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Por Sweekat

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Sara Ramirez a toujours essayé de venir en aide à tout le monde, depuis sa plus tendre enfance. Maintenant ad... Más

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Epilogue

Chapitre 2

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Por Sweekat

La sonnerie insistante de mon téléphone me tire de mon sommeil de la plus désagréable des manières. Je grogne, insultant d'à peu près tous les noms possibles la personne qui m'appelle avant que mon réveil n'ait sonné.

Jeff.

Pourquoi est-ce que Jeff, qui devrait également être en train de dormir, en toute logique, est en train de m'appeler ?

Je n'ai pas le temps de réfléchir, il faut que je décroche, il y a peut-être une urgence au foyer.

— Dieu merci, j'ai cru que je n'arriverai jamais à te réveiller !

J'enlève mon téléphone de mon oreille pour voir combien d'appels j'ai manqué. En effet, c'est la troisième fois qu'il tente de me joindre.

— Désolée Jeff, il y a des gens normaux, qui dorment à des horaires normaux et qui ne sont pas nécessairement joignables quand ils ne sont pas de garde.

— La voix du matin te va à ravir, l'humeur c'est autre chose.

Je ne réponds pas à sa provocation, attendant qu'il en vienne au fait.

— Ne t'inquiète pas, il n'y a pas eu de soucis avec les gamins.

— Tu aurais peut-être dû commencer par là. Ça m'aurait évité une crise cardiaque au réveil.

— Excuse-moi, mais c'est une nouvelle extrêmement importante.

Je ne l'encourage pas à continuer, j'attends qu'il en vienne au fait, que je puisse enfin partager son enthousiasme.

— L'association va avoir un parrain.

Il reste silencieux, attendant ma réaction. L'information prend son temps pour monter jusque'à la partie de mon cerveau qui comprend vraiment ce que ça veut dire.

— Quand tu dis parrain, tu entends un mec célèbre qui veut soulager sa conscience en donnant une infime partie de ses millions à une pauvre association locale ?

Il grogne au bout du téléphone.

— Oui, c'est à peu près ça. Mais j'aurais présenté les choses différemment. C'est un généreux donateur qui va nous permettre de faire plein de travaux au foyer et d'offrir des opportunités encore meilleures aux gamins, c'est fantastique non ?

Mes idées se mettent finalement en place, je soupire, le sourire aux lèvres, en regardant le plafond de ma chambre.

— C'est merveilleux, Jeff. Comment tu l'as trouvé celui-là ? Et pourquoi tu m'appelle aussi tôt pour me prévenir ? Je suis au foyer toute la matinée aujourd'hui, tu aurais pu attendre que j'arrive !

Le silence de l'autre côté du téléphone me fait comprendre que ma joie va être de courte durée. Il y a une information que je n'ai pas, et qui ne va pas me plaire.

— Quel est le problème ?

— C'est un cas un peu particulier. Disons que ce n'est pas pour soulager sa conscience qu'il devient parrain, mais pour racheter son image.

Ça sent le plan pourri à des kilomètres.

— C'est qui ?

— Un pilote de Formule 1, tu n'as pas besoin d'avoir son nom, je ne suis pas certain que ça te dirait quelque chose.

Je reste silencieuse, dans mes pensées. Il a raison, je n'en connais que deux, dont un qui n'est même pas sur la grille de cette année.

— Bien, et qu'est-ce qui justifie que tu m'appelles si tôt ?

— Lui et son équipe arrivent à huit heures tapantes, j'aimerai avoir une réunion avec tous les bénévoles et employés qui seront impliqués à ses côtés. Je t'ai bien évidemment mise en tête de liste, j'ai une totale confiance en toi. Mais du coup, il faudrait que tu sois là pour sept heures, qu'est-ce que tu en dis ?

Je jette un coup d'oeil à mon téléphone à nouveau pour voir l'heure. Il faudrait que j'y sois dans une demi-heure, et il m'appelle seulement maintenant ? Il peut toujours rêver.

— Pas possible, je dois emmener Yann et Manon au lycée en plus ce matin, je leur ai promis et je ne changerai pas mes plans. J'arriverai après, que ça plaise ou non.

Je raccroche avant qu'il ait le temps de négocier. Je ne suis que bénévole, il ne peut pas me contrôler, il ne peut pas me virer. Je ne lui dois absolument rien, et il l'a bien compris depuis le temps que nous travaillons tous les deux.

Maintenant que je suis réveillée, bien avant que mon réveil ne sonne, je n'ai plus d'autres choix que de me lever. Je n'ai qu'à profiter du temps libre que j'ai pour avancer sur mes réunions de cet après-midi. Après m'être préparé un thé, je m'installe à mon bureau et commence à travailler, en attendant que mes ados se lèvent.

J'ai du mal à me concentrer, mon cerveau retournant cette histoire dans tous les sens. J'hésite à envoyer un message à Alex, ne sachant pas si l'information est confidentielle. Jeff ne m'a rien dit, je ne dois rien avoir à craindre, je prends mon téléphone.

Je ne sais pas lequel de tes copains a foutu le bordel dans sa vie, mais c'est moi qui me retrouve à devoir gérer leur merde ! Je ne l'avais pas vue venir celle-là.

Je me remet au boulot, n'obtenant pas de réponse. Je ne sais même pas où dans le monde se situe Alex à l'heure actuelle, je n'ai aucune idée du décalage horaire qui nous sépare.

L'heure tourne, Yann et Manon, comme deux adolescents qui se respectent, n'ouvrent pas la bouche une seule fois pour entamer une discussion sur le trajet du lycée. Au moins, ils n'ont pas d'écouteurs vissés dans les oreilles.

Il est presque huit heures quand je les dépose sur le parking. Je serais définitivement en retard pour l'arrivée de notre star.

Ça ne manque pas.

Je passe la porte du foyer avec un quart d'heure de retard, il n'y a plus personne. Il y a rarement beaucoup de gamins le matin, nous profitons généralement de ces périodes de calme pour tout remettre en ordre, faire quelques travaux, préparer à manger. Mais cette fois, tout le foyer est désert. Je regarde mon téléphone, qui affiche un message non-lu de Jeff, me disant de les rejoindre directement en salle de réunion, et un message d'Alex.

Je serais étonné que tu n'aies pas fait tes propres recherches si je te ne connaissais pas si bien, tu vas avoir une bonne surprise alors...

Je monte les escaliers rapidement, je n'ai pas le temps de toquer à la porte que Jeff m'ouvre déjà.

— Tu as de la chance d'être mon meilleur élément, tu ne peux pas arriver en retard à quelque chose d'aussi important.

— J'avais plus important à faire, désolée, mais j'ai des responsabilités.

Il soupire et me laisse entrer. J'entre dans la salle, beaucoup trop pleine à mon goût, et m'excuse en en faisant le tour pour aller me positionner sur la chaise vide, du côté de mon équipe.

— Excusez-moi de mon retard, la circulation m'a fait...

Ce n'est pas vrai. Je ne perds pas une seule seconde à reconnaître le pilote. De tous les pilotes, il fallait que ce soit lui ? Pas étonnant qu'il ait besoin de redorer son image, j'aurais dû m'en douter.

Il enlève ses lunettes de soleil pour me dévisager. Qui met des lunettes de soleil à l'intérieur, surtout quand il n'y a pas de soleil ? Son visage, jusqu'alors perplexe se décompose quand il me reconnaît.

— Sans déconner, c'est une caméra cachée ? Tu es à l'origine de tout ça ? Tu es forcément à l'origine de tout ça.

J'hallucine. Je ne l'ai pas vu depuis des années, mais il n'a vraiment pas changé. Monsieur George Russel s'imagine toujours que le monde tourne autour de lui, c'est aberrant.

— A l'origine de quoi, exactement ?

Jeff tente de s'interposer, sous les regards parfois intrigués, parfois surpris, de nos collègues respectifs.

— Monsieur Russel, je crois que je n'ai pas besoin de vous la présenter, mais voici Sara Ramirez, mon meilleur élément, celle qui sera de la plus grande aide pour votre projet. Elle gère nos réseaux d'une main de maître, et le nombre de ses actions pour venir en aide aux jeunes ne se compte pas sur les doigts d'une main. Elle...

—- ... Tu as tout orchestré, ça ne m'étonne même pas, il n'y a que toi qui peut vouloir détruire ma vie à ce point.

Je vais devenir complètement folle s'il ne cesse pas immédiatement de m'accuser. Une femme blonde, que je n'avais pas remarqué jusque là, fait signe à tout le monde de sortir.

— Tu es complètement taré ! Tu crois vraiment que j'ai que ça à faire ? Je ne sais même pas dans quel bordel tu t'es foutu, mais si je dois encore rattraper ta merde, tu as plutôt intérêt à arrêter de m'accuser !

Tout le monde sort précipitamment de la salle, nous laissant seulement en compagnie de Jeff et de la femme blonde qui semble être responsable de lui.

— Peut-être pourrions nous parler calmement ? Propose-t-telle d'un ton sec, agacée par la situation.

Jeff pose sa main sur ma hanche pour me faire signe d'aller m'asseoir. Je tressaille, ayant horreur du contact physique quand il n'est pas nécessaire. Le regard de George se pose sur sa main, il hausse un sourcil en ma direction. Je lui rends un regard noir.

C'est dingue que nous arrivions toujours aussi bien à communiquer tous les deux. On passait notre temps à s'insulter en silence quand nous allions en cours ensemble, quand nous étions plus jeunes.

Je m'assois sur la chaise en face de la sienne, sans cesser de le fusiller du regard. Jeff prend la parole, interrompant ce silence bouillonnant.

— Comme je vous en informais avant cette altercation, Sara est un de mes meilleurs éléments, pour ne pas dire mon meilleur élément. Elle est très impliquée dans tout ce qu'elle fait, que ce soit au foyer ou sur toutes ses activités en dehors. Elle a accueilli chez elle deux adolescents en difficulté, et leur a offert la vie dont ils rêvaient. Je n'aurais pas hésité une seule seconde à la nommer responsable de ce parrainage, mais vu les tensions inexpliquées, je dois admettre que je n'en suis plus si sur.

Je me pince les lèvres, résignée à ne pas parler. J'ai l'impression de redevenir l'adolescente que j'étais quand nous nous bataillions en classe.

Il prend la parole, prenant la décision pour nous deux d'expliquer de quoi il en retourne, à sa manière.

— Je veux des preuves qu'elle n'est pas impliquée, de près ou de loin, dans le scandale médiatique qui me concerne. Sinon je refuserai la collaboration.

Je n'ai aucune idée de quelle est la source du scandale, tout le monde s'évertue à ne prononcer aucun mot sur les raisons de sa mauvaise réputation.

— Et moi je veux connaître les raisons exactes de cette collaboration. Comment est-ce que tu veux qu'on te prouve que je ne suis même pas impliquée ? Je n'avais aucune idée que tu était le concerné, sinon, crois-moi, je ne serais pas venue aujourd'hui.

— Ta parole n'a aucune valeur, je veux des preuves.

— Appelle Alex Albon.

Il fronce les sourcils, ne comprenant décidément pas où je veux en venir.

— Oui je connais Alex, Alex me connaît, nous nous connaissons, vous vous connaissez, c'est bon ou tu veux que je commence à te le dire dans une autre langue ? J'en ai quelques unes sous le coude, s'il n'y a que ça qui puisse te faire croire un traitre mot qui sort de ma bouche.

Jeff et l'autre femme, dont je ne connais toujours pas le nom, nous regardent nous piquer et nous renvoyer la balle sans un mot.

George sort son téléphone et fonce dans ses contacts. A peine l'appel est-il lancé, il le pose sur la table et le met en haut parleur.

La voix de mon ami et traître ne tarde pas à se faire entendre.

— J'attendais cet appel avec impatience, rigole le thaïlandais au bout du fil.

— Alex, je te hais, grognais-je assez fort pour qu'il m'entende.

— Ah, la première rencontre est passée, il n'y a eu aucun mort, pas de blessés graves ?

Il se moque ouvertement de nous, et parvient tout de même à m'arracher un petit rire, qui me vaut un regard noir du pilote britannique en face de moi.

— On est encore en plein combat, si tu veux tout savoir, lui précise-t-il. Elle disait te connaître, il me fallait une preuve. Comment est-ce que vous vous connaissez, d'abord ?

Il se tourne vers moi en plissant les yeux.

— Madame serait devenue une grande fan de Formule 1, n'ayant jamais pu m'oublier, elle a décidé de faire de ma vie un enfer en ruinant tous mes espoirs de carrière ? J'aurais dû le voir venir, je...

— George, tu vas trop loin, elle ne savait même pas que tu étais celui qui venait, je n'ai pas voulu lui dire, le corrige Alex. Elle n'aurait jamais accepté de se trouver dans la même pièce que toi.

Il me dévisage, sans un mot.

— C'est bon, vous avez encore besoin de mon témoignage, ou vous allez réussir à vous entendre ?

— J'ai eu ce qu'il me fallait.

— Très bien. Sara, appelle-moi quand tout sera fini, je veux en savoir plus.

Il raccroche, nous laissant dans un silence total. La femme qui accompagne George prend la parole.

— Bien, maintenant que vous n'êtes plus sur le point de vous sauter à la gorge, est-ce qu'on peut faire revenir nos équipes pour discuter de cette collaboration ?

Je ne dis pas un mot, George non plus. Jeff se lève pour aller chercher nos collègues. La salle de réunion se remplit à nouveau, me donnant l'impression d'étouffer. Ce n'est pas une très grande salle, nous n'accueillons jamais personne ici, c'est très étrange comme sensation.

Je sens le regard du britannique qui me dévisage à mesure que je m'enfonce dans mon siège et tente de me faire toute petite. Mais je crois que Jeff a d'autres projets que de me laisser m'effacer.

— Bien, excusez-nous ce début de réunion quelque peu chaotique, maintenant que les choses sont revenues dans l'ordre, nous pouvons revenir sur le plan que nous avons mis au point.

Je n'écoute que d'une oreille, analysant le langage corporel de chacune des personnes présentes. La plupart de mes collègues sont contents d'être là, ça met un peu de piment dans leur quotidien. L'un deux ne quitte pas George du regard, visiblement complètement fan de lui.

Du côté de l'équipe du pilote, la tension est beaucoup plus palpable. Certains sont là à contrecoeur, une femme ne tente même pas de masquer son aversion pour ce qu'il se passe, et pour l'homme que tout le monde cherche à défendre. Il faut que je fasse mes recherches sur ce qu'il s'est vraiment passé.

Je finis par observer le concerné, qui a vraiment l'air impliqué. Il participe à la réunion de bon coeur, tente de montrer de la bonne humeur mais son inquiétude est lisible dans la tension de ses muscles. Muscles que je ne devrais pas analyser aussi longuement.

Il a bien changé depuis le lycée. On est loin du grand gringalet. Le sport change un homme.

Je croise son regard alors que je suis en train d'analyser son comportement, comme si j'allais tout apprendre simplement en le regardant. Il soutient mon regard et s'adresse directement à moi.

— Que pensez-vous, Madame Ramirez, de tout ça ?

Je n'ai rien écouté, je me sens coupable. Il sait parfaitement que je n'ai rien écouté, il veut me mettre en porte-à-faux, mais il n'y parviendra pas.

— Je suis d'accord avec ce que vous dites, seulement il me faut un peu de temps pour mettre en place une stratégie de communication qui ne soit pas trop soudaine.

Il hausse les sourcils.

— C'est vrai, tu es d'accord ? Me demande Jeff, les yeux grands ouverts.

Je ne sais pas ce que je viens d'accepter, mais visiblement c'est surprenant. La jeune femme qui déteste être là a l'air autant surprise, si ce n'est dégoûtée.

— Tu acceptes vraiment qu'il passe la semaine avec toi, qu'il te suive au quotidien pour faire un maximum de contenu ?

Le sourire satisfait de George ne me dit rien qui vaille. Dans quelle merde est-ce que je me suis foutue ? Je ne peux pas revenir sur mes pas. Peut-être que si je pousse le bouchon un peu plus loin, ils vont abandonner l'idée.

—Bien sûr, j'ai un gamin à la maison qui rêverait de le rencontrer, ce n'est pas tous les jours que je peux permettre ça.

Tout le monde est ébahi, seul George peine à masquer qu'il a envie de rire. Je ne sais vraiment pas ce que j'ai accepté.

— C'est parfait, on vous laisse discuter de votre stratégie, et on se revoit la semaine prochaine !

Tout le monde s'en va précipitamment, comme s'ils craignaient que je change d'avis. Peut-être que je devrais. Je me retrouve seule avec George, même Jeff a détalé.

— Tu n'as absolument pas écouté, pas vrai ?

— Arrête de te foutre de moi et dit moi simplement ce que je viens d'accepter.

— Tu vas m'avoir sur le dos toute la semaine, on ne va pas se quitter d'une semelle, je vais même dormir chez toi. C'est fantastique, n'est-ce pas ?

Je déglutis. Il faut que je revienne en arrière, il faut que j'admette que je ne savais pas ce que j'ai accepté. Je ne pourrais jamais le supporter, jamais.

— Bonne chance pour rattraper Amanda, ils sont partis tellement vite qu'ils doivent déjà être dans l'avion.

Je pose ma tête sur la table, lui arrachant un rire.

— On devrait appeler Alex ensemble pour lui annoncer la nouvelle, il faut le remercier après tout, c'est lui qui nous a conseillé cette association.

Alex Albon, je te hais du plus profond de mon coeur.

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