Chapitre 6 ✅

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NB : LES CHAPITRES DÉTENANT LE SIGLE "" SIGNIFIE QU'ILS SONT RÉÉCRITS.

BANDE-SON — Dans le média pour une immersion optimale.


« Éprouver de l''empathie pour un traitre est un crime contre l'humanité » — Jaelly LaRose.





Je me réveille grâce à une mélodie. J'ouvre les yeux et remarque Sullivan. Il vient m'embrasser la joue. Je souris, et je sens que mon moral s'est stabilisé. Cette nuit m'a apportée beaucoup de calme et de fraîcheur, même si je n'arrête pas de penser à Charlotte. Je me redresse et croise mon miroir du mur d'en face. J'affiche une grimace et fais la moue.

—   Orh... grogné-je, tu m'as laisser dormir dans mes habits d'hier ? 

—   Si tu voulais que je t'en débarrasse, fallait le dire plus tôt, ma belle, chuchote-t-il à mon oreille d'un ton mielleux.

            Je mets ma main sur son torse pour le pousser.

—   Arrête ça Sulli', tu ne travailles pas aujourd'hui ?

—   Si, mais il n'est que sept heures tu sais ? me rappelle-t-il en pointant du doigt le réveil sur la table de chevet. Exceptionnellement, je travaille l'après-midi.

—   Ah oui d'accord... et tu finiras quand ?

—   Quoi ? Je vais trop te manquer ?

            Je hausse les sourcils de manière désinvolte. Néanmoins, je finis par sourire, je ne vais pas cracher sur son aide émotionnelle.

—   Merci d'avoir été là durant tout ce mois... Depuis là, tu as toujours présent dans les pires moments pour me remettre sur pied.

Il hoche la tête et se redresse à son tour. Il me regarde dans la glace. Je le vois caresser mon cou de la pulpe de ses doigts, et descendre sur ma taille. Il vient me serrer contre lui.

—   Je ne t'ai pas aussi remercié aussi.

—   A propos de ?

—   Tu sais quand je t'ai parlé de ma mère...

—   Oui, mais ça date, non ? Tu m'as dit qu'elle était partie urgemment à Porto Rico...

—   Je me sentais très seul parce que ça a toujours été comme ça avec elle. Tu sais, je tenais beaucoup à ma mère, c'était mon premier modèle dans la vie... J'ai été habitué à rester près d'elle tout le temps. Donc quand elle partait, ça me fissurait le cœur... avoue-t-il en rivant ses yeux dans le vide. Mais tu étais là, Jaliah, ça a directement collé avec toi, et je t'en suis reconnaissant.

—   Pourquoi tu... tu parles de ta mère au passé ?

            Mes mains commencent à trembler et tout mon corps imite ce geste. Je le sens serrer davantage ma taille. Ma respiration se bloque, et cette même sensation d'étranglement de la veille revient à mon esprit. Je panique, et le dégage de moi de manière violente. Je recule et le regarde avec peur.

—   Qu'est-ce que... qu'est-ce que tu fous ?

—   Jaliah, qu'est-ce qui te prends ? 

—   JE TE DEMANDE QU'EST-CE QUE TU FOUS ?!

            Je saisis à la hâte un de mes poids d'altère sous mon lit et le brandis devant lui. Mon corps commence à se raidir, je ne parviens même pas à bien saisir l'objet tant mes mains deviennent moites. Mes jambes sont comme du coton, et mon sang se glace dans mes veines. Il se rapproche de moi, et je sens ma gorge se nouer.

Mensonges Dorés (Sous contrat)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant