BLUNDER

Chapitre 3

        Ma première semaine de cours c'est bien passée. Nous avons formé un petits groupe avec Valentin, Zeph et Alexis.

Alexis a décidé de faire la grosse fête dont il avait parlé en début de semaine, pour fêter cette rentrée, samedi soir. Apparemment il a invité beaucoup de monde. Je ne sais pas si j'ai vraiment envie d'y aller.

"Allé! disons que ça m'occupera!"

        J'arrive vers 21h devant sa... non devant son manoir. Une maison énorme, éléguante. Je suis assé étonné et stupéfait qu'un type comme Alexis, qui ne laisse rien paraître sur son apparence, vive là.

Toujours devant le portail de la maison, à l'observer à travers les barreaux, quelqu'un me sort de mes pensés.

- Tu as vu un fantôme?

Je me retourne devant cette voie féminine.

Une fille naturelle, des cheveux bruns, épais qui lui arrive un peu en dessous des épaules. Et malgré l'obscurité, je remarque ses yeux, jaune, vert? ils brillent, il sont impréssionnants...

- Tu as un problème? j'ai du noir sur le visage ou quoi?

Non! c'est la deuxième fois en à peine 1minute qu'elle me surprend scotché.

- N.. Non, non! "Ressaisis toi Tom BORDEL!" Pourquoi tu aurais du noir sur le visage?

- J'ai crevé, j'ai du changer ma roue. Elle me montre ses mains, effectivement toutes noires. et poursuit. Tu es là pour la fête d'Alex?

- Ouais.

- Ok. Elle commence a avancer. Tu viens on y va?!

Je commence à la suivre. Après avoir franchis la cour et monté les marches devant la porte d'entrée elle se retourne vers moi et me dis aussitôt.

- Au fait, je m'appelle Juliette.

- Ravie de faire ta connaissance. Moi c'est Tom.

Elle me sourie et ouvre la porte, sur une multitude de jeunes que je ne connais pas, la plupart déja bien ivre.

Instinctivement je continue de la suivre. Après quelque mètres Alexis arrive vers nous. Il l'a prend dans ses bras et se chuchotent quelque chose. Il l'a repose sur ses pieds et se dirige vers moi me faisant une tape sur l'épaule.

- Alors mec, c'est à cette heure là que tu arrive?!

- Ouai désolé j'avais des trucs à faire. Mentir était comme une deuxième nature chez moi, mais que lorsque c'était nécessaire.

On parle quelques minutes au milieu de la pièce, qui me semble n'être que l'entrée de la maison.

- Aller, viens je te paie un verre, on va pas rester là.

Je le suis, tout en observant la maison, tout était grand, dans un style très épuré et plutôt ancien. Quand mon regard tombe sur elle, Juliette. Elle a eu le temps de prendre une douche, c'est cheveux laché ondule merveilleusement. Je me rend compte qu'on est dans la cuisine quand je vois un verre devant mon champ de vision.

- Tiens Mec!

J'espère qu'il n'a pas remarqué que je la regardais comme un imbécil.