On s'est promis "Pour toujour...

By PetitAnanasDesIles

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(Tome 3 )Alex et Thibault sont de jeunes mariés heureux, filant le parfait amour, seulement un tragique accid... More

Chapitre 1 - PDV Thibault - Un réveil tant attendu mais des souvenirs perdu.
Chapitre 2 - PDV Alex Le retour à la maison
Chapitre 3 - PDV Thibault - Un petit dîné amoureux dans une ambiance taquine
Chapitre 4 - PDV Alex- Retour en arrière
Chapitre 5 - PDV Alex- Une souffrance loin d'être appaisée
Chapitre 6 - Point de vue d'Alex - Une erreur stupide...
Chapitre 7 - Une faute avouée
Chapitre 8 - Un éloignement indispensable...bien que douloureux
Chapitre 9 - PDV Thibault - Un esprit torturé et indécis
Chapitre 10 - PDV Alex- Une fillette intrigante
Chapitre 11 - Un petit pas vers la réconcilliation
Chapitre 12 - Un besoin d'affection réciproque
Chapitre 13 - Unis dans la douleur
Chapitre 14 - PDV Thibault- De plus en plus proche
Chapitre 15 - PDV Alex - Dîner familial et le présage d'une belle preuve d'amour
Chapitre 16 - PDV Alex - Une déclaration remplie d'émotion.
Chapitre 17 - Réconciliation sur l'oreiller
Chapitre 18 - Une vie de couple retrouvée.
Chapitre 19 - PDV Alex - Découverte bouleversante
Chapitre 20 - PDV Thibault - Trop de coincidence.
Chapitre 21 - PDV Alex- Face à face
Chapitre 22 - PDV Thibault- Un être méprisable
Chapitre 23 - Une fin de semaine bien sympatique
Chapitre 24 - PDV Alex - Bain moussant...
Chapitre 26 - PDV Alex - Fin de weekend et retour à la maison.
Chapitre 27 - Point de vue d'Alex - L'espoir d'une vie future a trois...
Chapitre 28 - Beaucoup de rigolade et quelques larmes.
Chapitre 29 - PDV Thibault- Une fin de journée riche en émotion
Chapitre 30 - Point de vue de Thibault - Sous tension
Chapitre 31- PDV Thibault - Départ imprévu
Chapitre 32 - PDV Thibault - Surprenantes révélations
Chapitre 33 - PDV Alex- Amour, passion, frisson
Chapitre 34 - PDV Thibault - Une nouvelle angoissante
Chapitre 35 - PDV Alex - Des désirs formulés
Chapitre 36 - PDV Alex - Nouvelle vie à trois
Chapitre 37 - PDV Lola - Première journée au lycée - Partie 1
Chapitre 38 - Première journée au lycée - Partie 2
Chapitre 39 - Jeu dangereux
Chapitre 40 - Timides aveux
Chapitre 41 - Quand l'amie devient ennemie
Chapitre 42- Deux jours en amoureux
Chapitre 43 - Surprise partie 1
Chapitre 44 - Surprise partie 2
Chapitre 45 - Jacuzzi et Chantilly
Chapitre 46 - Nouvelle semaine qui commence
Chapitre 47 - premières attaques
Chapitre 48- Ultimatum
Chapitre 49 - L'intimidation monte d'un cran
Chapitre 50 - la fin d'un calvaire
Chapitre 51 - les démons du passé
Chapitre 52 - Un mignon petit couple
Chapitre 53 - Troublante situation.
Chapitre 54 - Des éléments de réponse
Chapitre 55 - Une femme détestable
Chapitre 56 - Deux histoires bien différentes
Chapitre 57 - Soirée un peu trop arrosée
Chapitre 58 - Je suis désolé
Chapitre 59 - réconciliation
Chapitre 60 - Une fin en apothéose.
Epilogue

Chapitre 25 - Journée en amoureux

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By PetitAnanasDesIles

Samedi 23 mai 2015

PDV Thibault

J'ouvre tranquillement les yeux cherchant du regard mon mari qui n'est plus dans le lit et je le repère vite en train d'ouvrir les rideaux anis.

 - Salut chéri, bien dormi? me lance-t-il alors que je m'habitue à la lumière.

 - Après une nuit d'amour torride avec toi, je ne peux qu'avoir bien dormi. Il est quelle heure?

 - Il est 11h, faudrait qu'on descende pour le petit déj, il nous reste qu'une demie heure.

 - Ouais, je m'habille vite fait, et on y va. Dis-je en sortant du lit tout sourire et en l'embrassant par la suite.

 ********************************************

 Fin prêt, on dévale les escaliers qui ménent a la salle de détente, puis on traverse le hall, avant d'atterrir dans la pièce réservé au repas. On salue le couple de personne âgé déjà présent ainsi que la propriétaire des lieux. Elle nous demande, si nous désirons une boisson chaude, ce à quoi nous acquiesçons et elle nous dit de nous assoir à la table qui nous convient. Il en a cinq en tout, sans compter la grande rectangulaire pour les repas du soir. On en choisi une près de la fenêtre, histoire d'avoir la vue sur le grand jardin à l'extérieur. Devant nous, posé sur la nappe à carreaux, se trouve plein de bonne chose, brioche, pain, croissant, jus d'orange, confiture maison, presque que des produits fait par leur soin. Notre collation du matin terminé, on décide d'aller se balader à l'extérieur, histoire de faire le tour des environs.

On passe d'abord au comptoir de l'accueil, pour récupérer des brochures sur des activités et des visites à faire dans le coin. On monte en voiture Alex au volant et on se dirige  vers la ville a à peine dix minutes de la ou on se trouve. Arrivé sur les lieux, on cherche une place pour se garer. Une fois que c'est fait, on entame de visiter la commune, la plupart des rues autour du centre-ville sont recouvertes de pavés et les maisons sont pour la plupart toutes collés les unes aux autres. Puis plus on se rapproche du cœur de l'agglomération, plus il y a de monde et de magasins, boulangerie, épicerie, fringues, cosmétique-parfumerie et cinéma.

 - Tiens, si on entrait, tu avais besoin d'un parfum, autant en profiter? demandais-je

 - Bonne idée, comme ça tu le choisiras avec moi me répond-t-il alors qu'on pénètre dans la boutique.

 - Bonjour Messieurs dis-la jeune femme juste à l'entrée derrière la caisse.

 - Bonjour Mademoiselle répondons nous a l'unisson en lui souriant avant de se frayer un chemin vers la zone réservé à ce qu'on est venu chercher.

On s'asperge peu à peu les mains pour respirer les odeurs des parfums, en trouvant des pas mal et des qui sentent pas bons à nos gout, puis a un moment donné, alors que j'en sens un énième, je dis:

 - Celui-là, il faut que tu prennes celui-là, il sent bon et en plus, il me fait chavirer, si tu en portes, ça me rendra dingue...

 Il hume la douce odeur présente sur mon poignet et acquiesce.

 - Il me plait aussi, et pas étonnant qu'il te fasse chavirer, il s'appelle vertige, ça veut tout dire.

 - C'est fait, ça sera celui-ci dis-je en en prenant un exemplaire avant de me rendre vers la vendeuse pour régler mon achat en ayant fait  comprendre à mon homme  que je lui offre.

 Une fois ça fait, on continue à faire le tour du centre-ville, peu à peu les magasins ferme, et il ne reste bientôt plus que les bars ouvert. On continue alors à flâner quelques temps quand un panneau m'interpelle:

 - Et mon amour, y'a une patinoire apparemment, ça te dirait qu'on y aille cet après-midi?

 - Si tu veux me retrouver en entier, je suis pas sûr que ce soit une bonne idée.

 - T'inquiète, je resterais prés de toi et puis c'est comme faire du roller.

 - J'y suis allé une fois en primaire et je me souviens surtout que ça glisse comme pas possible, j'avais passé l'après-midi à me tenir à la barrière.

 - La tu te tiendras à moi, allez s'il te plait, pour moi...

 - Ok si tu me laisse t'offrir le restaurant, y'en a un juste la dit-il en me faisant signe de tête derrière moi.

 - Ça marche chéri, en plus il a l'ait très sympa dis-je en regardant la façade constitué principalement de baies vitrées permettant de voir à l'intérieur.

 Comme on a de la chance il leur reste des tables non réservé. Une serveuse, nous dirige donc vers une table pour deux. On s'installe et elle nous demande aussitôt si nous désirons un apéritif, ce à quoi nous répondons non. Alors elle nous donne la carte des menus et des vins  et part s'occuper d'autre client. Elle revient vers nous et  on opte tous les deux pour une sale composé et un dessert un peu plus gourmand, on a déjeuné tard alors on n'a pas hyper faim. Mon homme demande aussi une demi-bouteille de champagne. Elle s'en va alors et je lui demande.

