La Fille Aux Milles Souvenirs {Académie Alice}

Chapitre 19 : Sentiments Incontrôlables

« Qui êtes vous ? Demanda Natsume qui n'avait pas bu.
- Demande donc à Alice.

Il tourna la tête vers moi d'un air interrogateur.

- Impossible... T-tu es...
- C'est qui, Alice ? Me demanda Natsume.
- C'est ma mère, ma mère biologique...
- Tu veux dire celle qui t'as donnée naissance ? Bah c'est super pour toi.
- Pas du tout ! Cette femme devant toi est la pire ordure du monde.
- Comment oses tu ? Je suis ta mère, tu me dois du respect. Répondit-elle.
- Tu te prétends ma mère ? Tu es la mère d'Aku, pas la mienne. Que fais tu ici ?!
- Je suis venue te rendre rendre visite enfin ! Je m'informe de tout ce que tu fais, tu sais.
- Ouais... C'est ça... Si tu le faisais vraiment, tu saurais que Aku est sorti de mon corps et tu lui aurais rendu visite.
- Mais je le sais ma chérie !
- Sale ordure...
- Quant à toi tu dois être Natsume Hyuga, le frère adoptif de ma fille. Sache que je te compte désormais comme mon fils.
- Méfie toi d'elle Natsume. Qui la croira s'en mordra les doigts...
- Mais c'est ta mère.
- CE N'EST PAS MA MÈRE !!! Hurlais-je, hors de contrôle.
- Calme toi Alice. Me conseilla Natsume.
- Facile à dire quand la pire ordure qui soit est devant toi. Dis moi, que faites tu ici vieille crapule ? Tu n'es absolument pas une alice, tu n'as pas le droit d'être ici. Sors et ne reviens jamais. Ordonnais-je en essayant de calmer ma colère.
- Ce n'est pas très gentille ça. Je ne crois pas t'avoir éduquée comme ça. J'étais venue t'apporter un cadeau. Fit cette vieille chèvre, cette horrible ordure, ce déchet inhumain.
- TU NE M'AS PAS ÉDUQUÉE !! LE SEUL CADEAU QUE TU PEUX M'OFFRIR C'EST DISPARAÎTRE DE MA VIE OU MIEUX, DU MONDE !
- Oh ! C'est offensant. Se moqua la femme en face de moi.

Calme. Il fait que je me calme. MAIS C'EST IMPOSSIBLE ! Un énorme jet de flamme sort de ma main et se dirige vers ma mère. L'alarme incendie se déclenche et quand toute la fumée est partie, je vois qu'elle est intacte. Des gardes affolés débarquèrent pile à ce moment. Ils me virent et sortirent une arme anti-alice en la pointant vers moi.

- Mme Alice Suzuki, vous êtes en état d'arrestation ! Ne bougez plus !

J'essaie de me calmer. Alicia qui s'était endormie sous l'effet de l'alcool de réveille. Elle panique légèrement en me voyant autant énerver. Elle essaie de faire disparaître mon émotion la plus forte, la colère. Mais c'est impossible.

- Tu n'es pas ma mère, tu as juste le même nom de famille que moi. Encore une fois tu n'es pas une alice, tu peux donc partir.
- J'ai une autorisation d'entrée dans l'académie alice, je suis une haute fonctionnaire, mère d'une enfant présente dans cette académie. Je suis officiellement envoyé par l'Etat pour te tester.
- Reste zen, Alice. Reprends ton calme. Très bien. Tu fais pas ce que tu veux ici, c'est clair ? Tu ne t'approches pas de moi, tu n'entres pas en contact avec moi, tu ne me touche pas, tu ne fais pas de mal à ma famille et tu ne tentes rien.
- Mais je suis venue te rendre visite, ma chérie.
- Ouais bah ta visite, tu peux te la mettre là où je pense.

Je disparais pour réapparaître dans ma chambre.
Toc toc.

- Même si je te dis pas d'entrer tu vas entrer de toute façon.
- Effectivement. Maintenant explique moi. Ton envie de meurtre m'a réveillée. Elle était tellement forte que j'ai eu du mal à arriver jusqu'ici. Expliqua Alison.
- Une miserable ordure à fait son apparition dans cette académie.
- Qui ça ?
- Ma génitrice.
- Ta mère ? Je ne t'ai jamais entendu en parler. Dis moi, elle est
comment ? »

Je leva la tête vers le plafond en me rappelant d'horribles souvenirs.

Flashback

« Madame, nous ne pouvons pas vous donner une telle fortune. Déclara le deuxième fonctionnaire le plus haut classé du pays.
- Oh que si vous pouvez. C'est ça ou sinon ma fille va vous tuer. Je ne peux l'en empêcher, pour le bien de notre pays vous devez nous donner cet argent. Ma fille est dangereuse, elle désire l'argent c'est une véritable obsession je ne peux rien faire.
- Madame, au mieux nous pouvons vous donnez un quart de notre fortune. Déclara l' homme, à présent terriblement angoissé.
- Vous êtes fou, mon dieu ! Ma fille, ne détruit pas tout, tu auras ton argent. Viens par là.