Chronique De Fatima: Amoureus...

By ASTchro224

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👾Pas de plagiat 👾 Je suis amoureuse du fils, mais le père veut à tout prix être avec moi. Papa:tu es très... More

Présentation
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
chapitre 17
chapitre 18
chapitre 19
chapitre 20
chapitre 21
chapitre 22
chapitre 23
chapitre 24
chapitre 25
chapitre 26
chapitre 27
chapitre 28
chapitre 29
chapitre 30
chapitre 31
chapitre 32
chapitre 33
chapitre 34
chapitre 35
chapitre 36
chapitre 37
chapitre 38
chapitre 39
chapitre 40
chapitre 41
chapitre 42
chapitre 43
chapitre 44
chapitre 45
chapitre 46
Chapitre 47
j'en ai marre
chapitre 48
chapitre 49
chapitre 50
Epilogue
Important
hello

Chapitre 8

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By ASTchro224

Bakari : Qu'est ce que vous manigancez ici ? dit-il énervé .

Moi : Ce que tu crois qu'on manigance.

Dalanda : Tu n'es qu'un salaud. Regarde ce que tu lui as fais hein, dit-elle en montrant le corps de Sira. Comment as tu pu faire ça à une femme qui a tout sacrifié pour toi ?

Bakari : Bon tu la fermes, j'ai pas besoin de tes leçons de morale. Et toi sal pute, qu'est-ce que tu leur as dis ? dit-il en voulant s'approcher d'elle.

Elle s'est directement cachée derrière moi en pleurs.

Bakari : Tu te caches pourquoi ? dit-il en riant. Ce petit corps sans viande ne peut rien pour toi, je vais vous mettre en pièces en une minute.

Moi : N'ose même pas t'approcher de nous.

Bakari : Sinon quoi ? dit-il en venant vers moi avec force.

Dalanda l'a frappé avec un objet dans le dos, il s'est donc tourné pour l'attaquer. J'ai aussi pris un parfum que j'ai pulvérisé dans ses yeux. Lorsqu'il s'est mis à crier, on a pris la main de Sira pour sortir de la chambre et on l'a enfermé à l'intérieur. Une fois en bas on a trouvé Dembo qui nous a regardées comme des extraterrestres.

Dembo : Qu'est ce qui t'es arrivé Sira ? dit-il en s'approchant de nous.

Moi : Ne t'approche pas. Arrête de faire l'innocent, ton frère la frappe tout le temps mais aucun d'entre vous n'a levé le petit doigt.

Dembo : Comment ça frapper ? Je n'étais pas au courant je te jure. Depuis que je suis venu aujourd'hui j'ai pas vu sira parce que mon frère m'a dit qu'elle dormait.

Sira : Il a raison, il ne vit pas avec nous.

Bakari : OUVREZ CETTE PORTE !!!

Dembo voulait aller lui ouvrir mais je l'ai retenu.

Moi : Ne le fais pas sinon il va s'attaquer à nous.

Dalanda : Allons y yzahra avant qu'il ne casse la porte.

Au même moment le papa de Sira est venu et elle s'est encore cachée derrière moi.

Papa Sira : Salam aleykoum.

Nous : Waleykoum salam.

Papa Sira : Il se passe quoi ici ? Pourquoi tu m'as envoyé un message d'urgence Dalanda.

Dalanda : C'est Sira mon oncle.

Papa Sira : Elle a quoi?

Je me suis décalée pour qu'il voie l'état de sa fille. Elle était toujours en larmes et son père était choqué de la voir dans cet état. Son père s'est approché d'elle et l'a serrée dans ses bras.

Sira : Je suis désolé... snif, papa de t'avoir désobéi.

Papa Sira : Non c'est moi qui suis désolé ma fille de ne pas avoir été là pour toi. Je devais te protéger en sachant de quoi était capable cet imbécile mais au lieu de ça je suis resté dans mon orgueil.

Leur maman aussi est sortie de la chambre, moi qui pensait qu'elle n'était pas dans la maison.

Maman Bakari : Il se passe quoi ici ? Pourquoi j'entends mon fils crier ?

Papa Sira : Ne me dis pas qu'il a frappé ma fille en ta présence et tu n'as pas bougé le petit doigt pour la sauver ?! dit-il en s'eloignant de sa fille.

Maman Bakari : Non mais c'est pour ça que vous avez enfermé mon fils ? Ecoute moi bien Laye, c'est leur foyer. Je ne dois pas m'en mêler et toi non plus.

Papa Sira : Si elle est dans un foyer c'est pourquoi ton fils a le droit de la frapper ?

Maman Bakari : Bien-sûr c'est sa propriété. Je m'en vais ouvrir la porte à mon fils. J'ai même pensé m'être réveillée pour quelque chose de sérieux alors que c'est pour cette stérile.

Papa Sira : Tu n'as même pas honte de dire ça toi en tant que femme. Je vais emmener ma fille avec moi et préparez-vous à chercher un avocat pour lui.

Maman Bakari : Ne me dis pas que tu vas gâcher le foyer de ta fille pour si peu !

Je me demande pourquoi les gens minimisent la violence alors que c'est quelque chose qui joue psychologiquement sur les victimes. Ils sont souvent traumatisés à la longue pourtant chez nous on normalise ça. Elle est entrain de dire "pour si peu" comme si les coups ne font pas mal.

Maman Bakari : Si tu emmène ta fille, je suis sûre qu'elle n'aura plus de mari. Toi comme moi savons que personne n'epousera une femme divorcée et stérile.

