Chapitre cinq

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-Tony? intervint une voix, le séparant de sa mécanique.

Steve Rogers se tenait à l'extérieur du laboratoire, pour une fois habillé en sweat et en jean.

-Il vaut mieux pour toi que ce soit important. déclara le génie, un sourire amusé aux lèvres.

-On veut que tu viennes regarder une série avec nous. Je crois que ça s'appelle BBC Sherlock.

-Tout le monde est là ?

Tout le monde: Strange. Malheureusement Steve avait passé le stage de naïveté.

-Strange a quelques soucis à régler au Sanctuaire.

Il ricana.

-Sanctuaire ? C'est vraiment son nom ou c'est encore quelques références d'Harry Potter?

Le blond haussa les épaules.
-Tu montes?

- Si c'est si gentiment proposé. Comment pourrais-je dire non.

                                          ***

-Tu m'avais dit qu'il n'était pas là.

Le génie fixait d'un regard obstiné l'écran.

Steve, gêné, se contenta de regarder ailleurs, évitant le regard perçant du brun.

Pour résumer, ils étaient occupés à regarder la fameuse série de la BBC donc Sherlock lorsque tout à coup, Stephen Strange était arrivé dans un halo d'éclats dorés. L'humeur de Tony était tombée immédiatement et -car dans ce cas, tout le monde devrait souffrir avec lui- ne se gênait pas à lancer des remarques de tant à autre.

Ils étaient actuellement aux Chutes de Reichenbach.

-Et bien maintenant, nous connaissons un deuxième qui a abandonné son copain pour deux ans tout en se faisant passer pour mort. C'était ça que vous vouliez me faire voir,  sérieusement ?

-C'est juste un film Tony.

Il leva les yeux au ciel.

-Et bien c'est moins drôle lorsque ça arrive dans la réalité.

Le retour de Sherlock Holmes.

John qui le frappe.

-Il le mérite.

-Sherlock a été torturé juste avant lâcha Stephen, ses deux yeux glacés fixés sur ceux chocolat du génie.

-Cela n'excuse pas le fait qu'il se soit fait passé pour mort.

-Que pouvait-il faire d'autre ? Tout le monde doutait de lui. Il a essayé d'être meilleur pour John. En faisant cela, il lui a sauvé la vie.

-C'est une chance qu'il ne se soit pas tué lui-même ! finit-il par s'emporter.

Les yeux gris du brun s'enflammèrent.

-Excusez-moi mais je crois que Tony et moi avons des choses à discuter.

Ses yeux étaient en feu mais son ton, lui, était glacial.

-Je ne veux pas te parler.

- Tu n'as vraiment pas le choix.

C'était ainsi que Tony s'était retrouvé seul dans une pièce avec un sorcier tout droit sorti d'Harry Potter sur les talons.

- Je vais répéter cela une dernière fois: laisse-moi tranquille.

-Est-ce vraiment ce que tu veux ?

Ce disant, le plus grand s'approcha lentement, ses pupilles s'élargissant. La respiration du génie se ralentit, sa bouche se retrouvant soudainement à quelques centimètres du brun.

Il repensa aux deux ans d'absence. À son lit vide. À sa solitude et son manque d'affection. Puis avant. Avant. Où ils étaient ensembles. Où leurs peaux ne faisaient qu'une.

L'Avant et l'Après.

Deux périodes si différentes.

Et ainsi, Tony se retrouva à pencher la tête en avant, rencontrant à la moitié du chemin le baiser.

Il était dur. Aucune tendresse dans cet entrechoquement de dents venant mordre à la lèvre de l'autre.

La main de Stephen se retrouva agrippée autour de la nuque du plus petit, pressant son corps contre le sien.

-On ne parle de cela à personne parvint à murmurer Tony, entre ses lèvres.

Le sorcier se contenta d'écraser ses lèvres contre les siennes.

***

Le rayon de soleil illuminait les draps à travers les rideaux, relevant les deux corps endormis l'un à côté de l'autre.

Endormis du moins jusqu'à ce qu'un œil ensommeillé s'ouvrit, laissant la lumière se refléter sur son iris cerclé d'un brun mielleux.

Un grand sourire apparut sur ses lèvres à la vue de son compagnon avant de se figer sur le visage tanné.

Les lèvres sur les siennes, ses mains sur son corps, sa bouche sur sa peau—

Cela ne devait plus arriver.

Sans un mot, il se retira des draps drapés autour de son corps à la recherche de ses habits, les enfilants rapidement veillant à ne pas réveiller l'homme toujours endormi dans la chaleur du lit.

Tony l'observa pendant un moment.
Endormi profondément, ses lèvres entrouvertes laissant passer de l'air. Sa poitrine se redressant et s'abaissant lentement au rythme de sa respiration.

Il était toujours aussi beau et l'accident n'avait pas diminué l'attraction que cet homme possédait.

Quand à ses mains..le génie les haïssait. Pas pour leurs cicatrices, non. Ces mains lui avaient volé l'homme qu'il aimait.

Et il ne pouvait pas juste oublier cela.

Tony referma la porte derrière lui.

***

Stephen enfonça sa tête dans l'oreiller au passage de l'air sur sa peau nue.

Quelqu'un avait ouvert une fenêtre ?

Toujours les yeux fermés, il tendit son bras à la recherche de Tony. Tony, avait besoin de

Son bras retomba sur le matelas.

Définitivement réveillé, il ouvrit les yeux pour découvrir le côté du lit vide.

Et les draps lui parurent soudainement glacials.

***

Dans les jours suivants, Tony évitait Stephen le plus possible. Il lui était devenu impossible de le regarder dans les yeux.

Et Stephen le regardait agir, sa peau qui était autrefois caressée et embrassée glaciale appuyant contre son cœur brisé.

Qui se remplaça par la peur lorsqu'un cri retentit:

-« Thanos attaque ! »





Je n'ai absolument aucune motivation de continuer cette histoire pour le moment. Mais j'avais ce chapitre en brouillon, donc..

Si vous aimez les Johnlock, n'hésitez pas à voir mes autres histoires (oui, je me fais de la pub mais j'avoue les trouver plus intéressantes que Blocus).

Peut-être que j'écrirai un chapitre synthèse en quelque sorte. Histoire de ne pas vous laisser dans le suspens.

Malgré mon affection pour Blocus qui diminue, je tenais à vous remercier tout de même de lire cette histoire bien que je sois tout sauf régulière.

Des théories pour le futur chapitre ? :)

Prenez soin de vous.

BLOCUS [T.2 Ironstrange]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant