dis-moi oui

Door __kloe__

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- 𝐩𝐥𝐤 je ne sais pas où va mon chemin mais je marche mieux quand ma main serre la tienne. Meer

• prologue •
un
deux
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huit
neuf
dix
onze
douze
treize
quatorze
quinze
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trente
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quarante
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quarante-huit
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cinquante
cinquante-et-un
cinquante-deux
cinquante-trois
cinquante-quatre
cinquante-cinq
cinquante-six
cinquante-sept
• épilogue •

trente-sept

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Door __kloe__

dis-moi oui



Camilla Morreti

Septembre 2019 - Paris


Ça fait maintenant deux semaines que je n'ai pas de nouvelle de Mathieu, deux semaines qui sont juste horribles à supporter. J'ai décidé juste après être sortie du studio de Mathieu d'aller chez mon père, je n'avais pas envie de rester seule chez moi, je préférais être avec ma famille.

Sandra - Cam' ? Je relevais la tête vers ma belle-mère. Ça va pas hein ? Je haussais les épaules.

La femme de mon père s'asseyait à côté de moi, elle passait ses bras autour de mes épaules, ma tête venait se loger dans le cou de Sandra, je laissais une ou deux larmes coulaient toutes seules sans que je n'arrive à les retenir.

Sandra - Je suis là Camilla... Elle caressait mon dos. Ça va allez.

- J'me veux tellement.

Sandra - Je sais louloute, je sais... Elle embrassait mon cuir chevelu. Tu penses pas que tu devrais allez lui parler ?

- Il me répond pas, je lui ai envoyé pleins de message, mais il les regarde même pas.

Sandra - Tu as essayé de l'appeler ?

- Oui, et c'est pareil. Je reniflais avant de sécher mes larmes.

Sandra - Ma puce... tu sais, elle caressait ma joue, peut être qu'il a besoin de temps, de se poser avec lui même.

- Mais moi j'ai besoin de lui...

Sandra - Mathieu t'aime, vous deux, ça ne va pas s'arrêter maintenant.

- Mais peut être qu'il est passé à autre chose, qu'il à quelqu'un d'autre ou-

Sandra - Camilla, les sentiments ne partent pas comme ça, il te l'a dit, c'est juste une pause.

- Une pause de deux semaines là.

Je soufflais de frustration, putain j'avais tout foutu en l'air.

Tout allait bien avec Mathieu, on était super bien ensemble, mais une vidéo de travers et j'ai complètement vriller, je ne lui ai même pas donner l'opportunité de me parler, je l'ignorais comme si il ne comptait pas pour moi.

J'ai qu'une seule envie là maintenant, c'est de le retrouver et de l'embrasser, de rester dans ses bras jusqu'au matin, de lui tirer les cheveux pendant qu'il fait à manger ou de lui mordre le cou.

Mais malheureusement, j'ai encore tout foiré, comme d'habitude.


(...)


J'étais sur le balcon de l'appartement de mon père, en train de fumer une cigarette avec un livre coincé entre les mains et les écouteurs dans les oreilles. La baie vitrée s'ouvrait, je tournais la tête pour regarder mon papa, qui s'asseyait à côté de moi, une cigarette entre son index et son majeur.

- Ça va ? Il hochait la tête. Je croyais que tu avais arrêté.

Papa - Un Morreti meurt soit de vieillesse, soit d'un cancer des poumons. Je rigolais.

Tous les Morreti disent la même chose.

- C'est vrai, je regardais les étoiles, papi serrait fier de son fils.

Papa - Et de sa petite fille. Il regardait lui aussi les étoiles.

- Tu pense qu'il veille sur nous ?

Papa - Bien sûr, il nous regarde du paradis. J'acquiesçais. Cam' ?

- Hm ? Je tournais mon visage pour le regarder.

Papa - Ta mère, il prenait une taffe de sa clope, elle est de retour ici. Mon sang se glaçait d'un coup. Je crois quelle veut te voir, toi et ta soeur.

- Non.

Papa - C'est ta mère Camilla...peut être qu'elle veut juste parler avec vous.

- Non, c'est pas elle qui nous a éduqué, c'est pas elle qui était là quand Nina faisait des crises de panique hyper-

Papa - Je sais. Il soufflait. Tout ça je sais très bien Cami' mais... tu restes trop sur le passé.

- Donc pour toi c'est rien ? Je fronçais les sourcils. Elle m'a fait vivre un enfer de ma naissance à mes sept ans ! Il me regardait. Elle m'insultait et me répétait des trucs horrible papa !

Papa - Camilla ! Il haussait la voix. Santa merda je sais ! Je sentais les larmes s'accumuler à l'intérieur de mes yeux. Tu peux pas savoir à quel point je m'en veux de ne rien avoir vu plus tôt. Il soufflait. Camilla, elle est là, c'est le moment de parler avec elle.

- Non, je n'irais pas.

Papa - Camilla...

