- Tiens toi droite Lia, et essaye de sourire un peu.
- Maman cette robe est si serrée à la taille que j'ai du mal à respirer, donc soit je me tiens droite soit je souris. Je peux pas faire les deux !
- Arrêtez de vous disputer toutes les deux, on est à un anniversaire vous vous souvenez ? dit à son tour papa dans son costume à la cravate bleue
J'allais rétorquer que lui au moins on ne l'a pas forcé à changer trois fois de tenue pour un stupide anniversaire, mais avant que je ne puisse ouvrir de nouveau la bouche la porte s'ouvre. La mère de Guzman, Laura toute rayonnante dans une robe blanche aux épaulettes dorées nous accueille. En voyant mon père dans mon dos elle s'esclaffe, avant de crier :
- On a de la vraie compagnie à la porte ! Oh mon dieu Carlos ça fait si longtemps, tu as l'air plus jeune que la dernière fois que je t'ai vue. Et pour avoir très bonne mémoire je sais pertinemment que ça fait très longtemps !
- Tout le plaisir est pour moi Laura, répond papa, toi aussi tu es pas mal presque la même depuis ton mariage avec Ventura.
Laura sourit avant de m'embrasser à mon tour me laissant pénétrer dans la maison. Mon paquet d'anniversaire sous le bras, je longe le corridor d'entrée pour atterrir dans le salon vaste bien rempli. Je repère Marina avec son père et Guzman, ainsi que Carla et Lu assissent sur l'un des canapés.
Guzman est le premier à venir à ma rencontre. Il arbore un énorme sourire, le rendant encore plus bourge que d'habitude. À moins que ça ne soit la redingote à carreaux qu'il porte aujourd'hui.
- Tiens tiens tiens qui voilà. commence le rouquin. J'ai cru que tu avais fini par me détester si fort que tu ne serais même pas venu à mon anniversaire.
- Non seulement je suis venue, mais en plus j'ai ramené mon père. Mon père t'y crois toi ?!
Au même moment mon paternel qui a déjà salué les filles sur le canapé, s'approche de nous pour serrer rapidement Guzman dans ses bras avant de rejoindre ses amis qui s'écrient déjà. Ces trois là vont parler pendant des heures c'est sûr.
- Je rêve ou il a rajeuni d'au moins cinq ans ? demande Guzman en riant. C'est être loin de nous qui lui a fait du bien comme ça ?!
- Si tu savais, je me pose la même question depuis que je l'ai trouvé dans la cuisine en rentrant des cours. Sinon, qu'est-ce qu'on a raté ?
- Hum...le repas, mais on a pas encore mangé le gâteau. Maman a insisté pour qu'on vous attende. A croire qu'elle savait pour sûr que vous alliez tous vous pointer.
- Dommage hein ? dis-je en riant sans pour autant ne pas être un minimum sérieuse
- Non, contrairement à ce que tu penses Lia, je te considère toujours comme quelqu'un de proche de moi. Très proche même.
Je ne réponds pas. A vrai dire je suis surtout secouée, car il ne m'avait pas appelé Lia depuis notre séparation. M'appeler par ce diminutif à toujours été plus ou moins quelque chose de symbolique, quelque chose d'intime. Intimité que je pensais qu'on ne partageait plus depuis longtemps.
- Ça va ? me demande t-il justement après mes quelques minutes de silence
- Oui. Tiens, je t'ai pris un cadeau. dis-je pour changer de sujet
Surprit, Guzman prend un instant avant d'attraper le paquet. Mais une fois qu'il l'a dans les mains, il arrache les quelques bouts de scotch avant de découvrir une chemise à rayures bleues.
Ceux qui ne nous connaissent pas auraient pu dire qu'il s'agit d'un cadeau sans importance voir même nulle, mais c'est tout le contraire. Quand on était ensemble, je passais mon temps à lui acheter des chemises à rayures. A l'intérieur j'y m'étais toujours un petit mot brodé pour qu'il se balade avec comme si il se baladait avec mon cœur. Et il faisait la même chose avec un bracelet à breloques que je portais tout le temps, presque chaque mois il rajoutait une breloque. Un truc de couple idiot qui a du mal à se perdre.
