Les nouvelles coquines d'Elena Campagna

Chapitre 4 : Matteo - Spécialiste SM

        Désormais seule, Elena put enfin s’imprégner de l’ambiance SM. Elle observa autour d’elle et constata avec satisfaction que toutes les personnes présentes jouaient le jeu du sado-masochisme sans gêne ou complexe. Elle put alors se laisser aller.

        Elena se dit alors : « pourquoi pas moi? ».

        Afin de se décontracter d’avantage, elle décida d’abord d’aller aux toilettes. L’énorme queue qui l’attendait ne la découragea pas et elle se cala derrière la foule. Elena attendait tranquillement quand soudain, un pied viril et botté de cuir lui écrasa lourdement ses orteils.

        Elena poussa alors un cri qu’on aurait pu confondre avec un hurlement de jouissance. Puis, gardant le thème de la soirée à l’esprit, elle ajouta d’une voie plus calme mais tout aussi coquine :

« - C’est une fessée que tu mérites, vilain garçon! »

        Et oubliant son souhait d’aller aux toilettes, Elena attrapa le garçon par les bourses et le traina jusqu’à la salle des violences. Le jeune homme se laissa faire. Il était en effet très excité par les rudes manières de l’inconnue qu’il venait de rencontrer.

        La fameuse salle des violences était une grande pièce tellement sombre qu’on y voyait à peine ce qu'il s'y passait. Cependant, l’odeur nous laissait aisément deviner quel genre d'activité était pratiqué dans cette salle. Il s’agissait en fait d’une salle de défoulement sexuel et lorsqu’ils y arrivèrent, Elena baissa violemment le pantalon et le caleçon du jeune homme et fouetta son fessier à l’aide de sa belle cravache Hermes pour concours.

        Le garçon, qui n’avait jusqu’alors dit un mot, commença à gémir. Au grand étonnement d’Elena, l’inconnu semblait apprécier les petits coups de cravache. Elle s'aperçut même qu’il était en érection. Puis l’homme dit à Elena :

« - C’est toi la vilaine, coquine. Fais gaffe, je vais te manger la chatte... »

        Elena fit très excitée par ses paroles et cette voix ultra grave et roque. Elle se rendit compte qu’il était très viril, très musclé.

        Contrairement à ses anciennes conquêtes, l’homme sombre et mystérieux semblait plus âgé et elle s’imagina plaquée contre un mur par ce bel inconnu sexy, jouissant de plaisir. Elle lui répondit :

« - Si tu me manges la chatte, je te croque la bitte! »

        L’homme, qui aimait la répartie d’Elena, attrapa une grosse mèche de sa crinière blonde et l’embrassa à pleine bouche. Il introduit son autre main dans le mini short d’Elena afin de lui palper grossièrement le fessier.

        Les deux restèrent un petit moment dans cette sombre salle. Cependant, il ne purent résister très longuement à leur désir et y succombèrent rapidement. En effet, au bout d’un certain temps, l’inconnu, qui sentait le désir monter en lui, attrapa la petite et pure main d’Elena.

        Elena, qui avait très bien compris sa démarche et qui par ailleurs se sentait protégée simplement par cette grosse main virile qui entourait la sienne, se laissa faire et suivit l'homme jusqu’à chez lui. Sur le chemin, les deux parlèrent très peu. Ils s’échangèrent leur prénom - l’homme s’appelait Matteo - et il lui appris qu’il était réellement sado-masochiste. Elena, quant à elle, ne dit rien à son sujet.

        Sur le trajet, Matteo plaquait régulièrement la cavalière contre un mur et l’embrassait farouchement.

        Elena appréhendait quelque peu cette expérience car, n’ayant jusqu’à présent jamais eu affaire à un sado-maso, elle ne savait pas vraiment comment s’y prendre. Elle conserva donc son air innocent mais également la sévérité qui avait marqué son visage depuis leur rencontre. Cependant, le trajet ne dura pas puisqu'ils arrivère très rapidement à l'appartement de Matteo. Celui-ci se trouvait au cinquième  étage d’un vieil immeuble. Lorsqu’ils entrèrent dans l'appartement, Elena n’eut même pas le temps de s’apercevoir de la vétusté du logement : l’homme lui pris la main et la mena directement dans sa chambre. Alors qu’Elena se trouvait près du lit, Matteo la poussa énergiquement sur le lit. Elena, sans plus attendre, se déshabilla brusquement devant Matteo qui la dévorait du regard. Une fois nue, il attacha Elena à la tête du lit par le biais de menottes - objets classiques en matière de SM. Elena se laissait faire, gourmande et impatiente d’apprendre de nouvelles pratiques.

        Une fois attachée, il lui dit :

« - Attends moi là ! »

        Matteo sortit de la pièce. Elena, qui sentait que l’excitation avait atteint des sommets, se demanda ce qui se passait et était quelque peu déçue de cette interruption. Quand soudain, Matteo reparut tout nu et accompagné d’un autre homme nu : Dave. Dave était le voisin de pallier de Matteo. Il semblait encore plus âgé que Matteo. Malgré son physique relativement ingrat, sa grande taille, ses cheveux gras, ses poils, l'odeur forte qu'il dégageait le rendait très viril. L'érection des deux hommes impressionna la cavalière. Elle ne savait plus où donner de la tête, elle ne savait plus où fallait-il qu'elle pose son regard, tant ses idées étaient complètement chamboulées par cette apparition excitante.

Matteo présenta Dave à Elena et lui demanda si il pouvait convier son voisin à cette petite fête. Elena, qui était complètement assoiffée de sexe et pour qui l’absence de Matteo avait fait redoubler son excitation, accepta avec plaisir la proposition. D’autant plus qu’Elena, on le sait, avait déjà fait une partouze à New York en compagnie de ses deux amis Barry et Pete... et cela lui avait vraiment plu. Mais quid d’une partouze avec deux inconnus ? Elle mourrait d’envie de le découvrir. Les trois être firent donc une « double », ou double pénétration, terme habituel dans le jargon anglosaxon des détraqués sexuels en quête de sensations. La double dura près de 2 heures, 2 heures pendant lesquelles chacun pris un intense plaisir. Dès les préliminaires, Elena fit bien sûr détachée du lit, ayant alors toute liberté pour gambader sur le lit tel un petit lapin allant de terrier en terrier. Précisons ici que les terriers n’étaient rien d’autre que les deux hommes qu'elle embrassait et carressait sensuellement ! Cette « double » épuisa Matteo qui s’endormit directement après. Cependant, les deux autres n’étaient pas du tout fatigués. Ils s’installèrent donc sur le petit balcon et firent connaissance. Lorsqe Dave vit la Méditerranée en face de lui, il ne pu s'empêcher de proposer à Elena d’aller se baigner. Elena, qui était encore brulante de la « double » répondit positivement à sa proposition. Puisqu'il faisait nuit et que la mer était en face de l’immeuble, les deux ne prirent même pas la peine de s’habiller. Ils descendirent nus jusqu’à la plage et sans aucun complexe, ils coururent jusqu’à l’eau. Ils firent totalement abstraction de la tranquillité et de la beauté du paysage. En effet, la pleine lune reflétait sur l’eau de sorte que la mer, totalement calme, étincelait à chaque vaguelette. Elena et Dave ne firent pas attention à ces détails car pour eux, seule leur présence réciproque importait. Le reste était superflu. Ils se jetèrent sauvagement dans les bras l’un de l’autre et Dave porta Elena là où elle n’eu plus pied. Ils firent ainsi l’amour dans l’eau jusqu’à épuisement.

        Une fois leurs ébats maritimes terminés, les deux infatigables s’endormirent finalement à même le sable en écoutant le bruit doux et régulier des vagues qui venaient s'écraser à leurs pieds.