«Forteresse de l'absurde»

Από MadeInCongo_

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Terminée. Être ignorant de son ignorance, est la maladie de l'ignorant. (TW : Violences) Περισσότερα

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vingt-et-un.
vingt-deux.
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quatre.

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Από MadeInCongo_

Her own story. N.
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J'ai déposé ma tasse dans l'évier après l'avoir vidé, et je me suis essuyée la bouche à l'aide d'un mouchoir.

J'ai mieux dormi cette nuit que la nuit passée.

D'après le message que j'ai reçu à la veille aujourd'hui je dois me rendre au poste dans les alentours de 13 heures.

Alors j'ai du temps face à moi étant donné que je dors souvent jusqu'à 9 heures maximum.

— Y'a pas de bruit aujourd'hui. Tout le monde est sorti ?

En comprenant que je m'adressais à lui, l'un des gardes s'est alors avancé dans la pièce.

Garde - Monsieur Joaquim s'en est allé. De ce qu'il a pu dire il est retourné chez-lui. Monsieur Raphaël s'en est allé un peu après lui en prenant son fils avec lui alors je suppose qu'ils sont rentrés.

— Oh. Et le reste des enfants ?

Garde - La cadette du côté de monsieur Monteiro les emmène se promener. Ils sont en route à l'heure qu'il est.

Alors je hoche la tête positivement.

— Je comprends mieux. Merci beaucoup.

Il a incliné sa tête tout juste avant de se reculer.

J'ai essuyé la table sur laquelle j'ai mangé puis ai lavé ma tasse et mon assiette tout juste avant de les ranger.

Joaquim et Raphaël sont partis sans me prévenir.

Ils ne vivent pas loin mais ils vont tout de même me manquer.

Ça m'a fait du bien de passer cette semaine avec eux. Comme quand on était enfants.

Et j'ai pu passer énormément de temps avec mes parrains ça m'a fait énormément de bien.

Tout en sachant que ma marraine est l'une des personnes qui comptent le plus pour moi.

Je l'aime d'amour vraiment un sucre cette femme.

Il faudrait que je vous la présente un de ces quatre.

En m'essuyant les mains, j'ai entendu des pas dans les escaliers.

Cette personne descendait les marches.

Et à sa façon de les descendre j'ai pu reconnaître les pas de ma maman.

Alors j'ai fait quelques pas en arrière pour pouvoir la regarder.

Et elle s'est avancée vers moi après m'avoir aperçue.

Maman - T'es déjà debout ? Coucou mon coeur.

Elle a déposé un baiser sur ma joue

alors j'ai fait de même.

— Mh mh. Coucou maman. Tu vas bien ?

Maman - Par la grâce de Dieu. T'as fait la vaisselle ?

— Oui j'ai lavé ce que j'ai utilisé pour manger.

Et elle a légèrement soufflé.

Maman - Tu sais très bien qu'il y a les domestiques pour le faire.

J'ai alors de nouveau levé le regard vers elle.

— Tout comme on peut le faire aussi maman.

Puis elle a râlé en roulant des yeux.

Maman - Je te l'ai répété plus de trente fois ça n'est pas ton travail Nevaeh que je sache je ne t'ai jamais appris à la faire d'ailleurs.

— Ça n'est le travail de personne. Ou plutôt c'est notre travail à tous pas le travail que de certaines personnes en particulier.

Maman - C'est pour ça qu'elle est payée ne me contredis pas.

— Elle est payée pour s'occuper des tâches ménagères pas payée pour être maintenue dans la servitude.

Maman - C'est une domestique.

— Pas une chienne.

J'ai alors soutenu son regard tandis qu'elle venait de hausser les sourcils en me regardant.

Maman - La prison t'a rendue idiote à ce que je vois ?

J'ai maintenu le silence.

Maman - Depuis quand est-ce que tu te permets de rassembler toute ton audace pour me contredire moi, celle qui t'a enfanté Nevaeh ?

J'ai de nouveau gardé le silence.

Maman - Vouloir jouer les philosophes ne te réussit pas. Tu sais pertinemment qu'en tant que domestique c'est tout à fait normal qu'elle soit chargée de remplir chaque tâche ménagère de la maison. Si tu te mets à toutes les faire alors à quoi bon ? Pourquoi est-ce que je la paierai si tu te mets à faire son travail à sa place ?

Elle prend doucement mon visage dans ses mains.

Maman - Ne hausse plus le ton sur moi comme ça mon cœur. S'il te plaît.

J'ai alors doucement hoché la tête positivement.

Puis elle a déposé un baiser sur mon front avant de lentement se détacher.

Son raisonnement est bon mais sa manière de le partager ne me plaît pas.

Son intonation est méprisante chose qui donne un certain aspect à son raisonnement qui pourrait faire douter.

Maman - Ton emploi du temps est chargé aujourd'hui ?

— Je sais pas encore. Je dois aller voir le chef aujourd'hui pour qu'il me donne mon badge, mon uniforme et qu'il me fasse un débriefing etc. Ensuite du coup j'aurais mon planning.

Maman - Tu te sens prête ? D'ailleurs ton premier jour s'était bien passé ?

Je lui ai tourné le dos pour faire autre chose en même temps que je lui parle.

Si jamais je la regarde en face certains de mes tics risquent de me trahir,

et la connaissant je risque de ne faire long feu  au poste de police.

— Oui je pense que mentalement maintenant ça va. Physiquement aussi. Oui hier franchement j'ai beaucoup aimé les collègues sont super cool. Ils m'attendaient déjà et ils m'ont super bien accueillie.

Maman - T'as créé de petites affinités ? Ou du moins tu vois déjà avec qui tu pourras t'entendre ?

— Non pas encore. Je pense que ça se saura et que ça se fera au fil du temps.

Elle hoche doucement la tête positivement.

Maman - N'approche et ne sympathise avec aucun détenu Nevaeh. On ne sait pas de quoi ces gens-là sont capables. Vas-y uniquement pour trouver ta vocation.

— Oui maman.

Maman - Et si jamais ils osent te toucher ne reste pas sans rien faire. Mh ?

Je hoche la tête positivement, avant d'ajouter à nouveau

— Oui maman.

Alors elle soupire de soulagement.

Maman - N'oublie pas de passer voir ton père avant de t'en aller. Il se repose mais il a demandé à te voir.

— J'y manquerai pas.

Puis elle a déposé un baiser sur ma joue et s'en est allée tout juste après.


_


Une fois mes affaires déposées dans mon bureau, j'ai rejoint la personne chargée de m'accompagner dans le bureau du chef.

Une jolie petite rousse comme ça. Toute mignonne et toute gentille.

La même qui m'avait indiqué le bureau dans lequel j'ai posé mes affaires hier quand je suis arrivée.

Elle a l'air d'être assez réservée et elle se met un peu à l'écart des autres j'ai remarqué.

Elle n'est pas très bavarde non plus mais sa voix est apaisante.

Elle est toute douce.

Elle m'a emmené jusque devant la porte du bureau en question.

La porte est d'une couleur différente du reste des portes.

Elles sont toutes d'un gris assez pâle mais celle-ci est bleue, et le nom du chef y est écrit en évidence.

Hanna - C'est ici que je te laisse. T'as plus qu'à toquer et il te demandera d'entrer et de t'installer.

— J'ai chauuud.

Elle a ri. Doucement.

Hanna - Y'a de quoi avoir peur en vrai. Il est imposaaant eh un vrai pitbull faut voir maintenant comment il a une grosse voix aussi.

— Eh. Tu me dis ça que maintenant ? Tu voulais ma mort depuis le début en fait ?

Elle a ri à nouveau.

Hanna - Je te taquine. C'est un sucre si tu te tiens bien t'auras jamais aucun souci avec lui.

... - Et si tu sais t'y prendre en sport de chambre tu seras ravie de l'avoir comme partenaire.

J'ai déposé mon regard sur elle tandis qu'Hanna venait de râler à l'entente de sa voix.

Hanna - C'est ton seul centre d'intérêt au final ?

La jeune femme s'est avancée vers nous en prenant soin de marcher d'une certaine façon.

... - Je ne fais que citer des faits. Suffit que tu saches comment t'y prendre avec sa queue et le jour d'après tu te fais promouvoir. Un homme reste un homme.

Hanna - Et une dalleuse reste une dalleuse. Va te donner en spectacle ailleurs arrête de remplir la tête des nouveaux avec tes sottises.

... - *sourit* tu l'as toujours en travers de la gorge le fait qu'il ait trouvé que t'avais un tout petit cul ma belle ?

J'ai légèrement froncé les sourcils.

... - Ah mais oui. Il était aussi allé crier sur tous les toits que t'avais plus de pectoraux que lui et que même tes tétons il a pas pu les bouffer. C'est depuis que tu pètes le seum ma grande ?

Je me suis apprêtée à parler à l'entente de ses paroles, mais Hanna a pris la parole avant moi.

Hanna - Va falloir que tu te fasses interner ma belle ces rumeurs ne sont que dans ta tête et t'es bien la seule à avoir ces renseignements-

... - Tu-

— Elle a pas terminé de parler la moindre des choses c'est de ne pas lui couper la parole. Je te trouve bien culottée pour quelqu'un qui porte des culottes push up et qui rajoute du tissus pour donner un effet de poitrine bombée.

Je poursuis.

— Chaque personne est belle comme elle est. Elle n'a pas besoin d'avoir un fessier imposant ni une poitrine à la Kardashian pour se sentir belle et pour s'aimer. T'es très bien placée pour le savoir puisque toi-même tu es une femme mais puisque tu réfléchis comme eux et que tu te permets de sexualiser le corps de la femme alors y'a pas de souci sexualise le tien mais laisse la en paix elle ne t'a rien demandé.

... - Tu-

— Tu parles beaucoup. Va cracher ta haine ailleurs personne ne t'a convié ici que je sache.

Alors son expression faciale a changé.

Si elle pense me faire peur ? C'est même pas les doigts dans les fesses qu'elle se met mais dans son gros anus crispé.

J'ai la peau bien noire ma belle c'est pas en fermant ton visage que je vais me mettre à trembler.

Elle a posé sa main sur sa hanche en faisant basculer sa chevelure en arrière.

Et au moment où elle s'est apprêtée à ouvrir la bouche,

la porte du bureau tout juste derrière nous s'est ouverte.

La porte du chef.

Elle s'est alors tue et nos regards se sont déposés sur lui.

Il nous a regardées chacune à tour de rôle pendant un court instant.

Puis son regard s'est déposé sur la misse.

Chef - T'as fini ?

Elle n'a rien répondu, alors il s'est raclé la gorge avant de répéter à nouveau

Chef - T'as fini ?

Alors elle a pris la parole.

... - Je suppose que oui.

Chef - Retourne dans ton bureau alors.

... - Je suis venue vous déposer mon rapport.

Chef - Je me trompe peut-être mais t'étais chargée de n'en faire aucun. J'ai plus important à faire pour l'instant je te demande de patienter dans ton bureau.

Elle a alors hoché la tête positivement et elle s'en est allée tout juste après.

Chef - Je m'excuse. Elle s'en est prise à toi ?

Hanna - Comme à chaque fois mais je n'y fais pas attention. Je vous amène l'agent Monteiro comme convenu.

Il m'a alors de nouveau regardé.

Chef - Merci Hanna. Je te laisse retourner à ton poste.

Elle nous a salué à tour de rôle puis j'ai entendu ses pas s'éloigner dans le couloir.

Le chef m'a alors désigné l'intérieur de son bureau.

Chef - Je vous en prie.

Je me suis permise d'y entrer et suis restée debout devant les chaises qui font face à son bureau.

Il a fermé la porte derrière nous et il s'est installé face à moi.

Chef - Asseyez-vous je vous en prie.

Je me suis alors assise en posant mes mains sur mes cuisses.

Chef - Nevaeh Monteiro ?

Je hoche la tête positivement.

— C'est ça.

Chef - Permettez-moi de me présenter. Les grandes formalités c'est pas trop mon truc. Je reste dans la simplicité alors je préfère que vous m'appeliez par mon prénom ou que vous m'appeliez par mon statut.

Chef - Je suis l'agent Jamal Ashawo et le chef de l'équipe de police dont vous avez fait la connaissance hier, et votre nouveau chef par la même occasion. Enchanté.

(Ashawooo wo wo)

On ne se moque pas des noms de famille Nevaeh. Garde ton sérieux Dieu te voit.

J'ai soufflé intérieurement et lui ai répondu

— Moi de même.

Il pose ses mains face à lui.

Jamal - Est-ce qu'on pourrait se tutoyer ? C'est pas que je suis pas à l'aise avec les «vous» mais je suis pas à l'aise.

J'ai alors souri.

— Moi de même y'a pas de souci.

Alors il poursuit.

Jamal - Pour te mettre un peu dans le bain, la plupart du temps mes agents travaillent par équipe de 4 voire 5. Des équipes mixtes. Il y a les équipes du rang A, B et ainsi de suite.

Il me désigne une feuille placée au centre de son bureau.

Jamal - Je mélange aussi en fonction des niveaux de chacun. Mais il y a des équipes comme celles des premières rangs qui ne sont composées que d'agents de bon niveau, dont Hanna fait partie.

Il dépose à nouveau son regard sur moi.

Jamal - Je vais commencer par te classer dans le troisième rang étant donné que je ne sais pas encore ce dont tu es capables. Ce n'est qu'un "emplacement" provisoire et en fonction de ce que je verrai t'évolueras ou non.

Je hoche la tête positivement.

Jamal - En général les affaires dont on se charge ici sont des affaires telles que le trafic d'enfants ou encore le trafic de corps humain. Ça nous arrive aussi de devoir nous charger de cas comme des meurtres mais ça arrive moins souvent.

Il dépose un dossier face à moi.

Jamal - La première chose que je vais te demander c'est de me trouver le maximum d'informations que ce soit par le biais d'Internet ou suite à des interrogatoires des 50 personnes mentionnées dans chaque document.

Il poursuit.

Jamal - Je veux connaître leur nom, leur prénom, leur âge et toutes autres informations relatives jusqu'à leur groupe sanguin. Des informations précises.

— Je pense que ça ne sera pas trop compliqué.

Alors il a légèrement ri dû à ma remarque.

Jamal - Ça c'est toi qui le dis.

Je hausse alors légèrement le sourcil.

— C'est-à-dire ?

Jamal - Tu le verras par toi-même en lisant ces documents. On n'a pas affaire à n'importe qui.

J'ai entrouvert le dossier pour pouvoir avoir un petit aperçu.

Et mes yeux ont bloqué sur la photo d'un type à lunettes.

Sa photo était suivie d'écrits qui indiquaient que c'est un tueur en série qui compte à ce jour près de 850 victimes.

Et pourtant jamais personne n'est parvenu à lui mettre la main dessus.

J'ai de nouveau entendu Jamal rire dû à mon expression faciale.

Jamal - C'est un autre monde ici. Si jamais tu te sens pas capable de poursuivre je donnerai le dossier à quelqu'un d'autre.

J'avale alors difficilement ma salive.

— ...je peux le faire.

Je relève la tête.

— Étant donné que je n'ai pas énormément d'expérience j'aimerai faire mes recherches via internet. Mais le souci c'est que mon adresse IP peut être divulguée au cours de mes recherches non ?

Jamal - T'es pas bête. C'est pour ça que tu te connecteras sur un serveur privé et il y a un technicien qui se charge de brouiller ton adresse IP lorsque tu te connectes à internet à partir d'ici.

— Ça me va. Je trouve ça plus prudent.

Je referme le dossier.

— Quand est-ce que je commence ?

Il me désigne à nouveau le dossier.

Jamal - J'y aille glissé ton emploi du temps. Je te souhaite beaucoup de courage.

Y'en a pas un seul ici qui veut me rassurer on dirait hein.

Leurs encouragements me font froid dans le dos.

— Je te remercie. Bon courage à toi aussi.

Je me suis levée en prenant soin de ranger la chaise derrière moi.

Jamal - Tes uniformes ont a été déposés sur ton bureau.

J'ai alors souri telle une idiote à l'entente de sa phrase.

Le moment que j'attendais depuuuis.

— Encore merci.

Et je suis sortie de la pièce après qu'il m'ait ouvert la porte, toute souriante.

Il faut que je prenne des photos avec. Nevaeh trop star.

Je me suis arrêtée dans mon élan après avoir fait quelques pas vers mon bureau.

Et je me suis de nouveau tournée vers le bureau de Jamal qui s'apprêtait à fermer la porte.

— Excuse-moi ?

Il s'est alors également arrêté dans son élan pour me regarder.

— Le détenu appelé Hayden... ce serait trop demandé de pouvoir étudier son dossier également ?

Jamal - Aaanh l'agent Monteiro a un cruuush.

Je ris.

— Sa personne m'a intrigué et il y a quelque chose dans son regard qui m'a semblé étrange. J'aimerai en savoir davantage sur sa personne.

Jamal - Il s'est fait interné pour trafics d'armes et de corps humains. Son casier judiciaire est moins lourd que celui de ses camarades mais il reste un criminel. Ne pas se fier à sa gueule d'ange.

Je secoue la tête négativement.

— Non ce n'est pas un criminel.

Alors il hausse les sourcils.

— Il ne dégage pas les mêmes ondes que certains détenus que j'ai pu approcher. Non. Lui, il est innocent.

Il a ri à nouveau en passant sa main sur son visage.

Jamal - T'es mignonne comme fille toi.

Puis il continue de rire.

Jamal - Te fais pas avoir. Derrière les gueules d'ange se cachent souvent les pires démons.


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N.Monteiro

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