 - Champagne pourquoi?

 - Parce que c'est le seul vin que tu aimes et puis ça fait longtemps qu'on n'a pas diné en amoureux, on va pas boire un simple cocktail.

 - Oui tu as raison, on est venu ici pour profiter alors on va pas se priver.

A ce moment-là nos assiettes de salade arrivent, aux mains d'un jeune homme, elles sont composées de pamplemousse, crevettes, saumon fumé, oignons rouges et autres ingrédients. Peu après la jeune femme s'avance à notre table et sert une coupe à Alex, qui le goute avant de donner son approbation. Puis ayant son accord, elle remplit mon verre et nous laisse la bouteille.

 - Par contre même si la bouteille est petite, faut y aller doucement, l'un de nous conduira dis-je

 - T'inquiète, si on passe l'aprèm à faire du patin à glace, l'alcool aura le temps de redescendre.

 - Déjà que tu penses ne pas tenir debout sur la glace, si tu arrives ivre, ça sera hilarant.

 - C'est pas bien de se moquer, toi tu as toujours été à l'aise dans les sports et moi j'ai jamais été adroit.

 - Moi je connais un sport que tu maitrise parfaitement bien dis-je en lui lançant un sourire et un clin d'œil avant de porter mon verre à mes lèvres.

 Il rougit légèrement et me répond:

 - Toi tu sais toujours comment te rattraper, avec classe et charme.  Et puis,  ce petit regard séducteur et cette façon de porter la flûte à tes lèvres et même de boire, je te trouve ça carrément sexy...

 - Je vois tout à fait ce que tu veux dire quand je te regarde. Dis-je alors que je repose ma coupe et que je commence à déguster mon plat, lui faisant  de même

 Verdict, une fois nos assiettes vides, vraiment délicieux. Nos ventres sont amplement satisfaits. On nous débarrasse puis le dessert arrive peu après. Mousse aux trois chocolats pour moi et crème brulé pour mon homme apporté cette fois-ci non pas par le garçon de service, mais part la jeune femme nommé "Pauline" si on se fie à son badge. J'y ai fait attention, parce que j'ai bien vu qu'elle trouvait mon chéri à son gout, alors je l'observe du coin de l'œil depuis le début du repas.

 - Mon amour je crois que t'as une touche dis-je après qu'elle soit partie.

 - Quoi?

 - La fille qui sert, elle fait que te mater depuis qu'on est arrivé.

 - Et bien, on va remédier à ça dit-il alors qu'il pose sa main sur la mienne me caressant tendrement avec son pouce. - Je t'aurais bien embrassé mais adroit comme je suis, je risquais de renverser les verres.

Je souris et c'est moi qui me penche vers lui pour poser mes lèvres contre les siennes. Puis nous nous attaquons comme si de rien n'était à notre dessert, picorant de temps en temps dans celui de l'autre. Notre repas terminé, on se lève et nous nous dirigeons vers le comptoir pour qu'Alex règle la note. La jeune femme se charge de nous puis nous quittons le restaurant.

 On se dirige à pied vers notre activité de l'après-midi, il est déjà 14h30, faut dire qu'on a commencé à manger a plus d'une heure et demie. Une fois sur place, on pénètre dans le bâtiment blanc. On loue deux paires de patins, a une femme, puis nous payons notre accès à la patinoire avant qu'elle nous donne une clé de casier. Elle nous indique un chemin jusqu'à une sorte de vestiaire ou on se change et ou on range nos effets personnels. Après ça, on se rend vers l'étendue de glace, juste à côté, et on marche comme on peut jusqu'à celle-ci. J'y entre le premier sans problème et tend les mains à mon homme qui n'arrête pas de dire," je le sens pas du tout."

 - Allez viens, jte tiens.

 Il met un premier pied sur le sol gelé se cramponnant à chacun de mes avants bras puis pose le second tout en douceur.

 - Si je tombe, tu te marre pas.

 - Mais non.

 Il me lâche lentement et s'attrape à la barre.

 - Rappelle-toi, c'est exactement pareil que de faire du roller, un pied après l'autre. Si tu veux tiens-toi à moi.

