It Had To Be You || KiriBaku

By CrazyWanheda

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Bakugo Katsuki et Eijiro Kirishima fonctionnent à deux. C'est un fait que n'importe quel membre de UA peut co... More

PROLOGUE
CHAPITRE I
CHAPITRE II
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
CHAPITRE V
CHAPITRE VI
CHAPITRE VII
CHAPITRE VIII
CHAPITRE IX
CHAPITRE X
CHAPITRE XI
CHAPITRE XII
CHAPITRE XIII
CHAPITRE XIV
CHAPITRE XV
Chapitre XVI
CHAPITRE XVII
CHAPITRE XVIII
CHAPITRE XIX
CHAPITRE XXI
CHAPITRE XXII
ÉPILOGUE

CHAPITRE XX

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By CrazyWanheda

14 octobre 2018 [20:46]

Préfecture de Tokyo

Bakugo se sentait pathétique, à errer dans le centre-ville en train de surveiller les arrières de Kirishima comme un détective de seconde zone en manque de divertissement. Il n'avait pas eu de mal à retrouver la trace de son petit ami. Après tout, il ne lui avait laissé quelques minutes d'avance avant de partir le rejoindre, et une chevelure aussi flamboyante que la sienne était facilement repérable, même au milieu d'une foule.

Il l'observait de loin, essayant de le suivre en filature à l'image d'un compagnon jaloux et peu confiant. C'était ridicule, mais Bakugo n'avait que trop conscience du danger pour l'ignorer. Il se fichait pas mal d'avoir l'air idiot, tant que cela lui assurait de tenir Kirishima éloigné du danger.

C'était peut-être un peu trop étant donné que Tamaki et Fat Gum étaient également présents. Mais ils l'avaient aussi été la première fois, et cela n'avait pas empêché le pire d'arriver. Ballon jaune et tête de poulpe étaient bien gentils mais ils ne seraient jamais les mieux placés pour protéger Kirishima. Lui, oui.

Enfin, c'était ce dont Bakugo aurait pu se vanter s'il ne venait pas de perdre sa trace au détour d'une ruelle. Eh merde...

- Tu m'expliques ce que tu fais là ?

La voix du rouge dans son dos le fit sursauter. Derrière lui, Kirishima l'observait les bras croisés, l'air aussi contrit que désespéré. Les neurones du plus âgés s'échauffèrent à la recherche d'une excuse à donner, mais aucune ne lui vint.

- Fait chier ... marmonna-t-il.

- Katsuki, qu'est-ce que tu espérais en me suivant jusqu'ici, sérieusement ?

- Ce n'est qu'une mesure de précaution, se défendit le blond. Tu n'étais même pas censé remarquer ma présence. Je voulais juste ... être là si jamais les choses venaient à déraper.

Kirishima soupira.

- Tu n'es pas ce qu'il existe de plus discret dans cet univers, et je ne suis pas stupide. Je savais que tu ne pourrais pas t'empêcher de venir.

- Dans ce cas, si tout le monde est d'accord, autant que tu me laisses patrouiller avec toi. Au moins, je serais prêt à intervenir si Kendo Rappa se pointe.

- Tu rêves si tu crois que Fat Gum te laissera faire sans broncher. Bordel, Katsuki, tu n'as même pas encore de permis provisoire.

- Eh. Ne m'insulte pas, s'il te plaît.

C'était une discussion de sourds. Et si Bakugo était stupide de s'imaginer pouvoir continuer à faire ce qu'il voulait, Kirishima l'était tout autant de croire qu'il pourrait l'en empêcher.

- Tu ne pourras pas être constamment derrière moi comme ça, annonça ce dernier.

- Je ne serai rassuré qu'une fois ce taré six pieds sous terre.

- Si ce n'est pas lui, ça en sera sûrement un autre ! Tu l'as dit toi-même : le destin est immuable et quoi qu'on fasse, on n'en réchappera pas !

Peut-être bien ... Mais ça n'allait pas empêcher Bakugo d'essayer. Encore et encore.

- Je ne repartirai pas à l'Internat, si c'est ce que tu espères, déclara-t-il simplement.

- Tu es sûr de toi ? Et si je demande à Fat Gum de prévenir Aizawa ?

- Entends bien une chose, Eijiro : je me fiche complètement de subir la colère de n'importe quel héros, si ça peut me permettre de te protéger.

Peine perdue. Le garçon était on-ne-peut-plus déterminé, et son expérience faisant, il ne céderait jamais. Le traumatisme était encore frais et au fond, peut-être que Kirishima lui en avait trop demandé en réclamant à ce qu'il se tienne à l'écart. Il ne se rappelait pas leur histoire passée, ni la manière dont ça c'était tragiquement terminé. Mais à sa place, il serait sûrement sur les dents, lui aussi. À angoisser de voir son blond colérique et tête de mule disparaître en patrouille pour (peut-être) ne plus jamais rentrer à la maison.

- Tu ne changeras pas d'avis, hein ?

Bakugo secoua vivement la tête, une moue implacable sur le visage. Il donnait l'impression d'être un enfant capricieux, mais c'était aussi ce qui le rendait aussi attachant. Et à la façon dont son cœur s'emballa en le voyant ainsi, Kirishima comprit qu'il avait perdu ce débat.

Ce n'était pas bien grave.

Le rouge soupira et attira son partenaire contre lui pour lui voler un baiser rapide malgré le masque qu'il portait avec son costume d'apprenti. Il sentit Bakugo, crispé, se détendre petit à petit.

- Tu me rends la vie impossible, tu le sais ?

- Tant que tu es en vie ...

Ils seraient volontiers restés dans cette allée, à l'écart du reste du monde, si une forte agitation ne s'était pas élevée dans la rue commerçante d'à côté. Des voix paniquées, des piétons en fuite et quelques bruits de casse retentirent à quelques mètres, sortant Kirishima et Bakugo de leur bulle.

- Un vilain, comprit le premier.

- Je vais lui exploser la face, déclara le second.

Il s'apprêtait à aller en découdre, mais son petit-ami le retint par le bras.

- Même pas en rêve, fit Kirishima.

- Je croyais qu'on était d'accord ? Hors de question que tu me tiennes à l'écart.

- Reste tant que tu veux, mais à moins que je ne sois à l'article de la mort, je refuse que tu interviennes.

- Mais si je peux-

- Katsuki, l'interrompit le plus jeune. Fais-moi confiance.

Bien qu'il soit extrêmement têtu, Bakugo restait un garçon amoureux et désarmé face à ce genre de paroles de la part de Kirishima. À voir ce sourire vainqueur et cette sincérité dans le regard, difficile de lui dire non.

Oui, Bakugo avait peur de le perdre. Plus que tout. Mais il ne voulait pas l'étouffer et lui donner l'impression qu'il était un incapable, sans la moindre aptitude à se défendre tout seul. Il voulait qu'il soit le héros que le rouge rêvait tant de devenir : fort, indépendant, merveilleux. Et il n'y arriverait jamais si le blond s'acharnait à le surprotéger.

Il finit par baisser la tête

- D'accord, mais au moindre dérapage, je bute tout le monde.

- Prions pour qu'on n'en arrive pas là.

Dans un clin d'œil rassurant, Kirishima courut dans la rue victime de l'attaque et se joignit au combat.

Tout en prenant soin de rester caché, Bakugo observa la scène du coin de l'œil et fut rassuré de constater que le vilain en question n'était pas le fameux Kendo Rappa. Rien d'autre qu'une petite frappe avec un alter de feu, venue cambrioler une bijouterie du centre.

Fat Gum et Tamaki était déjà à l'œuvre pour l'arrêter et limiter les dégâts, quand Kirishima se chargeait de protéger les civils. Son alter de durcissement ne le rendait pas insensibles aux flammes qui commençaient à ronger certaines façades de magasins, mais il semblait s'en ficher.

Sans paniquer, il prit soin de s'occuper de chaque personnes blessées, paralysées, ou même simplement stressées. Il avait l'attitude et les gestes parfaits pour chaque cas, comme si c'était un don de naissance. Un sourire, une parole bienveillante, un regard rassurant ... Il n'y avait pas tergiverser :

Kirishima Eijiro était fait pour être un héros.

Bakugo n'en fut que plus amoureux encore. Et il eut d'autant plus envie de lui faire confiance. Le futur grand Red Riot n'avait pas besoin de son aide. De son soutien, peut-être. Mais ce n'était pas sa présence dans sa vie qui en ferait l'un des meilleurs héros de sa génération. Il était né pour ça, dans tous les cas. N'en déplaise au destin qui voulait l'arracher à son avenir radieux beaucoup plus tôt que prévu.

- C'est adorable.

Loin de la voix douce et un peu rauque de son compagnon, c'est un timbre beaucoup plus froid et angoissant qui résonna cette fois-ci dans le dos de Bakugo. Il ne l'avait jamais entendu, mais elle avait quelque chose de singulier, de presque ... reconnaissable.

Le jeune homme su de qui il s'agissait avant même d'avoir tourné la tête. Malgré tout ce que cela impliquait pour la suite de cette soirée, il s'efforça de rester calme, ignorant la façon dont ses doigts tremblaient.

Il était le futur numéro 1. Et il comptait bien se montrer digne de ce titre qu'il revendiquait bien avant l'heure.

L'adolescent se tourna et fit immédiatement face avec la carrure immense et imposante de Kendo Rappa, l'objet de toutes ses angoisses du moment. Là où Bakugo l'aurait d'ordinaire anéanti sans même se préoccuper de la puissance et de l'alter de son adversaire, il l'accueillit comme le pire de ses cauchemars, avec peur et méfiance.

- Enfin, ça c'est ce que j'aurais dit si vous ne m'aviez pas donné envie de gerber, ajouta l'homme.

Son gang ayant été réduit à néant lors de la mission de sauvetage d'Eri, Kendo Rappa n'arborait plus son masque en forme de bec d'oiseau qui faisait la réputation des huit préceptes. Sans cet accessoire symbolique, il n'avait plus l'air que d'un homme lambda, à la carrure un peu plus forte que la moyenne et à l'air profondément stupide. Mais ce n'était pas une raison pour le sous-estimer.

Ses yeux noirs chargés de haine et de folie, en faisaient quelqu'un de bien plus dangereux que le plus fin des stratèges. Il avait l'air d'un type n'ayant plus rien à perdre, et ça, c'était très mauvais signe pour la suite.

Il n'était pas bien plus imposant que d'autres, mais il restait le plus effrayant des vilains auxquels Bakugo avait un jour faire face. Le destin pouvait sans doute rendre le plus minable des méchants capable d'exploits, rien que pour faire valoir ses droits.

« Je lui ai donné la force, la stratégie et la motivation nécessaires pour obtenir réparation », sembla lui chuchoter la voix moqueuse de la fatalité. « J'ai fait en sorte qu'il puisse accomplir ce que Midas avait si bien réussi à faire en premier lieu. »

Qu'elle aille se faire foutre.

Bakugo était là pour une raison et il comptait bien s'y tenir.

- Je te conseille vivement de retourner d'où tu viens...

Dans un autre contexte, il lui aurait refait le portrait sans demander son reste. Mais avec Kirishima a quelques mètres seulement, s'il pouvait éviter de provoquer le karma, il le ferait. Tout risque était mauvais à prendre.

Kendo Rappa lui rit au nez.

- Et manquez une occasion pareille ? Tu rêves, microbe. Ça fait trop longtemps que j'espère pouvoir en finir avec ce gamin aux cheveux rouges, et ce soir, c'est mon moment.

Il se rapprocha dangereusement de Bakugo dont les poings commençaient à frémir sous le coup de petites explosions contrôlées et menaçantes.

- Je pensais me contenter de lui écraser la tête jusqu'à ce qu'on ne puisse plus le reconnaître, mais après votre petit moment privilégié, je me dis qu'il y a sans doute bien mieux à faire pour me venger.

Bakugo eut peur de comprendre.

- La défaite que j'ai connu avec ton petit camarade m'a fait me sentir comme la pire des sous-merde, poursuivit le vilain. Ma fierté en a pris un tel coup que j'en ai eu la nausée pendant des jours. Il n'était pas question que je reste sur un tel échec !

À mesure qu'il se rapprochait du lycéen, il paraissait plus grand et puissant. Et son sourire fou n'arrangeait en rien la situation.

- Mais ne serait-ce pas encore pire pour lui de voir son petit ami se faire massacrer sans avoir pu intervenir ? continua-t-il.

Bakugo comprit alors ce qu'il voulait dire. Il venait de changer de plan. Kirishima n'était plus la cible de ce malade, c'était lui désormais. Kendo Rappa allait le tuer pour faire souffrir le rouge et obtenir vengeance. Il allait lui conférer ce même sentiment d'impuissance qu'il avait ressenti lors de leur premier combat.

- J'imagine déjà son visage détruit lorsqu'il découvrira ton corps réduit en miettes dans cette ruelle alors qu'il t'a expressément demandé de rentrer chez vous ...

Le blond recula de nouveau sous la pression, avant de se résigner.

Il resta fixe, les pieds rivés au sol malgré la pression qu'exerçait la simple présence de Kendo Rappa autour de lui. Non pas qu'il ait envie de se battre dans cette ruelle étroite où n'importe laquelle de ses explosions risquerait de les ensevelir des dizaines de personnes sous des gravas ... Mais s'il reculait davantage, il se retrouverait exposé dans la rue commerçante où se battaient Fat Gum, Tamaraki ... Et surtout Kirishima.

Et c'était bien la dernière chose dont il avait envie. Il refusait d'exposer sa situation, aussi compliquée soit-elle, aux yeux de son partenaire. Parce qu'alors Kirishima se sentirait obligé d'intervenir. Il voudrait lui venir en aide, le sauver, le protéger ... Au point de se mettre en danger lui-même.

Bakugo n'était pas prêt à prendre ce risque.

Alors il resta debout dans l'obscurité de cette ruelle, le dos droit, prêt à en finir avec ce vilain qui menaçait de lui prendre ce qui lui était arrivé de meilleur dans la vie.

- Alors qu'est-ce que tu attends, bouffon ? le provoqua-t-il avec un sourire carnassier dont lui seul avait le secret.

Il n'en fallut pas plus à Kendo Rappa pour foncer droit sur lui.

***

Bakugo ignorait combien de temps avait duré le combat. Peut-être cinq ou trente minutes. Au fond, peu importe. C'était la finalité qui comptait avant tout. Et celle-ci avait un léger goût d'amertume.

Il s'était battu de toutes ses forces. Jusqu'à en cracher du sang, luttant contre le manque d'oxygène, contre la douleur dans ses membres brisés, et contre les vertiges qui le gagnaient un peu plus chaque fois que Kendo envoyait son crâne valsait contre un mur.

C'était un vilain qui ne connaissait pas la fatigue et encore moins l'abandon. Il jouissait d'une endurance face laquelle Bakugo ne pouvait pas rivaliser seul, du haut de ses seize ans et de sa maigre expérience. Après tout, il avait beau hurler à qui voulait bien l'entendre qu'il était le meilleur, le futur numéro 1 au classement des héros, l'être unique capable de surpasser All Might, à l'heure où ce combat avait lieu, il n'était qu'un lycéen ...

Celui-là même qui s'était fait attaqué durant son année de 3e avant d'être sauvé par ce fichu nerd de Deku, encore sans alter à l'époque. Le même qui s'était fait kidnapper comme un bleu par l'Alliance des Vilains au camp d'été. Le même qui n'avait pas été foutu de décrocher son permis provisoire. Le même qui n'avait pas eu assez de courage pour assumer ses sentiments au grand jour.

En dépit de tout ce qu'il pouvait dire ou tenter de faire croire, il n'était qu'un gamin. Humain, faible et mortel. Et il avait été bien idiot de croire le contraire. De s'imaginer invincible sous prétexte qu'il était né avec un bon alter.

Il n'était pas le meilleur.

Il était fier, têtu, impulsif, caractériel, mal luné ... Tout autant de défauts qui ne pourraient jamais faire de lui le plus grand des héros. Mais par-dessus tout, il était égoïste.

Parce que durant sa lutte contre le vilain, il n'eut qu'une seule pensée :

« Si je meurs, ce n'est pas grave. Au moins, Kendo Rappa aura eu ce qu'il voulait, et il laissera Kirishima tranquille. Il restera en vie, et n'aura plus rien à craindre de lui. »

Et c'était tout ce qui comptait.

Il ne pensa pas à la souffrance que connaîtrait son partenaire, celle qu'il avait lui-même enduré dans la première version de leur histoire en le voyant intubé et en mort cérébrale. Il ne pensa pas au déchirement ultime que ressentiraient ses parents, comme celui qui avait anéanti monsieur et madame Kirishima. Il ne pensa pas au vide qu'il laisserait dans le cœur de ses camarades et qui voyait déjà un lui, un immense leader, futur symbole des générations à venir.

Non. Il ne pensa qu'à la dette qu'il avait envers ce garçon aux cheveux rouges qui l'avait aimé bien plus qu'il ne le méritait. Dans cette version, comme dans l'autre. Et alors qu'il sentait son rythme cardiaque commencer à ralentir sous les coups de Kendo, il se dit que, finalement, ce n'était pas si cher payé.

Une vie pour une vie.

Le destin se contenterait bien de ça, non ?

Si Bakugo disparaissait, l'équilibre ne serait pas rompu, et Kirishima pourrait poursuivre une existence paisible en compensation.

Il n'en avait aucune certitude, mais c'est ce à quoi le blond se raccrocha, faute de mieux. Parce qu'autrement, il aurait passé ses derniers instants à réfléchir à ce que sa vie aurait pu être. À toutes ces choses qu'il n'avait pas pu dire à sa mère et à son père. À sa reconnaissance envers ses professeurs qu'il n'aurait jamais l'occasion de leur transmettre. À cette revanche au jeu vidéo qu'il avait accordé à Kaminari et qu'il ne pourrait pas respecter. À ce pacte implicite qu'il avait passé avec Aya et dont il ne pourrait jamais connaître le fin mot. À l'évolution de Deku et de son alter, à laquelle il n'assisterait pas.

À cette vie pleine de promesses qu'il prévoyait avec Kirishima et qui lui filait entre les doigts.

Il occulta toutes ces choses. Il ne voulait pas partir avec des regrets.

Alors il ne pense qu'à ce garçon, plein de joie et de douceur, et qu'il espérait avoir sauvé par son sacrifice.

Son cœur cessa de battre et il ferma les yeux.

Avant de sombrer complètement, il crut entendre Kirishima prononcer son prénom, dans un hurlement déchirant.

À suivre.

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