«Forteresse de l'absurde»

By MadeInCongo_

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Terminée. Être ignorant de son ignorance, est la maladie de l'ignorant. (TW : Violences) More

un.
deux.
trois.
quatre.
cinq.
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huit.
neuf.
dix.
onze.
douze.
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personnages.
quatorze.
quinze.
seize.
dix-sept.
dix-huit.
dix-neuf.
vingt.
vingt-et-un.
vingt-deux.
vingt-trois.
vingt-quatre.
vingt-cinq.
vingt-six.
vingt-sept.
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trente.
trente-et-un.
trente-deux.
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trente-six.
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trente-huit.
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quarante.
quarante-et-un.
quarante-deux.
quarante-trois.
quarante-quatre.
quarante-cinq.
quarante-six.
quarante-sept.
quarante-neuf.

quarante-huit.

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By MadeInCongo_

Her own story. N.
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_


Policier - Scène de crime secteur 964. 2 morts et 3 blessés.

Il fait un pas vers l'avant en prenant le soin d'éviter ce qu'il reste du corps de madame Monteiro.

En arrivant ici, mon premier réflexe a été de vomir.

Vomir, encore et encore vomir.

Le corps inactif de Raphaël, la pâleur de sa peau.

Ça n'était plus lui.

On aurait dit une poupée de cire ou alors une marionnette. Mais il n'avait plus rien du Raphaël que moi j'ai pu connaître.

Son corps frais et sans vie. J'arrive à peine à le regarder en face

car lui ne pourra plus jamais me regarder.

Les bras et les jambes de madame Monteiro, soigneusement découpés en rondelles décoraient le parquet.

On est sur une véritable scène de crime.

À ce niveau-là c'est sûrement tout son sang qui recouvre le parquet. Il y en a assez pour remplir une dizaine de verres.

Son regard apeuré est resté affiché sur sa tête décapitée.

Elle devait être en pleurs vu la couleur de ses yeux.

Ce qu'il lui a fait...

Je ne le souhaiterai même pas à mon pire ennemi.

Ce n'est pas la fin qu'elle méritait. Malgré tout, elle ne méritait pas une telle fin.

J'aimerai même dire que c'est sa propre vie qu'il aurait dû prendre.

C'est un véritable démon.

Car au fond, elle avait un cœur. Simplement perverti.

Lui, il n'en a pas.

Je dépose mon regard sur Nzola qui se fait ausculter à l'autre bout de la pièce.

Son visage est assez amoché, son œil et ses lèvres ont gonflé et je pense qu'elle a une fracture au niveau du nez.

Son bras droit est recouvert de plaies mais mis à part ça elle parvient à se tenir debout et à répondre parfaitement aux questions posées.

Elle est courageuse.

Moi,

je suis étalée sur le sol.

J'ai chaud,

puis froid.

Chaud

puis froid.

Mon regard se promène un peu partout, et à chaque balade mes yeux repèrent quelque chose.

Tout pour m'assurer du fait que cet homme n'est pas humain.

Mon cœur.

Mon cœur est en miettes.

La douleur a été tellement forte lorsque j'ai vu son corps retomber sur le sol,

Son dos, ses bras, sa tête...

Tout son corps pissait le sang.

Raphaël est décédé sans même afficher ne serait-ce qu'un petit sourire.

Raphaël est mort sans pouvoir me regarder une dernière fois.

Raphaël est mort brutalement et beaucoup trop tôt.

J'ai à peine eu le temps de réaliser quoi que ce soit, en fait,

que son corps avait déjà enveloppé le mien et que les coups de feu avaient retenti.

J'ai hurlé. J'ai hurlé comme je l'ai pu.

Mais je ne pouvais pas bouger.

Même en se prenant des balles Raphaël n'avait cessé de me tenir fermement.

Et ce jusqu'à son dernier souffle.

Il est mort en héros...

Je laisse mes larmes couler tout le long de mes joues.

Pourquoi est-ce qu'il s'attardent à me faire tous ces examens

alors que pour Raphaël

il ne leur a fallu qu'un simple drap blanc ?

Ils me posent toutes ces questions,

ils sont heureux de me voir parmi eux.

De se dire que je me remettrai de mes blessures.

Alors que Raphaël a succombé aux siennes.

Alors que Raphaël s'est éteint.

Dieu donne et Dieu reprend.

Mais pourquoi est-ce qu'il a fallu que ce soit lui ?

Pourquoi est-ce que ce sont les âmes pures qui s'en vont en premier

pendant que des meurtriers parcourent les rues de la Floride ?

Il est sorti d'ici sans se cacher après avoir sauvagement abattu cette femme et violenté Nzola.

Et rien ni personne ne l'a arrêté sur son chemin.

Il marche la tête haute, les vêtements tachés de sang

l'âme souillée par ses offenses

mais qui est-ce qui le reprendra, lui ?

Je suis épuisée.

Je suis abattue.

Rien ni personne ne me rendra Raphaël.

Rien ni personne ne leur rendra Raphaël...

Je sens mon cœur se resserrer à nouveau.

— Thamaell...

Le médecin me regarde tandis que ses collègues se chargent de m'installer sur la civière.

— Qu'est-ce que je dirai à Tamara... comment est-ce que je lui annoncerai la nouvelle ?

— Et mon parrain ? Ma marraine ? Comment ?

Elle affiche un regard plein de compassion à mon égard.

— J'aurais préféré mourir à sa place... je ne peux pas faire ça. Je n'en aurais pas le courage...

Après avoir légèrement hésité,

elle m'a couverte et m'a regardé. Toujours avec le même regard.

Médecin - Je ne vous garantis en rien que tout cela sera facile, en effet... mais si vous avez été épargnée, c'est que vous le pouvez. Il faut que la nouvelle soit annoncée par vous.

Je secoue la tête négativement en pleurant à chaudes larmes.

— Tamara sera anéantie. Tamara ne va pas supporter je ne peux pas lui faire ça. Ma marraine est cardiaque et l'âge de mon parrain est avancé. Thamaell n'est qu'un enfant je ne ferai que les briser et-

Elle pose doucement sa main sur la mienne.

Et il lui a fallu un simple regard pour me faire taire,

et pour que je hoche la tête. Positivement.


_


Elle crie.

Il crie.

Elle crie.

Il ne comprend pas.

Tamara - Nevaeh dis-moi que tu me mens ? Dis-moi qu'il est dans le coma, qu'il est inconscient ? Je t'en supplie dis-moi quelque chose ! Dis-moi que Raphaël va s'en sortir ?!

Elle pose ses mains sur mes épaules.

Tamara - Regarde-moi ! Nevaeh regarde-moi et dis-moi que c'est une erreur ? Que tu tires une conclusion hâtive ? Il est grièvement blessé c'est ça ? Et- et il s'en remettra difficilement ?

Elle hoche la tête positivement sans s'arrêter, le visage inondé de larmes.

Tamara - Oui. Oui. Derrière cette porte, il y a mon mari. En vie. Il respire. Et quand j'entrerai il sera en mesure de me serrer contre lui. Ou du moins si ce n'est pas aujourd'hui, ce sera demain. Ou après-demain. Mais Raphaël est toujours là.

Elle pose sa main sur la poignée,

puis sur sa tête.

Sur la poignée,

puis sur son visage.

Sur la poignée, puis sur ses cuisses.

Thamaell - Maman...

Il tire doucement sur son vêtement pour qu'elle dépose le regard sur lui.

Thamaell - Maman ? Pourquoi tu pleures ? Papa il a fait une bêtise ?

Il retire sa tétine et se tourne vers ses grands-parents.

Thamaell - Mamie ? Est-ce que toi aussi tu pleures ?

Il se gratte légèrement la nuque en s'accrochant à sa jambe.

Thamaell - On va aller voir papa. Ses câlins sont magiques et vous allez plus être tristes. Ok ? Et après on ira tous manger une glace. Papa il m'avait promis une glace aujourd'hui.

Je baisse progressivement le regard.

Thamaell - Alleeez. On ouvre la porte maintenant ?

Il sautille en tenant fermement sa peluche.

Thamaell - On va voir papaaa.

Thamaell - Si vous voulez pas alors c'est moi qui ouvre ok ?

Il continue de sautiller en tournant en rond sur lui-même.

Mais en ne voyant qu'aucun des adultes autour de lui ne réagit, il s'est gratté la nuque. De nouveau.

Sans plus attendre, il s'est précipité près de la porte et en sautant suffisamment haut, sa main a pu atteindre la poignée

cette dernière a cédé sous la pression de sa main

pour laisser une vue sur la chambre froide,

et le corps inactif de son papa.

Thamaell - Papaaa !

Il a couru jusqu'à son lit tout en riant, excité à l'idée de le revoir.

Thamaell - Papa on est lààà.

Il grimpe sur le lit aussi bien qu'il le peut, et s'étale sur le corps de Raphaël en prenant soin de le couvrir de bisous.

Thamaell - Ton corps il est tout froid papa. Et ta bouche elle est bleue. Ici aussi il fait froid. Tu dors ?

Je pose ma main sur ma poitrine en sentant ma gorge se nouer davantage.

Cette fois-ci, c'est Tamara qui est entrée.

Après lui.

Suivie de très près par mes parrains.

Elle a eu du mal. Beaucoup de mal à lever le regard vers Raphaël.

Mais elle l'a fait. Elle a fini par le faire.

Elle l'a d'abord fixé.

Longuement fixé.

Puis elle s'en est approchée.

Elle l'a touché,

caressé.

Pour finir par le fixer de nouveau.

Tamara - Raphaël...

Sa voix a flanché lorsque sa gorge s'est nouée.

Tamara - Je sais que tu m'entends... réveille-toi Raphaël.

J'ai vu ses mains se mettre à trembler. Progressivement.

Tamara - On avait pas fini. On venait à peine de commencer Raphaël. On avait des projets tous les deux, des projets non aboutis. Des projets qu'on était sur le point de lancer, on avait encore tous pleins de choses à faire...

Tamara - Tu devais m'aider à fonder mon organisation, tu me soutenais dans tout ce que j'entreprenais. T'avais prévu de m'accompagner à cette campagne et assister à mon séminaire, dans quelques jours j'étais censée rendre visite à cette famille pour laquelle on lutte depuis un moment pour qu'ils puissent enfin avoir de l'eau pour boire...

Elle pose de nouveau sa main sur sa poitrine.

Tamara - Tu devais finaliser tes démarches et je devais t'aider à le faire. Ton entreprise devait porter ton nom Raphaël ! Thamaell va commencer l'école d'ici là et on devait tous les deux assister à sa rentrée, on devait l'accompagner et l'encourager. Raphaël tu devais être là !

Elle a hurlé en serrant fermement la main de Raphaël dans la sienne.

Tamara - Raphaël pourquoi est-ce que tu me fais ça ?! Pourquoi est-ce que tu t'en vas maintenant ?! On est passés par plusieurs étapes, on a vécu plusieurs choses ! On a franchi certains caps dans nos vies pour en arriver à là où on en est arrivés ! Alors pourquoi est-ce que tu t'en vas au moment où la vie nous sourit ? Hein ?!

Les yeux brillants de Thamaell la fixait sans pouvoir dire ne serait-ce qu'un mot.

Tamara - Je le sentais... je le sentais arriver. Je te disais de faire attention, je te disais de prendre soin de toi. D'arrêter de fouiller là où il ne fallait pas fouiller, je te demandais de rester près de nous... juste ça. On ne voulait pas te perdre bébé pourquoi ? Pourquoi est-ce que tu ne voulais pas m'écouter ?

Elle pleure à chaudes larmes.

Des larmes qu'elle garde depuis en fait bien trop longtemps.

Tamara - Tu m'avais promis... tu m'avais promis que tu resterais à mes côtés. Bébé... tu m'avais rassuré. T'avais promis à Thamaell qu'on irait manger une glace tous les trois ce soir, et qu'on rentrerait à la maison pour se retrouver à trois parce que ça fait bien trop longtemps que ça n'est pas arrivé. L'enfant n'a pas fermé l'œil de la nuit tu sais ? Il n'a pas daigné dormir parce qu'il était excité à l'idée de sortir avec son papa. Son héros...

Tamara - Mais son héros est parti...

Elle laisse sa main tout doucement,

très lentement

glisser tout le long de son corps,

jusqu'à ce qu'il atteigne son ventre.

Tamara - Tu le sens... ?

Son visage se déforme sous ses pleurs.

Tamara - Elle vient de me donner un coup...

J'ai doucement passé ma main devant ma bouche.

Elle est enceinte...

Tamara - C'est le premier coup qu'elle donne Raphaël...

Thamaell - Maman...

Tamara - C'est le premier signe qu'elle donne, le premier mot qu'elle nous adresse

Tamara - mais papa n'est plus là...

Elle a tout doucement laissé sa tête retomber contre le torse de Raphaël.

Et ses pleurs ont déchiré mon cœur.

Thamaell ne comprend pas.

Il ne comprend pas, mais il pleure.

Il pleure parce qu'il ressent la douleur de sa mère

sans comprendre pourquoi est-ce qu'ils doivent la partager.

Mais il pleure.

Tonton, tata.

Ils ne disent rien.

Mais pourquoi est-ce qu'ils ne disent rien ?

Depuis qu'ils sont là, ils sont tous les deux silencieux.

Leurs pleurs ne font aucun bruit.

Pourquoi est-ce qu'ils ne hurlent pas ?

Raphaël leur a adressé des dernières paroles. Raphaël les aimait.

Pourquoi est-ce qu'ils le pleurent dans le silence ?

Je secoue la tête négativement, la vision brouillée par mes larmes.

Ce ne sont pas les adieux qu'il mérite, pourtant...


_


Il dépose chacun des enfants à mes côtés.

L'un à droite,

l'autre à gauche.

— Coucou...

Ils passent à tour de leur leurs bras autour de mon cou. Sans dire un mot.

Et je caresse doucement leur dos. Sans dire un mot.

Je sens son regard sur moi. Un regard à la fois interrogateur et compatissant.

Mais je préfère ne pas le regarder.

Il s'est assis après avoir tiré une chaise près de moi,

et il a déposé un baiser sur mon front.

Hayden - Toutes mes condoléances. Je suis désolé.

La phrase que j'entends depuis le début de cette soirée.

Une phrase qui fait mal.

— Merci.

La voix fluette.

Les caresses des enfants exercées au niveau de ma nuque m'a poussé à les serrer plus fort.

Je ne sais pas s'ils ont conscience de la situation.

Je sais seulement que ça me fait du bien de les avoir contre moi.

Hayden - ...tu veux en parler ?

Je secoue doucement la tête négativement.

— Pas aujourd'hui.

Et il se contente d'acquiescer.

Lui aussi il est blessé. Pas beaucoup mais ça reste remarquable.

Il boitait en entrant ici et il a un bandage sur la main.

Je ne vois rien d'autre. Ou du moins c'est déjà le plus flagrant.

— ...toi. Ça va ?

Hayden - Pas si toi ça va pas.

— Pour de vrai.

Hayden - Pas si toi ça va pas.

Je baisse le regard.

Hayden - ...j'ai discuté avec Nzola. Si tu veux pas en parler non plus tu me dis.

— Qu'est-ce qu'elle t'a dit ?

Hayden - Elle m'a raconté ce qu'elle a fait et ce qu'il s'est passé. Je pense qu'elle m'a tout raconté parce qu'elle m'a dit qu'elle voulait parler à cœur ouvert.

— Tout... tout ?

Hayden - Oui. Même ce qu'il t'a fait.

J'ai frissonné. Et je n'ai rien dit.

Hayden - ...J'étais toujours chez-vous. Enfin chez les Monteiro. Mais j'étais inconscient. Je ne sais plus si on m'a frappé ou si j'ai bu quelque chose. Je sais simplement que lorsque j'ai repris mes esprits j'étais seul. J'avais mal à la jambe et j'avais du mal à bouger ma main. Les enfants étaient couchés près de moi. Ils dormaient juste.

Il hausse légèrement les épaules.

Hayden - ...c'était il y a à peu près 2 heures. Tout le mal avait déjà été fait. Je me suis senti assez inutile mais bon je ne vais pas me lamenter c'est déjà passé.

Il me montre son poignet.

Hayden - C'est Damaris qui m'a soigné. Elle travaille dans cet hôpital.

Puis il repose sa main sur sa cuisse.

Hayden - ...je vais le tuer.

J'ai senti la colère dans son intonation.

Hayden - De mes propres mains. Je vais l'achever. Il se tiendra à genoux à tes pieds et il te demandera pardon. Il te présentera ses excuses et quand il se sera excusé je le tuerai.

— Hayden...

Il a posé un genou à terre, puis le second.

Et il s'est légèrement incliné.

Hayden - Je n'ai rien pu faire pour l'empêcher de te faire quoi que ce soit. Je me suis fait avoir en premier et pendant que tu souffrais je n'avais conscience de rien. Je n'étais pas là alors que tu avais besoin de moi. Je suis désolé.

Hayden - Désolé parce que tout ça c'est de ma faute. L'arrivée de ma soi-disant tante qui est en réalité ta mère biologique. Je n'aurais pas dû en parler à Nzola parce que c'est elle qui les a mis au courant. Pardonne-moi.

Je pose ma main sur l'arrière de sa tête pour y exercer de légères caresses.

— Tu n'as pas à t'excuser Hayden. Tu ne savais pas ce qu'il se passait. Toi aussi tu t'es fait avoir et je n'ai pas été là non plus. Si on devait commencer à s'excuser mutuellement on ne s'en sortirait pas.

Je relève doucement son visage.

— Je sais qui est ma mère. Je suis au courant de tout, maintenant.

Je lui désigne le bandage au niveau de ma tête.

— Ouais... j'ai plus aucun poil sur la tête. Mais il fallait bien que ça arrive un jour... qu'on me "répare". Non ?

Il lève les yeux en ma direction.

— Tu disais la vérité depuis le départ... je suis bel et bien Elinora. Et Nevaeh n'était qu'une illusion.

— Mon père a toujours été à mes côtés... et Raphaël était mon frère aîné, en fait. Tu le savais mh ?

Il hoche la tête positivement. Timidement.

Et je souris légèrement. Malgré moi.

— Heaven était mon protégé lorsqu'on s'est rencontrés pour la première fois dans le centre... et j'ai appris que papa l'a adopté il y a un moment déjà. J'ai perdu un frère-

Je ferme lentement les paupières.

— ...et le bon Dieu m'en offre un autre.

Je caresse doucement son visage.

— Ainsi va la vie.


_
N. Monteiro

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