 Il s'agrippe et on commence à synchroniser nos mouvements ensemble, il glisse légèrement quelques fois et je le rattrape immédiatement. Au bout de quelques minutes, il me dit:

 - C'est bon, je vais essayer seul.

 Il s'élance parcourant quelques mètres puis se retrouve sur les fesses. Patinant derrière lui, j'arrive vite à ses côtés et l'aide à se relever.

 - Bon y'a quelques réglages à faire mais tu vois tu t'en sors bien.

On refait plusieurs essais et il commence à réussir à rester debout de plus en plus longtemps, jusqu'à ne plus tomber du tout. Au lieu de ça, c'est moi qui me paye une sacré gamelle après avoir éviter un gamin arrivant à fond la caisse dans ma direction. Je me retrouve au sol en étoile de mer et mort de rire alors que mon homme en fait autant.

 - Ça va mon cœur? Demande -t-il alors qu'on se calme peu à peu.

 - Apparemment rien de cassé donc ça va.

 Il me tend sa main pour m'aider  à me relever mais je galère un peu glissant et au final on se retrouve tous les deux à terre. J'en profite pour l'embrasser, passant ma main dans son cour pour l'attirer à moi. Le gros cliché des couples qui font de la patinoire, la chute, le fou rire puis le bisou. On arrive finalement à se relever dans les secondes qui viennent, c'est là qu'on attend de la part d'une femme d'âge mur.

 - Vous pourriez faire ça ailleurs, y'a des enfants ici!

 - Pardon? Répondais-je bouillonnant alors qu'Alex répond immédiatement et calmement

 - On ne fait rien de mal, on se montre un peu d'amour comme beaucoup de couple ici et y'a rien de mal à l'amour Madame.

 - Vous savez bien que vous n'êtes pas un couple normal et que vous n'avez pas à faire ça. Les autres oui, mais vous non.

 - Laisse chéri, on s'en va dis-je exaspéré...

 - C'est mieux oui, ajoute-elle

 - Et bien non, on va rester, on va pas gâcher notre après-midi juste à cause d'une homophobe, je vais continuer à patiner avec mon mari et peu m'importe si ça vous embête. Chaque couple a le droit de s'aimer en toute liberté et bien que je ne sois pas du genre à m'afficher, j'ai eu envie d'embrasser l'homme que j'aime et je n'ai besoin de l'autorisation de personne pour le faire. Et les enfants comme vous le dites sont très ouverts d'esprit contrairement à vous et si on leur explique la vérité, qui est que oui, des personnes du même sexe peuvent tomber amoureuse l'une de l'autre, que ce soit des filles ou des garçons, ils comprennent très bien. Ils grandissent avec des valeurs comme le respect des autres, ce dont vous manquez cruellement.

 Son récit terminé, il me prend la main et on recommence à patiner bien décidé à oublier cette mauvaise rencontre. C'est pas la première qu'on rencontre et on sait bien que ça ne sera pas la dernière. Vers 16h30, on décide de rentrer. On retourne à notre voiture marchant durant une vingtaine de minute avant de récupérer la voiture ou je décide de prendre le volant.

 *************************************************************

PDV Alex

 On est sur la route vers la maison d'hôtes après une aprèm patinoire ou finalement je me suis bien amusé, même si y'a eu cette femme, elle n'a rien gâché a ma journée. Arrivé là-bas Thibault monte à la chambre, pendant que je demande à la quarantenaire s'il est possible d'avoir deux chocolats chaud.

 Elle me sourit et me demande de l'attendre,  me disant qu'elle revient vite. Je patiente donc à l'accueil, alors que son mari entre et me demande à son tour si j'ai besoin de quelque chose. Je lui réponds que tout va bien, que son épouse, s'occupe déjà de mes boissons chaudes. 

 - Bon, je vais derrière les fourneaux, préparer le repas de ce soir. On se voie au repas.

 - Oui, bon courage pour la préparation.

 - J'ai l'habitude et puis ce soir, il n'y a que ma femme et moi, en plus de vous et de votre mari, on n'est pas très nombreux, les autres pensionnaires préféré manger aux restaurant.

 - Ah et bien nous deux, on sera ravi de partager un repas avec vous.

 - Nous aussi me répond-t-il alors qu'il  prend le plateau des mains de sa compagne pour me le donner.

 - Je vous remercie pour les chocolats, c'est possible de les boire en haut?

 - Bien sûr.

 - Et bien je vous dis, à ce soir.

 - Oui, à tout à l'heure me répond l'homme.

"Attention, une scène a caractère érotique"

 Mon plateau en main, je traverse la salle de détente avant d'atteindre les escaliers que je grimpe précautionneusement, puis j'atteins le palier. Je longe le couloir, jusqu'à notre chambre tout au fond et pousse avec le pied la porte entrouverte.

 J'entre dans la chambre, la refermant aussi avec le pied en douceur et lance d'une voix claironnante.

 - Et voilà des chocolats bien...

J'ai pas le temps de finir ma phrase qu'en relevant la tête, je découvre  mon homme  complétement nu avec juste une cravate rouge autour du cou. Bouche bée, je finis par poser le plateau sur une des chaises de la chambre et par terminer ma phrase.

 - Chaud...Putain de merde chéri dis-je en me mordant la lèvre tout en le dévorant des yeux.

 - L'avantage, du chocolat, c'est que ça peut aussi se boire froid, dit-il en jouant avec le bout du tissu retombant juste au-dessus de son bas ventre.

 Sans le lâcher des yeux, je pars tourner le verrou de la porte et viens me placer juste devant le lit avant de dire.

 - C'est vrai qu'on peut pas faire une partie de streap-poker, mais j'ai une alternative...histoire de faire monter le désir peu à peu, vu que tu m'as l'air d'humeur joueuse.

 - Dis-moi tout.

 - Je vais te poser des questions sur moi, et à chaque bonne réponse, je retire quelque chose.

 - Et si je me trompe?

 - Je remets ce que je viens d'enlever.

 - Tu vas te retrouver nu très vite chéri.

 - C'est ce qu'on va voir mon amour...ça ne sera pas facile. Bon, comme c'est le début, on va commencer par simple. - Ma couleur préféré?

 - Le bleu.

 - Bien répondais-je alors que j'enlève ma première chaussure.

 - Tu veux pas enlever les deux, ça irait plus vite.

 - Je sais, c'est  pour ça que je le fais une par une....

 - Alors vite continue...

Je lui demande la couleur que je déteste, ma chanson préféré et mon endroit de naissance ce qui fais que je me retrouve pied nu, vu qu'il fait un sans-faute.

 - Ça va devenir plus intéressant...dit-il

 - Et plus dur...aussi...Voyons qu'est-ce que je pourrais te demander...le plus beau souvenir de mon adolescence?

 - Le soir où je suis venu te dire que je t'aimais et notre premier vrai baiser.

 -  Pff, je te pose des questions, beaucoup trop simple chéri...

 - C'est sur va falloir corser...alors qu'est-ce que tu enlèves?

 - Ça...dis-je en détachant l'élastique retenant ma chevelure avant de secouer la tête

 - J'adore quand tu fais ça...je suis fou de tes cheveux...

 - Bon, on va passer à des questions un peu plus d'ambiance...

 - Oh question coquine....

 - A quel moment de la journée, je préfère faire l'amour?

 - T'aime faire l'amour à toute heure même si je sais que tu adores les câlins après le réveil et en soirée.

 - T'as raison sur tout...répondais-je alors que je retire ma ceinture la laissant tomber à terre.

 - J'aime beaucoup ce genre de question...

 - Ouais, c'est ce que je vois...ton corps est très emballé par ce petit jeu.

 - Hum il me semble que toi aussi si j'en crois la bosse qui déforme ton jean

 - C'est surtout la vision que j'ai sous les yeux qui m'excite...On continue?

 - J'attends que ça....

 - Alors, mis à part les caresses et ton corps, qu'est ce qui peut me rendre fou désir quand on fait l'amour?

 - Peut-être la même chose que moi, c'est à dire, que tu aimes m'entendre et contempler mes réactions. - Oh j'ai raison dit-il alors qu'il me voit retirer mon t-shirt.

 - Bonne réponse effectivement.

 - Dans deux seconde t'es dans le lit...si tu savais comme j'ai envie de te toucher...déposer mes lèvres et mes mains sur ton torse...

 - Qu'est-ce que je devrais dire, t'es entièrement nu et excité juste devant moi...Je lutte affreusement contre l'envie de te sauter dessus.

 - Tu sais tu peux venir et les questions on voit ça après les câlins.

 - Non monsieur, vous allez attendre. Quel était la couleur de mon sous-vêtement lors de notre première fois?

 - Tu veux pas plutôt me demander de détailler ce qu'on fait, la ta question j'en ai aucune idée, je t'ai tellement enlevé de caleçon que c'est impossible de me souvenir, tu te souviens du mien toi?

 - Absolument pas.

 - Tu vois c'est trop compliqué.

 - Essaye quand même.

 - Blanc

 - Perdu c'était noir dis-je en récupérant mon haut que je remets.

 - Qu'est-ce que tu fais?

 - T'as oublié, chaque erreur et je remets quelque chose.

 - C'est limite de la torture de me rendre dingue comme ça, ça t'amuse?

 - J'avoue, oui beaucoup.

 - Ok tu me déstabilise, je vais faire pareil...

  A ses mots, sa main droite, qui tenait la pointe de sa cravate glisse sur son intimité et il passe ses doigts sur toute la longueur...Bordel ce que c'est excitant, mon pantalon en devient hyper serré. Je réfléchis à une autre question émoustillé par le spectacle que m'offre mon mari, en se caressant, en se mordant frénétiquement la lèvre, sous mes yeux.

 - Alors mon amour, on est dérouté...

 - Je sais me tenir, je vais résister jusqu'au bout malgré le trouble que tu déclenche chez moi. Quel est le préliminaire dont je raffole le plus?

 - Oh, ça devient de plus en plus coquin, le mieux serait peut-être que je te montre dit-il alors qu'il commence à se redresser.

 - Rallonge-toi chéri, tu réponds à ma question verbalement, la pratique ça sera après.

 Il se couche à nouveau dans le lit, un bras sous sa tête alors que l'autre s'occupe toujours de lui et en plus de ça il me répond d'une voix suave:

 - Tu aimes quand ma bouche s'enlise sur toi et te caresse avec une frénésie endiablée, ce que j'ai bien l'intention de te faire d'ici quelques secondes.

 - Bon, comme tu as excellemment bien répondu, j'enlève quasiment tout répondais-je alors que mon buste est dévoilé à nouveau et que je retire mon pantalon.

 - Punaise ce que j'ai chaud, vite la dernière question, te voir comme ça, avec juste ce boxer noir montrant clairement ton désir, ça va m'achever...

 - Devine un de mes fantasme et j'enlève tout...

 - Tiens donc tu as des fantasmes? dit-il avec un regard étonné et curieux

 - Oui, ils sont banals mais oui j'en ai.

 - Ok, je vais essayer de deviner mais après les câlins, tu me les diras tous, je veux tous les réaliser.

 - Ça risque d'être complexe...

 - Pas grave, je veux connaitre les moindres désirs de mon homme. Bon déjà je sais que tu dis être sage mais je sais bien que tu ne l'est pas tant que ça, tu es même très coquin si je me souviens de la voiture et du bain...

 - C'est dans un endroit exigüe que j'aimerais le faire...et fréquenté mais ça se ferait évidemment que tous les deux.

 - Un sauna? Ou un ascenseur?

 - L'une des deux réponses est exacte dis-je, donne-moi la bonne, et j'enlève dis-je en tirant sur la partie élastiqué de mon dessous.

 Il vient s'assoir au bout du lit,  son visage à hauteur de ma taille et lève le regard vers moi.

 - Si j'ai raison c'est moi qui l'enlève...

 Il ne me touche même pas mais rien que de sentir son souffle à quelques centimètres seulement du tissus qui me recouvre, me provoques des frissons incontrôlable.

 - Ascenseur...

 Je ne réponds pas mais hoche juste la tête en signe d'approbation. La seconde d'après, ne me lâchant pas du regard, il fait descendre le long de mes jambes, mon boxer. Des baisers viennent aussitôt se déposer sur mes cuisses, ils montent et redescendent sur chacune d'elles m'arrachant de léger soupirs. Ses lèvres sont vite remplacées par sa langue qui se déplace sous mon bassin en feu. Elle remonte toujours de plus en plus haut, alors que les mains de mon homme se baladent sur le reste de mon corps, mon ventre, le bas de mon dos, mes fesses, laissant à chaque passage une peau parcouru de frémissement. Les gestes de sa langue experte deviennent de plus en plus appuyés, je commence à gémir faiblement. Elle s'attaque tendrement à mes parties intimes qui précédent mon membre et mes expirations se font plus bruyantes, plus désireuse. Mes doigts se resserrent sur ses cheveux d'or, alors que je le regarde s'occuper de moi. Il s'arrête, capte mon regard brulant de désir et faufile son muscle humide sur ma longueur juste qu'au sommet,  émettant un léger rire satisfait, quand ma tête part en arrière. 

 - Je sais bien que c'est ce que tu préfères...me souffle-t-il 

 Il recommence plusieurs allés et venues, sur moi, ne laissant aucune infime parcelle de peau de mon intimité non recouverte de sa langue. Ma respiration devient de plus en plus saccadée, mes plaintes sonores de plus en plus intenses et pour mon plus grand bonheur, ça le pousse à m'en donner davantage. Il vient me tenir par les hanches et me saisit entre ses lèvres, s'attardant d'abord sur l'extrémité, exerçant de légères pressions me faisant geindre sans retenue. La tête en arrière, les yeux clos, la bouche entrouverte, je me délecte de chaque coup de langue se pressant contre le bout de ma virilité. Il finit par m'envelopper entièrement et entame une série de caresses ardente et passionnées.

 - Oh mon amour...c'est dingue ce que c'est bon...si tu continues je vais...

 Il ralenti la cadence pour garder le contrôle sur mon excitation, comprenant que je suis vraiment proche de craquer et me libère, avant de reculer à nouveau dans le lit, allant poser sa tête contre les oreillers et attrapant une capote et du lubrifiant sur la table de nuit.

 - Viens me faire l'amour, chéri susurre-t-il d'une voix tendre et amoureuse.

 Je me hisse donc sur le matelas, me plaçant entre ses jambes et attrape sa cravate rubis, faisant mine de m'en servir pour grimper jusqu'à lui. Ma bouche vient se coller à la sienne, le couvrant de baiser gourmands avant de venir taquiner sa langue qui m'a donner tant de plaisir, il y'a seulement quelques instants. Je joue avec, de longues minutes, mordant de temps à autre sa lèvre inférieure et frottant nos bassins l'un contre l'autre. Ses gémissement ne tardent pas à se faire entendre, se mêlant au miens, dans un concert de sons plus grave les uns que les autres. Nos lippes se séparent et me regardant avec passion il déballe le préservatif. Je me décolle de son torse et de son-bas ventre pour qu'il enfile la protection autour de moi. Il me recouvre ensuite d'un peu de gel et me masse avec lenteur, alors que de mon côté,  je caresse aussi sa virilité mais en n'y mettant plus de puissance. Sans cesser de frotter ma main gauche contre sa virilité, je m'abaisse légèrement me positionnant devant le gouffre de tous les plaisir, et avec douceur me pousse en lui. Je gémis, délicieusement serré en lui et il esquisse un sourire, adorant me voir comme ça. Je joins les vas et viens de mes reins a ceux qu'exerce ma main sur son membre et il geint sans cesse. Je l'embrasse à perdre haleine  accélérant  peu à peu, mes mouvements, lui arrachant des cris de plus en plus rugissant, jusqu'à un, plus fort que les autres, lui faisant sortir, alors qu'on se sépare pour respirer, quelque chose qui ressemble à : 

 - Mon dieu Al....ex...Encore

 Je m'arrête et plonge dans sa nuque, remontant jusqu'à son oreille et lui glisse.

 - Humm il semblerait que j'ai trouvé le trésor en toi mon amour.

 - Recommence chéri...

 - Vos désirs sont des ordres beau blond.

 A nouveau, je me mouve en lui, l'effet est immédiat, il hurle de plaisir, alors que je vais encore plus vite unissant mes plaintes au siennes. Les mains sur mes fesses, il s'y agrippe fortement alors que je lui donne le coup de grâce.  Sa prise s'intensifiant à ce moment fatidique, il  m'envoi à mon tour au septième ciel, alors que je me laisse aller, ponctuant mon extase d'un profond râle rauque qui s'éteint au creux de son oreille. Je reprends mon souffle contre sa nuque alors qu'il me dit après s'être remis de son orgasme:

 - Y'a pas de doute mon amour, tu maitrise à la perfection le sport en chambre...

 - C'est parce-que j'ai le meilleur partenaire. Je t'aime ajoutais-je relevant le regard pour le regarder dans les yeux.

 - Moi aussi je t'aime mon amour répond-il caressant ma joue d'une main avant de m'attirer a ses lèvres.

 On reste l'un contre l'autre un long moment puis on décide de se rhabiller, pour descendre dîner.


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