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Galing kay Sweekat

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Sara Ramirez a toujours essayé de venir en aide à tout le monde, depuis sa plus tendre enfance. Maintenant ad... Higit pa

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Epilogue

Chapitre 7

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Galing kay Sweekat

On s'installe dans un bar à l'ambiance sympa, la musique est sympa, il y a un espace pour danser. J'aime beaucoup cet endroit, nous y sommes déjà venus, le gérant nous apprécie. Sûrement grâce à la note salée qu'il nous laisse à chaque fois, malgré les quelques verres qu'il nous offre en fin de soirée.

    Nous allions commander à boire quand les premières notes d'une musique de Taylor Swift résonnent dans la salle. Je me retourne vivement vers mon amie Taylor, qui saute sur ses pieds. Elle est la seule à partager mon amour pour son homonyme, nous ne manquons jamais de danser ensemble quand elle passe quelque part.

    Nous fonçons toutes les deux sur la piste de danse improvisée au milieu du bar, nous déchaînant, nous déhanchant toutes les deux, sans oublier de chanter à plein poumons.

    Je suis une fan girl, alcoolisée.

    Je ne fais attention à personne autour de moi. Je suis bien, ici, sur la piste. Je danse sans penser à rien d'autre qu'au moment que je passe. Les musiques passent, je continue de danser. Taylor m'abandonne, je reste seule, mais je continue. Je veux danser seule, ça tombe bien. Même si ça n'a pas l'air de plaire aux hommes qui veulent s'approcher de moi, pour ne pas finira nuit seuls chez eux. Je les repousse, un par un, même ceux qui se montrent un peu plus insistant. Il y en a un qui revient à plusieurs reprises, sa chemise noire et son odeur de déodorant assez prononcée étant les seuls détails que je retiens chez lui. Je ne cesse de le repousser, mais il me casse mon moment. Je finis par lâcher l'affaire et retourner à table.

    Je m'assois sans grâce à côté de George, qui me tend une coupe pleine du liquide pétillant que j'affectionne tant.

— J'ai dû me battre pour te garder une coupe, ils ont déjà bu la bouteille que j'ai acheté, je vais être obligé de retourner en chercher une autre.

— Tu n'as pas besoin de faire ça, ils n'en valent pas la peine.

    Il a cette manière de me regarder droit dans les yeux qui me déstabilise. Et son parfum est beaucoup plus agréable que celui du lourd qui ne me lâche pas.

    Je dois penser à autre chose.

    J'attrape ma coupe de champagne et la vide d'un trait. Il faut que je me remette les idées au clair.

    Pas sûr que ça soit la meilleure des manières.

    Je ne tarde pas à retourner danser, le laissant seul sur la banquette. Peut-être qu'il n'aime pas danser, sinon c'est nul de rester seul alors que tout le monde est en train de s'amuser.

    Il ne me quitte pas des yeux. Il y a quelque chose dans son regard qui a changé ce soir. Il ne me regarde plus de la même manière, et je ne suis pas sûre que ça me déplaise.

    Il ne faut pas que je pense à lui de cette manière, nos relations doivent rester strictement professionnelles.

    Je me remet à danser, sans le quitter des yeux non plus. C'est comme s'il n'y avait plus que nous deux dans la pièce. La tension est plus que palpable, je crois que nous ne résisterons bientôt plus.

    Ses yeux me brûlent à distance, je m'enfonce un peu plus dans la foule pour l'encourager à venir me rejoindre. Je crois l'apercevoir en train de se lever, quand je sens deux mains se poser sur ma taille. L'odeur ne laisse aucunement place au doute : le mec lourd de la soirée a décidé que je serais sa proie ce soir et n'a décidément pas envie de me lâcher. Je le hais.

    J'enlève à nouveau ses mains et le pousse de toutes mes forces. Il recule en titubant, manquant de tomber.

— Tu es complètement malade !

— Lâche-moi, ça fait au moins dix fois que je te repousse mais à chaque fois tu reviens à la charge, il faut que je te parle en quelle langue pour que tu me laisses tranquille ?

— Dans une langue où tu n'allumes pas tout le bar, salope.

    Je lève les yeux au ciel et me retourne, choisissant de l'ignorer plutôt que de me battre. Je n'ai pas la force de me défendre ce soir, je pense qu'il a assez honte pour ne pas revenir. Je cherche à nouveau George du regard, me demandant pourquoi il n'est pas intervenu, comme tout homme qui se respecte, avant de voir qu'il est encore à table, en train de discuter avec Lana.

    Autant pour moi, il n'en a juste rien à foutre.

    Mes intestins se tordent d'une manière dont ils ne devraient pas se tordre. La réaction de George ne devrait avoir aucun effet sur ce que je ressens, mais ce soir, ce n'est pas le cas.

    Malgré moi, je n'ai plus envie de danser. Je passe commander un verre au bar et retourne m'asseoir à la table derrière la leur.

    Je suis assez proche pour entendre ce qu'ils disent, mais assez éloignée pour qu'ils ne prêtent pas attention à moi. Pourquoi est-ce qu'ils prêteraient attention à moi, après tout ? Elle est Lana, celle qui ne s'occupe que d'elle et de la personne qui l'intéresse pour la soirée, cette fois c'est le pilote. Et lui ? Quand une fille aussi jolie que Lana vient vous flatter sur vos performances, il faut être idiot pour résister à son charme.

    Je boue dans mon coin, descendant verres après verres. J'aurais dû acheter une bouteille, ça aurait été beaucoup plus simple.

    Je l'écoute le flatter, lui montrer qu'elle connaît énormément de choses sur son milieu.

    Il finit par remarquer ma présence, après que je sois revenue avec ma propre bouteille de champagne, et me lance des regards de temps en temps, à chaque verre que je finis.

    Je devrais boire à la bouteille, j'irai plus vite. Non, ce serait trop dérangé, personne n'est habitué à me voir comme ça. Il n'y a qu'avec Alex que je bois autant, d'habitude.

    Il me manque, ça fait très longtemps que je ne l'ai pas vu. Je prends mon téléphone et lui envoie immédiatement un message.

    Alex, tu me manques, j'espère qu'on va se revoir bientôt !

    Sa réponse ne tarde pas à venir. Je suis fascinée par la manière dont il répond toujours si vite.

    Combien de verres tu as bu ?

    Je crois que ça se compte en bouteilles...

    J'aperçois George checker son téléphone, comme si c'était à lui que j'envoyais des messages. Comme si je n'avais que ça à faire.

    La cohabitation s'est bien passée ? George repart quand ?

    M'en parle pas, plus jamais tu me fais des cadeaux comme ça.

    Il repart demain matin.

    Je pose mon téléphone pour me servir un nouveau verre, quand j'aperçois Taylor repousser quelqu'un sur la piste, à plusieurs reprises. Sans étonnement, je découvre que c'est le même lourd qui m'a fait gâché ma soirée.

    C'est trop.

    Je suis trop agacée, je passe une soirée merdique, il faut que je passe mes nerfs et c'est lui qui va prendre. Taylor tente de le repousser, elle paraît soulagée quand elle me voit arriver.

    Je ne prends pas le temps d'essayer d'être subtile, je le pousse à nouveau de toutes mes forces. Cette fois, il chute au sol, surpris.

— Mais tu es vraiment complètement malade, c'est ton délire d'être violente ?

— Et toi, c'est ton délire de coller les nanas qui ne veulent pas de toi ? Tu veux pas juste laisser les gens passer une bonne soirée ?

    Il se relève et me pousse à son tour. Terrible erreur, je ne contient plus ma colère et me jette sur lui, littéralement. Je parviens à lui mettre un coup de coude en plein visage alors qu'il se débat pour que je me décroche, m'infligeant un coup de coude à son tour, en plein dans la lèvre.

    Je n'ai pas le temps de penser à la douleur que deux bras musclés me tirent en arrière. J'ai beau me débattre, celui dont je n'ai aucun mal à reconnaître le parfum ne me lâche pas.

— T'as raison, tiens ta grognasse, enfoiré !

    Je ressens du vide quand ses bras quittent ma taille. Je n'ai pas le temps de comprendre ce qu'il se passe qu'il l'attrape par la chemise et le traîne en dehors du bar. Tout le monde est silencieux quand ils sortent, et certains applaudissent quand il rentre à nouveau, seul. Mais la tension dans ses bras et le regard noir qu'il m'adresse ne me dit rien qui vaille. Il s'arrête au niveau de Taylor.

— On peut rentrer ?

    Elle hoche la tête. Il ne me demande pas mon avis, il attrape ma veste et mon sac, me les met dans les mains et part vers la voiture sans nous attendre.

    Je dis au revoir à tout le monde, alors qu'ils sont tous encore figés. Même Lana ne semble rien avoir à redire.

    Quand nous sortons du bar avec Taylor, la voiture est déjà avancée, il nous attend moteur tournant. Je monte côté passager, il ne m'adresse pas un seul regard. Ses doigts sont crispés sur le volant, mais il conduit quand même avec une délicatesse insoupçonnée.

    Tout l'effet de l'alcool est retombé d'un coup, je n'ose rien dire. Le silence est oppressant, si bien que j'ouvre la vitre pour avoir un peu d'air. Il me jette un regard noir avant de refermer la vitre et d'allumer la climatisation.

    Je retiens la remarque acerbe que j'allais lui lancer, et respecte son silence. Je porte ma main à ma lèvre, sentant un goût de ferraille. J'ai saigné. Pas beaucoup, mais le coup de coude était assez violent pour que je m'ouvre légèrement.

    Il finit par s'arrêter chez Taylor, les indications de cette dernière étant les seules paroles brisant le silence.

    Elle sort de la voiture sans un mot et toque à la fenêtre pour qu'il lui ouvre.

— Soigne-toi, casse-cou, merci d'avoir volé à mon secours, tous les deux.

    George se tend encore plus.

— Je te ramènerai ta voiture demain avant d'aller à l'aéroport, lui dit-il, d'une voix sans émotions.

    Elle hoche la tête et me fait un signe de bon courage avant de se retourner pour rentrer chez elle. Il ne tarde pas à redémarrer et à prendre la route de chez moi.

— Tu comptes faire la gueule et rester énervé à vie ? Lui lançais-je.

    Il prend son temps avant de me répondre, pesant ses mots.

— Tu as dépassé des limites ce soir.

    Je fronce les sourcils, agacée par ce qu'il est en train de me dire.

— Tu es qui pour me fixer des limites ? Je fais ce que je veux, quand je veux.

    Moi qui essayait de garder le ton de la conversation assez posé, c'est peine perdue quand il hausse la voix et se met à me crier dessus quand nous arrivons devant chez moi.

— C'est dingue ! Tu n'as absolument pas changé ! Tu es toujours l'emmerdeuse que tu étais, qui est prête à faire un scandale pour prendre la défense de quelqu'un, sans se soucier des conséquences que ça peut avoir ! Tu es vraiment toujours la même, sauf que tu as des moyens différents. Ah, et tu as appris à te battre aussi ? C'est quoi ça ? Qui saute à la gorge de quelqu'un pour quelque chose d'aussi futile qu'un mec qui a mal interprété quelques signaux de ton amie ? Sans déconner, tu es complètement barrée !

    Il sort de la voiture sans même attendre que je lui réponde et remonte l'allée jusqu'à la porte d'entrée. S'il croit qu'il va s'en sortir comme ça, il peut aller se faire foutre.

— Si tu veux parler de personnes qui n'ont pas changé, on peut parler de toi ! Tu es toujours celui qui juge les autres sans savoir, qui pense que rester dans son coin ça vaut mieux que de se battre, qui se fond dans la masse quand il y a un problème ! Jamais tu ne prends position sur quoi que ce soit, pas étonnant que tu te retrouves dans la merde dans laquelle tu es ! Tu n'es même pas capable de te rendre compte de ce que les gens font pour toi !

— Tu veux peut-être parler de ce que tu as fait pour moi ? Ce soir ? Tu m'as mis en danger. Mon image médiatique tient à un putain de fil, et c'est toi qui le tient ce putain de fil. Ce soir, tu as décidé de le lâcher, juste pour voir si j'avais assez de chance pour que personne ne me reconnaisse dans ce putain de bar et qu'aucun article ne sorte demain matin prouvant à quel point je suis un homme violent !

    Il prend sa tête dans ses mains, il est hors de lui. Il n'a pas tord, dans le fond, mais je ne l'admettrai pas.

— Si tu avais été un tant soit peu attentif, tu aurais constaté que ce mec m'a emmerdée toute la soirée, et que c'est quand j'ai fini par être assez violente qu'il m'a lâchée. Mais non, c'est forcément moi la folle dans l'histoire.

    Je ne lui laisse pas l'occasion de me répondre, me dépêchant de rentrer à l'intérieur et d'aller à ma salle de bain pour prendre une douche rapidement avant d'aller dormir.

    Alors que je croyais vraiment que ce soir, nous avions fait des progrès dans notre relation, qu'on allait finalement finir par s'entendre, il a décidé de tout foutre en l'air. Tant pis pour lui, je n'ai rien à y perdre, moi.

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