HELP

By Sweekat

27.5K 1.7K 111

Sara Ramirez a toujours essayé de venir en aide à tout le monde, depuis sa plus tendre enfance. Maintenant ad... More

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41

Epilogue

682 38 20
By Sweekat

- Tu crois au destin ? 

Je sors la tête du carton que je suis en train de déballer pour fusiller Ayden du regard.

- Si le destin dit que tu dois venir m'aider à défaire tes cartons j'y croirais. 

Aujourd'hui est un grand jour, c'est le début de sa nouvelle vie dans son nouvel appartement avec son nouveau travail, décroché avec l'aide d'un certain George Russel chez Mercedes, en attendant de commencer ses études. J'ai le coeur qui se serre en y pensant. Même s'il n'est pas resté si longtemps que ça avec nous, ça va me manquer de ne plus l'avoir au quotidien. Heureusement, il reviendra à la maison des qu'il en aura l'envie et l'occasion, ma porte lui sera toujours ouverte.

- Je t'ai dit que je le ferais quand tu seras partie. Tu n'as pas besoin d'en faire autant.
- Et je t'ai dit que je voulais t'aider à tout aménager, j'y tiens.
- Tu n'as pas répondu à ma question. 

Je pose la pile d'assiettes que j'avais dans les mains avec un peu trop d'entrain.

- Je ne sais pas si je crois au destin. Est-ce que tout était calculé dans ma vie pour que je me retrouve à cet instant précis en train de défaire tes affaires ?
- Je pense que tout était calculé pour que tu te retrouves dans le même appartement que la personne qui est en train de monter les escaliers. 

Je fronce les sourcils, ne comprenant pas où il veut en venir. Il hoche la tête, confirmant la pensée que je ne voulais pas formuler.

- Qu'est-ce qu'il fait là ?
- Probablement vérifier que je suis bien installé. Vous avez le même sens de l'inquiétude pour rien, tu sais. 

Je regarde tout autour de moi, complètement paniquée, à la recherche d'une issue de secours.

- Vous devez parler.
- Je n'ai ni envie ni besoin de lui parler. S'il est sorti de ma vie, ce n'est pas pour rien. Je suis vraiment heureuse pour toi qu'il soit resté dans la tienne et qu'il te permette quelque chose d'aussi génial, mais ne me demande pas de le confronter.
- Et tu vas faire quoi ? Te cacher dans la salle de bain ? 

La sonnette retentit, il est devant la porte.

- C'est exactement ce que je vais faire. 

Telle une enfant je fonce dans ma cachette, en espérant qu'il ne reste pas trop longtemps. Je ne sais pas combien de temps je vais devoir rester là-dedans, je ferais mieux de mettre mes écouteurs et de jouer à je ne sais quel jeu fait pour faire passer le temps sur mon téléphone. Je tâte mes poches et m'insulte moi-même quand je constate que je l'ai laissé sur la table. 

Mais quelle conne. 

J'entends Ayden lui dire d'entrer, et j'entends enfin sa voix. Je flanche malgré moi. Il me manque tellement que de le savoir là, si proche, puise toute mon énergie. Comment est-ce que je suis censée rester cachée alors que je meurs d'envie de l'avoir tout près de moi ? Bordel, ma vie était plus belle quand je n'avais pas de sentiments pour lui, pourquoi a-t-il fallu qu'il rentre dans ma putain de vie. Alex, je t'en veux encore pour ça. 

J'entends mon téléphone sonner sur la table. Qui peut bien être en train de m'appeler ? Il n'y avait que George qui m'appelait tout le temps, et il est de l'autre côté de cette porte, plus proche physiquement de mon téléphone que moi.

- Tu ne décroches pas ? Demande-t-il à Ayden.
- Ce n'est pas mon téléphone. 

Il pourrait au moins faire semblant de me couvrir, l'enfoiré. Après tout ce que j'ai fait pour lui, il pourrait m'aider.

- Elle est là, hein ?
- Je ne vois pas de quoi tu veux parler. 

Voilà, c'est déjà mieux. Je suis collée contre la porte à écouter leur conversation. Très mature ça, Sara. On dirait une ado qui vient de se faire prendre en flagrant délit.

- J'ai vu sa voiture en bas. 

Ma foutue voiture qu'il connaît trop bien puisque c'est lui qui me l'a achetée. J'aurais dû lui rendre, je le savais. Mais je ne pouvais pas. En dehors du fait que j'ai vraiment besoin d'une voiture et qu'il n'aurait pas accepté que je lui rende, elle représente tellement plus qu'un simple cadeau. 

Je ne peux pas rester planquée dans la salle de bain comme une enfant. Pour une fois dans ma vie, je devrais faire face à mes problèmes. Je prends une grande inspiration et regarde mon reflet dans le miroir. Je dois le faire.

- Elle se cache, admet Ayden.

- Ça me rappelle des souvenirs, rit-il doucement.

Je remet mes cheveux en place, essayant d'avoir l'air en pleine forme, malgré mes cernes apparentes, et me décide à franchir la porte. Il est hors de question qu'il croit que j'ai peur de le confronter. Je n'ai peur de personne dans cette pièce.

