La Garde du Roi Lion - Tome 4...

By Miss_Multiunivers

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[SPOILERS : Lisez les Tomes 1, 2 et 3 avant ] Cinq mois après les fêtes de fin d'année tumultueuses sur la Te... More

Introduction
Chapitre 1 : Un mariage fabuleux
Chapitre 3 : Une fête brutalement interrompue (Partie 2)
Chapitre 4 : La tragique histoire du royaume maudit des montagnes
Chapitre 5 : Un super duo !
Chapitre 6 : Il n'y a que la vérité qui blesse
Chapitre 7 : Hakuna Matata
Chapitre 8 : Les souvenirs au cœur de l'Esprit de l'Air
Chapitre 9 : La Garde des Montagnes
Chapitre 10 : Bienvenu au royaume Theluji
Chapitre 11 : Huzuni, le roi du royaume Theluji
Chapitre 12 : Pourquoi nous avez-vous abandonné ?
Chapitre 13 : Maudits zorilles du Cap !
Chapitre 14 : Une fête hors norme
Chapitre 15 : Les Géants des Glaces
Chapitre 16 : L'ascension de la montagne du nord
Chapitre 17 : Le cadeau d'Huzuni (Partie 1)
Chapitre 18 : Le cadeau d'Huzuni (Partie 2)
Chapitre 19 : Les préparatifs
Chapitre 20 : Les révélations d'Uzuri
Chapitre 21 : Une mise en garde sous forme de chanson
Chapitre 22 : Un moment plus que romantique
Chapitre 23 : Moi le futur roi ?
Chapitre 24 : Les Géants des Glaces attaquent ! (Partie 1)
Chapitre 25 : Les Géants des Glaces attaquent ! (Partie 2)
Chapitre 26 : Trahison !
Chapitre 27 : Machindano
Chapitre 28 : Le lac de la mort (Partie 1)
Chapitre 29 : Le lac de la mort (Partie 2)
Chapitre 30 : La vérité
Chapitre 31 : Niaguara est en colère
Chapitre 32 : Retrouvailles
Chapitre 33 : La chute du mur de Msaliti
Chapitre 34 : Il faut sauver l'Arbre de Vie (Partie 1)
Chapitre 35 : Il faut sauver l'Arbre de Vie (Partie 2)
Chapitre 36 : Vive le roi !
Epilogues

Chapitre 2 : Une fête brutalement interrompue (Partie 1)

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By Miss_Multiunivers

Coucou les amis, je vous met en ligne le chapitre 2. Comme promis, je l'ai fait plus long que le chapitre 1, j'espère qu'il vous plaira ;).

Bonne lecture à vous X).

_______________________________________________________________

   La soirée battait son plein aux pieds de l'Arbre de Vie, un grand banquet venait d'être ouvert et de la viande à volonté, ainsi que des plantes et des insectes en tout genre pour les animaux herbivore ou insectivore. Kion et Rani avaient allumé un grand feu, comme lorsqu'ils faisaient leur petite soirée flambée familial sauf que là, c'était une soirée flambée deux fois plus grande.

Baliyo et Zurii étaient littéralement à l'honneur. Tous les habitants du royaume venaient les voir pour les féliciter de leur union officielle :

-Félicitation à vous deux, leur dit Varya la tigresse, j'espère que vous serez très heureux.

-Merci beaucoup Varya, lui dit Baliyo.

La tigresse s'inclina et laissa sa place à une petite boule de poil blanche et mauve sauter sur Baliyo, c'était Binga :

-J'arrive pas à le croire ! Dit-elle en câlinant son meilleur ami si fort qu'elle failli l'étouffer. En seulement cinq mois mon meilleur ami d'enfance est devenu papa et s'est marié à une super belle lionne !

Binga accompagna ses paroles d'un sourire très sincère à Zurii avant de lui faire aussi un câlin. La lionne, quelque peu gênée par cet élan de joie laissa échapper un hoquet de stupeur en réceptionnant la petite zorille du Cap en plein vol.

-Euh... merci pour le compliment, balbutia Zurii en se séparant de Binga.

Binga finit pas s'en aller, envoyant quelques bisous volants aux deux amoureux et laissa sa place à Pinguino et à deux de ses pingouins :

-Tous mes vœux de bonheurs aux nouveau jeunes mariés, s'exclama le chef des pingouins en agitant ses deux ailes comme un fou, je suis si heureux pour vous ! Vous êtes aussi mignons que...

Il réfléchissait à quoi il allait les comparer.

-...que des pingouins nouveau-nés ! Voilà, j'ai trouvé !

-Merci Pinguino, dit Baliyo de plus en plus gêné par toutes ces éloges de bonheurs et ces compliments.

-Oh princesse Zurii, reprit Pinguino en prenant l'une des pattes de la lionne pour y déposer un bisou dessus, j'espère que vous passerez nous voir un jour sur notre territoire, histoire que vous et moi nous puissions faire plus ample connaissance.

-Oh... euh... oui pourquoi pas, répondit Zurii en rougissant.

Baliyo adressa un regard noir au chef des pingouins lorsqu'il le vit embrasser la patte de SA lionne et le repoussa gentiment juste après pour le forcer à reculer.

-On y pensera peut-être, répondit-il un peu sèchement, maintenant Pinguino si tu veux bien nous excuser, nous devons y aller !

-Oh ? D'accord, pas de soucis, dit le pingouin sans faire attention aux éclairs que le lion lui jetait à cause de son geste qu'il trouvait déplacé.

Et Pinguino s'éloigna, suivit de ses deux acolytes. Mais Baliyo le regardait toujours les sourcils froncés, complétement jaloux qu'il l'est vu déposer un baiser sur la patte de Zurii.

-Je rêve ou tu me fais une crise de jalousie là, dit Zurii en explosant de rire.

-Quoi ? Moi faire une crise de jalousie ? Non absolument pas, c'est juste que...

-... que tu es jaloux comme tout mon amour, termina la lionne en déposant un bisou sur le museau de Baliyo.

Baliyo se renfrogna mais se remit à sourire, en répondant :

-C'est juste que je n'aime pas trop qu'un autre mâle – peut importe l'espèce à laquelle il appartient – s'approche de toi comme ça.

-Et si c'est moi qui m'approche d'elle, tu vas me tuer mon neveu ? S'exclama une voix masculine dans le dos des deux amoureux.

Baliyo et Zurii se retournèrent et aperçurent Surak qui se tenait derrière eux en souriant tendrement.

-Non, répondit Baliyo en plaisantant, si c'est toi oncle Surak je ne te ferais rien, tu es de ma famille.

-J'espère bien, tu as encore besoin de ton vieil oncle pour encore quelques années mon petit Baliyo.

Les deux lions se mirent à rire suite à leurs bêtises et Surak ajouta sur un ton un peu plus sérieux :

-Est-ce que je pourrais parler à Zurii deux minutes s'il te plait ? En privé, ajouta-t-il. Ne t'en fais pas, je te l'a ramènerai très vite.

Baliyo adressa un regard à son épouse, qui finit par répondre un peu inquiète :

-Euh... oui, bien sûr.

-Parfais, se réjouit Surak, suis-moi s'il te plait Zurii.

La lionne, quelque peu inquiète en se demandant ce qu'il lui voulait, adressa un simple sourire à son amoureux et suivit Surak à l'intérieur de l'Arbre de Vie. Pendant ce temps-là, Baliyo était partie auprès de sa sœur et de Kion pour discuter avec Simba, Nala, Kiara et Kovu.

C'était la quatrième fois maintenant que Zurii pénétrait à l'intérieur de l'arbre légendaire du royaume, mais à chaque fois elle était très impressionnée. Ces lianes qui descendaient du plafond naturelle formant un genre de lustre absolument charmant, ces champignons luisant d'une forte couleur vert fluorescente tout bonnement magnifique et ces racines magiques que Zurii savait maintenant capable de soigner n'importe quel blessures et maladies... Zurii n'était pas encore habitué au fait que cet arbre était à présent sa nouvelle maison.

-Et euh... sinon... qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Finit-elle par demander à l'oncle de son mari sur un ton quelque peu inquiet.

-Pardon ? Oh mais tu n'as rien fais de mal, rassure-toi, lui dit Surak, je voulais te voir parce que j'ai un cadeau à te faire.

-Un cadeau ? Répéta Zurii étonnée. Pour moi ? De... de ta part ?

-Oui, répondit le lion avant de saisir quelque chose avec sa bouche, dans une sorte de panier en bois tressé.

Surak revint avec un collier fait de lianes, de coquillages et de perles en bois, qu'il mis autour du cou de Zurii.

-Ca appartenait à ma mère, expliqua-t-il pour répondre à la question que se posait intérieurement la jeune lionne, elle avait toujours rêvé de voir un jour ses deux petits-enfants se marier. Deux jours avant sa mort, elle m'avait demandé de venir et m'a tendu ce collier, me demandant de le remettre le moment venu à la lionne qui deviendrait un jour l'épouse de Baliyo.

Zurii sembla touché par le présent et par les mots de Surak, elle se mit à caresser du bout de sa patte le plus gros coquillage qui s'y trouvait.

-Il est magnifique, merci beaucoup.

-Je t'en prie, répondit Surak, il parait qu'il porte bonheur, j'espère donc qu'il t'apportera autant de bonheur qu'il a pu en apporter à ma mère lorsqu'elle était encore en vie.

Zurii continua d'admirer le bijou autrefois propriété de la reine Janna qui pendait à présent autour de son cou, avant de venir faire un câlin à Surak pour le remercier de ce présent, quelque peu émue.

-J'y ferais attention et j'en prendrais soin, je te le promet Surak.

-Je sais, répondit le lion en tapotant gentiment l'épaule de Zurii, je te crois.

Au moment ou Zurii voulut se détacher de Surak pour retourner auprès de Baliyo et des autres qui faisaient la fête, le lion la retint pour l'empêcher de s'en aller et lui dit sur un ton un peu menaçant cette fois :

-Une dernière chose, je vais te répéter exactement la même chose que j'ai dit à Kion lorsqu'il a épousé Rani : sache que j'accorde énormément d'importance au bonheur de mes neveux, j'ai toujours tout fait pour qu'ils soient heureux et ne manque de rien à défaut d'avoir des parents. Si un jour tu t'avises de faire du mal à Baliyo pour une quelconque raison... crois-moi je le saurais tout de suite !

Zurii avala un peu de salive de travers et répliqua sur un ton mal assuré :

-Ce... c'est une menace Surak ?

-Hum... pas vraiment, répondit le lion en ayant retrouvé son bon sourire paternel, prend-le plutôt comme une mise en garde. Mais j'ai confiance en toi Zurii, je sens sincère les sentiments que tu as à l'égard de mon neveu et je sais que tu ne lui feras jamais aucun mal. Pas vrai ?

Zurii, un peu déstabilisé et mal à l'aise par ce soudain changement de comportement de la part de l'oncle de son amoureux, eut un peu de mal à répondre à sa question :

-Euh... oui, oui, tout à fait. Tu... tu as totalement raison.

-Bien, tu devrais retourner auprès de Baliyo maintenant, c'est votre soirée après tout.

Surak adressa un clin d'œil complice à la jeune lionne et l'invita à sortir de l'Arbre de Vie pour retourner à la fête et au superbe banquet ou les invités entamaient déjà le dessert. Toute heureuse de revenir près de son amour, Zurii fila au triple galop vers lui pour se jeter contre lui.

Mais d'un seul coup, quelque chose sembla quelque peu perturber Surak. Un petit vent très frais, descendant tout droit des plus hautes montagnes qui se dessinaient bien au-delà des frontières avec le royaume s'était soudain levé, faisant onduler les branches et les feuilles de l'Arbre de Vie avec frénésie.

-Hum, observa-t-il les sourcils froncés, on dirait qu'une tempête se lève.

En effet, les nuages s'étaient soudain rassemblés dans le ciel, cachant les étoiles qui faisaient briller le ciel bleu nuit de mille éclats. Mais ce n'était pas tellement le vent et les nuages qui perturba tant Surak, mais plutôt le fait que dans ces vents montagneux qui lui fouettaient le visage, il avait la curieuse impression d'entendre... une voix. Une voix qui prononçait son nom, en appuyant sur les deux syllabes :


« Suraaaaaaaaaaaak, viens à moooooooiiiiiiiiiiii ! »


Cette voix s'apparentait plus à un doux murmure, comme si quelqu'un parlait à voix très basse près de lui mais pas assez pour paraitre réellement discrète. Le lion écarquilla les yeux de surprise mais finit par secouer la tête, se demandant si cette voix n'était pas le fruit de son imagination ou bien parce qu'il était trop fatigué par les derniers événements.

-Et bien, je crois que c'est encore un signe qu'il faut vraiment que je prenne le temps de dormir, murmura le lion pour lui-même, voilà que mon esprit me joue de vilains tours.

