Chapitre 5 ✅

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NB : LES CHAPITRES DÉTENANT LE SIGLE "✅" SIGNIFIE QU'ILS SONT RÉÉCRITS.

« Grains de sable dorés, poussière d'étoiles féériques, entre avec moi dans une histoire enchantée » — Jaelly LaRose


BANDE-SON — Dans le média pour une immersion optimale.




— C'est pour ça que je t'ai repoussée... il hait, il interdit les rapprochements et tout ce qui est "couple" dans la boîte.

— Et pourquoi ?

— Je ne sais pas, il est comme tel qu'il est ! Selon lui, ça peut perturber l'avancée du travail et rendre tout le monde faible d'esprit. De toute façon on est obligés de s'incliner, on a tous signé pour ça ! Même toi tu signeras pour ça ! Tout le monde ici vit grâce à ses soi-disant efforts. S'il n'avait pas continué à lutter, on serait à la rue, dévoile Sullivan en tournant sur la gauche, empruntant l'avenue Walton.

— A la rue ? L'entreprise a eu des difficultés ?

— Laisse tomber, soupire-t-il, je t'expliquerai ce topo plus tard, ou peut-être bien qu'il le fera à ma place, comme il aime bien faire, qui sait ?

— Je vois, mais moi je ne suis pas d'accord avec lui, l'amour ne rend pas les gens faibles d'esprit, c'est du charabia ça.

— Mouais, il ne faut pas se mentir : ça rend pas mal de personnes connes, rétorque-t-il avec nonchalance.

— Oui mais toi j'avais compris que tu préférais te branler et baiser.

Je le vois écarquiller les yeux puis sourire après.

— Pas faux, mais chacun son choix de vie. Curtis est un homme très compliqué, et son passé ne l'aide pas.

— Tu sais ce qu'il a enduré ?! m'exclamé-je, voulant tout savoir.

— Non, juste des rumeurs comme quoi il serait malheureux à cause d'une enfance malheureuse, et donc c'est devenu un avare et un dictateur.

J'ouvre grand la bouche, étonnée. J'ai mal au cœur pour cet homme, ça ne doit vraiment pas être facile pour lui au quotidien de voir tout cet amour sans en recevoir.

— Non, je plaisante ! C'était juste des suppositions, mais ça peut très bien être vrai, ricane-t-il.

— T'es pas drôle, sérieux ! Mais bon, merci de m'avoir aidée à faire le choix de continuer l'entretien, c'était très dur, j'ai cru que j'allais exploser, avoué-je en passant ma main dans mes cheveux.

Nous arrivons à un feu rouge, Sullivan pose sa main sur ma cuisse.

— Tu es belle, tu as du talent, et même si tu es maladroite ça te rend mignonne. Donc arrête de te sous-estimer, et aies un peu plus de ténacité, sinon tu vas tout gâcher.

Je souris, acceptant son précieux conseil. Il n'est pas mal, je le reconnais

— Je vais essayer pour toi... je te le promets.

Il approche de moi et caresse mon nez grâce à le sien. Je me permets de lui voler un baiser.

— Attends... recommande-t-il.

Il se gare dans une ruelle voisine. Il recule son siège et ferme toutes les vitres. Je le sens bien, je vais aimer ce qui va suivre... Il m'invite à s'asseoir sur lui alors qu'il ouvre son pantalon. Je remarque son sexe en érection. Sullivan attrape un préservatif sous son siège et l'enfile. Il me prend par les fesses et m'embrasse le cou puis la poitrine. Il soulève petit à petit ma jupe et passe directement à l'acte. Un intense plaisir se propage dans mon corps. Ses vas-et-viens sont si agréables et ses paroles m'excitent. Je tire sur ses cheveux noirs jais et bouge mes hanches à son rythme sauvage et saccadé. Je sens l'orgasme monter en moi. La chaleur s'empare de nos peaux, et un frisson interminable s'attaque à nos échines.

Mensonges Dorés (Sous contrat)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant