vingt-six

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dis-moi oui

Camilla Morreti

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Camilla Morreti

Juin 2019 - Clamart


Je sortais de mon immeuble avec Amy, la chienne de Mathieu, malgré qu'il soit parti je continuais à courir, mais cette fois si avec son chien. J'avais été voir la grand mère de Mathieu et on avait beaucoup parlé, j'adorais cette femme. J'avais aussi reçu un message de mon polonais cette nuit, il n'arrivait que ce soir parce qu'ils avaient un petit empêchement.

Donc ce matin, je courais autour du lac avec le Rottweiler de mon copain.

Je mettais bien ma casquette et ma capuche sur ma tête, puis je commençais à courir avec Amy. Cette chienne était incroyablement bien dressée, elle écoutait au doigt et à l'œil, même si je ne suis pas sa maîtresse elle m'écoute.

Je continuais de courir en parlant au chien, mais d'un seul coup elle courait vers la sortie du parc, je lui disais de revenir mais elle ne m'écoutait pas.

Bon oubliez, elle m'écoute de temps en temps.

Je trottinais vers la chienne et je me stoppais net en voyant quelqu'un caresser la chienne. Je plissais les yeux pour essayer de voir visage de la personne, et il ne me fallait pas plus de deux secondes avant de marcher vers cette personne.

Je trottinais quand j'arrivais proche du brun et je me jetais sur lui, il rigolait et Mathieu enroulait mon dos avec ses bras. Il me soulevait et mes jambes venaient se mettre autour de sa taille. Il embrassait ma joue et je souriais comme une conne en le serrant fort contre moi.

- Mais tu devais pas être là que ce soir ?

Mathieu - Si, mais surprise.

Je prenais son menton entre mes doigts et je posais mes lèvres sur les siennes, on soupirait en même temps, comme si on attendait depuis des mois pour s'embrasser. Le blond approfondissait notre échange, sa langue dansait avec la mienne, et il pressait mes hanches avec ses doigts.

- Tu m'as manqué. Je soufflais entre deux baisers.

Mathieu - Toi aussi, putain c'était long.

Je reposais mes pieds au sol et je regardais Mathieu, il semblait très fatigué, en même temps il a dû partir super tôt pour arriver à cette heure là.

- Comment tu as su que j'étais ici ?

Mathieu - Mamie, elle m'a envoyé un message. Je haussais un sourcil. Elle savait que je rentrais ce matin.

- T'es vraiment un con. Je lui frappais le torse et il rigolait avant de me choper le bras et de me tirer vers lui.

Mathieu - Ça été toi ?

- Hm, je m'ennuyais un peu mais ça va, et toi ?

Mathieu - C'était cool, j'te raconte tout toute à l'heure, mais là je suis explosé.

- J'imagine que tu as pas dormi. Il grimaçait. Bon, tu rentre chez toi, tu dors et après tu me raconteras tes potins.

Mathieu - J'peux pas dormir chez toi ? Je mordais ma lèvre.

- Ok, il embrassait son poing et il le levait au ciel, mais t'es un enfant bordel. Je pouffais de rire.

Mathieu - C'est pas mon pull ça ? Je hochais la tête. Il est mieux sur moi.

- Crois le. Je haussais les épaules et j'attrapais son poignet pour rentrer.

On marchait pour rentrer chez moi, je sentais la main de Mathieu se glisser avec la mienne, je sais qu'il n'est pas trop le genre de mec à faire des petites attentions comme ça, alors je profitais de ce moment. Pourtant une semaine ce n'est pas si long que ça, mais il m'avait vraiment manqué.

Je prenais mes clés et j'ouvrais la porte de mon appartement, Mathieu avait déposé sa chienne chez lui, et il entrait avec moi. J'enlevais ma casquette et mon sweat, je prenais un grand verre d'eau et je le buvais d'une traite. Je me tournais vers Mathieu, il me fixait avec une petite lueur dans les yeux, je fronçais les sourcils et je l'observais s'approcher de moi.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

Mathieu - Rien.

Il embrassait mon cou, je sentais ma respiration être saccadée, il savait très bien que c'était mon gros point faible, et il en jouait. Les bisous brulants de Mathieu descendaient sur mon épaule et je grimaçais quand il mordait ma peau.

- T'es chiant, j'vais avoir une marque à cause de toi.

Mathieu - Logique.

Il passait ses mains sous mes cuisses pour me porter, je rigolais quand il marchait vers ma chambre. Mon dos heurtait le matelas, Mathieu posait ses lèvres sur les miennes et je soupirais d'aise. Nos vêtements on vite finis au sol, et on sait retrouver sous les draps, des bonnes retrouvailles quoi.





(...)





Je sortais la pizza du four, Mathieu me regardait faire en étant assis sur le plan de travail, je refermais la porte de mon four et je prenais la roulette pour couper des parts. On avait des dégaines horribles, Mathieu était torse nu et en jogging, moi je portais un de ses tee shirt avec un short de pyjama et un chignon douteux sur le crâne.

Après avoir passé un long moment dans le lit, à ne rien faire ou a se câliner, Mathieu et moi avions décidé de faire une pizza. Et monsieur en voulait absolument une du coup on l'a faite.

Mathieu - Avoue elle est belle.

- Mais amore t'as mis beaucoup trop de fromage.

Mathieu - Mais non regarde, il sautait de son perchoir, au moins c'est fondant et tout.

- On devait mettre max' trois fromages dessus, t'en a mis vingt là. Il mordait sa lèvre inférieur pour ne pas exploser de rire. Je t'ai laisser dix secondes pour prendre mon téléphone et t'as ruiné notre pizza.

Il prenait deux canettes de coca et il m'en passait une, je le remerciais et on prenait notre pizza pour manger devant la télé. Il n'y avait pas grand chose, en même temps il n'y a jamais rien à quatorze heures. Mathieu mettait des combats de boxe, j'avoue que je ne comprenais pas grand chose là, mais je regardais quand même. Dès que je finissais de manger, je posais ma tête sur les cuisses de Mathieu, sa main venait se loger sur mes cheveux et il enlevait mon élastique, libérant mes cheveux bruns de mon chignon plutôt mal fait.

Mathieu - Cami ? Je le regardais. J'vais m'allonger viens.

Il s'allongeait sur le canapé et je venais me mettre dans ses bras, je posais ma tête entre ses pectoraux et je fermais les yeux quand mon polonais caressait la peau de mon dos.

Je sentais la fatigue m'emporter de plus en plus, j'étais épuisée, et les papouilles de monsieur Pruski n'arrangeait pas.

J'étais contente d'enfin pouvoir le prendre dans mes bras, il m'avait énormément manqué. Je savais que j'étais foutue, il m'avait eu, j'étais totalement folle de lui. Et j'espérais fortement ne pas me planter avec Mathieu.

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cc mv !

les chapitres sont un peu plus courts en ce moment, ça vous dérange ?

@ __kloooe__ on ig

dis-moi ouiWhere stories live. Discover now