Mais la voix qu'il avait entendue recommença ses appels, cette fois-ci plus intense :


« Suraaaaak, viens à moi, j'ai besoin de ton aide ! »


Cette fois, Surak commençait à se demander s'il n'était pas devenu fou ou s'il ne couvrait pas quelque chose. Mais d'où venait cette voix ? Et était-il le seul à l'entendre ? Il n'en savait rien mais à en juger par le comportement des autres invités qui continuaient de faire la fête, l'air de se soucier de rien, oui il était donc bien le seul à entendre cette voix.

-J'ai peut-être encore trop mangé, pensa-t-il à haute voix, peut-être qu'il faudrait que j'aille dormir tout de suite.

Mais Surak n'en avait pas du tout envie, c'était tout de même le mariage de son neveu, il ne voulait pas du tout s'en aller comme quelqu'un qui s'ennuyait ou qui n'en avait rien à faire du mariage d'un membre de sa famille. Mais alors dans ce cas, qui et d'où provenait cette voix ? Pourquoi était-il le seul à l'entendre ? Et pourquoi cette voix l'appelait lui et pas quelqu'un d'autre ?

Trop de questions se bousculèrent d'un coup dans la tête de Surak, si bien que le pauvre commença à en avoir la migraine. Il se massa la tempe avec sa patte, fermant les yeux quelques minutes...

-Ca ne va pas Surak ? Lui demanda soudain Nirmala qui l'avait remarqué étrange d'un seul coup.

Surak rouvrit les yeux et cessa de se masser la tempe. Il hésita à raconter à la guérisseuse de l'Arbre de Vie ce qui le tourmentait tant mais d'un autre côté, s'il n'en parlait pas à quelqu'un il risquait de devenir encore plus fou qu'il ne l'était déjà. Et puis après tout que risquait-il ? Nirmala ne s'était jamais moqué de lui lorsque quelque chose le tourmentait, il avait toujours pu tout confier à cette lionne qui était tellement aimante et très à l'écoute, il n'avait donc aucunes raisons de penser qu'elle se moquerait de lui ou refuserait de l'écouter encore.

-Je... j'entend une voix depuis tout à l'heure, avoua-t-il, dans... dans l'air ou... dans ma tête je ne sais pas trop d'où elle vient à vrai dire...

-Une voix ? Comment ça ?

Nirmala fronça les sourcils, ne comprenant pas trop de quoi Surak pouvait parler.

-Elle m'appelle, depuis... depuis que le vent s'est levé...Ajouta Surak en se massant de nouveau la tête, en proie à une migraine épouvantable.

Nirmala arqua un sourcil d'incompréhension, ne comprenant pas du tout ce que Surak était en train de lui raconter. Elle posa soudain sa patte sur la tête du lion pour voir s'il n'avait pas de la fièvre ou quelque chose comme ça.

Sentant la patte de la lionne dont il était toujours amoureux lui toucher le front et la crinière, Surak fermit de nouveau les yeux mais cette fois-ci de bonheur, savourant le toucher de Nirmala.

-Je n'ai pas l'impression que tu sois malade, dit-elle enfin retirant sa patte au grand déplaisir de Surak qui rouvrit aussitôt les yeux, tu n'as pas de fièvre. Tu sembles en pleine forme, va te passer un peu d'eau sur le visage à la rivière, ça te fera peut-être du bien.

-Oh euh... oui, pourquoi pas. Tu as sans doute raison.

-Mais tu devrais savoir que j'ai toujours raison Surak, plaisanta la lionne. Fais donc déjà ce que je t'ai dit et reviens me voir après si ça ne va toujours pas mieux, ajouta Nirmala en souriant tendrement avant de retourner auprès des autres.

Surak approuva son conseil d'un simple signe de tête affirmatif et la regarda s'éloigner, la gratifiant d'un regard nostalgique... Malgré tout le mal qu'il lui avait fait par le passé, elle continuait de réellement se faire du souci pour lui, cherchant à l'aider à chaque fois qu'il avait besoin d'aide, n'hésitant jamais à se servir de ses dons de guérisseuse pour lui soigner ses blessures à chaque fois qu'il s'en faisait, toujours à son écoute aussi lorsqu'il avait besoin de parler à quelqu'un les jours ou sont humeur et son cœur étaient morause... Comme il s'en voulait de ne pas avoir su prendre soin d'elle pour la garder auprès de lui...

Néanmoins, Surak suivit le conseil de son ex petite-amie et se rendit à la rivière pour se rafraichir un peu. La lune brillait fortement dans le ciel, parmi quelques nuages et venait se refléter dans l'eau de la rivière qui s'écoulait gentiment le long des terres de l'Arbre de Vie.

Surak plongea sa patte dans l'eau fraiche pour s'en passer sur le visage et dans sa crinière, l'agitant au passage pour s'ébrouer, fermant de nouveau les yeux pour profiter de la fraicheur de l'eau qui pénétrait sa fourrure et ses mèches brunes, soulageant ainsi son mal-être d'avant lié à cette étrange voix.

-Nirmala avait raison, reconnut-il, l'eau fraiche fait vraiment un bien fou.

Il se pencha ensuite plus près du bord de l'eau pour y plonger sa langue, cet événement étrange lui avait donné très soif. Surak buvait à petite gorgée l'eau de la rivière lorsque soudain, quelque chose que se trouvait au fond de l'eau attira son attention.

-Qu'est-ce que... ?

Il retira sa langue de la surface, observant avec un regard suspicieux ce qui se trouvait devant lui, sous la rivière. Deux objets circulaires brillants d'un blanc nacré semblaient danser sous la surface, ondulant de gauche à droite tel un serpent qui rampait sur le sol, effleurant les algues qui se trouvaient planté dans le sable et la roche du fond de la rivière. Surak sentit d'un coup l'eau de la rivière se mettre à bouillonner et se rendit compte que les deux objets brillants se rapprochaient de plus en plus de lui...

D'un seul coup, sans que Surak est le temps de réagir, l'eau de la rivière se matérialisa sous ses yeux en une silhouette, dont les deux objets blanc nacré formaient une paire d'yeux très perçant et un peu effrayant en même temps. La silhouette mesurait au moins deux ou trois mètres de haut et regardait bizarrement Surak qui lui, ne pouvait plus du tout bouger à cause de la peur qui venait soudainement de s'emparer de son corps.

-Mais qu'est-ce que c'est que ça ? Réussi à dire Surak, les yeux exorbités et la bouche grande ouverte de stupeur.

La silhouette faite entièrement d'eau continua d'onduler sur elle-même, se balançant parfois de gauche à droite, papillonnant des yeux sans rien dire, toujours en observant le lion qui lui faisait face. Surak se retourna quelques minutes, essayant de voir si les autres pouvaient voir ce qu'il voyait bien que la rivière soit un peu loin de l'Arbre de Vie, mais se mettre dos à cette créature était une grossière erreur de sa part.

-EH ! MAIS QU'EST-CE QUE TU... ?!!!!

La silhouette venait de saisir Surak avec des mains faites elles aussi d'eau qui sortaient de nulle part, emprisonnant ainsi ses quatre pattes pour l'empêcher de s'enfuir en courant et l'avait entrainé violemment dans la rivière.

-AU SECOU... ! Tenta de hurler le lion avant d'être totalement engloutis par l'eau de la rivière.

Tombant dans l'eau glacé, Surak sentit la fraicheur du printemps le glacer jusqu'aux os, il tenta de regagner la berge à la nage mais l'entité n'était pas d'accord. Elle le chargea de nouveau, enroulant ses deux bras liquide autour de son corps, emprisonnant de nouveau ses pattes et le tira de nouveau vers le fond. De toute évidence, cette entité voulait la mort par noyade de ce pauvre Surak qui peinait à lutter.

-LÂCHE-MOI IMMEDIATEMENT SÂLE MONSTRE !!!! Hurla Surak en se débattant, luttant contre la créature aquatique.

Cette dernière sembla s'énerver suite à son mauvais comportement et à l'insulte qu'il venait de lui balancer à la figure, car la créature commença à faire couler Surak, l'empêchant par conséquent de respirer et l'entraina dans les profondeurs de la rivière. La rivière de l'Arbre de Vie était très profondes à l'intérieur des terres, il était donc très facile de s'y noyer, sans parler des nombreuses algues vertes qui poussaient au fond et qui étaient capable de s'enrouler autour des pattes des malheureux animaux qui avaient le malheur de nager par ici, pour les couler corps et âmes dans les profondeurs abysalles.

Surak tenta une nouvelle fois de se débattre, mais privé d'air, il risquait à présent de mourir noyé d'une seconde à l'autre et cette entité ne semblait vraiment pas vouloir le relâcher....

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