Heart Pulse ! || Trafalgar La...

By LadyLemoonn

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L'équipage du Heart est confronté à une de ces tempêtes surprise si typique du nouveau monde. Alors qu'ils se... More

# À Propos
Prologue
Chapitre 1
# Présentation OC
Chapitre 2
Chapitre 3
# Annonce 1 (edit)
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 10
Chapitre 11

Chapitre 9

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By LadyLemoonn

Un écho métallique qui résonnait de manière régulière, des éclats de voix grave et rauque, des phrases morcelées incompréhensibles, des mots dont le sens lui échappait pour le moment. À la place, une douleur aiguë crissante à l'intérieur de son crâne, de la même manière que le son d'une fourchette frottée contre une assiette. Elle grinçait des dents, son visage se tordait face à cette douleur inconfortable, insoutenable même. Elle voulait se frotter le visage, se masser les tempes pour apaiser cette souffrance. Impossible. Ses mains ne lui obéissaient pas, elles étaient bloquées. Elle voulait se réveiller, mais elle n'arrivait pas à ouvrir les yeux, comme si elle était prise dans un rêve éveillé, consciente de ce qu'il se passe autour d'elle, mais pas assez pour le comprendre. Sa tête était lourde, affreusement lourde. Sa tête pencha sur le côté, puis en arrière, happant de grande bouffée d'air par la bouche. Le crissement insoutenable s'atténuait peu à peu.

Rio entrouvrit légèrement les paupières, en plissant les yeux.

Aah ! Elle se réveille, enfin.

L'ombre en face d'elle se rapprocha, un peu trop près de son visage à son goût.

Bonjour, ma petite Roselyne. J'ai failli ne pas te reconnaître avec tes cheveux blancs quand Mor et Riky t'ont amené... Cela fait si longtemps après tout. Sa voix rauque émit un rire sinistre.

Un frisson de dégoût remonta le long de son échine quand elle sentit son souffle effleurer ses joues. Il lui fallut moins de trois secondes pour s'extirper définitivement de sa latence. Rio ne put s'empêcher de rentrer le menton avec un visage répugné, dès qu'elle reconnut le visage de Silvas.

Un homme, la cinquantaine passée, grand plutôt élancé pas loin de deux mètres de haut. Il arborait un costume noir parfaitement repassé avec à sa ceinture un fouet couvert d'épines. Son visage arborait une fine paire de lunettes teintées avec un sourire sinistrement confiant au travers de sa barbe parfaitement taillée. Dans son cou, des ronces tatouées remontaient à l'arrière de son oreille, encrant jusqu'à son cuir chevelu entièrement dégarni.

Urgh... Ouais. Salut, crâne d'œuf.

Silvas, outré de ce surnom qu'elle n'avait jamais cessé d'utiliser depuis le premier jour où il s'était rencontré, laissa sa voix craquer de colère.

Je. Ne. Suis. Pas. Chauve !! Regarde, regarde Roselyne !!

Il montra à Rio le sommet de son crâne où trônaient trois splendides cheveux grisâtres. Mais elle n'en fit rien, elle l'ignora même royalement, ce qui énervait Silvas d'autant plus qui grommelait des injures entre les dents.

Rio observa autour d'elle, constatant sa posture avec plus de précision. Elle était attachée solidement à une chaise avec une chaîne, ses chevilles et poignets étaient liées avec une corde et ses menottes claquaient toujours derrière son dos.

Dans la salle, pas de fenêtre. Le plafond montait terriblement haut et un escalier de métal en colimaçon montait de plusieurs étages jusqu'à atteindre une mezzanine. Entassés contre les murs, en colonnes et en longueurs, de grandes caisses en bois chargé d'armes à feu de tout genre. Un feu de cheminée crépitait bruyamment, ou plutôt une immense chaudière en fonte, dont ils avaient laissé ouvert l'accès utilisé pour alimenter le foyer de charbon.

Rio avait chaud, presque trop comparé à son dernier voyage en bateau. Ils l'avaient installé à plusieurs mètres du foyer incandescent, mais cela ne lui empêchait pas de sentir les relents de chaleur sur son visage.

Dans cet entrepôts, très certainement souterrain, le nombre de gardes avait également largement augmenté. Passant de deux à une trentaine juste dans cette salle, tous armés jusqu'aux dents.

