CHAPITRE 22 •End Of Bond•

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Essoufflé, je montais les dernières marches qui me séparaient du sommet de la colline, gêné par les buissons sur le sentier. Plus que quelques pas et j'y étais. Je dégageais les derniers feuillages qui me barraient la route et enfin j'arrivais au pic. Automatiquement je fus frappé par une rafale de vent. Le sommet était une plaine dégagée où rien ne gênait jusqu'au ciel, où le soleil était bien haut et où le vent cheminait à sa guise. Je pris un grand bol d'air frais, profitant de ce beau paysage des montagnes de Nagatoro car c'était la dernière fois que je pouvais les admirer.

Quelques mètres plus loin se tenait le jeune homme qui m'avait donné rendez-vous. J'avais l'impression que chaque personne du groupe avait son petit coin secret ici. En 3 semaines, tout le monde avait bien exploré les alentours. Tout le monde excepté moi...
Je marchait jusqu'au garçon assis dans l'herbe, face à une cloture qui donnait sur le vide. Ce n'était pas une colline, c'était un plateau. Et de là où on était, on avait une vue imprenable sur tout Nagatoro. Et dire que je n'avais découvert ce panorama que le dernier jour...

- Profite de cette vue Midoriya, débuta Kirishima. C'est la première et dernière fois que tu la vois.

Je ne répondis rien et m'installais près de lui. J'abordais l'horizon d'un oeil admiratif, néanmoins l'esprit concentré sur ce qu'allait raconter mon camarade.

- Tokyo c'est pas pareille, poursuit-il. Ici on voit les étoiles la nuit et le soleil le jour...

J'allais surenchérir, mais je me rappelais que je n'avais pas monté tout ça pour une vue.

- J'apprécie cet oeil artistique Kirishima mais on est pas là pour ça, le coupais-je.
- Ouais, pardon, rit-il. On est là pour la fin de l'histoire.
- Hum... j'hochais la tête.

Je me sentais refroidir de plus en plus, une simple veste n'était pas suffisante face aux rafales à des mètres de hauteur.

- J'ai donc compris que Bakugo s'intéressait de près ou de loin à toi, reprit Kirishima. Mais j'étais le seul au courant et personne ne s'en est mêlé avant un bon moment. Le temps passa, Bakugo ne voulait plus me parler depuis la dispute et je sentais son état mental, si je puis dire, se dégrader de plus en plus. Il était constamment sur les nerfs, à fleur de peau, beaucoup plus que d'habitude. Alors arriva le mois de février, le mois de la Saint-Valentin. Le 10 février, j'ai eu une idée...


[FLASHBACK]

- Mais tu vois pas qu'il est pas bien depuis des mois ! Si on fait rien pour l'aider il va finir en dépression ! S'emporta Kirishima.
- On peut l'aider là n'est pas le problème, il est juste hors de question qu'on enfreigne le règlement de l'école ! Répondit Iida.
- On enfreint aucune règle !
- Si, le règlement du conseil des élèves stipule qu'on ne doit rien faire qui mettrait en péril la réputation de UA, et faire matcher le vice-président du conseil et un vulgaire garçon de bronze, ça met en péril la réputation.
- Arrête espèce d'hypocrite, cria Kirishima. Ici on fait tous des choses qui entachent la réputation de l'école, on enfreint tous cette règle !
- Oui mais pas publiquement !
- Arrêtez vous deux ! Les stoppa Todoroki. Se crier dessus nous mènera nul part !
- Nous n'avons pas besoin de discuter, moi je suis contre ! Répondit Iida.

Par un bel après-midi  de février, le jeune Kirishima avait donné rendez-vous à quelques membres du conseil des élèves, susceptibles de faire quelques changements en sa faveur. Réuni autour de la grande table ronde du bureau du conseil, 4 membres y étaient installés.

Todoroki Shoto, le président du conseil.
Iida Tenya, chef du service comptable de UA, trésorier du conseil.
Yaoyorozu Momo, chef des ressources humaines de UA.
Et enfin, Kirishima Eijiro, ambassadeur du conseil, chargé de la fonction de communication.

Down-And-Out [BakuDeku]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant