Chapitre 32: Cloîtré dans la peur.

Start from the beginning
                                    

J'éclate de rire, c'est possible ça ? Elle me tend son téléphone comme preuve. 

- Regarde ! M'incite la rousse. 

Un compte Instagram sur lequel est publié plusieurs photos de moi et Damen ainsi que la photo du journaliste qui nous a pris pendant notre baiser. 

- C'est un compte fan ? Demandais-je. 

- Oui ! S'exclame la rousse. 

- Damen le sait ? 

- Je n'en sais rien, dit-elle en haussant les épaules. 

- En parlant de Damen il va bien ? 

- Il se noie dans le travail, Vendredi je l'ai vue rentrer chez lui à 23heures ! 

Mon cœur me fait mal, mais je ne veux pas lui pardonner il ne m'a rien fait de grave, et ma rancœur peut sembler inutile, mais lui ne peut pas comprendre ce que sa fait d'être traité comme une pute ou d'être constamment insulté, alors juste de dire que je dramatise ma juste plus blesser qu'autre chose. 

- Tu sais Nils, Éric s'inquiète beaucoup pour toi, tu devrais l'appeler. 

- Oui, je le ferais. 

- Je suis désolé de ne pas pouvoir rester plus longtemps mais il est déjà quinze heures et demain c'est lundi. 

- Bien sur. 

On s'enlace une dernière fois et Annie pars, il faut que je rentre chez moi, je vais devoir reprendre le boulot demain. Ma mère dit au revoir à la rousse.

- J'ai bien fait de lui dire ? Demande ma mère. 

Je quitte la porte des yeux et regarde ma mère qui semble inquiète de ma réaction. Je luis souris.

- Bien sûr maman. 

Elle me fait son plus beau sourire et reprend son air impassible. 

- Bien ! maintenant ouste de chez moi.

Mon sourire disparaît aussi vite qu'il était apparu.  

- Quoi ? 

- Nils, mon chéri, retourne chez toi ! arrange les choses avec Damen où je te jure que j'irais moi-même le voir. 

J'éclate de rire. Je ne sais pas si c'est Annie ou tout simplement voir ma mère. Mais aussi vite que ma peine est arrivé elle est reparti. Le faîte de me ressentir un tant sois peu soutenue me donne tellement de courage que je pourrais courir un tour du monde. J'ai tout simplement envie de pleurer, j'ai tellement de chance d'être bien entouré. Alors je souris à ma mère de toutes mes dents, je n'ai pas besoin de mots pour qu'elles me comprennent, elle sait ce que je pense et n'a pas besoin de son pour le comprendre. 

- D'accords. 

Je monte à l'étage et prends mes affaires. Je les fours dans mon sac et descend en hâte ne voulant pas louper le train. Je dis au revoir à ma mère qui elle me souhaite bonne chance tout en m'embrassant la joue. Je quitte la maison de mon enfance et me dépêche d'aller à la gare. J'y arrive plusieurs longues minutes plus tard. Je vais sur le quai et je retrouve Annie. J'attrape le tiquait que j'ai heureusement eu le temps d'imprimer chez ma mère. 

- Tu retournes en ville ? Demande la rousse surprise. 

- Oui, et puis demain je reprends mon boulot. 

Mon amie me sourit. On monte dans le train et discutons de chose sans grande importance. On arrive à New-York, le soleil est bas dans le ciel. Je quitte Annie qui va chez elle tandis que je vais chez moi. Je m'approche de ma maison, discret et ne vois personne autour, je soupire, j'ai enfin de la chance. Je me détends et entre chez moi. La première penser qui m'assaille est le faîte que je veuille prendre une bonne douche. Je pose mes affaires et vais dans ma salle de bain. Je laisse l'eau couler sur ma peau ce que ça fait du bien d'être chez soi.

 Je sors de la douche enfile rapidement une tenue plus confortable et attrape mon téléphone. Je fais fi des précédents messages envoyés par Damen et l'informe que je viendrais travailler demain. Une semaine que je ne lui ai pas parler, une semaine qui est pourtant si courte mais qui ma sembler durer des jours. C'est ma plus grosse dispute. Je vais préparer mes affaires pour demain et me cuisine un plat, que j'essaie de ne pas faire cramer.

Je déverse les pâtes parfaitement cuites dans mon assiettes et mange à pleine bouche. Comment je peux être d'aussi bonne humeur ? Je me surprends toujours ce matin j'étais tellement mal et là je me sens mieux. Je me rappelle que ma rupture avec Jonas j'avais mis du temps à l'oublié. Ai-je oublié Damen ? Cette pensée me fait frissonner. Non, je ne l'ai certainement pas oublier, à ça seule pensée mon cœur se met à battre la chamade et malgré ses battements incontrôlés je ressens une douleur lancinante. Je vais me coucher avec l'appréhension de revoir Damen. 


À suivre . . .




Mon Alpha.Where stories live. Discover now