- Il y a aussi un petit mot dedans ? questionne le garçon en dépliant l'habit
- Peut-être bien, ça dépend si tu as envie qu'il y en ait un. Si tu veux regardes et si tu ne veux pas ne regarde pas, ça revient au même de toute façon.
- Merci. Ça me fait vraiment plaisir Dahlia, je le pense vraiment.
Face à son sourire si grand et si chaleureux, je ne peux pas m'empêcher de le laisser me prendre sans ses bras. Ces bras qui m'ont été tant familier et qui sont à présent presque étrangers.
- Bon aller lâche-moi. dis-je me sentant fondre sous son étreinte. C'est peut-être toi la star du jour mais je ne vais pas rester collé à tes baskets !
- Ok très bien, profite du champagne, il vient d'Italie.
- T'en fais pas c'était dans mes plans.
Sur ce je me sépare de lui, attrape une coupe de champagne sur la belle table dressée non loin de là, avant de rejoindre Carla. Cette dernière porte une jolie robe couleur crème et semble légèrement agacée de la discussion qu'elle vient d'avoir avec Lucrecia.
- Tout va bien ? demandais-je. Elle a encore essayé de cracher son venin c'est ça ?
- Tu sais comment est Lu...durant tout le repas elle n'a fait que lancer des piques à Guzman et Marina, une vraie enfant. Mais la question c'est est-ce qu'il y a réconciliation entre toi et Guzman ? Tout le monde a vu votre petite échange qui avait l'air...
- Amicale ?
- Je dirais même plus Lia, on aurait dit qu'il voulait t'embrasser à pleine bouche avant de t'emmener à l'étage. Je t'avais bien dit qu'il ne t'avait pas oublié.
En effet Carla a dû évoquer la chose une ou deux fois pendant les vacances, mais j'étais trop occupée à me rapprocher encore plus d'Ander pour penser à lui. Mais peut-être que j'aurais dû, mais je ne regrette en rien ma relation avec Ander au contraire je devrais même essayer de la sauver. Toutes les roses qu'il m'a acheté...ma mère va faire une crise quand elle va les voir. Ou peut-être pas en fait, avec l'arrivée de papa elle pensera à tout sauf ça.
- On s'en fiche et en plus tu te fais des idées, on a eu juste un petit moment de complicité. finis-je par dire. Mais sois sûr que c'est fini maintenant, il redevient le Guzman exaspérant.
- Ouais ouais fais moi croire ça si tu veux.
- Et sinon toi et Christian, on en parle hein ?
- Tu veux dire moi, Christian et Paulo. corrige la blonde d'un œil coquin
Je lève les yeux au ciel m'attendant presque à l'entendre me rappeler la raison de leur soudain plan à 3. Il est hors de question que j'entende de nouveau comment il les aide à faire avancer leur relation, c'est n'importe quoi ! C'est comme si je disais à Ander qu'on allait faire un plan à 3 avec Nano, mais pour ça il faudrait déjà qu'Ander veuille ne serais-ce que me toucher. C'est si ridicule quand on y pense...
Mais alors que Carla continue à me raconter tous les cadeaux qu'elle a fait à Christian et combien il est bon au lit, Marina tout sourire passe par là attirant mon attention. Je bredouille une excuse bidon à Carla, avant de courir après la blonde à l'étage. Et alors qu'elle quitte l'escalier sûrement pour rejoindre sa chambre ou la salle de bain, je l'attrape par le poignet. Marina sursaute avant de faire volte-face, quand elle se rend compte que c'est moi elle sourit mais moi au contraire je garde une face neutre.
- Dahlia, quoi de neuf ? Toi et Guzman vous êtes réconciliés ?
- Ça c'est un sujet pour plus tard Marina, j'ai un sujet plus intéressant qui va sûrement te faire bien rire. En tout cas moi j'ai ris.
