Chapitre 3

2K 107 11
                                    

Fait important :

(Y/N) = ton prénom

(L/N) = ton nom de famille

(S/N) = ton surnom

(I/N) = Nom de ton île

(C/C) = couleur de cheveux

(C/Y) = couleur de yeux

(C/P) = couleur préféré

(S/C/P) = Style de Combat préféré (avec arme)

Tu es la princesse de ton île

Ton île était en guerre avec Desrosa jusqu'à récemment.

Tu hais Doflamingo.

--------------------------------------------------------------------

Tu finis par te laver les mains sans les essuyer, puis, dès que tu ouvre la porte, tu arroses le visage de ton fiancé en rigolant. L'attaqué te fixe d'un regard noir, avant de te prendre de nouveau le poignet pour te tirer vers la chambre. Tu fais une moue dégouté et tu le laisse t'emmener sans trop chigner. Visiblement, le forcer a te changer de chambre n'est pas suffisant pour qu'il brise les fiançailles.

Tu t'asseois sur le lit en réfléchissant a un moyen de le faire assez chier pour qu'il reparte la guerre ou change de traité de paix. Massacrer son château ne semble pas l'agacer plus que ça, donc ce n'est pas la solution.

Tes jolie pupilles (C/Y) se posent sur le garde robe de la chambre et tu sourie. Tant qu'à avoir des goûts de merde, il devrait ne rien porter qui n'est pas de la mode déchiré!

Tu attends donc sagement qu'il parte pour faire-tu-ne-sais-quoi-et-tu-veux-pas-savoir pour aller chercher des outils sur le plan de travail. Evidemment, il n'a pas laissé de ciseaux ou de couteau, ce serait trop simple. Cependant, il semble oublier a quel point tu es débrouillarde!

Tu trouve un crayon pousse-mine en plastique assez solide et tu retiens un gloussement. Ça devrait suffire pour endommager tous ces manteaux roses bonbon affreux et ces pantalons qui n'ont jamais été a la mode! Et qui sait? Tu trouvera peut-être la tenue du mariage en même temps!

Tu ouvre donc les portes de cette réserve de vêtement et toutes ses couleurs fluo te fais plier des yeux, alors que tu commence par planter la pointe de plastique dans le premier pantalon. Une fois le tissu percé, tu mets ton doigt dedans, puis tu tire vers le bas, créant une déchirure jusqu'au bout de la jambe. Avec un petit sourire, tu recommence pour faire cinq déchirures par jambes, puis tu fais de même aux autres pantalon. Un. Par. Un.

Jamais tu ne t'étais sentie aussi satisfaite... Jusqu'à ce que tu t'occupes des manteau. Tu prends une poigné de plume, puis tu l'arraches. Tu dois retenir un rire machiavélique pendant que tu continues d'en arracher jusqu'à ne laisser que l'équivalent de foulards à la place de tous les manteaux.

Toi : voilà une dame de la haute!

Tu te moque un peu en faisant une imitation des femmes nobles qui refusaient de se battre sous prétexte que leurs foulards et/ou robes ne pouvaient être taché de sang.

Tu refermes ensuite les portes, puis tu remets le crayon à sa place, jetant les petits fils et les plumes par la fenêtre. Pour bien le narguer, tu fais exprès de laisser une plume et un fil bien en évidence sur le bureau.

En attendant que Doflamingo n'entre, tu t'assois de nouveau près de la fenêtre, chantonnant une berceuse que ta mère te chantait souvent. Tel un canarie de compagnie, tu fait voler ta voix à travers les barreaux. Tu sens un calme t'envahir. Le même calme qui t'envahissait lorsque les batailles s'annonçait. Tu te sens prête a affronter n'importe quoi, malgré que tu n'as pas ton arme fétiche.

Une petite pensée presque stupide te traverse l'esprit : "et si je le tuais dans son sommeil? "

Cependant, tu sais bien qu'il n'est pas aussi facile à tuer, sinon tes assassins auraient réussis... Et puis, avec toute l'hostilité que tu lui montres depuis ton arrivée, il est probablement sur ses gardes à ce propos. Seul un abruti ne se douterais pas que tu veuilles le tuer... Quoi que... Il est peut-être un abruti! Il a accepté cette histoire de fiançailles de ton pacifique de père que tu adorais... Avant cette idée stupide mise en place.

