Dis-moi oui
Camilla Morreti
Mars 2019 - Clamart
Je grognais en enfonçant ma tête dans le coussin quand j'entendais ma porte être frappée et la sonnette résonner entre les murs de chez moi. Je remontais la couverture sur moi en espérant que la personne arrête, mais apparemment non.
Je me levais, avec un mal de crâne juste énorme, je prenais un gros sweat et je rabattais la capuche sur ma tête. Je sortais de ma chambre, et je me dirigeais vers la porte. Je me frottais les yeux avant de tourner mes clés dans la serrure pour l'ouvrir, j'abaissais la poignet. Je laissais ma porte ouverte, le blond rentrait en rigolant quand il voyait ma dégaine et on allait dans le salon.
Mathieu - Cami' je t'ai appelé cinquante fois.
- Je dormais. Il ricanait.
Mathieu - Ouais bah j'vois ça, lendemain de soirée ou quoi ? Je me laissais tombé sur mon canapé.
- Hm. Je fermais les yeux, mais je sentais que Mathieu s'était assis juste à côté de moi.
Mathieu - Sans nous ? Je posais ma tête sur ses cuisses.
- C'est Aude et Thomas qui m'ont invité, en fait la belle sœur d'Aude faisait une crémaillère pour sa boutique, du coup voilà.
Mathieu - Tu vas pas taffer aujourd'hui ? Je secouais la tête. Thomas c'est pas ton patron ?
- Si. Mathieu posait sa main sur mon crâne. D'ailleurs j'ai revu un ex .
Mathieu - Ezio ? Je hochais la tête. Wesh, sah ? Je me tournais et je le regardais.
- Ouais, il haussait les sourcils, mais attends c'est pas tout, il va être daron.
Mathieu - Jure la vie d'ta mère ?
- La vie de ma mère.
Mathieu - Mais raconte, genre...
- Bah il était là, je sais pas pourquoi mais bref, on a parler, il m'a dit que Océane était enceinte et après on a continué à parler.
Mathieu - Et toi ? 'Fin j'veux dire ça te fais rien ?
- Bah non, tant mieux pour lui, au moins il est heureux maintenant, moi j'étais pas amoureuse de lui au point de lui donné des mômes.
Mathieu - Zehma tu veux pas de gosses toi.
- J'ai jamais dis ça, j'en veux mais je sais que c'était pas avec lui, on s'aimait pas assez pour ça. Il hochait la tête.
Mathieu commençait à me faire des papouilles sur le crâne, je lâchais un gémissement d'aise et je refermais les yeux. Je sentais que j'allais me rendormir, j'étais beaucoup trop fatiguée, et les lendemain de soirée c'est toujours difficile.
Mathieu - T'endors pas hein. Il rigolait.
- T'inquiètes, je repose juste mes yeux.
Mathieu - Allez la grosse, lève toi on a une séance de sport à faire Cami'.
- Nan s'te plaît, j'suis en gueule de boit et je suis fatiguée.
Mathieu - Camilla...
- J'te fais de la panna cotta si tu veux.
Mathieu - Arrête, tu sais très bien que j'vais te dire oui en plus.
- Donc ça veut dire qu'on y va pas du coup ? J'ouvrais les yeux.
Mathieu - Ok, vas-y c'est bon.
Je souriais et je refermais les yeux. Je commençais un peu à me rendormir, grâce aux papouilles de Polak dans les cheveux.
Je sentais que Mathieu se décalait du canapé, je grognais parce que monsieur faisait bouger ma tête. Il se foutait de ma gueule et il me donnait une petite tape sur le front.
Mathieu - Cami' ? Il me secouait doucement. Eh, Morreti ?
- Hm, je grognais, quoi ?
Mathieu - Rien, rien attends.
Je sentais un bras de Mathieu passer sous mes genoux, et l'autre dans mon dos. Il soulevait mon corps et je grognais dans mon sommeil.
Il allait dans ma chambre, je sentais le matelas s'affaissait à cause de moi. Mathieu venait de me poser dans mon lit, il remontait la couverture sur mon corps et il embrassait mon front. Le blond me chuchotait qu'il rentrait pour ne pas me déranger, il allait partir mais je le retenais par le poignet.
- Reste, un peu, s'il te plaît...
Mathieu - Ouais, ok. Il me souriait.
Je regardais Mathieu qui se couchait à côté de moi, il enlevait son pull et il le balançait sur mon bureau, ce qui me faisait grogner. Le polonais rigolait et il remontait la couette sur lui. Je refermais les yeux, parce que j'étais extrêmement fatiguée.
Mathieu - Repose toi bien ma Cami'.
Il embrassait mon front longuement, et je soufflais d'aide, je sentais les bras de Mathieu se loger autour de mes épaules. J'étais donc collée au Polak, la tête sur son torse.
Je m'endormais super rapidement, la respiration de Mathieu me détendais immédiatement, ce mec était clairement un calmant humain.
(...)
Je me réveillais doucement, j'ouvrais lentement les yeux et je prenais une grande inspiration. Je resserrais mes bras autour de la taille de Mathieu et je refermais les yeux.
Je restais comme ça pendant de longue minute, j'étais réveillée mais je n'avais aucune envie de sortir de mon lit, et de sortir des bras de Mathieu aussi.
Je finissais par regarder l'heure sur mon téléphone, il était environ onze heure, on avait dormi deux bonne heures.
Mathieu - Putain... Je sentais des longs frissons qui parcourraient le long de mon dos en entendant sa voix rauque.
- Ça va ? Je lui chuchotais.
Mathieu - Trop, et toi ?
- Hm, ouais.
Mathieu - J'ai grave la flemme de bouger là. Il cachait sa tête dans mon cou.
Je faisais des petits ronds sur la nuque de Mathieu, qui s'endormait, enfin je crois. Je sentais sa respiration devenir de plus en plus régulière.
Mais je prenais son visage entres mes deux mains, il me regardait avec des tout petits yeux, il me faisait rire.
- Bah alors ?
Mathieu - Laisse moi dormir...
- C'est pas toi qui voulais sortir toute à l'heure ?
Mathieu - Si, mais ça c'était toute à l'heure. Je pouffais de rire.
- Bon, j'te fais une panna cotta.
Mathieu - Hm, attends un peu...
- Popo... laisse moi me lever. Il desserrait ses bras autour de moi, et je me levais.
Je lui faisais un petit bisous sur la joue, je mettais un peu mieux la couverture sur lui et je sortais de la chambre.
J'allais dans la cuisine et je sortais tous les ingrédients pour faire une panna cotta. Ce n'était pas très long à faire, donc c'était cool.
Dès que je finissais, je nettoyais la vaisselle que j'avais utilisé. Je sentais deux bras s'enrouler autour de mes épaules, je mordais ma joue et je souriais quand je sentais la tête de Mathieu se poser sur mon épaule droite.
Mathieu - T'as fini ?
- Oui, t'en veux tout de suite ?
Mathieu - Non, 'fin quand tu veux.
- J'te fais un café ? Je me tournais vers lui.
Les deux mains de Mathieu venaient de poser sur mes hanches, je sentais des millions de papillons dans mon ventre. Je posais mes avants bras sur ses épaules et il avait un petit sourire en coin.
Mathieu - J'aime bien tes joues.
- Merci ? On pouffait de rire en même temps.
Mathieu - De rien.
- J'aime bien tes joues aussi.
Je regardais les yeux de Mathieu, ils brillaient et je trouvais ça trop mignon. Je m'attardais un peu sur son visage, il avait des petits grains de beauté et des joues trop mignonnes.
Je savais pas ce qu'il pensait dans sa tête, je sais pas pourquoi mais je me sentais bien quand il était là, c'était apaisant.
Mathieu - Tu pense à quoi ?
- Toi, tu pense à quoi ? Il rigolait.
Mathieu - Tu veux savoir ? Je hochais la tête. J'pensais à la panna cotta que t'as faite.
Je rigolais et je lui donnais une tape sur l'épaule, il resserrait ses bras autour de moi, et je mordais ma lèvre, j'étais presque collée à son torse et je rigolais quand il mordait mon épaule.
- Mais t'arrête de m'embêter oui ?
Mathieu - Hm. Je pouffais de rire.
- T'es un enfant Mathieu, un enfant.
Mathieu - Je sais, t'inquiètes.
On se fixait, comme toute à l'heure, je plissais les yeux et il faisait la même chose. Mathieu posait deux doigts en dessous de mon menton, et il approchait sa tête de la mienne.
Mon souffle était coupé, je sentais des papillons envahir mon estomac et je sentais mon cœur battre à la chamade. Je le regardais, et il me fixait lui aussi, j'avais l'impression qu'on se parlait juste en se regardant. Je posais ma main sur sa nuque, je pressais sa peau pour qu'il se rapproche de moi.
Nous allions nous embrasser, nos lèvres étaient juste à quelques centimètres l'une de l'autre. Nos souffles se mélangeaient, on allait vraiment s'embrasser, et honnêtement j'en avais envie, j'en avais même très envie.
Mais au dernier moment, ma porte était frappée, je fermais les yeux et je grognais. Mathieu posait son front contre le mien, et il pouffais de rire.
Mathieu - Putain...
- Je vais voir qui c'est.
Je me décalais des bras de Mathieu pour aller dans le salon et ouvrir la porte. Ma sœur rentrait en parlant de sa copine qui l'avait humilié devant un groupe de garçon.
Nina - Nan mais tu te rends compte ? La meuf elle est aussi utile qu'une putain de gouttière et elle fait la moral au autre. Nan mais séri-
Elle arrêtait de parler quand elle voyait Mathieu, soit le frère de son autre copine aussi. Il lui faisait un signe de main et faisait la même chose.
- Du coup ? Elle se tournait vers moi.
Nina - Ouais du coup, je lui ai dis clairement, elle va pas me prendre pour une conne longtemps elle. Je pouffais de rire.
- Mais en fait pourquoi t'es là ?
Nina - Je dérange ? Elle avait un sourire en coin.
Mathieu - Bah ouais. Je lui lançais un regard noir. Ça va je rigole.
Nina - J'peux rester avec vous aujourd'hui ? J'ai rien à faire, j'ai pas de cours-
- Non.
Nina - Mais pourquoi ? Je suis ta soeur, ton sang, ta chaire, ton oxygène-
- Épargne moi par pitié.
Mathieu - Mais laisse là être avec nous, en plus y'a de la panna cotta.
Nina - C'est pas vrais ?! Et même pas tu m'invite salle garce !
Je roulais des yeux et je lançais un regard noir à Mathieu. Il me souriait et il s'approchait de moi pour me faire un bisous sur la joue.
Et c'est comme ça qu'on a passé une partie de la journée à être tranquille chez moi, et on avait fini par prendre la route pour allez au Macdo.
C'était une bonne journée, même si ma sœur s'était incrusté.
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Aliya1711 Je t'avais dis
que je kiffais ce chapitre
Sinon comment vous allez les chatons ?
@ __kloooe__ on ig