- Ah bon comment ça ?
- Toi et Samuel ou toi et Nano ? Je sais qu'ils sont frères mais ils ne se ressemblent pas au point où l'on peut se tromper. A moins que tu savais exactement ce que tu faisais, chose qui a l'air bien plus plausible si tu veux mon avis. Donc à ta place je cracherais le morceau maintenant.
- Dahlia je...
- Tu ne sais pas quoi dire ? la coupais-je alors qu'elle devient rouge tomate. Dis-moi que tu t'es juste trompée le temps de la soirée et que tu ne trompes pas Samuel. Vas-y dis-le Marina.
Elle reste silencieuse un instant, comme si elle réfléchissait à si elle pouvait encore me mentir ou pas. Puis finalement elle déclare :
- Oui, oui j'ai eu une aventure avec Nano. Mais...mais j'ai tout arrêté dès que Samuel m'a dit ce matin que Nano voulait voler mon père. Je l'ai vu et je lui ai dit que c'était fini.
- Très bien, c'est bien. Du moment que Samuel n'est pas blessé. dis-je satisfaite
- D'ailleurs en ce qui te concerne, Nano m'a dit. enchaîne Marina le visage dure. Tu te permets de venir me donner des leçons de morales, mais je sais que toi aussi tu as couchée avec lui. Et si je ne me trompe pas tu es en couple.
A la minute où les mots sortent de la bouche de la rousse, j'ai l'impression que le sol dégringole sous mes pieds et je dois me mettre contre le mur le plus proche pour ne pas m'écrouler. Comment Nano a pu lui dire ?! Et même pourquoi il lui a dit ?! C'était sensé être notre secret !
Elle pourrait le dire à n'importe qui, a n'importe qui et détruire ma vie et ce que j'ai construit avec Ander ! Pendant un instant je suis tentée de m'enfuir, mais au lieu de ça je me rapproche de Marina et l'agrippe encore plus fort au niveau du poignet.
- Je t'interdis de répéter ça a qui que se soit tu m'as compris ?! m'écriais-je. Tu as déjà gâché une de mes relations, si tu détruis celle-là je te tuerais c'est compris ?!
- Dahlia lâche-moi tu me fais mal !
- Est-ce que t'as compris ce que je t'ai dit ?! hurlais-je presque folle de rage et de panique
Au même moment, avant qu'elle ne puisse répondre, j'entends des bruits de pas provenant de l'escalier me forçant à m'éloigner de la fille. Justement sa mère toute souriante apparaît un énième verre de champagne à la main.
- Bah alors les filles, vous venez ? Guzman va ouvrir ses autres cadeaux.
- Oui maman, on arrive. déclare d'une voix neutre Marina
Puis alors que sa mère acquiesce en lui tendant la main pour qu'elle la rejoigne, la rousse passe devant moi en me scrutant longuement sans pourtant dire quoi que se soit. Je ne sais pas si son silence est une réponse sourde à mes menaces ou si au contraire ça veut dire qu'elle n'en dira pas mot.
Dans tous les cas, le reste de l'anniversaire de Guzman se passe dans le flou. Je ne pense qu'à une chose : empêcher Marina de parler à tout prix.
QUELQUES JOURS PLUS TARD :
La voix de notre professeur de littérature en bruit de fond, je fixe mon cahier plein de gribouillis incapable de me concentrer sur le cours. Je suis préoccupée, par plein de choses évidemment mais la principale est le retour de mon père. À présent tout le monde est au courant, et on ne fait que me poser des questions. Est-ce qu'il va pouvoir faire un concert pour le lycée ? Quand va sortir son prochain album ? Est-ce que je pourrais donner des places gratuites ?
Et bien la vérité c'est que mon père pour l'instant s'en fiche éperdument de la musique, en tout cas c'est ce que j'ai compris de sa dernière dispute avec maman hier soir. Il est rentré complètement saoule d'un « dîner d'affaire » aspergé de parfum pour femme. Tu parles d'un dîner d'affaire.
Je commence à me dire que si je dois consigner mes problèmes personnels et ceux de mes parents, je fais finir avec une dépression sur le dos.
- Aller Samuel, fais-en profiter toute la classe, donne moi ton téléphone !
- Non excusez-moi c'est ma mère, je le range.
- Non donne le moi !
En entendant les éclats de voix qui se font plus forts à côté de moi, je lève la tête pour apercevoir notre professeur avec le téléphone de Samuel entre les doigts. Il finit par le passer à Nadia pour qu'elle le lise à toute la classe. Non mais pour qui il se prend ce prof à humilier ses élèves publiquement comme ça ?!
- Vous n'avez pas le droit ! m'écriais-je sortant subitement de mes pensées
- J'ai tous les droits Dahlia, c'est ma salle de classe. Aller Nadia lis.
- Euh...Marina a pas le sida debile, commence la fille d'une voix incertaine. Elle...
La voix de Nadia n'a même pas le temps de parvenir jusqu'au fond de la classe, que Guzman est déjà debout entrain d'hurler et de s'approcher violemment de Samuel. Martin a juste le temps de l'arrêter par le bras avant que ce dernier n'atteigne mon ami. C'était sûr que ça allait se passer comme ça, Martin a été idiot sur ce point là.
- Marina t'as le VIH ? questionne Nadia horrifiée alors que tous se tournent vers la rousse
Tous se mettent à chuchoter de plus en plus fort, alors que j'échange un regard avec Guzman qui rouge de colère ne sait plus quoi faire. J'ai presque envie de me lever et de l'emmener dehors, mais avant que je ne finisse d'y penser Marina se lève à son tour.
- Marina tu n'es pas obligée... commence Guzman d'une voix tremblante
- Si. Si je dois le faire. répond t-elle. J'ai été contaminée il y a un an un peu près, et je sais que vous allez en parler entre vous. Mais juste pour que vous n'ayez pas tous peur de moi...je tiens à ce que vous sachiez que je suis un traitement, plus ou moins efficace. Le virus n'est pas détectable dans mon sang, donc je ne suis pas contagieuse.
- Merci Marina, il fallait beaucoup de courage pour partager ça. dit à son tour Martin
J'entends Nadia souffler à côté de moi, attirant l'attention de notre professeur.
- Tu ne la trouves pas courageuse Nadia ?
- Je préfère ne rien dire. répond l'intéressée
Le reste du cours se passe dans un silence des plus malaisants, mais une fois que la cloche retentit, je décide de rattraper Guzman. A croire que j'ai envie de jouer les bonnes samaritaines ces derniers jours avec lui.
- Ça va ? lui demandais-je alors qu'on arrive à son casier. Je pensais que tout le monde le savait, c'était super dure ce qui c'est passé en classe là.
- Tu pensais que tout le monde le savait...rit Guzman. Tu en as parlé à quelqu'un ?
- Non, bien sûr que non ! Ce n'est pas un sujet à aborder, à moins que ça soit la personne concernée qui en parle. Mais je veux savoir si tu vas tenir le coup, si tu ne vas pas essayer de tuer Samuel ou quelque chose comme ça.
- Tu sais bien que les gens comme lui n'apportent rien de bon. souffle le roux avant de refermer son casier. En fait tu n'es pas venue pour moi, tu veux être juste sûr que je ne ferais rien à ton pauvre copain.
Je l'observe un moment attentivement, me remémorant toutes les disputes que j'ai pu avoir avec lui. Et je finis toujours par avoir le même constat, il fait toujours comme si c'était lui à qui tous les malheurs du monde arrive. Il veut toujours que l'on prenne son parti sans jamais faire attention aux autres, c'est une des choses qui m'a toujours le plus déplu chez lui. Mais on va bien sûr me traiter d'hypocrite, car ça ne m'a pas empêché de sortir avec lui et même de l'aimer. Quelle idiote que je suis...
- J'essaye juste de faire des efforts pour revenir dans tes bonnes grâces et tu ne peux même pas faire semblant d'être un minimum gentil. Tu n'es même pas celui à qui je devrais demander si ça va ! Va te faire foutre sérieux !
Mais alors que je commence déjà à m'en aller plus que frustrée, le garçon me rattrape par le bras et me ramène vers lui. Un pli de mécontentement barre son visage pâle.
- Ok ok je suis désolé Dahlia, c'est vrai que ces temps-ci tu es plus gentille avec moi que d'habitude. Excuse-moi. C'est juste que je n'arrive pas à comprendre...toi, Marina...qu'est-ce que vous voyez en lui ?!
- Juste une personne normale bordel, il est comme toi et comme moi mais sans l'argent c'est tout ! Essaye d'ouvrir les yeux toi aussi, ça te fera plus de bien que de mal.
- Ouais on verra ça...
Et sachant que je n'obtiendrais plus grand chose de lui à travers cette discussion, je décide de vraiment m'en aller mais à peine ai-je fait deux pas qu'Ander arrive à son tour. Pendant un instant je suis un peu gênée, car depuis l'épisode des roses, ont ne sait pas retrouvés tous les deux face à face. J'ai toujours fait en sorte d'être accompagnée de Carla ou encore de Samuel et Omar quand il est dans les parages. Mais à cet instant précis je suis coincée.
- Ander c'est bien que tu sois là, déclare Guzman tout sourire, vous devriez un peu discuter tous les deux. Tu te rappelles ce que je t'ai dit hein ? demande le roux à son ami
Ander lui lance une sorte de regard noir, avant pourtant d'hocher la tête. Puis une fois que Guzman est partie, nous sommes obligés de discuter.
- Qu'est-ce qu'il t'a dit ? demandais-je sans cérémonie
- Euh...quoi ? Guzman ? Rien c'est un truc stupide, tu le connais il veut à tout prix avoir son nez dans notre relation.
- Pour une fois que tu l'admets. Bon, quoi de neuf ?
- C'est plutôt à toi que je devrais demander, dit le garçon en se grattant la tête, mes roses tu les as gardé ou elles ont fini à la poubelle ?
- Bien sur que oui je les ai gardé Ander, je garde tout ce qui vient de toi ! dis-je sans pouvoir m'empêcher de sourire. Je n'aime pas cette situation, je sais que j'ai dit qu'on devrait prendre nos distances mais...tu me manques.
- En parlant de ça, je dois te dire quelque chose de très sérieux Lia.
- Quoi ? Tu veux m'avouer que je te manque aussi ? dis-je en me rapprochant de lui. Tu sais que je t'aime pas vrai ?
Pendant un instant, le visage d'Ander se décompose et on dirait qu'il va se mettre à pleurer, mais je n'ai pas à lui demander si ça va car il m'embrasse plus passionnément que jamais.
- Moi aussi je t'aime. murmure t-il avant de me serrer dans ses bras
Et alors que j'enroule mes bras autour de son cou, le poids de ma culpabilité et de la trahison me crèvent le cœur. Je ne veux pas perdre Ander et tout ce que l'on a construit, et connaissant Marina il n'y a qu'une seule manière de la faire taire. Je sais qu'elle a une liaison avec Nano, et je sais qu'elle m'a menti quand elle a dit qu'ils avaient arrêté de se voir car le garçon ne réponds plus à mes appels. Et les connaissants ils ne voudraient pas que Samuel sache, donc je vais échanger un secret pour un secret en trouvant exactement qui voler. Ma chère meilleure amie la Marquise.
***
Fin de chapitre ! Alors vous en pensez quoi ? Tout devient de plus en plus précis et confus, je suis sûr que vous vous en doutez mais tout ne va pas tarder à éclater. Rien n'est éternel et encore moins les secrets au lycée, dans tous les cas la fin reste la même...Marina ne va pas survivre.
On se retrouve en commentaires !