Qui a dit qu'une femme divorcée ne se remariera pas ? Vraiment cette femme a une mentalité bizarre. En plus elle traite l'enfant des gens de stérile comme si c'est elle qui implante les fœtus dans les ventres. J'aimerais tellement lui répondre "maman tu es devenue Dieu depuis quand ??" parce qu'à ce que je sache Dieu qui prédit l'avenir est au ciel. Bref je préfère me taire pour ne pas qu'on me traite d'impolie.

Papa Sira : C'est ton avis ça, mais ma fille va se remarier et aura des enfants et toi Nana tu seras témoin de ça inch'Allah. Maintenant on s'en va.

On est montés dans sa voiture, moi derrière avec Sira et Dalanda devant avec son oncle. Elle lui a expliqué brièvement ce qui s'est passé.

Papa Sira : Je vous remercie les filles de m'avoir informé, sinon je n'allais jamais le savoir. Mais cet idiot va le payer parce qu'on va porter plainte une fois les analyses faites à l'hôpital.

Moi : C'est normal.

Papa Sira : Tu es l'enfant de qui ? Tu ressembles vraiment à quelqu'un que je connais, dit-il en me regardant.

Moi : Je suis la fille de Mariam Sidibé.

Papa Sira : Aaah tu es Fatima Zahra ! Ma cousine m'a beaucoup parlé de toi. Mais pourquoi tu viens pas à la maison ? Tes soeurs viennent souvent nous saluer mais toi je t'ai plus revue depuis que tu étais enfant.

C'est vrai que je ne pars plus chez la famille de maman depuis la dernière fois qu'elle s'est battue pour moi parce qu'une tante m'a dit de ne pas m'approcher de sa fille. Sous prétexte qu'on ne sait pas d'où je viens et quel genre de femme malade m'a mise au monde. L'une d'entre elle avait même dit que j'ai le SIDA. Maman s'est énervée et elles ont commencé à se battre. Depuis je n'ai plus remis les pieds chez mes oncles. De toute façon on me considère pas comme un membre de la famille donc je préfère rester chez moi.

J'ai juste souri parce que je savais vraiment pas quoi dire en plus de ça on est arrivés chez moi à ce moment là. Sauvée par le gong.

Papa Bakari : Viens nous voir à la maison ma fille et passe mon salam à ta mère.

Moi : D'accord j'y manquerai pas inch'Allah.

J'ai dis au-revoir aux filles et je suis rentrée chez moi direction la cuisine. J'ai pris la nourriture dans le micro-ondes pour manger mais je me suis figée en repensant à ce qui s'était passé ce matin. Pendant un instant je me suis sentie aimée dans ses bras. Ces lèvres sur les miennes m'ont fait ressentir des milliards de papillons dans le ventre. C'était ma première fois de goûter à un baiser pareil et je n'arrive vraiment pas à l'oublier.

? : Tu penses à quoi ?

J'ai sursauté.

Moi : Rien Rama, dis-je en prenant place sur la chaise pour manger.

Ramatoulaye : Hum tu es trop bizarre aujourd'hui. Bref j'ai une bonne nouvelle pour toi.

Moi : Quoi ?

Ramatoulaye : J'ai reparlé à Bintou aujourd'hui.

Moi : Mais c'est génial ! C'est toi qui l'a appellée.

Ramatoulaye : Oui et je me suis excusée. Tu avais raison, je ne devrais pas abandonner une amie pour un petit ami qui ne veut même pas m'épouser.

Moi : Enfin ! Dieu merci ma soeur a retrouvé la raison.

Ramatoulaye : Tchipp comme si j'avais perdu la raison.

Moi : Okk. Sinon qu'est-ce qui ta motivée pour que tu t'excuses ?

Ramatoulaye : Mon amie me manquait. À chaque fois que j'avais envie de discuter ou parler Aziz n'était pas là. Et puis j'ai compris qu'on ne peut pas tout dire à un homme et que l'amitié est importante dans la vie.

Moi : Humm c'est maintenant que tu as compris ça.

Ramatoulaye : Je t'assure nos disputes, nos fous rires me manquaient. Et à chaque problème elle était là pour me soutenir. On a pleuré ensemble, on s'est consolées l'une l'autre. Mais comme une conne j'ai exécuté sans broncher lorsqu'un homme est entré dans ma vie et m'a dit de laisser mon amie parcequ'il ne l'aimait pas.

Moi : Je suis contente pour toi mais tu as pensé à la réaction d'Aziz ?

Ramatoulaye : Il n'est pas mon mari Zahra, il n'a pas à me donner des  ordres tout le temps. Il veut avoir tous les droits sur moi mais il ne veut pas payer la dot donc je m'en fiche ma soeur.

Moi : Waw waw waw alhamdoulilah ma soeur est revenue sur terre avec l'esprit ouvert. Seigneur Allah merci pour ta clémence dis-je la main levée en l'air.

Elle a commencé à me taper.

Moi : Aïe ! Toi tu es trop comme ça. Je suis là à prier Dieu pour toi et tu me frappes.

Ramatoulaye : N'importe quoi. Je te laisse, je vais ranger ma chambre. Toi reste dans tes gamineries.

Moi : D'accord sœurette tes désirs sont des ordres.

Après avoir fini de manger, je suis partie dans  ma chambre pour me coucher. Cette journée a été riche en émotions. Je me suis endormie en ayant son visage comme dernière image.

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