Rio sua de nervosité, laissant apparaître un sourire tendu face à la situation. Cela s'avérait compliqué, beaucoup de choses semblaient avoir changé après douze années d'absence. En soi les gardes n'étaient que du menu fretin en solitaire, mais elle redoutait de pouvoir esquiver chaque coup de feu s'ils se mettaient à l'attaquer tous en même temps. Si seulement elle n'avait pas ces satanées menottes aux poignets pour commencer. Les battements de son cœur augmentaient légèrement sous le stress.

Le visage tendu de Rio fit sourire Silvas d'un rictus hautain.

Hin hin... Vu la situation dans laquelle tu te trouves, nous donner ce que l'on veut demeure la solution la plus simple, Roselyne... Et la moins douloureuse. Il s'avança près de son oreille en posant sa main sur son épaule pour lui dire ses derniers mots.

Sa gorge se contracta et Rio lui jeta un regard assassin. Elle savait pertinemment qu'il menaçait de faire du mal non pas à elle, mais à Marta.

Un des sbires de Silvas entra soudainement dans l'entrepôt par une porte massive qu'elle n'avait pas remarquée, cachée dans son dos. Il salua Silvas —qui s'était éloignée d'elle— avant de s'annoncer.

Votre client est arrivé, chef !
Aah ! Quelle synchronisation ! Elle vient juste de réveiller en plus ! Il claqua ses mains, satisfait de ce timing parfait. Quel plaisir de vous revoir, Monsieur Archibald IV ! Silvas salua l'homme qui venait d'arriver d'une brève inclinaison.

Mor et Riky n'étaient pas loin derrière, ils avaient escorté le client jusqu'ici. Un homme d'âge moyen, gras, mais droit dans son somptueux costume blanc où étaient cousus multiples bijoux et pierres précieuses. Ses mèches blondes dissimulaient les rides naissantes sur son front.

Alors Silvas, les affaires marchent bien ? Il y a beaucoup d' hommes armés, mais personne qui travaille, aujourd'hui.
Comme vous pouvez le voir, l'entrepôt est bien rempli, surtout depuis la déchéance de Doflamingo les affaires en sont que plus florissantes, ahah ! J'ai spécialement donné un jour de congé à nos ouvriers et en ce qui concerne le nombre de gardes...

Silvas retourna la chaise de Rio face à Archibald IV.

C'est par mesure de précaution. Au cas où notre tant attendue invitée spéciale essayerait de s'échapper ou alors... aurait conviée des personnes non désirées à notre petite réunion.
Je ne leur ai rien dit ! Et ils ont encore moins de raisons de venir. Riposta immédiatement Rio.

Même si son regard était déterminé, repensé aux pirates du Heart lui pinçait le cœur. Cela faisait plus de dix jours qu'elle les avait quittés, ils devaient être bien loin maintenant. À voguer sur le Polar Tang au gré du vent ou des courants marins, ou alors en train d'explorer une nouvelle île sur leur chemin. Elle soupira en observant ses pieds, en souhaitant secrètement que le jour où elle les avait quittés n'eût jamais existé.

Hmf. Souffla Silvas, amusée. Ce n'est pas comme si ce modeste équipage de vingt misérables pirates pouvait faire quelque chose contre les deux cents hommes armés jusqu'aux dents au rez-de-chaussée. Il pointa du doigt le plafond avec un sourire narquois. Seul leur capitaine représente une véritable menace en soi, mais même lui se retrouverait rapidement acculé face à tant de combattants. J'ai même pris le soin de fournir à plusieurs de nos hommes des armes en granite marins. J'ai toujours été du genre précautionneux, après tout.
Pfrr !

Le pouffement soudain de Rio perturba Silvas, avant que son nez ne se ride d'agacements.

Que cela soit deux cents ou même mille hommes, Rio était persuadée que les faibles larbins de Silvas se feraient étaler en deux ou trois mouvements par Law. D'autant plus qu'il sous-estimait grandement les membres de l'équipage du Heart, qui pêchait du monstre marin au petit-déjeuner comme de vulgaires sardines.

Si tu le dis, crâne d'œuf.

Silvas ne put s'empêcher un mouvement de colère face au sourire insolent de Rio. Il l'attrapa par les cheveux en tirant sa tête en arrière, mettant en évidence d'autant plus la position de faiblesse dans laquelle Rio se trouvait.

Peu importe. Comme tu l'as si bien dit, "Ils n'ont pas de raisons de venir" et de gâcher leur temps à sauver une sale petite peste comme toi. Ça ne reste que des misérables pirates.

Rio serra les dents de frustration face au sourire sombre de Silvas.

Pardon, vous disiez ? Je n'écoutais pas vos inepties inintéressantes. Avoua Archibald maintenant assis sur un fauteuil luxueux accompagné d'une tasse de thé que venait de lui apporter les sbires de Silvas.

En plus d'être ringard, il est débile ton nobliau. Lâcha abruptement Rio avant de se faire frapper à l'arrière du crâne par Silvas.
La ferme, Roselyne. C'est le neveu du souverain actuel. T'as de la chance que Monsieur Archibald soit un peu... étourdi. Il murmura.

Alors c'est elle ? La jeune fille qui peut nous amener sur cette fameuse île ? ... Hmm, elle est blessée, cela ne va pas poser problème ?

Le noble sirotait son thé paisiblement en pointant du doigt le bandage que Rio arpentait sur son front.

Oh, ce n'est rien de grave ! Une petite blessure superficielle à cause d'une mauvaise chute dans la neige, hin hin. Silvas lâcha les cheveux de Rio en abordant de nouveau son sourire commercial auprès de son client.

Cette remarque rappela à Rio le violent choc qu'elle avait reçu sur le crâne peu de temps après son arrivée sur Weekly Ice. Pas étonnant que la simple tape de Silvas la lancinait bien plus fort que prévu, mais elle trouva cela encore plus étonnant qu'ils aient pris le temps de la soigner. Sûrement pour sauver les apparences, pensa-t-elle.

Mais passons ces trivialités ! Oui, c'est bien elle, Monsieur. Silvas sortit un épais journal en cuir rouge que Rio reconnut instantanément.

Le journal de bord de papa...

Je vous présente Roselyne Dandelion, la seule personne capable de nous mener à Golden Tree, découvert et nommé par feu son père, Hayden Dandelion. Annonça-t-il avec une voix éloquente tout en tapotant le journal en cuir rouge. Une île où reposerait une montagne de vestiges d'or, mais surtout... Une arme de l'ancien temps qui serait capable de ravager une île entière. Enfin selon les dires de celui qui a découvert tout cela, soit Hayden Dandelion lui-même, hin hin.
Hayden Dandelion, hein ? Un explorateur avec une certaine renommée de son vivant. Archibald sirota son thé. J'ai aise à croire que ce que vous dites ne sont point des inepties et que cette arme fera bientôt partie de ma collection !
Bien sûr ! Et c'est bien grâce à votre généreuse... contribution que nous avons pu chercher Roselyne pendant presque douze ans. Nous sommes maintenant, plus que jamais, près de notre but !

Silvas ouvra le journal de bord à une page précise, remplie de phrases partant de travers et d'équations mathématiques. Rio soupira de nostalgie en voyant la typographie familière de son père.

Tu sais ce qu'il te reste à faire, Roselyne. Nous indiquer le chemin à suivre.
Je ne sais pas comment faire.
Hmf... Quelle petite menteuse. Ricana-t-il, en sortant le journal en cuir bleu de Rio de sa veste. Ton journal de bord est rempli de ce même type d'équations ! Et je peux même encore me remémorer ton père, radotant sans cesse sur tes prouesses en mathématiques ou astronomie lorsque nous prenions un verre ensemble. "Ma fille est un vrai petit génie" et gneugneu, et gnagna. Soupira Silvas avec exaspération.
... Pff.

Rio grimaça, agacée que son mensonge n'ait pas marché et qu'ils aient profité qu'elle soit évanouie pour lui prendre son journal. Mais elle n'en fut pas étonnée pour autant, Silvas a toujours été un fin calculateur, c'est bien pour cela qu'il tenait la place qu'il avait aujourd'hui. Chef du clan Thorn, un groupe de mafieux qui semblent avoir nettement évolué depuis l'époque où elle était enfant, mais pas pour le meilleur.

Ah ah... Qu'elle est distrayante cette jeune fille. Pouffa Archibald IV. Allons jeune fille, tu as juste à nous indiquer le chemin. Je serais même disposé à te récompenser gracieusement.
Non.
Pardon ?
J'ai pas envie.

Rio refusa avec une extrême nonchalance, laissant les hommes dans la salle pantois pendant quelques secondes. Silvas reprit la parole en soupirant.

Ah, Roselyne, Roselyne... Pourquoi n'en fais-tu qu'à ta tête alors que j'ai eu la gentillesse de te prévenir que cela pouvait être douloureux si tu ne te pliais pas à notre demande. Faites entrer la vieille peau.

D'un simple geste de la main, Silvas mit ses hommes en action. On pouvait les entendre houspiller derrière l'encadrement de la porte ainsi que le bruit clinquant de chaînes métalliques.

Allez avance !

D'un pas pesant et traînant, accompagné d'une canne en bois et de menottes aux poignets, la vieille femme entra dans la salle derrière les hommes de main de Silvas.

Rio s'arrêta de respirer quand elle posa son regard sur Marta. Cette vielle femme qui avait pris soin d'elle tout au long de son enfance - et qui devait avoir à présent soixante-douze ans -.

Qu'est-ce qu'ils lui ont fait ?

Elle avait changé. Elle avait terriblement changé. Marta ne ressemblait plus en rien à la grande femme robuste de deux mètres trente qu'elle avait toujours été dans les souvenirs de Rio. Ses bras musclés avaient fondu, ses joues étaient creusées, ses cheveux autrefois frisés et gonflés d'un jolie rose pêche était désormais d'un rose grisonnant perdant en vigueur. Mais surtout...

En plus de son oreille - dont la blessure était cachée par un épais pansement imbibé de sang sec-, il lui manquait sa jambe gauche, ainsi que deux doigts sur la main droite. Cela devait dater d'un certain temps, car ses moignons étaient complètement cicatrisés.

Une sombre colère grandit à l'intérieur de Rio, une envie meurtrière qu'elle peinait à étouffer. Elle tenta de s'extirper de l'entrave de ses chaînes par de violents coups d'épaule, faisant claquer les maillons entre eux.

Marta quant à elle, bien que soulagée de voir sa maîtresse en pleine santé, aurait souhaité ne jamais revoir le visage de Rio de cette façon, attachée et privée de toute liberté. Elle s'asseyait lourdement sur le sol, supportant à peine son propre poids, désemparée et silencieuse. L'ancienne mercenaire qu'elle avait été, ne demeurait plus que l'ombre d'elle-même. La vieille femme n'avait plus la force physique d'affronter Silvas et ses hommes.

La voix de Rio éclata soudainement de colère, résonnant dans toute la salle.

Menteuse ! C'est ici que tu étais pendant tout ce temps ! C'était donc bien ton morceau de vivre card qu'ils avaient, hein !

Tous s'étonnèrent que la colère de Rio soit dirigée sur Marta et non sur Silvas. Mor, notamment, saisissait cette réaction encore moins que les autres lorsqu'il repensait à la discussion qu'il avait eue avec elle sur le bateau.

De plus, il paraissait évident que la vieille femme avait été contrainte et torturée dans l'histoire. D'ailleurs, il n'aurait jamais eu connaissance de la vivre card de Rio si elle n'était pas tombée accidentellement de la chevelure de Marta pendant un des interrogatoires musclés de Silvas. Mor, presque peiné pour Marta, observait celle-ci dont l'expression demeurait intangible face à la colère de Rio.

Tu as trahi ta promesse, Marta.

La vieille femme resta muette, ne pouvant contredire les faits, car cela n'en était que la stricte vérité, peu importe les circonstances. Elle n'avait jamais pu respecter la promesse de rejoindre la jeune Rio en fuite et de la protéger.

Hé. Silvas.

Silvas se surprit à frissonner quand Rio posa son regard sur lui. Ses pupilles étaient sombres, tel celle d'une bête sauvage prête à vous égorger. Un regard de haine qu'il avait déjà vu une fois, lorsqu'elle avait onze ans. Il réajusta sa cravate comme un tic nerveux.

Qu'est-ce qu'il y a ? Tu abandonnes enf-
Je ne t'amènerai jamais sur cette île.

Silvas fut à nouveau pris de court.

Qu'est-ce qu'elle insinue ? Que la vie de la vieille bique ne lui est plus d'aucune importance ?

Le chef du gang de mafieux serra les dents, ne pouvant discerner la vérité dans le regard de Rio. Il savait que Roselyne était aussi têtue que son paternel, mais là, elle le dépassait de très loin, une vraie tête de pioche.

Je vois. La voix de Silvas laissait apparaître un ton agacé, à la place du timbre confiant qu'il avait jusque-là. Alors il n'y a aucun problème à ce que l'on se débarrasse de la vieille peau ici et maintenant.

À ces mots, trois de ses hommes pointèrent le bout de leur arme à feu en direction de Marta. Rio ne put s'empêcher d'effectuer un léger mouvement en avant, chose que remarqua Silvas d'un sourire malsain.

Fais, vaurien. J'ai vécu bien assez longtemps de toute manière. Le provoqua Marta d'un calme olympien.

La vieille femme fixait Rio quelques longues secondes, silencieusement. La jeune enfant qu'elle avait élevée était à présent, une belle jeune femme adulte dont elle ne doutait pas l'énergie et la force. La voir avec des cheveux blancs à la place de ses cheveux caramel l'avait surprise, mais connaissant Rio, elle avait certainement dû manger un champignon ou un fruit toxique, dont le poison avait dépigmenté ses cheveux. Un sourire se dessina sur ses lèvres à cette pensée, il y avait certaines choses qui ne changeaient pas même après douze ans.

Laisse-moi, Rio. Va ! Enfuie-to-

Marta prit de plein fouet une semelle dans le visage avant d'achever sa phrase, son expression se renfrogna d'un air agacé, une fois la chaussure tombée.

Quand Silvas et ses hommes regardèrent d'où venait cette chaussure, l'un des pieds de Rio était défait de ses liens et nu.

Marta réitéra ses dires une nouvelle fois et Rio ne perdit pas de temps pour lui balancer sa seconde chaussure, mais cette fois-ci, la vieille femme la vit venir et l'esquiva d'un mouvement de tête.

Qu'est-ce que tu fais, Rio !! S'énerva Marta. J'essaye de t'aider à t'enfuir, petite imbécile ! Si tu n'arrêtais pas de m'interrompre, je serais déjà en train de leur botter le derrière pour te faire gagner du temps !
Parce que tu te crois être en état de te battre, peut-être ?!
... On entend tout, mesdames. Laissa échapper Silvas abasourdi par la scène qu'il voyait.

Leurs éclats de voix résonnaient dans l'entrepôt et elles continuèrent de se chamailler ainsi pendant plusieurs minutes. Si elles n'étaient pas attachées, des objets de tout genre seraient sûrement en train de faire des allers-retours entre les deux femmes.

Silvas se demandait si elles n'avaient pas oublié dans quelle posture elles étaient, comme le reste de ses hommes d'ailleurs.

Si le prix pour que tu vives libre est celui d'une vieille femme comme moi, alors je le paierai sans hésiter ! S'époumona Marta, énervée.

Rio serra les dents de frustration. Elle gonfla ses poumons avant de s'époumoner à son tour.

Ferme-la, Marta !

Sa voix résonna si fort, que tous se tuent de surprise.

Ne comprends-tu pas pourquoi je suis en colère contre toi ?! ... Tu m'avais promis...

Que tu ne te ferais pas avoir...

Sa mâchoire se crispa, une sombre colère et tristesse s'emparaient d'elle. Elle détestait la pensée, qu'elle s'était laissé torturer ainsi jusqu'à en perdre des parties de son corps quand elle aurait pu juste tout leur dire, elle ne lui aurait pas voulu. Et les mots de Marta l'énervaient d'autant plus.

J'en ai marre de fuir. J'en veux pas de cette liberté que tu m'offres. Et plus jamais...

Je veux voir quelqu'un se sacrifier pour moi.

Nda : J'avais pas trop d'idée pour l'illustration de ce chapitre donc voici Rio quand elle est en colère ! Jamais bon d'énerver sérieusement quelqu'un qui est chill d'habitude- 👀💦

Bon pas de Law dans ce chapitre, ni pour le prochain d'ailleurs *kofkof* (désolé) Mais quand il arrivera, il repartira pas de sitôt, j'espère que je l'écrirais bien !

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