Je soufflais avant d'éteindre ma cigarette dans le cendrier et je refermer mon bouquin, je rentrais à l'intérieur et j'allais directement dans ma chambre. Je me laissais tomber sur le matelas, les larmes coulaient sur mes joues, j'avoue que j'étais juste au bois du rouleau là.

Bordel de merde.

Je prenais mon téléphone et j'essayais encore une fois d'appeler Mathieu. Franchement, je n'avais même pas d'espoir de l'entendre à travers mon téléphone.

appel :

Mathieu - Ouais ?

Je laissais mes sanglots sortir de ma bouche, j'avais juste besoin d'entre sa voix, il me manquait.

Mathieu - Cami' il se passe quoi ?

- Je... j'ai besoin de toi.

Mathieu - Hein, mais t'es où là ?

- Chez mon père... S'il te plaît je...

Mathieu - J'arrive, bouge pas je suis là dans même pas vingt minutes.

Il raccrochait et je me relevais pour prendre un sweat et sortir de la chambre. J'ouvrais la porte d'entrée avant de dévaler les escaliers du bâtiment et de retrouver le hall. Je passais la grande porte et j'attendais Mathieu.

Deux semaines sans le voir, sans signe de vie, sans rien.

Je voyais sa berline arriver, je laissais une larme s'échapper de mon œil et je marchais vers la voiture de mon blond. Il sortait du véhicule et il fronçait les sourcils, peut être d'incompréhension ou, en fait je ne sais pas.

Mathieu - Cami' ? Je me jetais dans ses bras. Putain mais qu'est-ce qui se passe ?

- Je suis désolée... Je m'accrochais à lui comme si c'était ma bouée de sauvetage dans un océan déchaîné. Me laisse pas Mathieu, j'ai besoin de toi...

Mathieu - Cam, explique moi...

- C'est ma mère, elle veut nous voir, elle a... elle est... Mes larmes coulaient sur le tee shirt blanc de mon blond. Pardon, désolée...

Mathieu - Camilla, regarde moi, il prenait mon visage entre ses mains, j'te laisse pas. Je le regardais me rassurer. J'te jure sur ma vie que je te laisse pas, ok ?

J'arrivais juste à hocher la tête, sans rien dire, parce que honnêtement, rien ne sortait de ma bouche, aucuns mots ne dépassaient mes lèvres.

Je posais ma front contre l'épaule de Mathieu, il enroulait ses bras autour de ma taille pour me garder contre lui, il embrassait plusieurs fois mon front, je laissais des larmes silencieuses couler sur son haut, il allait me déglinguer à cause de ça, mais pour le moment on ne disait rien.

Mathieu - Viens, on monte.

Je hochais la tête, il prenait ma main et mon blond marchait vers la porte du bâtiment, je suivais Mathieu quand il montait les marches, mais je n'y arrivais pas, j'étais trop à bout là.

Mathieu - Eh Cami', il me tirait contre lui, j'vais te porte ok ? Je hochais la tête.

Les mains de mon polonais venait se loger sous mes cuisses pour me soulever du sol, mes jambes venaient s'enrouler autour de la taille de Mathieu, mes bras faisait la même chose autour de son cou.

Mathieu montait les quelques marches qu'il restait, il me posait et prenait mes clés pour ouvrir la porte. On enlevait nos chaussures, Mathieu enlevait son sweat et il prenait ma main pour qu'on aille dans ma chambre.

Mathieu - Tu veux que je parte ?

- Non, s'il te plaît non.

Mathieu - Ok, ok je reste avec toi.

Je m'allongeais dans mon lit, Mathieu faisait la même chose que moi, je me posais sur le côté et mon blond venait se coller à mon dos, sa main se posait sur ma cote, il faisait des petits ronds dessus.

Mathieu - Pardon, j'aurais pas dû te dire tout ce que je t'ai dis là dernière fois. Je me tournais pour être face à lui.

- C'est pas à toi de t'excuser, je posais mes doigts sur sa barbe, je suis désolée Mathieu, j'ai agis comme une gamine, et tu as raison, c'est vrai qu'Andréa m'aime.

Mathieu - Te prend pas la tête avec ça, vraiment je t'en veux pas bébé. Il embrassait mon front longuement. Par contre...

- Hm ?

Mathieu - Ton père il va dire quoi en me voyant ici ?

On pouffait de rire en même temps. Je haussais les épaules en regardant Mathieu, il continuait de faire des espèce de papouilles. Je me collais un peu plus à mon blond, il couvrait de baisers le haut de mon crâne.

J'étais enfin bien, je n'avais pas peur dans ses bras, j'étais rassurée d'être dans ses bras. Je n'allais clairement pas le lâcher, pour rien au monde. J'avais tellement eu peur de le perdre pour toujours que je n'allais plus jamais faire l'erreur de le laisser.

_____

plus de peur que de mal

les loulous ne vont pas se séparer !!

@ __kloooe__ on ig

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