personnes que l'on connaîtra jamais pour de multiples raisons, mais l'on ne parle pas assez de ces personnes présentes mais qui choisissent d'être absentes seulement dans notre vie.

Je savais qu'il était bien vivant, que, tandis que je pleurais sur le sol de ma chambre, lui, frôlait le sol de cette planète en ne pensant pas une seule seconde à ma piètre existence, pourtant j'étais bien là, enfermée dans une cage dorée à l'attendre alors que c'était lui qui m'y avait enfermé...

.

C'est là que je le retrouvais, assi de dos sur le bout du piano, en costume cintré crème, il fixait les grandes étagères de livres. Je n'avais pas besoin de voir son visage pour savoir que ces larges épaules et cette taille fine n'appartenaient pas à Monsieur Lancourt. Mais qui était-ce ?

- Bonjour.
Sa voix était grave et profonde, il ne m'avait même pas vu, mais comme si il sentait ma présence il avait prononcé ce mot, éveillant tous mes sens, mon corps répondait à sa voix comme si à ce son je devais fuir. Je sentais ma peau se couvrir de chaire de poule et mon cœur louper des battements. Ce que je ressentis à cet instant, c'était de la peur ...

- Viens par là.
Comme si mon corps et mon cerveau étaient déconnectés, j'avançais vers le piano en de petits pas incertains. Je n'avais plus de contrôle sur ce que je faisais et j'obeissais machinalement.

- assis toi.
Une fois arrivée près du banc en face du piano je m'assis en gardant une certaine distance entre son dos et mon corps, par sécurité. Incertaine je posais mes doigts sur les touches du piano sans appuyer encore sur ces dernières. J'attendais son approbation.
Il prit une grande inspiration et se leva avant d'avancer lentement derrière mon dos.
Je sentis sa présence jusque dans mes os, quelque chose de spécial émanait de lui, il avait une aura étrange qui dégageait une certaine puissance, comme si indépendamment de nos corps se jouait une prise de contrôle, comme si son âme s'emparait de la mienne.
Sa présence dans mon dos était pesante et je ne pouvais me détacher de ce piano où je me sentais figée sur son banc.
Des frissons parcoururent ma peau lorsque ses doigts se posèrent sur mon épaule et glissèrent jusqu'à ma clavicule où il y dégagea une longue mèche bouclée de mes cheveux qu'il replaça lentement dans mon dos.
Ma peau brûla face à ce récent contact et je sentis encore son toucher sur mon épiderme comme si il n'avait jamais retiré ses doigts.

-Bien commençons.
Dit-il d'un ton plus enjoué que tout à l'heure.
Je refermais ma bouche qui c'était légèrement entre ouverte, certainement à la recherche d'air puisque sans m'en rendre compte j'avais arrêté un instant de respirer. Je repris mon souffle et me reconcentrais sur les partitions que j'avais commencé à étudier avec l'autre Monsieur Lancourt...
Cette situation était irréelle, je me sentis flotter comme si je ne contrôlais plus mon corps ni mon esprit à vrai dire.
Mes doigts se posèrent sur les touches blanches du piano et en de gestes rapides mais fluides je balayais les touches avec légèreté.
Une forte mélodie emplie l'air le rendant moins suffocant. En quelques minutes j'en venais à bout de ce morceau que j'avais tant de fois répété avant ce cours, que je ne pouvais plus le supporter.
Mon attention se reporta sur cet homme inconnu derrière moi qui semblait jouer avec mon corps comme le ferait un marionnettiste cependant ici tout se jouait par son aura étrange qui me manipulait comme les ficelles du pantin.
Je le senti se pencher vers mon cou puis il prononça ces quelques mots à mon oreille, accompagné de son souffle chaud ainsi que sa légère odeur de cigare et quelque chose de boisée comme du cèdre :
- Je comprenais pas pourquoi il t'avait gardé, moi je t'aurais tué, mais maintenant je vois ce qu'il te trouve et je dois dire qu'il a bien fait.
Son visage était à quelques centimètres du mien, je ne pouvais pas résister. Je tournai la tête et levai légèrement les yeux jusqu'à croiser des iris d'un bleu surnaturel, d'une nuance si claire que l'on se croirait face aux étendues d'eau glacées d'iceland. Je descendais mon regard le long de son nez droit tel ceux des statuts grecques. Puis mon regard se scella à cette vision divine, sa mâchoire saillante couverte d'une belle barbe blonde foncée,bien taillée, de plusieurs jours au moins, mais surtout ses lèvres fines mais charnues légèrement entre ouvertes. Je ne savais pas combien de seconde j'étais restée à les fixer en les désirant mais quand je pris conscience de mes actes je croisais ses yeux braqués sur les miens depuis tout à l'heure.
Mon sang ne fit qu'un tour et mon souffle se coupa net sous la tension qui se trouvait entre nos deux corps.
Comme si il lisait dans mes pensées et ressentait ce que je pouvais ressentir, il se plaça en face de moi, poussa le banc où j'étais encore assise pour passer entre ce dernier et le piano. Et là il se pencha vers moi, je n'eu le temps que de voir passer dans ses yeux une lueur de désir presque animale et les quelques mèches de ses longs cheveux dorés s'échapper de son chignon et flotter dans les airs, au moment où ses mains s'emparèrent de mes hanches pour me soulever.
Ses doigts s'enfoncèrent dans ma chaire tandis que j'écartais mes jambes pour les refermer autour de sa taille comme-ci mon corps agissait en prémisse de ma raison.
Surprise par son geste je poussais un cri de surprise et attrapais ses épaules aussi fort et vite que la situation me le permettait. Je n'avais même pas le temps de réfléchir à ce qu'il se passait que j'étais déjà assise brutalement sur l'arrière du piano, la surface glacée de ce dernier tranchait à merveille avec ma peau brûlante. Je lâchais ma prise et posais mes mains à plat sur son torse pour le repousser. Mais son regard s'assombrit face à ce geste et il attrapa mes deux poignets brutalement pour les descendre entre nous deux jusqu'à atteindre la bosse qui se formait sous son pantalon contre ma cuisse. Quand je compris ce qu'il se passait je relevais lentement le visage jusqu'au sien pendant qu'il se penchait pour m'embrasser de manière possessive à la limite de l'agressivité. Je tournais rapidement la tête et sentis ses lèvres se heurter brutalement à ma joue qui devait être brûlante à la fois de gêne mais surtout de colère. Jamais un homme n'avait traité une femme de cette façon dans mes livres et jamais je m'étais confrontée à une telle animalité que se soit dans le regard ou dans les gestes oppressant, il n'y avait rien de romantique, de beau ou de doux, c'était écoeurant enfin je crois que je trouvais ça repoussant, malgré que mon corps me trahissait et semblait en vouloir plus. Mais qu'est-ce qui me prennait au juste ?

-lâche moi tout de suite! Réussissais-je à dire avec autorité et colère dissimulée.

- et pourquoi je relâcherais mon nouveau jouet? Ses yeux ne reflétaient plus de beaux paysages bleus qui s'étendaient à l'infini mais ils étaient teintés de ce bleu sombre que l'on retrouvait dans le fond des océans dont on ne peut savoir ce qui s'y cache.

- parceque ce n'est pas le tien ...
Une voix grave retentit dans la sombre pièce. C'était lui, plus en colère que jamais, qui se tenait debout, immobile derrière l'encadrement de la grande porte, qui claqua bruyamment ne faisant sursauter que moi. L'homme blond se trouvait toujours au dessus de moi à me fixer amusait par la situation, un petit sourire aux lèvres qui resta même au moment où il s'exclama :
-bonjour mon frère...

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