Ou le cœur brisé et ses bienfaits. Il s'agit ici d'un court essai.
Baudelaire a toujours eu raison.
C'est dans la laideur que se cache la plus belle beauté.
Les Fleurs du Mal ou Fleurs Maladives ont certifié ce fait : la laideur est belle, car, en son fort intérieur, elle dissimule une beauté naissante et florissante.
Prenons l'exemple du cœur brisé. Oui, vous allez me dire qu'il n'y a aucun point commun, aucun rapport entre ces deux éléments.
Cependant, prenez le temps de réfléchir à cette théorie : un cœur brisé est un cœur laid, car il a été malmené, mutilé, voire même arraché. Il s'agit d'un cœur souffrant, d'un cœur meurtri. Or, j'ai observé cette chose, qui, par ailleurs m'a toujours intriguée : il y a profusion de textes contant l'histoire et les conséquences du cœur brisé. Cela concerne tous les domaines confondus (poésie, musique...).
On chante, on écrit, on peint le cœur brisé bien plus que le cœur assemblé. Il s'agit d'un cœur amoureux, comblé et en bonne santé.
A son opposé, le cœur fragmenté, le cœur maladif est source d'inspiration, car la souffrance ressentie à besoin d'être extériorisée . Pour moi, c'est la raison pour laquelle, les écrits décrivant un amour tragique, passé, douloureux sont bien plus nombreux que ceux fredonnant la ou les joies de l'amour et du cœur heureux.
De ce fait, le cœur brisé, le cœur laid chante plus que le cœur heureux. Ce dernier se contente de vivre le bonheur, tandis que l'autre ressasse son malheur, et tente de le dépasser en écrivant.
La laideur du cœur brisé lui confère une beauté créative.
Ainsi, entre deux larmes, il prend la plume et les morceaux écrivent.