Sans que tu ne t'en rende compte, tu n'arrête pas ta voix, mais tu regarde dans la pièce en retenant un soupir. Malgré toutes les chiantises que tu lui à fait subir et que tu comptes lui faire subir, il ne t'a rien fait. Il ne t'as jamais crié dessus, jamais agressé, jamais réellement insulté. Ho! Il n'a pas manqué de regards noirs et de renforcir les protections mises en place pour t'empêcher de t'enfuir! Il n'a jamais manqué l'occasion de te rappeler que tu es sa fiancée, que tu seras prises à ses côtés. Si on oublie l'histoire du poignet un peu douloureux après la promenade jusqu'aux toilettes, il n'a jamais rien fait pour te blesser. Et s'il continue après l'agression que tu as fait a ses vêtements, tu vas commencer a te poser de sérieuses questions...

Même si ces questions sont déjà présentes dans ton esprit. Ce n'est pas comme si c'était normal qu'un pirate sanguinaire devenu roi d'une île avec les armes accepte qu'on le ridiculise ainsi!

Tu soupires une nouvelle fois, entendant les pas de celui qui occupait tes pensées couper court à ta voix et te rendre tendu. Cette guerre t'a réellement donné de ces réflex qui rendent la vie insuportable...

Doflamingo : tiens? Toujours ici?

Toi : je n'ai pas encore fini mon plan d'évasion...

Doflamingo : tu pourrais juste te tenir tranquille et accepter ton destin de princesse, ça serait plus simple...

Toi : si tout était simple dans la vie, tu serais enterré six pied sous terre sous l'océan...

Ton fiancé te fixe une lueur étrange dans le regard, alors qu'un petit sourire en coin apparait sur ses lèvres. Tu hausse un sourcil et croises les bras, te demandant ce qu'il a en tête, puis, le voyant aller vers le garde-robe, tu t'approche de la porte de sortie discrètement. Jusqu'à présent quand il découvrait un de tes méfaits, tu étais généralement en train de courir dans les couloirs ou dans la ville.

Il se dévêtit de son affreux manteau, puis il ouvre la porte en bois, avant de figer et de grogner en tappant du pied. Mieux vaut que tu partes et ça, pas besoin de le penser 2 fois. Tu ouvres la porte avant que son aura noir ne t'atteigne et tu te mets courir dans les couloirs, te retenant de rire.

Connaissant les couloirs par cœur a force de t'évader, tu savais déjà où aller pour t'équiper. Après tout, partir d'ici n'était clairement pas une mince affaire, sinon tu serais déjà loin.

Tu entre donc dans la salle d'entraînement et tu y prends une arme en particulier. Celle que tu maitrise le mieux, le type d'arme avec laquelle tu te bats depuis aussi longtemps que tu te souviennes.

Dès que tu entends des pas approcher, tu te prépare à te battre, menaçant la porte de ton arme. Porte qui ne met pas de temps a s'ouvrir sur un des hommes de ton fiancé. Ce dernier est le même qui t'as réceptionné à la porte d'entrée la dernière fois. Tu soupires et ne cesse de le menacer, ce qui fait qu'il lève les bras en signe de paix.

Homme : elle est ici!

Tu lèves les yeux aux ciel, puis, sans qu'il ne le remarque, tu blesse celui qui t'a trouvé. Tu arrive à retourner à ta position initiale avant de voir que celui que tu veux éviter est là une aura noire l'entourant au lieu de ce fichu manteau de barbie. Malheureusement, ce fait n'a pas le temps de s'imprimer dans ta tête qu'il ouvre sa trappe à connerie.

Doflamingo : on n'essaie pas de s'enfuir cette fois, princesse?

Toi : ne m'approche pas ou je te tue! Tu sais que j'en suis capable!

Doflamingo : ho je sais de quoi tu es capable et c'est justement ce qui m'a attiré assez pour que je demande ta main pour la paix...

Toi : qu-quoi? Comment ça?

Doflamingo ne te répond pas, profitant de l'instant où tu as baissé ta garde pour te maîtriser. 

L'oiseau en cage (Doflamingo X reader)Opowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz