II- CHAPITRE 8 •End Of This Crystalis Age•

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- Vous êtes renvoyé.

Je clignais des yeux, pas certains d'avoir compris ce que je venais d'entendre.

- Vôtre sentence prend effet immédiatement, je vous prierais d'aller chercher vos affaires dans vôtre salle de classe, et de quitter l'établissement juste après.

- Je vous demande pardon ? Fis-je ébahis.

- Je pense que vous m'avez très bien entendu jeune homme, mais j'ai le regret de vous annoncer que vous êtes renvoyé.

Sous le choc, je pris ma tête entre mes mains, tentant de comprendre par quel moyen j'avais pu tomber aussi bas.

- Depuis quand... ? Pourquoi... ?

- Et bien depuis ce matin, vôtre cas est passé en urgence en conseille de discipline et un vote a été fait.

Un conseil de discipline ? Mais qu'est-ce qu'il me baragouinait celui-là ? J'étais même pas au courant de mon propre conseil de discipline, c'était possible ça ?

- Euh, vous semblez étonné, fit remarquer le directeur. Nous vous avons envoyé un courrier hier pour vous prévenir.

- Mais mon courrier c'est le cadet de me soucis actuellement...

- Je suis navré... L'écrasante majorité ds personnes présentes lors du vote ont voté pour vôtre renvois, et pour être transparent avec vous, j'ai moi-même pris ce choix.

- Mais je ne suis pas responsable de ce qui m'arrive ! M'écriais-je en me levant d'un bon de ma chaise.

- Non, mais vous êtes entièrement responsable du coup de poing que vous avez donné à un journaliste il y'a deux jours ! S'énerva aussi le directeur.

- C'est pour ça... ? demandais-je, abasourdis, avant de me rassoir sur mon siège.

- En très grande partie oui, du moins pour ma part. Je ne connais pas les intentions du reste de l'administration ni celle du conseil des élèves.

- Ils étaient là ? Fis-je les yeux écarquillés.

- Le conseil ? Oui, ils étaient là. Et ils ont aussi voté, à presque l'unanimité pour vôtre renvois, il y'a eut un vote blanc.

Je baissais le regard au sol.

C'était fini. J'avais perdu.

On m'avait retiré la seule chose capable de sauver mon futur.

Je n'avais plus de lycée et l'école n'étant plus obligatoire pour mon âge, j'avais définitivement perdu...

- Je suis désolé... reprit le directeur.

- C'est pas vôtre faute, murmurais-je.

Quoi que si, ça l'était un peu.

Je me relevais de mon fauteuil de cuir, les yeux rivés au sol, la vue sur l'uniforme de UA. J'avais tellement souffert de toute cette histoire, depuis le début, depuis ce foutu événement de Saint-Valentin, que pleurer était devenu inutile.


- Je vous raccompagne jusqu'à la sortie, dit le directeur en se relevant à son tour.

- Non c'est bon.

Je fis volte face et m'engageait d'un pas lourd sur le sol astiqué du bureau du proviseur.

- J'y tiens Midoriya ! S'avança-t-il vers moi.

Il me rejoignis jusqu'à la porte d'entrée, et avant de me l'ouvrir et de me saluer, il prononça:

- Je vous ferais parvenir par courrier, un semblant de lettre de recommandation, je ne sais pas si ça peut vous sauver, mais je tiens à tenter, chuchota-t-il, comme si personne ne devait entendre qu'il voulait m'aider.

Down-And-Out [BakuDeku]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant