Chapitre 9 : Un Roi tourmenté...

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Le murs sont fait de vitraux de plusieurs couleurs, le plafond est très haut et les rideaux sont épais et sombres. Le lit, qui se situe au centre, invite à la paresse avec le couvre-lit crème brodé et ses nombreux coussins. Alors que j'admirai la chambre, la porte se ferme dans un fraca. Je me retourne et le voit, Harry. Enfin, le voir est un grand mot... Avec cette vilaine capuche sur la tête je peux à peine apercevoir le bout de son nez.

Donc après qu'il ait fermé la porte, il se tourne vers moi :

"-Comme ça, je suis irrespectueux, froid et autoritaire, mademoiselle Rose, Commença-t-il en s'approchant de moi.

-Ce...Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Je trouve juste que vous vous êtes emporté très rapidement...

-Peut être mais je suis Roi, et un Roi se doit d'être clair dans ses convictions et ses ordres. Alors tu me dois le respect et tant je n'aurais pas levé la punition tu seras interdite de sortie, que se soit dans les jardins ou à l'extérieur. "

Seigneur, que de règles. Mais de plus, j'apprends que je suis punie, alors que je n'ai rien fait, appart donné mon avis à Lucius.

Il m'invite alors à m'asseoir sur son lit, à ses côtés. Nous restons dans un silence pesant pendant quelques minutes jusqu'à ce qu'il se lève :

"-Pour te montrer que je ne plaisante pas en matière d'autorité, même avec ma future femme. Soit dit en passant, qui se comporte comme une enfant capricieuse, tu vas être punie.

-Mon père ne m'a jamais frappé et ce n'est pas maintenant que je suis sous les ordres d'un vil tyran que je vais me faire disputer ! Criais-je en me levant, alors qu'il se dirigeai vers une table de chevet.

-Ne t'inquiète pas, j'en ai reçu enfant et je me porte bien."

Ça je n'en suis pas si sûre... Si il a reçu des coups c'est certainement pour cela qu'il est aussi dur et si il avait des marques sur le visage, le pauvre il n'a, si ça se trouve, pas eu d'affection. Si je n'étais pas aussi en colère je le prendrai dans mes bras.

Alors que je me rassoie Harry revient avec, dans sa main droite, une petite règle de bois. Mais que va-t-il me faire ? Pendant que je m'interroge, il se plante devant moi et me dit :

"-Cinq coup sur la main droite, voyant que je ne fait rien il me prend la main en joignant mes doigts ensemble, cela fait légèrement mal mais se sera rapide.

-S'il vous plaît, je ne recommencerai plus, mais je vous en supplie, ne me frappait pas. Suppliais-je, me mettant à genoux devant lui, rencontrant le bas de son pantalon de soie noir."

Malgré mes prières à Dieu et mes supplications bruyantes face à Harry, mes larmes commence à couler. Il tend sa main vers ma joue gauche pour en essuyer les larmes qui y coulent avant de me redresser pour ensuite me dire :

"-Es-tu prête ?

-Euh... Ou... Oui ? Cela résonnait plus comme une question qu'autre chose.

-Dans tout les cas tu n'as pas le choix."

Après ces mots froids et tranchants il lève la règle au dessus de la pulpe de mes cinq doigts et au moment où elle s'abat sur ceux-ci : un cri sort, incontrôlable, de mes lèvres. Le second attendri ma peau et au bout du quatrième, je commence à trembler alors qu'Harry, lui, me regarde calmement. Me dire qu'il n'en reste plus qu'un me fais peur...

"Je pourrai m'arrêter mais je veux te montrer que je tiens toujours mes promesses. "

Alors qu'il achève ses paroles, un cri strident, étouffé par mes pleurs, rebondi, faisant écho sur les murs de la chambre. Juste à la suite du coup, Harry m'attrape par les épaules et, en me posant sur le lit avec lui, descend ses grandes et fines mains sur ma taille pendant que je me blotti contre lui. Mon père et le royaume me manque et j'ai besoin d'être câliner... :

"-Tu sais... Petit je n'étais pas consolé à chaque punition... On me laissait seul dans ma chambre et si je pleurais j'allai me coucher sans manger alors s'il te plaît, cesse de pleurer... me dit-il soudainement.

-C'est donc pour cela que tu es dur avec moi ?

-Non, j'ai étais éduqué comme ça et maintenant que je suis au pouvoir j'applique les valeurs que l'on m'a inculqué. "

Sous l'effet de la douleur qu'il communique avec ses révélations je n'obéis plus à ma conscience mais à mon coeur et le prends dans mes maigres bras. Déséquilibré, il chute sur le matelas. Je me retrouve alors couchée contre son torse et alors que je m'attend à être réprimandé un rire franc me parviens aux oreilles et quand je lève la tête, je vois enfin un bout de son visage. Il a de  belles dents blanches et des lèvres pulpeuses et roses, il a l'air magnifique... Rêvassant à l'idée du reste de son visage, je ne remarque pas qu'il semble m'observer jusqu'à ce qu'il nous relèvent :

"-Je te préfère souriante ma douce...

-Merci, toi aussi tu es mieux quand tu es joyeux, dis-je en souriant.

-Tu m'as vu rire ?"

Devant son air suspicieux je prends un des coussins qui ornent le lit pour lui lancer sur le torse en riant. Suite à mon offensive il se lève et part vers un placard. De peur de l'avoir vexée je m'avance et lui demande, doucement :

"-Êtes-vous énervé ?

-Approche et je te répondrai. "

Je m'avance et reçois un énorme polochon dans le ventre. Il se retourne alors avec un petit sourire :

"-Moi aussi je sais jouer.

-C'est ce que je vois, qu'elle heure est-il s'il te plaît ? Demandais-je en souriant. "

Il me pointe une horloge qui m'indique qu'il est minuit moins le quart, il est grand temps que je parte au pays des rêves. Il me reconduit à ma chambre et avant de partir il me prend la main et me chuchote de sa voix rauque et envoûtante :

"Bonne nuit, mon amour..."

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J'espère que ce chapitre vous plaira, j'ai essayé de le faire plus long mais j'ai eu une légère panne d'inspiration.

Bisous à la semaine prochaine, votez, commentez, faites se qui vous plaît ! ^^

Le mystère d'un roiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant