dis-moi oui
Camilla Morreti
Mai 2020 - Toulouse
Je regardais Tonia encore une fois, ma copine stressait comme jamais et j'essayais, avec sa mère, de la rassurer.
— Ça va allez ma puce, elle embrassait le front de sa fille, tu es magnifique chérie.
Tonia - Ouais, elle faisait du l'air avec ses mains, j'ai trop peur. Elle lâchait un rire nerveux.
- Eh, je prenais ses mains dans les miennes, ça va allez chérie, Moctar t'aime comme un dingue, vous avez passer beaucoup de chose ensemble et, je prenais une grande inspiration, je t'aime, je suis fière de toi.
Elle me regardait avec les larmes aux yeux, je devais sûrement être dans le même état et la mère de ma meilleure amie aussi.
Je rigolais un peu quand je sentais une larme s'échapper de mon œil, je la balayais brusquement et on rigolait.
— On pleure pas les filles ! Disait la mère de Tonia, avec les larmes aux yeux, elle aussi.
C'est quelques dizaines de minutes plus tard que nous étions devant le lieu où se mariait nos amis.
Je voyais, au loin, Mathieu qui parlait avec des amis à lui, je bloquais devant le charisme de Mathieu, son costume lui allait super bien, et j'avoue que se cigarette au coin de ses lèvres lui donnais un petit charme.
Il me souriait, toujours avec un air joueur sur le visage, je lui rendais son sourire et j'allais vers ma sœur, qui était un peu ailleurs.
- Ciao, je m'asseyais à côté d'elle, ça va ?
Nina - Oui et toi ?
- Oui, je détaillais le visage de ma petite sœur, dis-moi Nana, j'aime pas te voir cogiter.
Nina - J'ai rien... Je la regardais avec un sourcil levé. Argh... Elle passait une main dans ses cheveux. J'ai l'impression que j'ai tout gâcher avec vous, j'ai pas été là parce que je voulais être avec Clémence, et maintenant j'ai l'impression d'avoir tout loupé.
- Nana... je la tirais vers moi et elle posait sa tête contre le haut de ma poitrine, t'es pas responsable bellezza, tu pensais juste bien faire, t'es jeune et c'est normal.
Je prenais son visage entre mes mains et je lui embrassais le front, je caressais ses cheveux bruns et je la serrais fort contre moi.
- Ti amo. Je murmurais à l'oreille de ma petite sœur.
Nina - Moi aussi.
Je prenais son visage entre mes mains et je posais mes lèvres sur son front encore une fois, je lui souriais et elle me le rendait.
Je rejoignais Mathieu, qui était sur son téléphone, adossé à un petit muret, mes talons claquaient contre le sol en béton et il relevait les yeux vers moi.
Je lui piquais sa cigarette et je prenais une taffe en recrachant la fumée sur le côté, Mathieu grognait et récupérait le cylindre rempli de tabac.
Mathieu - Tu l'as niqué, t'as mis du rouge à lèvre dessus.
- Soit content que je t'en ai pas mis sur le visage chéri. Il roulait des yeux et je rigolais.
Mathieu - C'est comment du côté de Tonia ?
- Elle stresse, mais elle est magnifique. Il hochait lentement la tête en prenant une taffe de sa clope. Moctar, c'est comment ?
Mathieu - Il est en panique, mais ça va. Je rigolais.
- Un couple de stressés. Mon copain me regardait et il haussait un sourcil.
Mathieu - C'est toi qui dis ça ? Je hochais la tête. Nan mais je rêve.
- Quoi ? Il penchait sa tête sur le côté et me fixait. Arrête de me regarder comme ça ! Je rigolais. Et bon, c'est vrai je suis une stressée de la vie, mais au moins toi t'es pas stressé, tu t'en fou de tout.
Mathieu - Hein ? Je me reculais en rigolant.
- Je t'aime aussi. Je lui faisais un clin d'œil et j'allais avec la mère de Tonia, qui était revenue.
Il y avait un peu d'agitation maintenant, je m'asseyais à côté de mon papa et de Sandra. Mon père me regardait un long moment avant de passer une main sur ma nuque et de faire une petite pression dessus, ses lèvres se posaient sur mon front et je fermais les yeux pour profiter de ce moment.
Je déconcentrais quand les choses sérieuses commençaient, je retenais mes larmes quand je voyais ma meilleure amie arriver aux bras de son papa, je devais surement sourire comme une folle, mais j'en avais absolument rien à faire actuellement.
Tout était magnifique, ma meilleure amie était magnifique, j'avais l'impression d'être dans un rêve.
Et c'est comme ça que Moctar et Tonia, aka le meilleur pote de mon copain et ma meilleur pote, se sont marier.
Ils était beaux, il sont beaux et ils seront beaux pour le restant de leurs jours.
(...)
Je délaissais mes talons et j'entrais dans la chambre que nous avions avec Mathieu, la plupart des invités restaient dormir dans une espèce de grande villa qu'avaient loué Moc' et Tonia.
Mathieu grognait en enlevant ses chaussures et il se laissait tomber sur le lit. Il enlevait son nœud papillons et il me faisait signe de venir à côté de lui.
Je passais mes doigts dans les cheveux blonds de Mathieu pendant qu'il était en train de somnoler.
- C'était quand même incroyable.
Mathieu - Hm, ouais. Il ouvrait les yeux et les plongeaient dans les miens.
- Ça t'as pas donné envie ?
Mathieu - De ? Il fronçait les sourcils.
- Nan rien, oublie. Je lui embrassais simplement les lèvres dans un petit smack et je me levais pour aller me changer.
J'entendais Mathieu m'appeler mais j'allais directement sous la douche.
Pendant le mariage, e je n'avais pas pu m'empêcher de penser à Mathieu et moi, je ne savais pas du tout si il voulait se marier, ou avoir des enfants. On n'en n'avait jamais vraiment parlé, peut être qu'il ne voulait pas de tout ça, faire sa vie sans se soucier d'un mariage ou d'un môme.
Moi, j'avais vraiment envie de construire une famille avec Mathieu, peut être que c'était trop tôt, mais j'avais vraiment envie de devenir plus que la copine de Mathieu.
Je me projetais sans doutes trop vite, il y avait tellement de truc flou, je devais parler à mon blond de tout ça mais je ne savais pas du tout comment il allait réagir. Peut être qu'il voulait aussi, mais pas maintenant.
Je re rentrais dans la chambre, Mathieu était sur le balcon, un joint, enfin surement, à la bouche. Je passais la baie vitrée et je marchais vers mon polonais, mes bras passaient autour de son ventre et ma joue retrouvait son dos musclé.
Mathieu - Tu parlais de quoi toute à l'heure ? Il se tournait et enroulait ses bras autour de mes épaules.
- Rien d'important, enfin pas pour le moment.
Mathieu - Camilla... Il soufflait. Dis-moi.
- Je pensais juste à nous, c'est tout. Il me regardait avec un petit sourire taquin sur les lèvres, je levais les yeux au ciel et il rigolait en embrassant ma joue plusieurs fois d'affilé. Mais arrête de te foutre de ma gueule !
Mathieu - Ok, il embrassait ma mâchoire et je prenais la sienne entre mes doigts pour qu'il me regarde dans les yeux, je t'écoute bébé.
- Prends moi au sérieux, s'il te plaît.
Mathieu - J'te prend tout cours. J'ouvrais la bouche et je lui frappais plusieurs fois le torse.
- Mais t'es pas bien toi, ça va pas au quoi ?
Mathieu - Mais c'est toi aussi ! Il se défendait. Tu me tends des perches comme ça.
- Bref, c'est pas le sujet, concentre toi par pitié. Il calmait son fou rire et me regardait, sa lèvre inférieure emprisonnée entre ses dents. T'as déjà pensé à la suite, genre entre nous ?
Mathieu - Ouais, de fou même.
- Comment ça de fou ? Je fronçais les sourcils en le regardant.
Mathieu - En vrai ça dépend juste de toi, si tu veux ou pas.
- Dis les termes Mathieu. Il rigolait et passait une main sur ma joue.
Mathieu - Je kifferais... peut être plus tard ou quoi, être daron.
- Avec moi ? Je le fixais dans les yeux, un sourire sur les lèvres.
Mathieu - Nan avec la voisine, bah oui toi connasse. Je lui frappais le torse et il rigolait en me tirant vers lui. Nan sérieux, c'est toi qui vois bébé, c'est toi qui vas souffrir donc...
- Quand tu dis plus tard, c'est quand ?
Mathieu - Maintenant ? Je rigolais.
- T'es sûr de toi ? Il hochait la tête.
Mathieu - J'ai jamais été aussi sur de moi.
Je rigolais quand il passait ses mains sous mes cuisses pour me porter et il rentrait à l'intérieur.
Un poids dans ma poitrine s'envolait, la conversation avec mon blond m'avait vraiment rassurer.
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Mes amours 🥹🥹