Je sors, à leur plus grand étonnement. Le regard de George se pose immédiatement sur moi. Je lui adresse un sourire crispé et me dirige vers mon téléphone. La notification d'appel manqué m'indique qu'Alex a essayé de me joindre. Décidément, mon meilleur ami a le don de me pourrir la vie quand il s'y met. 

- Tu aurais pu répondre, Ayden. C'était Alex.

Je ne sais pas pourquoi je ressens le besoin de dire que c'était simplement mon meilleur ami. J'aurais pu prétendre que c'était Jeff, ou même Julian, juste pour lui faire du mal. Mais en lui prouvant que je n'ai pas fauté, il n'a rien contre moi, il est le seul en tord. 

- Comment il va ?

Je me retourne lentement, étonnée qu'il m'adresse la parole. Je fronce les sourcils face à sa question.

- Aux dernières nouvelles tout allait bien. Tu n'es plus en contact avec lui ? 

Il laisse échapper un petit rire qui n'a rien de joyeux. 

- La situation est un peu tendue avec lui.

- La faute à qui.

Je retourne à mes cartons, montrant bien que je n'ai pas l'intention de partir, alors qu'Ayden nous observe, prêt à compter les points.

- Bien sûr, tu n'y es pour rien. Tu es parfaite, me lance-t-il, venimeux.

Je pose les verres que je commençais à déballer, et pose mes deux mains sur le plan de travail, en le regardant droit dans les yeux.

- Ce n'est certainement pas de ma faute s'il ne veut plus t'adresser la parole. Je traite mes amis correctement, tu devrais peut-être en faire autant.

- Oh mais je n'ai aucun doute sur le fait que tu traites tes amis correctement.

Je n'aime pas du tout le ton qu'il emploie. Je le déteste quand il est comme ça. 

- Je suis heureux de savoir qu'il a eu le droit aux mêmes avantages que tes autres amis.

Ses sous-entendus ne sont absolument pas subtiles. Ma colère monte. Il n'a pas le droit de me traiter de cette manière, pas après ce qu'il a déjà fait. 

- Toujours les mêmes accusations, tu devrais trouver autre chose, c'est lassant à la longue.

Il allait répliquer, mais je ne lui en laisse pas le temps.

- Pardon, j'oubliais, tu tiens beaucoup à tes habitudes. Tu devrais peut-être appeler Carmen pour savoir ce qu'elle en pense.

Je me remet à trier les verres dans le carton, les ranger dans un placard, et je continue en essayant de me déconnecter de la réalité malgré son regard oppressant. Je l'entends s'adresser à Ayden, mais je n'écoute pas ce qu'il lui dit. Je suis en boucle. Je repense à tout ce qu'il s'est passé cette année. Si j'avais su, je serais peut-être restée sur mes premières impressions de lui. 

Quand la porte de l'appartement claque, je pose tout ce que j'avais dans les mains et prend appuie contre le plan de travail pour reprendre une respiration cohérente. Mais je peine. 

Je me reprends une vague de souvenirs en pleine tête. Tous les moments que nous avons partagé, les bons comme les mauvais. Toutes les fois où il a été l'homme génial dont je suis tombée amoureuse. Puis la descente aux enfers. J'ai rarement vécu autant de choses en si peu de temps, et même si je me retrouve dans un état pitoyable, je dois le remercier pour m'avoir fait vivre pour moi-même.

La main d'Ayden se pose sur mon épaule, je sursaute. 

- Je suis désolé.

Je lui souris doucement. Il garde sa main sur moi, me permettant de me reconnecter à la réalité, de reprendre le contrôle de la situation et de mes émotions.

Je vais me positionner malgré moi près de la fenêtre, et je le vois, en contrebas. Il ouvre la portière de sa Mercedes, et jette un coup d'œil vers la porte de l'immeuble. 

Je devrais ouvrir la fenêtre, je devrais l'appeler pour lui demander de discuter réellement, lui demander de tout remettre en ordre et de reprendre là où nous en étions. Mais je l'observe seulement, protégée derrière le rideau. 

Il claque sa portière et fait demi tour, d'un pas décidé. Avant de se raviser en arrivant face à la porte. Il finit par monter dans sa voiture et s'en aller définitivement.

C'est ainsi que je regarde par la fenêtre l'homme que j'aime s'en aller, me laissant seule avec mes doutes et mes sentiments. C'est ainsi que je laisse partir le seul qui m'a appris à vivre, le seul qui m'a appris à aimer. 

Mais si la fin d'une histoire est censée être heureuse, est-ce vraiment la fin ?

Continue Reading

You'll Also Like

274K 5.6K 40
- Met toi à genoux, pour baiser les pieds de ton maître Elle s'agenouille pour presser ses lèvres sur mes pieds. - c'est bien,si tu es bien obéissant...
3.9M 139K 19
Ce qui me revient de droit ... Pour comprendre l'amour , faut le vivre !
762K 16.7K 69
« 𝐈𝐥 𝐲 𝐚𝐮𝐫𝐚 𝐭𝐨𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐦𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐞́𝐜𝐫𝐢𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐟𝐮𝐭𝐮𝐫, 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝐠𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐞𝐟𝐟𝐚...
68.7K 4.2K 41
Les 4. C'est ainsi qu'on les surnomme. Ils comptent parmi les criminels les plus dangereux, les plus puissants. Un lien unique les unis. Tout le mond...