La Meute De Sang (Tome 1)

Chapitre II

PDV Maud

Il fait froid, j'ai mal partout...

Il y a deux semaines, je me suis fait kidnapper par des fous. Sean, mon âme sœur me manque terriblement, mais je sais qu'il me cherche. Il va venir me sauver peu importe le prix. Mon frère et toute la meute aussi, alors je reste forte, je supporte tout, le manque de mon âme sœur, la torture, la famine, la déshydratation.

Deux semaines où je suis sous terre dans une cellule qui ne sent pas la rose avec des barreaux en argent. Il y a le minimum dedans, une couverture et une bouteille pour faire mes besoins, je sais, c'est répugnant, mais je suis bien obligé.

Je suis sale, plein de terre, de sang, mon sang. Mes habits sont en lambeaux, mais je relativise un peu je me dis que ça aurait pu être pire, j'aurais pu être enchaîné à des chaînes en argent.

J'entends des pas arriver, et la porte s'ouvre dans un grand fracas, non ce n'est pas ma meute, c'est juste mon connard de geôlier Aiden.

Aiden: Alors ma belle, bien réveiller ce matin ?

Je l'ignore ce qui a tout pour lui déplaire car il grogne.

Aiden: Très bien, tu ne veux pas me répondre, sache qu'aujourd'hui tu vas changer de chambre, elle va être beaucoup plus spacieuse, plus jolie, avec une excellente odeur.

Je l'ignore toujours, je ne lui parlerais en aucun cas.

Aiden: Tu n'es pas d'humeur très bavarde aujourd'hui, ce n'est pas grave, tu vas quand même me remercier quand tu verras ta nouvelle chambre.

Je ne réponds toujours rien et il appelle deux des gardes qui était derrière la porte, une fois arriver, il leur dit d'attendre devant la cellule pendant que lui rentre.

Une fois à l'intérieur, je n'ai même plus de force pour me battre avec lui comme le premier jour de ma captivité, alors il prend mes mains et me lève sans douceur puis on sort de la cellule. Il va ensuite vers la porte du fond, celle qui est à l'opposé de la sortie. On s'enfonce de plus en plus dans la grotte, on passe plusieurs portes et il fait de plus en plus sombre.

On rentre encore dans une pièce qui je suppose être la dernière car il n'y a plus de porte au bout du couloir. Il y a une petite cellule dans un coin, je suppose que ça va être ma nouvelle chambre, mais non. Il m'emmène vers le mur à gauche de la cellule où il y a des chaînes en argent, j'ai parlé trop vite tout à l'heure...

Il m'attache, je souffre déjà le martyre. Une fois qu'il m'a attaché, il repart me laissant seul, je regarde alors partout autour de moi. Il n'y a absolument rien, aucune fenêtre juste la porte par où je suis arrivé et la cellule à ma droite avec plusieurs épaisseurs de murs et une énorme porte en argent qui doit peser une tonne. Je ne sais pas ce qu'il y a à l'intérieur ou ce qu'il y mette, mais ça ne doit pas être très gentil pour qu'il y mette autant de sécurité.

Je n'entends aucun son, rien même pas de l'eau, et il y a une forte odeur de cadavre, de sang et d'excrément tout ça est fort désagréable pour mon odorat et mon ouïe surdéveloppée. Aucune lumière ne vient éclairer l'endroit heureusement que ma vue et surdévelopper et que je peux voir dans le noir sans aucun problème.

Une fois mon petit tour du lieu terminé, ma vue se trouble, je commence à voir des points blancs apparaître signe que j'allais bientôt m'évanouir. Après une ou deux heures, je me réveille à cause des bruits de pas et de lourdes chaînes qui raclent le sol.

Je savais que c'était pour moi, il n'y a que moi emprisonné dans ces cellules. La porte s'ouvre sur un Aiden portant des grandes et épaisses chaînes en argent. Il sourit fier de ce qu'il allait faire, je me prépare à recevoir des coups, mais contre toute attente il ne se dirigeait pas vers moi mais vers la cellule à ma droite.

Aiden: Ma belle ne t'inquiète pas, ces chaînes ne sont pas pour toi, tu ne le supporterais pas.

Il s'avance encore pour enfin arriver devant la cellule avec la lourde porte en argent.

Aiden: C'est pour cette chose qui est à l'intérieur, elle ne fait pas de bruits ?

Je grogne, il a enfermé quelque chose d'autre à côté, cette chose ne faisait aucun bruit, depuis combien de temps cette chose était là ? Qu'est-ce que cette chose avait fait pour être là ? Qu'est-ce que c'était ? Beaucoup de questions me passaient par la tête.

Il pose les chaînes au sol et sort des clés de sa poche. Il déverrouille la porte, l'ouvre et s'avance.

Aiden: Maud ne t'inquiète pas, cette chose n'est pas morte, enfin pas pour l'instant, et je ne compte pas tuer ce monstre tout de suite non plus, je te conseille de te boucher les oreilles ahahahahahahah...

Une fois qu'il a fini de rigoler, il soulève les chaînes et commence à frapper la chose, je me bouche les oreilles à la seconde où il soulève les chaînes, mais j'entends quand même les chaînes taper quelque chose. Du sang coulé, des os se briser, des mots d'horreur, un moment que j'oublierais jamais. Mais je n'entends jamais aucun autre son à part celui de mon geôlier. Cette chose se faisait taper sans aucune plainte, sans aucun crie ou couinement de douleurs, rien ce qui intensifie la colère de l'autre fou qui tape plus fort encore.

Au bout de 30 minutes, il arrête enfin, ferme la porte et repars de là où il est venu avec les chaînes plein de sang et a quelques endroits des bouts de chair. Je me demande si la chose à l'intérieur est encore vivante après toute cette torture. Même si je ne la connais pas, ça me fait tellement de peine, cette chose peu importe ce qu'elle est, elle ne mérite pas ça.

Après ça, une semaine et deux jours sont passés, je ne me faisais plus torturer physiquement, mais mentalement c'était horrible, il venait chaque jour avec un nouvel objet de torture, taper la chose dans la cellule à côté. Il a posé les clés sur un clou juste au-dessus de la porte comme pour nous narguer.

Quand on était seul, je lui parlais même si cette chose ne me répondait pas, je ne savais même pas si cette chose comprenait ce que je disais.

Jamais je n'ai entendu de cris de douleur ou de couinement, je me suis même dit, est-ce que cette chose vit encore ? Car je voyais les objets de torture qui l'amenait, les heures qu'il y passait et avec la force qu'il y mettait, je me le demandais tous les jours après chaque torture.

Je me sentais mal, très mal, mais pas physiquement, mentalement, je ne pouvais rien faire pour aider cette chose peu importe ce que c'était. Elle prenait des coups à ma place, pour me faire mal mentalement pendant que moi, je ne subissais rien.

On était actuellement le soir, comment je le sais et bien notre geôlier venait chaque jour à 18 heures pour torturer, ça fait 2 heures qu'il est venu. Il est donc 20 heures quand j'entends des cellules qui s'ouvrent et qui se ferment dans un bruit assourdissant.

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Voilà, pour ce chapitre j'espère que ça vous a plu.

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Gros bisous à vous et à la prochaine fois pour le prochain chapitre mes crevettes ♥