Le garçon d'en face (Pablo Ga...

By Lencre_dAlex

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Lola, nouvellement installée à Barcelone avec sa famille, se retrouve égarée dans cette nouvelle vie. En cett... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Épilogue

Chapitre 24

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By Lencre_dAlex

- 15 janvier 2023, Lola-

Le moment que nous avons attendu va bientôt arriver. Ce soir, les fans du Réal de Madrid donnent de la voix. Mais les supporters de Barcelone ne se taisent pas pour autant. Je dirais même qu'ils font plus de bruit qu'eux. Mikky m'a expliqué que le match de ce soir risque d'être particulièrement tendu puisque le Réal et Barcelone ne peuvent pas se blairer. Donc forcément, il y aura des tensions entre les joueurs mais aussi entre les supporters.

Comme prévu, je suis venue avec Tiago, qui n'arrête pas de bouffer Pedri du regard. Il y a également Mikky, Sira, Anna, Coral, Dani et Katrine qui n'allaient pas louper le match le plus important de la saison. Car oui, un trophée est en jeu, ce soir. Déjà que l'équipe a été éliminé de la Ligue Des Champions, alors s'ils venaient à perdre ce match, je pense que ça mettrait un coup de mou aux joueurs.

Les deux capitaines se serrent la main, s'échangent les fanions, puis ils retournent vers leur équipe respective pour prendre des photos. Au loin, je vois Marc-André motiver les joueurs, et ceux-ci se prennent dans les bras, notamment Pedri et Pablo.

Ils se placent sur le terrain, et je sens mon cœur battre la chamade. J'espère que Barcelone va gagner ce soir, je crois qu'on l'espère toutes et tous. À mes côtés, je suis entourée de supporters des blaugranas, ce qui me rassure. Je vois également quelques groupies de Pablo, puisqu'elles n'arrêtent pas de hurler son nom depuis qu'elles sont arrivées. Bande de pétasse. Non, je ne suis absolument pas jalouse. Bon, un peu. Et alors ?

L'arbitre siffle le début du match, et immédiatement, les joueurs de Barcelone possèdent la balle. Les supporters, les filles, Tiago et moi faisons unir nos voix, nos cris, pour encourager les joueurs de Barcelone.

Les minutes défilent très rapidement, et Barcelone comme le Réal se donnent corps et âmes pour marquer. J'ai vu Pablo s'énerver quelques fois, notamment sur Vinicius, mais Pedri a essayé de le canaliser un minimum, pour qu'une bagarre n'éclate pas. Je connais Pablo, et il est très impulsif. Je regarde souvent ses matchs, et sur le terrain, il est très sanguin.

« Passe-lui la balle ! » Hurle Anna alors que Robert possède le ballon.

Le polonais regarde à sa gauche, là où se situe Pablo, alors il lui fait une passe. Je me lève de ma place lorsque Pablo tire dans le ballon, ne réfléchissant pas une seule seconde. Nous sautons de joie lorsque la balle se propulse dans les filets adverses. Courtois ne pouvant rien faire.

Nous nous prenons dans les bras, et je souris lorsque Pablo saute dans ceux de Robert. J'admire leur relation. Pablo m'a longtemps dit qu'il avait une relation fusionnelle avec Robert. Il lui apprend beaucoup de chose, et il le pousse à devenir meilleur. Ça se voit sur le terrain. Les deux s'entendent très bien. La preuve.

En parlant de ce duo, il ne cesse pas de briller puisqu'à la 45ème minutes, juste avant la mi-temps, Pablo passe le ballon à Robert qui ne se gêne pas pour tirer, et foutre la misère au Réal, sous les cris de joie des supporters, et d'Anna. Et elle comme moi, nous ne pouvons pas nous empêcher de sourire quand Robert prend Pablo dans ses bras.

Les joueurs soufflent quand l'arbitre annonce la mi-temps. Ils retournent aux vestiaires, le sourire aux lèvres, alors que les joueurs du Réal, quant à eux, semblent démoralisés. Ce qui me fait rire, je dois l'avouer. Depuis le début du match, Vini n'arrête pas de chercher Pablo, et je sens que ça énerve mon petit-ami. Et j'ai bien peur qu'à la seconde mi-temps, il finit par perdre patience.

« Je vais aux toilettes, je reviens. » Je dis à mes amies.

Je passe devant elles en m'excusant, puis pars en direction des toilettes, en espérant ne pas me tromper cette fois-ci. Je n'ai pas spécialement envie de me retrouver dans les vestiaires des garçons. Je traverse un grand couloir, suivant les flèches, cette fois-ci, et alors que je m'apprête à faire la queue, j'entends une remarque désobligeante venant d'un garçon.

« Quand on est grosse, on évite de mettre un jean aussi moulant. »

Je ne fais pas attention, et ne réponds pas. Le plus grand mépris, c'est le silence. Je ne veux pas gâcher ma salive pour un connard dans son genre.

« Eh pétasse, je te parle. »

Je l'entends rire, mais ce n'est pour autant que je lui fais face. Je n'ai pas mon temps à gaspiller pour ce genre de mec.

« Jamais tu réponds grosse vache. »

Cette fois-ci, le mec se place devant moi, et me pousse violemment, afin de me faire tomber à terre. Mais ce n'est pas pour autant que je me laisse abattre. Je me mets à rire en voyant qu'il porte un maillot du Réal.

« Tu as perdu ta langue, sale pute ? »

Alors que je veux répondre à ce connard, il finit rapidement collé contre le mur d'en face, tenu par quelqu'un que je connais très bien. Pablo.

« Reparle-lui comme ça, et je te jure que tu prends mon poing dans la gueule, c'est clair ? »

Le garçon ne bronche pas et se contente simplement de hocher la tête. Pablo finit par le lâcher, lui lançant un regard noir, puis il s'en va. Pablo s'approche de moi, et me prends discrètement le poignet, pour m'emmener je ne sais où. Nous pénétrons dans des toilettes réservées aux membres du staff.

« Je t'attends.

- Pablo.

- Lola.

- Tu n'es pas obligé de...

- Ce mec t'a manqué de respect ! Il n'avait pas le droit de faire ça, putain ! » Dit-il les poings serrés.

Il s'adosse sur l'un des lavabos, alors je m'approche de lui et me faufile dans ses bras. Il finit par se détendre et passe ses bras autour de ma taille.

« Vivement que ce match se termine. Je suis à deux doigts de foutre mon poing dans la gueule de ce connard de Vinicius.

- Et je sais que tu vas le faire si tu ne te détends pas. On s'en fout de lui. Il te provoque ? Ignore-le. Il va finir par arrêter voyant que tu ne réponds pas à ses provocations.

- Tu crois ?

- Ouais. Et si jamais tu veux lui péter la gueule, fais-le après le match. » Je dis en rigolant.

Pablo secoue négativement la tête et éclate de rire à son tour. Il m'embrasse les lèvres et je me retire de ses bras pour faire pipi dans un des cabinets.

« Super le but, au fait.

- Super ? Il était incroyable !

- Oh les chevilles du mec, quoi.

- Mes chevilles vont très bien, je te remercie. »

C'est vrai que le but de Pablo était incroyable. Je dois l'admettre. Robert a bien fait de lui faire la passe. Après avoir fini, je sors des toilettes, et me lave les mains. Pendant que je fais ça, je vois le regard de Pablo se poser sur moi, ce qui me fait rougir.

« Pourquoi est-ce que tu me regardes de cette manière ?

- Parce que tu es magnifique. »

Je me mets à sourire et secoue négativement la tête. Je suis loin d'être belle... Mais je sais qu'aux yeux de Pablo, je le suis. Alors c'est tout ce qui compte. Je m'approche de lui, et embrasse délicatement ses lèvres.

« Je dois retourner joindre les autres. Tu ne t'énerves pas, ok ?

- Promis. Je serais sage comme une image. »

Il m'embrasse furtivement les lèvres, puis je sors en première, afin de ne pas éveiller les soupçons. Je traverse le couloir, puis retourne à ma place, mes amies me regardant en fronçant les sourcils.

« Tu en as mis du temps.

- Il y avait du monde. »

Mon frère me regarde en levant un sourcil, et secoue négativement la tête en souriant. C'est définitif, il ne me croit absolument pas. Tant pis. De toute manière, je n'ai pas de compte à lui rendre.

La mi-temps passe très rapidement, et les joueurs reviennent sur le terrain, concentrés. Je vois Pablo diriger son regard vers moi, alors je me mets à sourire. J'espère vraiment qu'il va se contrôler. L'arbitre siffle, indiquant le début de cette seconde mi-temps.

Comme lors de la première, les deux équipes se battent jusqu'au bout pour remporter ce match. Tiago me prend la main lorsque Pedri, balle au pied, tire dans celui-ci, le propulsant dans les filets de Courtois, à la 69ème minutes. Nous sautons de joie, et Tiago me prend dans les bras en criant. Pablo, étant passeur décisif, vient rapidement dans les bras de son meilleur ami en souriant. Les joueurs sautent sur les deux compères, et je me mets alors à sourire. L'équipe a une bonne cohésion, et c'est aussi grâce à ça que nous menons de 3 buts.

Le match passe à une vitesse folle, et je souffle de soulagement lorsque Pablo sort à la 90ème minutes. Il m'avait promis d'être correct, et de ne pas s'embrouiller avec Vini, et il a tenu sa promesse, ce qui me rassure.

3 minutes après la sortie de Pablo, Karim Benzema marque un but, le seul du Réal, qu'on se le dise. Mais ça n'empêche pas au FC Barcelone de gagner. Car nous savons qu'on a gagné. Il ne reste plus beaucoup de temps de jeu, et près du banc, les joueurs n'arrêtent pas de faire le cent pas, surtout Pablo, qui est surement l'un des plus stressé à l'heure actuelle.

L'euphorie prend place lorsque l'arbitre siffle la fin du match. Les joueurs sautent de joie, et se prennent dans les bras en hurlant de joie. Les supporters de Barcelone crient, chantent, quant à nous, nous nous prenons également dans les bras, fières de la victoire de notre équipe.

Une larme roule sur ma joue lorsque je vois le grand sourire de Pablo sur son visage. Il saute sur tous ses coéquipiers, heureux d'avoir enfin remporté cette coupe. Ce n'est pas la plus importante, mais c'est déjà ça de gagné. Surtout qu'il a fait un match exceptionnel.

Les joueurs du FC Barcelone font le tour du terrain, et applaudissent les supporters qui ont fait le déplacement pour regarder cette finale. De là où je suis, je peux lire de la fierté dans les yeux des joueurs. Et de la déception dans ceux du Réal de Madrid. Mais ça, pour être honnête, je m'en moque.

Après de nombreuses accolades, les dirigeants de cette compétition remettent des médailles aux seconds, c'est-à-dire aux joueurs du Réal. Ils prennent quelques photos, puis c'est au tour des joueurs de Barcelone de recevoir eux aussi, des médailles, en plus de la coupe. Un des hommes dit quelque chose à Pablo, et je vois mon petit-ami sourire en hochant la tête.

Les joueurs se mettent sur une estrade, posée en plein milieu du terrain, et attendent impatiemment l'arrivée de Sergio Busquets, le capitaine de l'équipe. L'un des dirigeants lui remet une médaille, et lui donne la coupe, qu'il prend avec fierté. Il se dirige vers l'estrade, sous les cris de ses coéquipiers, puis lorsqu'il arrive devant ses copains, il brandit la coupe, sous les applaudissements des supporters.

Ils l'ont fait. Pablo l'a fait. Et je ne peux pas m'empêcher de verser quelques larmes en le voyant aussi heureux, aussi fier. Mon frère passe ses bras autour de ses épaules, et m'embrasse la tempe en souriant.

« C'est ça l'amour, Lola. »

Je hoche la tête en souriant. Je ne peux plus le nier, j'aime Pablo. Je me mets à éclater de rire lorsque le brun prend une photo avec la coupe, en faisant l'andouille. Même dans les moments les plus sérieux, il doit obligatoirement faire le con.

« Venez, on va les rejoindre. » Nous informe Mikky.

Les filles, Tiago et moi, descendons des gradins, et allons directement sur le terrain, pour rejoindre les joueurs qui n'arrêtent pas de rire, de danser, de chanter. Enfin, vous l'avez compris, ils sont heureux. Je regarde autour de moi, et vois Pablo en train de lever les bras, tout en sautant, alors que Pedri est mort de rire en voyant à quel point son meilleur ami est heureux.

Son regard croise rapidement le mien, et il se met à sourire. Pedri lui offre un clin d'œil, et Pablo accourt vers moi, le sourire aux lèvres.

Et sans que je m'y attende, il plaque ses lèvres sur les miennes, mettant sa main dans mon dos pour m'attirer un peu plus contre lui.

Tout ça, devant des milliers de spectateurs.

Mais aussi devant des caméras, qui se sont empressés de filmer ce moment.

Pablo se détache de moi, et se mord la lèvre.

« Merde... »

Coucou à tous et à toutes !

Voici le nouveau chapitre qui j'espère vous a plu ! Qu'en avez-vous pensé ? Que voulez-vous voir dans les prochains chapitres ? Attention, le suivant, il faudra sortir les mouchoirs 👀

N'hésitez pas à donner votre avis en commentaire ou à réagir sur Twitter avec #LGDEFFic 🤍

À très vite pour un prochain chapitre !

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